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LE PARDON Plan 1. Etymologie / Définitions 2. Notions/concepts : Les « ingrédients » du Pardon 3. Questions / Discussion 4. Tentative de synthèse.

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1 LE PARDON Plan 1. Etymologie / Définitions 2. Notions/concepts : Les « ingrédients » du Pardon 3. Questions / Discussion 4. Tentative de synthèse Choix des sujets du 1er trimestre 2006

2 Etymologie et définitions
Pardon issu de Pardonner au XIIe s du latin Perdonare « concéder, accorder » issu lui-même de Donare « donner » avec valeur intensive du préfixe Per. Définitions : Petit Robert : Pardon « action de pardonner » ; Pardonner « tenir une offense pour non avenue, renoncer à en tirer vengeance » Dictionnaire de philosophie : « Rémission d’une faute ou d’une offense qui ne peut être que le fait d’une autorité morale (d’où l’idée que seul Dieu peut pardonner) ou de la victime même. La valeur du pardon est éthique et non juridique. Elle exclut l’oubli, surtout si son objet est un crime »

3 Notions et concepts Les « ingrédients » du Pardon
Les acteurs : La victime (le subissant) et le coupable (l’agissant, le perpetrator comme on dit en Afrique du Sud) L’action permet d’identifier le responsable (« l’agissant ») mais, sans norme (loi, morale, ego) qualifiant l’action, le responsable n’est pas tenu pour coupable, ni « Le subissant » pour victime. Notions et concepts connexes du Pardon : Pour la victime : L’amnistie, la prescription, la générosité, la pitié, la clémence, la mansuétude, la disculpation, la réhabilitation, l’absolution, la rémission, la miséricorde, la grâce, l’effacement, l’oubli, l’acquittement…. Pour le coupable : L’aveu, l’excuse, le repentir, le regret, la réparation, le dédommagement….

4 QUESTIONS Pour quels motifs pardonne-t-on ?
Si le devoir de mémoire a raison d'être, peut-on tout pardonner ? L’existence d’un médiateur est-elle compatible avec Le Pardon ? Sans « Bon droit », sans « Ego », aurions- nous à pardonner ? Pardonner n’est-ce pas avant tout faire la paix avec soi-même ?

5 1. Pour quels motifs pardonne-t-on ?
Motifs tournés vers soi (la victime) Par pitié Par nécessité de deuil (de quoi ?: de ses illusions ! .....) Pour susciter le repentir et/ou la transformation du coupable Par thérapie de son mal être de vivre dans la rancœur et/ou la haine Par besoin d’être aimé Motifs tournés vers l’autre (le coupable) Par compréhension des mobiles du coupable (s’agit-il de pardon?) Par abnégation de son « bon droit » (oubli conscient de soi?) Par compassion Par besoin d’aimer Motifs neutres tournés vers les deux (coupable et victime) Par besoin de vivre en paix (avec les autres et avec soi) Par oubli (pour ce motif tourné ni vers l’un ni vers l’autre, s’agit-il de pardon ?)

6 2. Si le devoir de mémoire a raison d'être, peut-on tout pardonner ?
Sans devoir de mémoire chacun ne se souviendrait que de sa propre histoire. L’étude de l’Histoire est à cet égard un devoir de mémoire. Dans son sens usuel, au delà de la connaissance, le devoir de mémoire s’inscrit dans une logique de solidarité compassionnelle à l’égard des « victimes » de « crimes contre l’humanité » mais aussi de « culpabilisation éternelle » des coupables à des fins éthiques à caractère universel. Le pardon : « Le devoir de mémoire » s’inscrit dans une logique de « non pardon universel » des coupables de crimes contre l’humanité autrement dit « d’une Humanité toute entière qui s’accuserait et demanderait pardon sans que quiconque ne puisse jamais l’accorder » A l’opposé de « l’imprescriptibilité » qui s’attache au « devoir de mémoire » on a pu voir se développer des politiques « d’amnistie collective » dans un objectif de restauration d’unité nationale (France après la dernière guerre mondiale, Algérie récemment) Tentative de synthèse : « Le devoir de mémoire de l’impardonnable », tout comme « l’amnistie collective du pardon » s’inscrit dans une logique politique de paix des « Etats-nations » que l’on peut comprendre mais qui n’éclaire pas vraiment la problématique du pardon qui reste une affaire strictement personnelle de la victime à l’égard coupable Le véritable crime contre l’humanité à en croire Jankélévitch et Hegel serait-il de dénier à l’homme le droit de pardonner ? Source: J Derrida « Le Pardon »

