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Santé mentale et consommation de substances

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Présentation au sujet: "Santé mentale et consommation de substances"— Transcription de la présentation:

1 Santé mentale et consommation de substances
Quand les deux se rencontrent Formation élaborée par les services régionaux de soutien et d’expertise TRP de la Montérégie et de Laval-Laurentides-Lanaudière Louise-Hélène Lamy, Anne-Marie Beaulieu et Carole Carrière

2 Vrai ou faux Distribuez le Vrai ou faux. Il sera corrigé au fur et à mesure et complété au besoin à la fin de l’activité de formation.

3 Contexte Un questionnement des milieux
Certains jeunes ont des problèmes de consommation qui entrainent des problèmes de santé mentale. Certains jeunes ont des problèmes de santé mentale qui entrainent des problèmes de consommation. Ces deux problématiques sont souvent considérées de façon séparée. Un questionnement des milieux : Plusieurs intervenants scolaires constatent que certains jeunes qui ont des problèmes de dépendance ou de consommation ont aussi des problèmes de santé mentale. D’autre part, des jeunes ayant des problèmes de santé mentale présentent assez fréquemment une problématique de consommation. Les milieux se questionnent sur la meilleure façon d’aider ces jeunes. Interactions avec les problèmes de violence, réussite, etc. Une volonté d’arrimer: En milieu scolaire, la prévention des toxicomanies appartient au secteur des services complémentaires. Le traitement de pointe est réservé aux Centres de réadaptation en dépendances. Il y a une zone grise entre les deux et l’adaptation scolaire est également concernée par cette problématique. En mettant sur pied cette formation, nous avions l’intention que tous se sentent interpellés et mieux équipés: adaptation scolaire, services complémentaires, partenaires du réseau de la santé et des services sociaux dans un esprit de collaboration afin de mieux répondre aux besoins des jeunes. Deux régions qui se rencontrent: Le besoins a émergé simultanément dans les régions de Laval-Laurentides-Lanaudière et en Montérégie, ce qui nous a incitées à collaborer pour développer ensemble cette formation!

4 Intentions Mettre à jour nos connaissances sur les interactions entre la santé mentale et la consommation. Connaître les approches éprouvées et les actions à mettre en place en milieu scolaire. Défaire les mythes et les préjugés. Être conscient des attitudes favorables à préconiser pour aider un jeune. Valider avec les participants.

5 Une question de vocabulaire
Les mots utilisés pour décrire les phénomènes de consommation abusive varient : Toxicomanie Abus Dépendance Addiction Alcoolisme Consommation de substances Demander les mots connus utilisés pour décrire les problèmes de consommation. On ne retrouve pas le mot addiction dans le site du gouvernement du Québec. Réponse aux questions no 2 . 2. L’addiction est un terme anglais. VRAI. Dans les sites officiels des organismes de soutien et des gouvernements, le terme dépendance est traduit par addiction en anglais. Cependant, le mot addiction est aussi utilisé en Europe pour parler des dépendances, souvent avec une application psychanalytique du type : L’addiction est une tentative d'autocicatrisation de la perte interne. (1) Selon l'Association des centres de réadaptation en dépendance du Québec (ACRDQ), la toxicomanie se définit comme une dépendance à une ou plusieurs substances; elle s’installe après une période de consommation assidue. De manière générale, la dépendance se fait de manière progressive et s’accompagne de difficultés de fonctionnement dans les différentes sphères de la vie d’un individu. De ce fait, la consommation prend de plus en plus de place et est accompagnée d’un sentiment de perte de contrôle. Toutefois, le phénomène de la toxicomanie est relativement complexe et peut prendre différentes formes d’un consommateur à l’autre. Souvent, malgré son désir d’arrêter sa consommation, la personne en est incapable. Un besoin irrésistible de consommer survient, et ce, au détriment de la santé ou du fonctionnement social et affectif de l’individu qui consomme.

6 Une question de vocabulaire
Les mots utilisés pour décrire les jeunes qui ont des problèmes de consommation varient: Junkie Drogué Pouilleux Décrocheur « Coké » Pusher « Gelé » Malade Solliciter la participation des gens. Réponse à la question 3 rajouter la question

