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BalaDômes présente avance au clic.

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1 BalaDômes présente avance au clic

2 100 tonnes d'argent ?

3 L’histoire commence L L’histoire commence au temps des Gaulois qui creusèrent à une dizaine de km à l’ouest du Puy de Dôme des galeries étroites et voûtées qui gardent encore la trace du pic pour en retirer du plomb argentifère L’exploitation se poursuivit sous la domination romaine et pendant des siècles la région de Pontgibaud vécut en partie du travail des mineurs Depuis le 8ème siècle, des chartes, bulles, autorisations, lettres patentes prouvent la poursuite de l’exploitation En 1554, le seigneur de Pontgibaud agrandit le domaine minier qui s’étend alors à Roure, les Rosiers, Barbecot et les Combres Voici comment fonctionne la mine au 16ème siècle.

4 La mine On cherche les filons métallifères avec la baguette du sourcier. On prétend qu’au moment où l’on pose le pied au-dessus du filon, la fourche s’incline et tourne.

5 Voilà des chanceux qui trouvent le minerai près de la surface du sol.

6 Après la découverte du filon, on creuse un puits et on installe un treuil parfois abrité de la pluie.

7 Malgré le manque de machines, les puits atteignent plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Les mineurs descendent dans des seaux, des nacelles ou glissent sur des plans inclinés.

8 A partir de la base du puits, les mineurs creusent une galerie pour suivre le filon; elle mesure habituellement 1 pas et quart de haut et 3 pas 3 quarts de large.

9 Le treuil à volant actionné par l’homme permet de remonter des charges lourdes dans des puits profonds.

10 Dans le sous-sol, les venues d’eau sont très fréquentes et cette pompe à fort débit permet de la remonter grâce aux balles accrochées à une chaîne.

11 Les poussières corrosives, la calamine, les fumées toxiques dégagées à cause de l’abattage par le feu provoquent des maladies graves et les mineurs meurent souvent au fond Ici, on aére en secouant un drap de lin !!!

12 En surface, le minerai est brisé par une machine à pilons ou au marteau.

13 Le tri des Le tri des morceaux les plus riches est fait à la main par les femmes et les enfants.

14 Le lavoir permet de recueillir les particules de métal par gravité.

15 On rassemble le minerai sur des aires spéciales et on place des morceaux de bois au-dessus; le minerai ainsi grillé se liquéfie en partie.

16 La fonte du minerai est également faite dans des fourneaux en briques qui fonctionnent au bois.

17 C’est au 19ème siècle, que les mines de Pontgibaud connaissent leur apogée. En 1856, un ingénieur anglais, Richard Taylor, engage des capitaux anglais et la Société Anonyme des Mines et Usines de Pontgibaud est créée C’est l’époque de la prospérité De nouvelles mines sont ouvertes, celle de La Brousse est exploitée pendant 35 ans avec un rendement de 5kg d’argent par tonne de plomb. En 1857 seulement, la fonderie de Pontgibaud produit 1919 kg d’argent et kg de plomb. Les mines emploient 1500 personnes (sans compter les métiers annexes) et sont le premier employeur du département En 1897, m de galeries et 2900 m de puits ont été creusés et aménagés depuis les débuts de l’exploitation.

18 Pontgibaud est le cœur de l’exploitation qui comprend une dizaine de sites sur un allongement nord-sud de 10 km. Ils constituent le premier centre d’extraction et de traitement de plomb argentifère en France.

19 Les fonderies travaillent sans relâche; les ouvriers et les mineurs font des journées de12 h et gagnent de1,25 à 2 francs par jour (le pain coûte 32 centimes) La Société crée une caisse de secours et de prévoyance et les mineurs de la région sont parmi les premiers à bénéficier d’une modeste retraite.

20 La Sioule et les petits cours d’eau affluents sont la force motrice indispensable au fonctionnement des machines.

21 Les mineurs descendent avec le système du treuil à main; il sont coiffés de la barrette protectrice qui porte l’éclairage.