7 3. L’existence d’un médiateur est-elle compatible avec Le Pardon ?
L’existence d’un médiateur, plus généralement d’un tiers, sous quelque forme que ce soit, ne paraît pas compatible avec le Pardon au sens strict à plusieurs titres : Le rôle du médiateur est de faire dialoguer les partis antagonistes. Une médiation fructueuse est un compromis sur la base d’une compréhension et d’un rapprochement réciproques des partis. C’est à l’esprit de tolérance et de conciliation qu’il est fait appel dans une médiation et non pas au Pardon. De façon plus nette encore, lorsque pour arbitrer un conflit, il est fait appel à la Justice qui jugera des responsabilités au regard de la loi, il ne s’agit pas de Pardon mais au contraire de sanction du coupable visant à rétablir dans ses droits la victime. Jacques Derrida : « Le représentant de l'État peut juger mais le pardon n'a rien à voir avec le jugement, justement. Ni même avec l'espace public ou politique. Même s'il était « juste », le pardon serait juste d'une justice qui n'a rien à voir avec la justice judiciaire, avec le droit. Il y a des cours de justice pour cela et ces cours ne pardonnent jamais, au sens strict de ce mot ». « En principe, donc, toujours pour suivre une veine de la tradition abrahamique, le pardon doit engager deux singularités : le coupable (le perpetrator, comme on dit en Afrique du Sud) et la victime. » Dès qu'un tiers intervient, on peut encore parler d'amnistie, de réconciliation, de réparation, etc. Mais certainement pas de pardon, au sens pur ».

8 4. Sans « Bon droit », sans « Ego », aurions-nous à pardonner ?
Sans « Ego » nous n’aurions aucun « Bon droit » Sans « Bon droit », nous ne saurions être victime de la moindre offense. Sans offense, nous n’aurions rien à pardonner. Paradoxalement, « Par don de soi », « Le Pardon » devient sans objet.

9 5. Pardonner n’est-ce pas avant tout faire la paix avec soi-même ?
ACTION OFFENSE Rien n’est moins sûr car le sentiment peut venir : de notre tempérament colérique de notre ignorance REACTION COLERE, VENGEANCE [Délit de l’esprit plus fort que la raison car elle est un subterfuge au courage] Sénèque (L’homme apaisé) ON ASSISTE ALORS AU « KIDNAPPING » DE LA RAISON REACTION REFLEXION, PRISE DE CONSCIENCE DE LA RAISON, APAISEMENT PEUT ALORS SURVENIR LE PARDON La rancoeur, maintient la victime en état d’affect qui la relie à son passé. En état de veille défensive et/ou offensive pour protéger son « bon droit ». La victime est en quelque sorte en état de guerre (froide ou ouverte avec son agresseur et/ou avec elle-même). En revanche : La remise en question de son « bon droit », la compassion ou l’empathie à l’égard du coupable fera « baisser les armes » de la victime. Mais ne faut-il pas que cette démarche soit strictement intériorisée pour qu’elle prenne le sens de pardon ?

10 TENTATIVE DE SYNTHESE Jacques Derrida
« Un pardon « finalisé » n'est pas un pardon, c'est seulement une stratégie politique ou une économie psychothérapeutique ». « Le pardon pur et inconditionnel, pour avoir son sens propre, doit n'avoir aucun « sens », aucune finalité, aucune intelligibilité même. C'est une folie de l'impossible ». « Ce dont je rêve, ce que j'essaie de penser comme la « pureté » d'un pardon digne de ce nom, ce serait un pardon sans pouvoir : inconditionnel mais sans souveraineté. La tâche la plus difficile, à la fois nécessaire et apparemment impossible, ce serait donc de dissocier inconditionnalité et souveraineté ». Pardonner au sens pur, ne serait-ce pas de parvenir à « donner » sans la moindre contrepartie : Par don de soi, comme nous avons pu le dire au sujet de la Sagesse ? Au sens pur, cela ne présuppose-t-il pas la vacuité du moi ?

11 CHOIX des SUJETS du 1er Trimestre 2006
Sujets proposés par des participants : Humour Rire Inertie Sujets plébiscités et non traités (sondage initial) : Agressivité Consommation Imagination Inconscient Autres sujets possibles: Horizon Hasard Absurde Féminin / masculin


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