7 Les mots du DSM-5 Troubles d’utilisation de substance
Troubles induits par une substance Intoxication Sevrage Autres troubles mentaux induits par une substance Le DSM est descriptif. Il sert aux études cliniques et favorise un langage commun dans les différents champs d’intervention, particulièrement en médecine. Il permet de faire un diagnostic et d’évaluer les traitements auprès des populations ayant des caractéristiques communes. Le DSM-5, combine en un seul diagnostic de trouble d'utilisation de substance les diagnostics d'abus de substance et de dépendance à une substance du DSM-IV. Pour chaque substance, il décrit des critères pour l'intoxication, le sevrage et les troubles induits par la substance (par exemple: anxiété, dépression toc, délire, troubles neurocognitifs, troubles du sommeil, dysfonctions sexuelles, symptômes psychotiques)rf: On peut consulter un tableau qui décrit les symptômes d’intoxication et de sevrage dans le DSM-5. Il décrit les troubles liés aux substances suivantes: (diapo suivante) 4. La toxicomanie est le mot scientifique pour abus de substance. FAUX. Rectifier la réponse dans le document papier Quoique le terme toxicomanie ait fait partie du langage populaire et professionnel depuis longtemps, le mot dépendance est celui maintenant le plus souvent utilisé par les instances publiques.

8 Dsm-5: Quelles substances?
Alcool Caféine Cannabis Hallucinogènes Inhalants Opioïdes Sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques Stimulants Tabac Autres substances ou substances inconnues Les critères diagnostiques de troubles utilisation de substances sont presque identiques à ceux de l'abus de substance et de dépendance du DSM-IV combinés en une seule liste, à deux exceptions près: Le seuil pour le diagnostic de trouble d'utilisation d'une substance du DSM-5 est fixé à deux critères ou plus (comparativement à un critère ou plus pour celui d'abus de substance et trois ou plus pour celui de dépendance du DSM-IV).

9 DSM-5 Le critère de problèmes légaux récurrents pour l’abus de substance a été retiré. Un nouveau critère de fort désir (craving) ou besoin d’utiliser la substance a été ajouté. Le sevrage au cannabis et à la caféine sont maintenant reconnus. Le spécificateur du DSM-IV d'un sous-type physiologique a été éliminé de même que le diagnostic de dépendance polysubstances. La rémission récente d'un trouble est définie comme consistant en au moins 3 mois (mais moins que 12) sans que des critères du trouble soient applicables (sauf celui de l'envie de consommer) alors que la rémission durable consiste en au moins 12 mois sans critères applicables (sauf l'envie). Des spécificateurs nouveaux incluent ""dans un environnement contrôlé"" et ""en thérapie de maintenance"".

10 Dsm-5 Nouveau diagnostic: Jeu pathologique, qui était dans la section des troubles à l’étude du DSM-IV. Les études démontrent que le jeu active le système cérébral de récompense, ce qui produit des effets similaires aux drogues. Trouble à l’étude: Internet Gaming Disorder Première fois qu’on ne réfère pas à une substance absorbée par le corps humain même si on reconnait d’autres phénomènes de dépendance non reliés à une substance depuis longtemps dans les milieux cliniques

11 Quelles dépendances ? dépendance amoureuse ou affective
dépendance au sexe dépendance à la nourriture (outremangeurs/ sel, sucre, gras) acheteurs compulsifs sportifs compulsifs travailleurs compulsifs «workoholics » Demander aux participants s’ils connaissent d’autres mots décrivant différentes dépendances et les faire apparaitre. Combien de personnes sont capables d’ouvrir un sac de chips et de s’arrêter à deux? Tout cela n’est pas répertorié dans le DSM mais les milieux cliniques les reconnaissent. Les mécanismes d’action sur le cerveau seraient semblables mais l’objet de la dépendance est différent les effets physiologiques varient énormément d’une substance à une autre. Dans certains troubles mentaux, on peut reconnaitre des aspects de dépendance: ex dans le TOC, dépendance aux rituels, qui servent à diminuer l’anxiété, dans l’anxiété de séparation, dépendance à la figure d’attachement. Toutes les  dépendances ne sont pas reliées à une substance.

12 Dépendance physique et psychologique
La dépendance physique est une réaction physiologique de l'organisme à l'absence du produit. C’est un état de manque qui s’accompagne de symptômes physiques incommodants appelés le sevrage. Rf: Le cerveau à tous les niveaux. McGill La dépendance physique survient lors de la privation de plusieurs drogues tels que les opiacés (dérivés de l'opium), le tabac, l'alcool et certains médicaments psychoactifs. Celle-ci engendre des malaises physiques qui varient selon le produit : douleurs avec les opiacés, tremblements majeurs avec l'alcool, convulsions avec les barbituriques et les benzodiazépines. En fait, la plupart des symptômes de sevrage sont les opposés de ceux observés en cas d'intoxication avec la même substance. Ceci s’explique par les voies compensatoires développées par le cerveau et qui se révèlent soudainement en trop. Ces symptômes peuvent aussi être accompagnés de troubles du comportement (anxiété, angoisse, irascibilité, agitation...). Il peut être très dangereux, voire mortel, d'arrêter brusquement la consommation de certains psychotropes consommés régulièrement . Ainsi, le sevrage d'anxiolytiques, de somnifères, d’alcool ou d’héroïne doit se faire sous la supervision d'une personne qualifiée.

