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La communication des soignants avec les malades chroniques

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Présentation au sujet: "La communication des soignants avec les malades chroniques"— Transcription de la présentation:

1 La communication des soignants avec les malades chroniques
Yves Libert / Serge Marchal Wittgenstein, philosophe autrichien écrivait dés les années19 20 : "Ne disons pas : sans langue nous ne pourrions pas nous comprendre, mais plutôt : sans langue nous ne pourrions pas influencer les autres de telle ou telle façon". Savoir dire quelque chose à quelqu'un pour convaincre voilà le thème de la communication et comme Wittgenstein vous êtes quotidiennement confronté à cette difficulté.Savoir bien communiquer est le mot d'ordre. Si parler c'est marcher devant soi, comme dit Raymond Queneau, communiquer c'est aller vers l'autre. Un adulte a besoin de comprendre avant d'apprendreDéveloppement des soins palliatifs Investissement au stade terminal Refus social d ’une dépendance totale aux médecins Refus du mensonge Fin du paternalisme et développement massif de la notion de décision thérapeutique partagée et de consentement informé. Évolution de la prise en charge médicale et évolutions culturelles placent au centre la communication médecin malade. Cela a permis des études sur ce que serait la communication idéale et comment les médecins peuvent acquérir les capacités de l ’utiliser dans leurs relations avec les patients.

2 Souhaits d’aide pour faire face à l’ensemble des besoins
29,2% 4,7% 15,0% 18,9% 37,4% 53,2% 68,4% 0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 Autres professionnels Psychiatres Assistants sociaux Psychologues Infirmiers Médecins généralistes Médecins spécialistes

3 Enjeux de la relation soignant - soigné
Les patients et les proches sont demandeurs d’une prise en charge globale qui tienne compte de leurs multiples problèmes Cette prise en charge implique : Une communication soignant - soigné performante Un travail interisciplinaire efficace Ces deux facteurs déterminent : La satisfaction des patients et de leurs proches La satisfaction professionnelle des intervenants Introduction générale Formation mais aussi ligne de base. Étudier l ’influence des facteurs déterminants la communication médecin malade et leur évolution avec la formation. Ici, surtout ligne de base.

4 Les attentes en informations
Une grande majorité des patients : veulent connaître leur diagnostic désirent recevoir autant d’informations que possible veulent connaître leurs chances de guérison veulent être informés des effets secondaires des traitements L'annonce du diagnostic et la question de la vérité est toujours délicate pour le personnel soignant. Que dire, jusqu'où et comment ? Soulignons cette difficulté pour l'annonce de toute nouvelle (échec thérapeutique, rechute, …). Une façon de répondre est d'interroger les premiers concernés : les patients. Dans une étude menée auprès de 250 patients cancéreux représentatifs de la population cancéreuse écossaise, Meredith et al. rapportent que : 79 % veulent autant d'information que possible 96 % on le besoin ou le besoin absolu de savoir qu'ils ont un cancer. 91 % veulent connaître leurs chances de guérison 94 % veulent connaître les effets secondaires des traitements.

5 La communication « idéale » ?
Patient Soignant Se sentir pris en charge en tant que personne Créer une relation interpersonnelle Établir un cadre chaleureux et rassurant offrant une place réelle au patient Exprimer qui on est, ses problèmes et ses difficultés Échanger des informations Exprimer ses préférences et attentes quant aux traitements proposés Expliquer les examens, annoncer un diagnostic, proposer des traitements Connaître les préférences et attentes du patient quant aux traitements proposés Créer une relation interpersonnelle Établir un cadre chaleureux et rassurant offrant une place réelle au patient en tant que personne à part entière Se sentir pris en charge en tant que personne dont les difficultés importent au médecin Échanger des informations Exprimer qui on est, ses problèmes et ses difficultés Expliquer les examens, annoncer un diagnostic, proposer des traitements Prendre une décision thérapeutique Exprimer ses préférences et attentes quant aux traitements proposés et sa vision de l ’avenir Connaître les préférences et attentes du patient quant aux traitements proposés et à l’avenir Proposer un traitement clairement argumenté Prendre la part désirée à la décision thérapeutique Prendre la part désirée à la décision Prendre une décision thérapeutique Offrir la part désirée à la décision

