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Professeur Ph. Corten ULB Samedis de la gériatrie 12 décembre 2009

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Présentation au sujet: "Professeur Ph. Corten ULB Samedis de la gériatrie 12 décembre 2009"— Transcription de la présentation:

1 Professeur Ph. Corten ULB Samedis de la gériatrie 12 décembre 2009
La relation de soins en gériatrie: Eviter que le Burn-Out ne nous épuise Professeur Ph. Corten ULB Samedis de la gériatrie 12 décembre 2009

2 Historique A la fin des années 60, développement aux USA de la médecine communautaire. Un certain nombre de soignants quittent les hôpitaux pour s’investir dans cette pratique (c’est leur choix) Or, très rapidement, on constate que ceux-ci consomment plus de café, fument plus, prennent des tas de médicaments. En argot américain, quand on a ce genre de comportement, on dit qu’on BURN-OUT, comme en français on pourrait dire qu’on brûle la mèche par les deux bouts.

3 Origine du concept Dictionnaire: Traduction française To Burn-out:
1. Se consumer (pour une bougie) 2. Etre grillé (pour une lampe) 3. Métaphorique: la flamme est éteinte Bonne analogie: On se consume de l’intérieur Pas ou peu de signes apparents (on donne le change) Traduction française Epuisement professionnel: Mais cette appellation met l’accent sur la fatigue alors qu’elle n’est pas systématiquement présente et n’est pas pathognomique du Burn-Out.

4 Facteurs favorisants Le syndrome de Burn-Out apparaît particulièrement dans les professions qui demandent d’avoir une FLAMME, une vocation, où la réussite de l’action dépend essentiellement de ses CAPACITE RELATIONNELLES, exposées au stress, aux contraintes et aux frustrations Stress des soignants en gériatrie: En plus des autres soignants Renvoie à notre propre vieillissement Renvoie à la mort de nos parents

5 Processus du Burn-Out Une situation Une réponse Un processus
Une souffrance

6 Une situation Le choc de la réalité: Malgré sa flamme
Malgré le fait qu’on se soit impliqué Des patients filent entre nos doigts Certains rouspètent tout le temps et ne sont jamais contents Certains se plaignent tout le temps Ils ne suivent pas leur traitement Les familles ne nous remercient pas Etc…

7 Une réponse (des réponses)
Au départ ce sont des réponses adaptatives normales et saines. Résister émotionnellement Prendre de la distance (moins s’impliquer) Réduire ses ambitions (être plus réaliste)

8 Une réponse: Résister émotionnellement
Une réponse adaptative NORMALE Un soignant est régulièrement confronté à des situations dramatiques Il est important, tant pour lui que pour le patient, qu’il ne s’effondre pas devant ces situations. => il doit augmenter sa résistance.

9 Un processus: l’épuisement des émotions
Malheureusement, si ce type de réponse se répète, il n’est pas possible de se blinder uniquement contre les affects négatifs. Petit à petit on va également se blinder contre les affects positifs (joies, plaisirs…) =>épuisement progressif des émotions, indifférence émotionnelle dans tous les domaines de vie (y compris sphère affective) Ne pas confondre avec la dépression!

10 Une réponse: Moins s’impliquer 1
Une réponse adaptative NORMALE Malgré le fait que La petite vieille n’aie pas envie de faire sa kiné parce qu’elle est fatiguée, il faudra insister Les effets secondaires d’une chimio, il faut la continuer Le fait qu’une patiente agonise, il faut continuer à prendre régulièrement ses paramètres et rentrer dans sa chambre => se soucier sans s’impliquer Empathie et non compassion (cum patire) => laisser son tablier au vestiaire quand on a fini de travailler

11 Une réponse: Moins s’impliquer 2
Lorsqu’on est submergé par une série de choses à réaliser, on a besoin que les autres n’envahissent pas tout le temps notre bulle. « De l’air! » => on met les autres à distance => on pose des limites

12 Un processus: la déshumanisation des relations
Malheureusement si ce type de réponse perdure, petit à petit Madame X devient la pancréatite de la chambre 15 => peu à peu les gens deviennent des pions qu’on manipule (y compris les amis, le mari) =>on devient de plus en plus cynique face aux patients, l’institutions, les proches => quand on a besoin d’eux pour partager les émotions, on les a tellement mis à distance qu’ils ne répondent pas présents.