13 Dépendance physique et psychologique
La dépendance psychologique peut durer beaucoup plus longtemps que la dépendance physique, des années, voire toute la vie. Elle repose davantage sur les caractéristiques de l'individu (habitudes, états affectifs, styles de vie) que sur la substance elle-même. C'est le souvenir du plaisir associé à l'objet de la dépendance auquel la personne repense souvent avec nostalgie. Parfois aussi, la réapparition d'un mal-être que la consommation visait à supprimer pousse la personne à rechuter. Elle peut aussi demeurer dépendante par crainte du douloureux sevrage qu'il l'attend si elle cesse la consommation. La dépendance psychologique est souvent définie par le mot anglais " craving " qui traduit bien l'envie extrême de consommer et de ressentir les effets du produit. Le craving s’apparente aux sensations physiologiques de faim et de soif. L’apprentissage conditionné s’effectuant inconsciemment lors de la prise d’une drogue est aussi un facteur psychologique favorisant la dépendance. Des stimuli endogènes et environnementaux s’associent à la substance convoitée et acquièrent ainsi le pouvoir d’activer seuls le craving. Chez un toxicomane, l’environnement qui entoure les injections revêt donc une extrême importance. Des rechutes peuvent alors être provoquées par la seule mise en contact de cet environnement associé à la drogue (seringues, lieux de consommation…), mais aussi par la consommation d’une petite quantité de drogue, le stress, ou même des émotions subjectives associées jadis à la prise de drogue. Certaines drogues utilisées en milieu médical, lors d’une anesthésie par exemple, peuvent activer le craving. Les études neurobiochimiques ont fait du circuit de la récompense un substratum important de la dépendance psychologique. Ceci dit, plusieurs théories explicatives sont encore débattues en ce qui concerne les mécanismes de la dépendance. Réponse à la question no 7. Mettre la réponse complète Expliquer que quand on comprend le mécanisme de dépendance psychologique, notre intervention, en approche motivationnelle nous amènera à accompagner le jeune autrement, par exemple, à lui expliquer que sont état dépressif est transitoire, prévisible et ça peut l’amener à accepter un traitement médical. Au lien d’avoir l’impression qu’il est « malade », ça apaise son angoisse.

14 Intoxication Modifications psychologiques ou comportementales suite à un surdosage Comportements agressifs ou sexuels Labilité ou émoussement affectif Euphorie Hypervigilance Modification de la sociabilité Sensibilité interpersonnelle Perturbation du jugement Etc.

15 Intoxication Modifications physiologiques suite à un surdosage
Augmentation de l’appétit Troubles du sommeil Agitation Augmentation ou diminution de la sensibilité à la douleur Sueurs, palpitations Hypertonie ou dystonie Troubles respiratoires Mort

16 Santé mentale État d’équilibre psychique à un moment donné
Variable, dynamique Plus que l’absence de maladie Systémique et développemental Santé mentale, problème de santé mentale, trouble ou maladie mentale Intérêt grandissant pour le courant de psychologie positive, approche par les forces, troisième vague de psychologie,

17 Troubles concomitants
On entend par troubles concomitants : « Une situation où une personne a un trouble psychiatrique en plus d’une toxicomanie ou d’un problème de jeu. » CAMH 9. Le mot comorbidité signifie que le risque de mourir d’une dépendance est plus élevé. FAUX : La comorbidité fait référence au cumul de plusieurs diagnostics concomitants (qui apparaissent et agissent de façon simultanée), pouvant augmenter la complexité et la gravité du trouble.

18 Les troubles concomitants sont-ils courants ?
30 % trouble de santé mentale/abus d’alcool et drogues 37 % abus d’alcool/troubles de santé mentale 53 % abus de drogue/troubles de santé mentale Faire apparaitre. Selon une vaste étude réalisée aux États-Unis¹ CAMH: mentale auront un autre trouble lié à l’abus d’alcool et d’autres drogues au cours de leur vie. Ce taux est près de deux fois supérieur au taux relevé chez les personnes n’ayant pas eu de trouble de santé mentale au cours de leur vie. des personnes chez lesquelles on a diagnostiqué un trouble lié à l’abus d’alcool auront un trouble de santé mentale au cours de leur vie. Ce taux est près de deux fois celui relevé chez les personnes n’ayant pas eu de trouble lié à l’abus d’alcool et d’autres drogues au cours de leur vie. des personnes chez lesquelles on a diagnostiqué un trouble lié à l’abus de drogues (autres que l’alcool) auront un trouble de santé mentale au cours de leur vie. Ce taux est près de quatre fois supérieur au taux relevé chez les personnes n’ayant pas eu de trouble lié à l’abus d’alcool et d’autres drogues au cours de leur vie. 1. REF. .Reiger, D.A., M.E. Farmer et D.S. Rae. « Co-morbidity of mental disorders with alcohol and other drug abuse, Results from the Epidemiological Catchment Area (ECA) study », Journal of the American Medical Association, vol. 264, 1990, p

19 Vidéo Santé mentale , adolescence et consommation
Émission une pilule une petite granule Émissions 132, 7 janvier 2010 De min. 9 à min. 20.