6 Créer une relation interpersonnelle
Contenu Créer une relation interpersonnelle Établir un cadre chaleureux et rassurant offrant une place réelle au patient en tant que personne à part entière Se sentir pris en charge en tant que personne dont les difficultés importent au médecin Échanger des informations Exprimer qui on est, ses problèmes et ses difficultés Expliquer les examens, annoncer un diagnostic, proposer des traitements Prendre une décision thérapeutique Exprimer ses préférences et attentes quant aux traitements proposés et sa vision de l ’avenir Connaître les préférences et attentes du patient quant aux traitements proposés et à l’avenir Proposer un traitement clairement argumenté Prendre la part désirée à la décision thérapeutique Soignant Patient

7 Créer une relation interpersonnelle
Contenu Créer une relation interpersonnelle Établir un cadre chaleureux et rassurant offrant une place réelle au patient en tant que personne à part entière Se sentir pris en charge en tant que personne dont les difficultés importent au médecin Échanger des informations Exprimer qui on est, ses problèmes et ses difficultés Expliquer les examens, annoncer un diagnostic, proposer des traitements Prendre une décision thérapeutique Exprimer ses préférences et attentes quant aux traitements proposés et sa vision de l ’avenir Connaître les préférences et attentes du patient quant aux traitements proposés et à l’avenir Proposer un traitement clairement argumenté Prendre la part désirée à la décision thérapeutique Dépersonnalisation Accomplissement Epuisement

8 Créer une relation interpersonnelle
Contenu Créer une relation interpersonnelle Établir un cadre chaleureux et rassurant offrant une place réelle au patient en tant que personne à part entière Se sentir pris en charge en tant que personne dont les difficultés importent au médecin Échanger des informations Exprimer qui on est, ses problèmes et ses difficultés Expliquer les examens, annoncer un diagnostic, proposer des traitements Prendre une décision thérapeutique Exprimer ses préférences et attentes quant aux traitements proposés et sa vision de l ’avenir Connaître les préférences et attentes du patient quant aux traitements proposés et à l’avenir Proposer un traitement clairement argumenté Prendre la part désirée à la décision thérapeutique Insatisfaction Adaptation Dépendance

9 Échanger des informations
« Que dire et comment ? » « Suis-je capable de le dire ? » « Qu’en penseront les autres ? » « Quelles conséquences pour moi et pour lui ? » OBSERVATIONS : PROPOSALS : DIFFICULTES DE COMMUNICATION COMMUNICATION OUVERTE

10 Échanger des informations
Patient Soignant Connaissances et aptitudes Anticipation des conséquences Confiance dans l ’application Support perçu Communication efficace Créer une relation interpersonnelle Établir un cadre chaleureux et rassurant offrant une place réelle au patient en tant que personne à part entière Se sentir pris en charge en tant que personne dont les difficultés importent au médecin Échanger des informations Exprimer qui on est, ses problèmes et ses difficultés Expliquer les examens, annoncer un diagnostic, proposer des traitements Prendre une décision thérapeutique Exprimer ses préférences et attentes quant aux traitements proposés et sa vision de l ’avenir Connaître les préférences et attentes du patient quant aux traitements proposés et à l’avenir Proposer un traitement clairement argumenté Prendre la part désirée à la décision thérapeutique

11 Prendre une décision thérapeutique « Si j’étais à sa place … »
« Si je me mets à sa place … » Quand on passe de la communication selon une approche paternaliste à un partenariat organisé autour du consentement informé, le médecin doit radicalement changé de point de vue pour accéder aux représentations du patient. Ce n ’est plus « Si j ’étais à sa place » mais « quand je me mets à sa place ». Mais cette accession aux représentations du patient a-t-elle lieu dans la pratique clinique ? Voici une recherche éclairante à ce propos. PATERNALISME PARTENARIAT

12 Prendre une décision thérapeutique
Rôle actif Rôle collaboratif Rôle passif Comment accéder à ces représentations ? Deux voies s ’offrent aux médecins: - soir recourir à des stratégies d’évaluation qui leur permettent de connaître les symptôems des patients, leur connaissance de la situation actuels, leurs soucis et leur état émotionnel. - soit attendre l ’expression spontanée par les patients de ceux-ci.

