Commission Solidarités ALM L’ambition éducative à Monplaisir Programme de renouvellement urbain 25 octobre 2018 12.11.18
« La réussite éducative est l’un des facteurs clé de la mutation urbaine et sociale de Monplaisir » Le constat : une corrélation forte entre ségrégation urbaine, sociale, résidentielle et scolaire Le défi du NPNRU : articuler projet immobilier, projet pédagogique, sectorisation scolaire, stratégie éducative locale et projet de renouvellement urbain
Difficultés sociales et dysfonctionnements urbains cumulés Importance de la population âgée de moins de 18 ans. Un revenu médian très faible : 1/3 des ménages vit sous le seuil de pauvreté Surreprésentation croissante des élèves économiquement défavorisés : 80% des enfants ont des parents au quotient familial CAF inférieur à 490€/mois. Population non diplômée la plus importante de la ville : 30% non qualifiée. Une partie de la population rencontre des difficultés à se repérer dans les codes culturels français : - difficultés dans les apprentissages premiers. - des difficultés d’exercice de la parentalité, repérées dès la petite enfance L’ensemble des équipements éducatifs et scolaires sont vieillissants ou mal adaptés aux nouveaux défis éducatifs. Un maillage du partenariat inégal selon les établissements et territoires.
Attractivité de l’offre scolaire En cœur de quartier , 3 écoles dans le quartier, dont 2 REP + Les écoles maternelles et élémentaires saturées, en cœur de quartier (400 à 470 élèves par groupe scolaire) Malgré un évitement scolaire vers les écoles privées, ces effectifs posent la question du dimensionnement des écoles au regard de la fragilité du public scolaire accueilli. Un collège REP+, maillon fragile du parcours scolaire Le collège voit ses effectifs diminuer du fait d’un évitement scolaire important. Elèves allophones au taux d’échec important au Brevet et soumis au décrochage scolaire. Le Département s’est interrogé sur la fermeture de l’établissement Une offre 2nd cycle de bonne qualité mais peu intégrée au quartier : Lycée général : population scolaire mixte mais avec une très faible minorité d’élèves de Monplaisir. Lycée professionnel recrute davantage sur le quartier: plutôt le fait de la proximité que d’une orientation choisie.
Pour que Monplaisir retrouve sa place dans la ville Collège Jean Lurçat Lycée Mounier Lycée H.Dunant GS Voltaire GS Valéry Gymnase Piscine
Structures petite Enfance Le constat des ruptures éducatives entre chacun des niveaux Structures petite Enfance Familles Ecole Maternelle Ecole Elémentaire Collège Lycée Supérieur/ Professionnel 1 2 3 4 5 Règles de l’école et de la famille différentes : conflits de normes culturelles et/ou éducatives vie en collectivité développement du langage l’acquisition des fondamentaux Pression sociale sur l’école (attente d’efficacité et de réussite) Accentuation des fragilités des familles s - Facteurs de risques accrus de décrochage scolaire : facteurs externes: fragilités économiques, sociales, et de développement de l’enfant Facteurs propres à la scolarité : décrochage cognitif, adaptation difficile à l’environnement…) Orientation subie, Décrochages cognitifs et scolaires … - Orientation contrainte/subie, - Méconnaissance des champs des possibles - Fragilités économiques…
Les politiques publiques s’appuient sur un arsenal de dispositifs existants Une politique éducative locale réaffirmée par un PEL Une organisation territorialisée des interventions municipales Une offre petite enfance et de classes passerelles entre crèches et écoles maternelles Adapter les écoles aux défis pédagogiques soutenus par REP+ PRE et CEL centrés sur les écoles et collège en REP + La commission éducation réunit les acteurs du quartier complétée d’une conférence des familles , une maison des parents au cœur du collège Un observatoire des dynamiques scolaires par quartier
Agir sur l’ensemble des ruptures éducatives Renforcer les continuités entre petite enfance et le cycle des apprentissages premiers Développer les liens entre le cycle maternel et élémentaire pour favoriser les apprentissages fondamentaux Développer les dispositifs municipaux et départementaux en direction des écoles des quartiers prioritaires Les lycées doivent retrouver un recrutement mixte dans le cadre d’une nouvelle carte des formations Les nouvelles technologies au service des enseignements de chacun des niveaux L’école du socle commun dans le cadre d’une redynamisation du Collège Le collège est restructuré selon une taille adaptée - 2 classes par niveau, soit 240 élèves L’implantation d’une école des sciences et des arts au sein du collège pour accueillir les élèves du secteur. Une réflexion pour installer les CM1, CM2 (cycle 3) dans de nouveaux locaux en cohérence avec le projet éducatif
Accompagner la rénovation pédagogique et éducative Les équipements éducatifs sont prise en compte dans leur ensemble Proposer un parcours éducatif qui permette une scolarité « normale » dans des écoles requalifiées et adaptées La refondation de la cité scolaire est essentielle : restructurer le bâti en campus éducatif , en dialogue avec la Place de l’Europe. Un projet pédagogique structuré par la création de passerelles entre les CM1/CM2, le collège et le lycée dans le but de favoriser une véritable continuité éducative.
Une volonté commune et formalisée entre : Education Nationale – Région – Département – Ville d’Angers Une gouvernance partagée définit le rôle de chacun Responsabilités, fonctions et missions, contenus, articulations entretemps et espaces Le besoin d’un pilotage stratégique entre acteurs, mais aussi au sein de l’Education et de chacune des trois collectivités territoriales Une restructuration immobilière des équipements au service des projets éducatifs En soutien à la parentalité : Une co-construction qui associe parents d’élèves, conseils d’écoles et élèves Une mission d’AMO pour élaborer une stratégie commune et préciser la mobilisation des moyens.