13 Une réponse: être plus réaliste
Une réponse adaptative NORMALE Comme les professions à risque sont celles qui demandent d’avoir une flamme, une vocation, il est normal qu’au début de sa carrière un soignant rêve d’être le Docteur Schweitzer. Bien vite, il faut se rendre à l’évidence. => réduire ses ambitions

14 Un processus: la démotivation
Malheureusement, à force de diminuer ses ambitions, petit à petit on attend de moins en moins de soi et des autres, on se croit de moins en moins capable d’atteindre un but. => on se démotive => voire on se sous-estime Ce processus s’étend aux amis , aux relations affectives.

15 Donc: Une réponse: = Réponse adaptative normale Un processus:
Se blinder Moins s’impliquer Etre plus réaliste = Réponse adaptative normale Un processus: Epuisement des émotions Déshumanisation des relations Démotivation Le processus envahit peu à peu tous les domaines de vie

16 Comment enrayer le processus?
Tourner le dos au mythe d’Atlas: On n’est pas obligé de porter seul le poids du monde! Ne pas rentrer dans le syndrome du pélican: On n’est pas obligé de se saigner pour aider les autres! Partager ses émotions dès le début. => COMMUNIQUER

17 Eviter que le Burn-Out ne nous épuise
Travailler sur les causes: La flamme Les relations Le stress et les frustrations Travailler sur le processus: Intelligence émotionnelle La bonne distance Des objectifs réalistes Préserver sa qualité de vie Communiquer

18 Prévention individuelle: travailler sur les causes
La flamme Dans ce genre de métier on a besoin de sa flamme, il faut donc la préserver tout en lui donnant des limites. Comment faire? Vieillir: on est généralement plus idéaliste à 20 ans qu’à 40. Mieux se connaître Prendre soin de soi => savoir communiquer ses déceptions et ses joies

19 Prévention individuelle: travailler sur les causes
2. Les relations interpersonnelles Dans ces métiers une grosse part de la réussite de l’action dépend de ses capacités relationnelles, mais pas uniquement. Comment faire? Développer ses compétences (techniques) Se soucier sans s’engager Préserver sa vie sociale et familiale

20 Prévention individuelle: travailler sur les causes
Le stress Si possible supprimer la cause ou tout au moins: Augmenter ses aptitudes (résilience) Augmenter le support de la hiérarchie et des collègues Eliminer les stress inutiles Développer des mécanismes d’adaptation Identifier et verbaliser ses émotions quand elles surgissent (et pas 3 heures après), y compris sa colère ou son irritabilité Se mettre des limites et savoir dire NON de façon assertive: Ni hérisson, ni paillasson Demander de l’aide Savoir se retirer, arrêter le disque dur.

21 Prévention individuelle: travailler sur le processus
Eviter l’épuisement émotionnel On a l’habitude de parler d’intelligence uniquement pour ce qui est cognitif. Nos émotions sont aussi une manière d’appréhender la réalité et on peut le faire intelligemment (intelligence émotionnelle). Comment faire? Au travail: préférer le « comment » on s’est senti face à telle situation au relevé de ce qu’on a fait (ou pas fait) Avec son conjoint lui demander le soir comment s’est passée sa journée et non ce qu’il a fait (et vice versa). Ne pas accepter de consacrer toute sa vie à sa vie professionnelle. Utiliser le sens de l’humour Et surtout, SE FAIRE PLAISIR

22 Surtout… Se faire plaisir

23 Prévention individuelle: travailler sur le processus
La bonne distance Le professionnel de la santé est là pour soigner et des maladies et des gens qui en souffrent. Comment faire? Etre professionnel Rester à l’écoute de la souffrance Partager avec les autres

24 Prévention individuelle: travailler sur le processus
Avoir des objectifs réalistes Avoir des objectifs réalistes, signifie d’une part continuer à avoir des objectifs, se poser des défis et d’autre part savoir se mettre des buts atteignables. Comment faire? Mettre des limites Voire la partie pleine du verre et pas uniquement la partie vide Augmenter ses compétences Ne pas être seul à vouloir atteindre ces buts, mais les fixer ensemble, en équipe => partager les mêmes buts +> COMMUNIQUER

25 Prévention individuelle: travailler sur le processus
Préserver sa qualité de vie: La vie est de qualité quand la vie fait sens

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