13 La communication médecin - malade Quel partage des représentations ?
Patients dont le pronostic est de 50% de survie à 6 mois. « Si vous deviez faire un choix en ce moment, préféreriez-vous suivre un traitement qui vise à accroître votre espérance de vie le plus possible, même si cela entraîne plus de douleurs et d’inconfort ? Suivre un traitement centré sur la diminution de la douleur et de l’inconfort, même si cela implique de ne pas vivre aussi longtemps ? » L’étude publiée en 1999 est une étude multicentrique américaine qui s ’intéresse à l ’impact de l ’âge sur le souhaît de recourir ou non à des soins curatifs. Pour notre propos, nous nous limeterons à une partie de l ’étude qui consistait à demander à des patients dont le pronostic était de 50% de survie à 6 mois. Parmi d ’autres évaluations, une question leur était posée: « Si vous deviez faire un choix en ce moment, préféreriez-vous suivre un traitement qui vise à accroître votre espérance de vie le plus possible, même si cela entraîne plus de douleurs et d’inconfort ou préféreriez-vous suivre un traitement centré sur la diminution de la douleur et de l’inconfort, même si cela implique de ne pas vivre aussi longtemps ? » À leur médecin traitant, il était également demandé d ’exprimer si selon eux, leur patient désirerait ou non une approche curative.

14 La communication médecin - malade Observations
Age Patients désirant un traitement curatif Estimation erronée du souhait des patients (n=6022) (n=1564) < 50 ans 61 % 772/1271 36 % 159/446 ans 52 % 559/1085 50 % 156/310 Les premiers résultats de cette étude concernet le nombre de patients qui choisirat l ’approche curaitve: de manière fort peu sureprnant, la proportion de patients choisissant le curaitf dilminuen avec l ’page, mais rdstse malgré tout de 27% après 80 ans.? Les résultats concernant la perception des médecins sont, pour leur part, extrêmement impressionnant, puisque si pour les patients en dessous de 50 ans, l ’erreur consistant à attribuer un choix palliatif pour un patient exprimant un souhaît de soins curatif est de 36%, ce chiffre explose après 80 ans puisque 79% des médecins commettent cette erreur. Visiblement, la capacité à accéder aux représentations des patients n ’est pas chose aisée pour les médecins. ans 44 % 695/1577 61 % 239/391 ans 37 % 535/1438 70 % 222/318 > 80 ans 27 % 177/651 79 % 78/99

15 Les stratégies de communication L’agenda du soignant
Soutien Symptômes Connaissances Préoccupations État émotionnel Évaluation Comment accéder à ces représentations ? Deux voies s ’offrent aux médecins: - soir recourir à des stratégies d’évaluation qui leur permettent de connaître les symptôems des patients, leur connaissance de la situation actuels, leurs soucis et leur éta émotionnel. - soit attendre l ’expression spontanée pzar les patients de ceux-ci. Information

16 L’introduction Sollicitation de l’agenda du patient
Question ouverte invitant à l’expression Omise dans 25 % des consultations Éviter d’interrompre le patient Interruption de 18 à 23 sec après la prise de parole Sans interruption, le patient parle en moyenne 1 min 30 78% des patients ne parlent pas plus de 2 min Solliciter l’ensemble des préoccupations Définir l’ordre des priorités avec le patient

17 L’annonce de mauvaises nouvelles
Le crabe sur la banquette arrière (E. Gille) M. Si vous voulez me suivre? Je suis votre chirurgien. P. Enchantée. Après avoir consulté les radios, scanners, fibroscopies, résultats de prélèvements, etc.., et feuilleté son agenda : M. Bon, eh bien, si ça vous va, je vous opère le 2. P. Oui, docteur, mais de quoi? M. De quoi? De votre cancer, bien sûr. P. Parce que vous êtes certain que c'est un cancer? M. Ça il n' y a aucun doute, qu'est-ce que vous croyez? Mais ne vous en faites pas, de nos jours on les guérit à cinquante pour cent. P. C'est une statistique très encourageante. Merci, docteur.