22 Le manège à chevaux permet la montée et la descente des hommes et des matériels lourds dans une sorte de grande marmite, le couffin.

23 Dans le puits, à côté de l’échelle, le tuyau de pompage de l’eau des galeries.

24 L’extraction se heurte à une roche dure: 2 hommes sur le front de taille avancent de 20 cm par jour, sur 2 m de haut et de large. L’abattage se fait à la massette et à la pointerolle.

25 L’abattage par le feu est également utilisé ainsi que par l’explosif poudre noire, un peu plus tard par la dynamite.

26 Avec un front plus large, les mineurs travaillent en gradins; des wagonnets permettent d’évacuer le minerai.

27 La ventilation est indispensable: souvent, l’air de la galerie est plus chaud que l’air extérieur et s’échappe donc par la cheminée.

28 En quelques années, des machines sophistiquées font leur apparition pour accroître la production…déjà !

29 Cette machine à vapeur permet de pomper l’eau des galeries.

30 Ces mineurs, souvent paysans, durs à la tâche, ont assuré la richesse de la région et en une cinquantaine d’années auront extrait tonnes de plomb et tonnes d’argent.

31 A partir de 1880, la production commence à décliner, des puits sont fermés, la fonderie reste active en traitant des minerais extérieurs à la région, puis ferme à son tour En 1897, fermeture définitive des mines, les machines sont arrêtées, les vallons sont désormais silencieux, hommes et femmes ressentent inexorablement l’arrêt du cœur de leur région. La misère s’installe et la nature commence alors à faire son œuvre car le patrimoine minier est fragile et difficile à protéger Aujourd’hui, que reste-t-il de ce glorieux passé minier ?

32 La Chaîne des Puys veille sur ces terres autrefois minières et maintenant consacrées principalement à l’élevage.

33 Les chemins forestiers ne conduisent plus aux mines, la nature sommeille en silence…

34 ...le seul bruit est le clapotis des ruisseaux qui transportent parfois quelques paillettes brillantes de galène.

35 De véritables dunes de sable blanc, anciens déblais impropres à toute vie végétale, obstruent les vallées.

36 Les bâtiments de l’ancienne laverie rappellent le travail quotidien des femmes et des enfants dans une eau souvent glacée et pour un salaire bien maigre.

37 L’intérieur de la laverie.

38 Les broussailles et les ronces recouvrent tout, le patrimoine minier disparaît sur le terrain et dans les mémoires.

39 L’eau de l’étang de La Faye servait autrefois à alimenter des dizaines de moulins qui entraînaient de multiples machines.

40 Au hasard des chemins, l’entrée sécurisée d’une galerie qui ne voit passer que des chauves-souris.

41 Avec difficulté et précaution, entre les barreaux de l’entrée, on aperçoit le départ des galeries où il est impossible d’entrer.

42 Il reste encore du minerai sur les parois !

43 Les canaux qui alimentaient les laveries sont encore bien visibles.

44 Jusqu’à une période récente, les visites guidées étaient possibles grâce à l’association « La route des mines Dômes-Combrailles ». C’est interdit désormais.

45 Le musée de la mine installé dans les locaux de Château Dauphin fait revivre l’histoire des mineurs-paysans…

46 …et présente divers documents, maquettes animées et reconstitution d’un front de taille.

47 Une des cheminées de la fonderie domine le cimetière du haut de ses 50 m. C’est là, dans le carré anglais, que reposent des ingénieurs venus de Cornouailles.

48 Faut-il laisser le temps effacer les souvenirs de ce passé
Faut-il laisser le temps effacer les souvenirs de ce passé ? Faut-il oublier définitivement ceux qui ont durement peiné sur et sous ces terres ?

49 Photos et montage: Jean Pierre Voilhes
Très sincères remerciements à l’association « la route des mines Dômes-Combrailles » Photos et montage: Jean Pierre Voilhes voir d’autres diaporamas dans

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