18 L’annonce de mauvaises nouvelles
M. Voilà donc le docteur Z a demandé que vous passiez me voir pour les résultats de notre heu biopsie qu ’il a faite l ’autre jour, et malheureusement heu le test est inquiétant et… il y a probablement une tumeur maligne dans la petite masse. Donc il faudra vous faire une opération pour enlever cette masse complètement et en fonction des résultats qui, je crains seront … défavorables pour vous, on devra enlever également les ganglions du…, qu ’il y a en dessous du bras, et en fonction des résultats de tous ces examens un traitement complémentaire, mais… Qui ne peut pas être précisé à ce stade. P. C ’est un cancer quoi? M. Je crains très fort, oui. Je crois ici dans votre dossier que votre maman, est décédée d ’un cancer du sein et je suppose que ça a un impact particulièrement pénible pour vous. Mais il faut bien vous dire que, qu ’on a fait des tas de progrès dans les traitements du cancer du sein et que dans votre cas particulier nous ne savons pas encore très bien si c ’est vraiment malin. C ’est très probable donc je crois, il faut parler comme si c ’était, mais nous ne savons pas du tout si on aura besoin de faire un traitement complémentaire. P. Pffffff... c ’est vraiment la dernière chose qui pouvait m ’arriver

19 L’annonce de mauvaises nouvelles
M. Je passais. Donnez-moi du whisky et prenez-en aussi. P. Mais je n'aime pas cela! M. Du gin alors, ou du cognac. Ordre médical. Je n'apporte pas de bonnes nouvelles. Vous allez passer un mauvais moment. J'ai libéré ma soirée, je resterai avec vous, si vous voulez. P. Cher monsieur, cela ne fait pas un si mauvais moment que ça, vous êtes trop modeste. M. Je ne plaisante pas. Ma petite, vous êtes dans de mauvais draps. P. Alors? M. Je vous ai dit que votre poumon droit est très vilain n'est-ce pas? Il est pire que ça. P. A en juger par votre air malheureux, c'est grave. Buvez, et quand vous en aurez la force, achevez la sentence. Récit de la dernière année (J. Harpman)

20 L’annonce de mauvaises nouvelles
M. C'est inopérable. Tout le médiastin est engagé. Il faudra une biopsie pour confirmer, mais je n'ai aucun doute, c'est typiquement la situation de l'adénocarcinome des glandes à mucus. Cela ne répond pas à la chimiothérapie. P. Combien de temps? M. De six mois à un an P. Des souffrances? M. A peu près pas, sauf malchance, et vous les aurez déjà eues. P. Comment meurt-on? M. D'épuisement. D'abord l'organisme consomme toutes ses forces dans la lutte, puis il abandonne. P. Pourquoi me l'avez-vous dit? M. Je veux que vous commenciez tout de suite la radiothérapie. Cela ne vous guérira pas, ne vous stabilisera même pas, mais vous évitera quelques désagréments mineurs dont on peut se passer. P. Oui, je crois que je pourrai me passer des désagréments mineurs. Je ne suis pas essoufflée. M. C'est progressif. On s'adapte. Je suis désolé. Récit de la dernière année (suite)

21 L’annonce de mauvaises nouvelles
M. Bonjour. Comment allez-vous ? P. Ça va. M. Ça va ? C'est la première fois qu’on se voit heu. Vous êtes envoyée par le docteur heu Z, Je pense heu. Qu’est-ce qu’il vous a déjà dit ? P. Rien il m’a dit que, heu, enfin il m’a fixé le rendez-vous par rapport aux examens qu’on a faits, la biopsie M. Oui il vous avait déjà donné des nouvelles à ce niveau-là ou pas encore ? P. Non . M. Donc moi, j’ai les résultats, moi, ici heu, malheureusement on a vu au niveau de cette biopsie qu’il y avait des cellules cancéreuses… Ce qui est un petit peu embêtant,…Je ne sais pas si vous vous y attendiez… P. Ça veut dire que c’est un cancer du sein ça ? M. Oui, c’est un cancer du sein, débutant mais c’est un cancer du sein… P. Et ça, on le sait ? Med. 2

22 L’annonce de mauvaises nouvelles
M. Bonjour madame, bonjour monsieur. P. Bonjour. M. Je me présente. On ne s ’est jamais vus. Vous venez chercher les résultats? Comment allez-vous? P. Ça va, un peu fatiguée ces derniers jours, mais ça va. M. Un peu stressée aussi? P. Un petit peu. M. Bien voilà. Les nouvelles sont ce qu ’elles sont. Il faut, heu, il y a des cellules cancéreuses dans la lésion qu ’on a prélevée. Ça veut dire, heu, que ce qui vous attend c ’est traitement, heu, chirurgical d ’abord un P. C’est un cancer du sein  ? M. C ’est ça, c ’est ça. X. C ’est bénin enfin je veux dire, …c ’est donc la boule qu ’il faut enlever juste? M. Non. X C ’est comme un kyste? M. Non, il faut enlever tout le sein, tout le sein qu ’il faut enlever chez madame. MED 3

23 L’évaluation Objectifs
Représentation du patient Imprécise Générale Stéréotypée Précise Particulière individualisée Rechercher Clarifier Vérifier Synthétiser

24 Stratégie limitant la communication Réassurance prématurée
(exemple) P C ’est un cancer alors? S Oui, mais il y a des bons traitements, ne vous inquiétez pas. Ça il faut bien se dire qu'il y a des traitements, il faut pas P Non, non S perdre espoir parce que vous avez un cancer. Un cancer c'est toujours dur de le savoir mais enfin il y a des traitements très efficaces aussi ... Je crois qu'il faut vous soigner surtout P Bon!

25 Stratégie limitant la communication
L’information excessive et prématurée (exemple) S : Qu'est-ce qui vous fait peur ? P : De savoir justement que c'est un cancer … S : … Mais on ne meurt pas de son cancer du sein. Mais on meurt des complications du cancer du sein. C'est ça qui vous fait peur ? Évidemment ça va être un traitement assez lourd à supporter. Je pense que maintenant la première étape c'est d'abord de vous opérer. Ça vous fait peur de perdre un sein aussi peut-être ? P : Heu, pour le moment non … heu … c'est surtout l'après opération.

26 Comportements de blocage
80 Faiblements émotionnels-SRPS Moyennement émotionnels-SRPS 70 Hautement émotionnels-SRPS ENONCES 60 50 40 30 Face à l »motion. Baserline Nicole 20 10

27 L’évaluation Gestion des émotions
X P R É PATIENT Évite Rassure Conseille Informe Reconnaît Explore SENTIMENT D’ÊTRE INCOMPRIS SOIGNANT COMPRIS BLOCAGE DE L’EXPRESSION ÉMOTIONNELLE FACILITATION DE L’EXPRESSION ÉMOTIONNELLE

28 La transmission d’informations Limites
LES FILTRES C O N T E X U L S G I F M Prise de décision Transmission d’informations Adhésion au traitement Compréhension et rappel partiel des informations Excès d’information nuit à la compréhension et au rappel des informations Compréhension et rappel influencés par des caractéristiques socio-démographiques du patient Influence de l’anxiété sur la compréhension et le rappel Rappel indépendant de la satisfaction Satisfaction

29 La transmission d’informations Limites cognitives et émotionnelles
Détresse émotionnelle Limites cognitives Imaginer un cas clinique Boucle de renforcement Lien avec la dia suivante

30 Les crises existentielles en oncologie
PHASE DE DIAGNOSTIC PHASE DE FOLOW-UP PHASE DE RECHUTE PHASE DE PROGRESSION DECES TRAITEMENT INITIAL REMISSION TRAITEMENT PALLIATIF PHASE TERMINALE “Je pourrais en mourir.” “J’ai survécu -- Vais-je rechuter?” “Je risque de mourir” -- déprimé; anxieux “Je suis en train de mourir.” Adapted from McCormick & Conley, 1995

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32 La transmission d’informations Recommandations actuelles
Evaluer les représentations, attentes, valeurs • Adapter l’information • Recommander l’information sur Internet • Former les patients à la communication Aider les patients à prendre des decisions sûres et informées

33 L’annonce de mauvaises nouvelles Phases de l’information
Évaluation Connu et souhaité Incompréhension ou compréhension partielle Patient en état d ’entendre la suite Transmission de l’information Pas de signe de détresse chez le patient Signes de détresse chez le patient Vérification de la compréhension Évaluation de l’état émotionnel Patient « débordé » Poursuivre SOUTIEN

34 Le soutien Techniques facilitatrices
Écouter Faciliter l’expression Se montrer empathique Rassurer Interpréter le comportement et les dires du patient Rappeler à la réalité Confronter le patient à l’ambivalence

35 La clôture de l’entretien
Faire une synthèse (reformulation organisée) de ce qui a été dit: But : - Contrôler la compréhension de l’information - Donner l’occasion de revenir sur ce qui a été dit - Mettre en évidence les oublis Vérifier qu’aucun autre point majeur n’a été oublié Négocier la suite de la prise en charge

36 Présence d’un proche en entretien
Expression générale Expression émotionnelle Transmission de l’information Soutien Prise de décision Rétention de l’information FAVORISE ENTRAVE La présence d'un proche lors de consultations médicales est un fait courant. On considère que, pour un médecin donné, 20 à 100% des consultations oncologiques impliquent cette présence (Beisecker and Moore 1994). Ce proche sera le plus fréquemment le conjoint du patient. Moins fréquemment, et de manière équivalente, il s'agira d'un enfant, d'un parent ou d'un membre de la fratrie (Labrecque et al. 1991; Beisecker and Moore 1994). La présence d'un proche en consultation est plus fréquente lorsque la situation médicale est difficile et lorsque le patient est particulièrement vulnérable (Adelman et al. 1987; Labrecque et al. 1991). Ce proche peut être un véritable allié thérapeutique du patient en facilitant son expression générale et émotionnelle, en favorisant la transmission de l'information, en faisant croître son sentiment d'être soutenu, en facilitant la prise de décision et en maximisant la rétention de l'information. Néanmoins, ce porche peut également constituer une entrave à cette relation thérapeutique. Dans ce cadre, la communication établie avec le proche doit poursuivre deux buts principaux : accroître ses chances de s'adapter à la maladie du patient de manière efficace d'une part et en faire un véritable allié de la prise en charge thérapeutique du patient d'autre part. Les objectifs de ce module de formation à la communication en situation triangulaire recouvrent l ’acquisition de stratégies de communication particulières permettant d ’atteindre ces deux buts

37 Consultations de couple Direction des énoncés du médecin
É D E C I N S 66% PATIENTS 21% Avant de passer à l’étude des effets de la formation, il est important de préciser que l’analyse des comportements de communication dans les consultations à trois personnes implique l’analyse du discours en fonction de la personne à qui chaque énoncé du médecin s’adresse. Nous avons pu mettre en évidence qu’avant toute formation, 62% en moyenne de vos énoncés étaient adressés au patient, 12% étaient principalement dirigés vers le proche et 19% s’adressaient indistinctement aux 2. Il est important de signaler que la formation n’a conduit à aucune modification de cette répartition mais qu’ elle a permis toutefois de modifier les stratégies de communication que vous utilisés vis-à-vis du patient et de son proche. PROCHES 13%

38 La communication du soignant Les entretiens triangulaires
Cette tâche se complexifie encore quand on sait que de très nombreux patients atteints d’un cancer rencontrent leur médecin accompagnés d’un de leur proche. Nous ne parlerons alors plus d’entretiens duels. mais d’entretiens triangulaires. Cette présence d’un proche du patient lance un nouveau défi au médecin, puisqu’il s’agira d’assurer une circularité de la communication qui permette de faire de ce proche un allié de la prise en charge du patient. Ce proche est en effet une source d’informations précieuses susceptibles d’aider le médecin à accéder aux difficultés du patient ; mais égalemment une aide déterminante pour transmettre de l’information et du soutien ; ce proche pouvant rappeler au patient des choses dites par le médecin qu’il aurait éventuellement oublié. Si l’on ne possède que peu d’informations scientifiques sur la communication qui s’établit dans ce contexte, on peut supposer que le fait d’inclure ou non le proche du patient dans sa communication dépendra également D’une part, des capacités du médecin à prendre ou non en considération les préoccupations et expressions des autres, D’autre part, de ses craintes plus ou moins importantes de perdre le contrôle de l’entretien. Or, aucune recherche n’a encore tenter de mettre en rapport -le style de communication des médecins -leurs tendances naturelles à prendre en considération les autres et à se sentir au contrôle de ce qui leur arrive. Or, en psychologie, nous étudions depuis maintenant une petite quarantaine d’années, une caractéristiques personnelle qui renvoie à la fois au sentiment de contrôle des indvidus et à la prise en conséidration d’éléments extérieurs. Ce concept, c’est le vécu subjectif de maîtrise de Julian Rotter. Patient Proche

39 L'application de la notion de collusion à la relation médecin malade renvoie à l'établissement de relation particulière entre le médecin et le malade ou entre le médecin et le proche. Dans l'un ou l'autre des cas, il y a exclusion d'un membre concerné par la situation qu'il soit patient ou proche de patient. Ces situations sont fréquentes dans le cadre de maladies graves et souvent voulues sous le couvert des meilleures intentions par le patient ou le proche. Elles ont néanmoins des implications négatives sur la prise en charge médicale et sur le mode de relation du couple puisqu'elles instaurent des lois du silence. Apprendre au soignant à gérer ces demandes de collusion et à proposer des pistes alternatives privilégiant davantage la communication triangulaire permettra d'accroître les capacités d'adaptation du patient, du proche et du couple qu'ils constituent. Cet apprentissage fera partie intégrante du module de formation à la communication en situation triangulaire.

40 Formation à la communication et au travail interdisciplinaire
Besoins des patients en information et en soutien Satisfaction des patients par rapport aux soins Formation à la communication Formation au travail interdisciplinaire

41 En guise de conclusion Des formations à la communication ont été mises en place et évaluées depuis une petite quarantaine d’années maintenant. La littérature relative à ces formations peut être synthétisée comme ceci : pour améliorer les capacités de communication des médecins, il faut -prendre du temps -engager des formateurs spécialisés dans la formation à la relation en oncologie et recourir à des techniques de formation participatives telles que la discussion de cas, les jeux de rôles et les feed-backs directs, audio ou vidéo. -Depuis quelques années maitenant, l’intégration de différentes techniques dans des modules de formation a également fait ses preuves. L’efficacité de ces formations a été démontrée -par l’amélioration de la confiance des médecins en leur communication, -par des changements observés dans leurs stratégies de communication, -par l’amélioration de la reconnaissance des troubles psychosociaux de leurs patients -voire par l’amélioration de la satisfaction des patients par rapport aux soins. Actuellement, nous ne savons cependant rien sur l’influence potentielle de certaines caractéristiques du médecin sur ses capacités à acquérir des stratégies de communication efficaces au sein de ces formations.

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43 Sur cette dias humoristique, on peut se rendre compte que, pour tout médecin, communiquer avec des patients atteints d’un cancer est un défi; défi relever de manière peu orthodoxe, je vous l’accorde puisqu’iul s’agit de recourir à un simulacre d’examen de la vue. Il s’agira en effet de s’adresser à des personnes fréquemment en détresse, en répondant à deux injonctions sociales pouvant paraître paradoxales : d’une part, l’injonction de devoir dire la vérité aux patients; d’autre part l’injonction d’insufler de l’espoir à ceux-ci. Ceci est d’autant plus difficile que pour répondre à ces deux injonctions, le médecin doit se baser sur un savoir biomédical extrêmement complexe, en constante évolution et qui rime avec probabilités et donc incertitudes. C’est pourquoi on considère actuellement qu’un médecin qui s’apprète à communiquer avec un patient atteint d’un cancer, se doit de préparer cet entretien aussi bien en relisant les principaux éléments de son dossier médical qu’en organisant un agenda d’entretien.

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45 L’évaluation Méthode Soignant Contexte Patient Attitudes
Auto-efficacité Anticipations Connaissances Contexte Temps Place Ambiance Soutien Patient Sociodémo Médicales Psychologiques Comportements

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