20 Troubles concomitants CAMH
Troubles anxieux : 10-25% en général 24% trouble associé alcool/drogue Dépression majeure : 15-20% en général 27% trouble associé alcool/drogue Trouble bipolaire : 1 à 2% en général 56% trouble associé alcool/drogue Schizophrénie : 1% de la population 47% trouble associé alcool/drogue Les jeunes qui développent des problèmes liés à l’usage d’alcool ou d’autres drogues souffrent souvent de nombreux autres problèmes dont des problèmes de santé mentale. La combinaison de toxicomanie et de problèmes de santé mentale est désignée par le terme  troubles concomittants Centre de toxicomanie et de santé mentale de l’Ontario Trouble anxieux en général:10 à 25% des gens auront un trouble de l’angoisse au cours de leur vie. 24 % des personnes ayant eu un trouble de l’angoisse auront un trouble lié à l’abus d’alcool et d’autres drogues. Dépression majeure En général, de 15 à 20% des gens vivront une dépression majeure au cours de leur vie. 27 % des personnes ayant vécu une dépression majeure auront un trouble lié à l’abus d’alcool et d’autres drogues. Trouble bipolaire En général, de 1 à 2% des gens auront un trouble bipolaire au cours de leur vie. 56 % des personnes ayant eu un trouble bipolaire auront un trouble lié à l’abus d’alcool et d’autres drogues. Schizophrénie En général, 1% des gens seront atteints de schizophrénie au cours de leur vie. 47 % des personnes qui ont été atteintes de schizophrénie auront un trouble lié à l’abus d’alcool et d’autres drogues.

21 Consommation et TDA/H Lorsque le TDA/H est diagnostiqué et traité, les risques de développer un trouble d’utilisation de substance sont moindres. Ritalin et consommation de substances. Quelles sont les interactions? « Lorsqu’on évalue l’interaction entre le Ritalin et le cannabis, on doit considérer les doses des deux produits, le profil du consommateur et sa sensibilité particulière (phénomènes de tolérance et de dépendance à l’une ou l’autre des deux substances, ou les deux). Le Ritalin étant approuvé pour traiter l’hyperactivité avec déficit de l’attention, le cannabis neutralise ces effets bénéfiques car il entraîne, entre autres, des troubles cognitifs (déficits d’attention, de concentration, de mémoire, etc.). Donc, le cannabis nuit potentiellement à l’efficacité du Ritalin. D’autre part, par leurs mécanismes d’action, les amphétamines (dont fait partie le Ritalin) et le cannabis ont chacun des effets indésirables sur la fonction cardiovasculaire : ils augmentent le rythme cardiaque ou la pression sanguine dans certaines conditions. Ainsi, leur association va se traduire par une accentuation de ce phénomène (effets synergiques). Il s’agit d’un autre effet potentiellement néfaste d’associer les deux substances. Quant à l’effet de cette interaction sur le développement de troubles psychiques, il n’y a pas de documentation à cet effet. Nous connaissons peu encore les séquelles à long terme ou effets irréversibles possibles car il s’agit d’interactions encore peu documentées. Cependant, l’usage du cannabis en soi comporte des risques particuliers et est déconseillé chez les personnes à la santé mentale fragile car il peut causer des symptômes déstabilisants au plan psychologique (paranoïa, démotivation). Aucun de ces effets n’est cependant irréversible à long terme. » Rf: Toxquébec.com

22 Consommation et stress
Sous stress, de grandes quantités d’hormones de stress sont secrétées. Ces hormones augmentent la sensibilité du cerveau aux psychotropes. Si on réduit l’action des hormones de stress, il y a diminution de la consommation. Les stress répétés dans l’enfance augmentent la vulnérabilité aux dépendances. Mentionner que les infos à partir de la 2ième puce sont tirées d’études faites sur des rats….et favorisent l’émergence de comportements de dépendance chez les animaux stressés de manière répétée. L’usage toxicomanogène peut dans certains cas engendrer et maintenir le STRESS Le STRESS (chronique) favorise la consommation dans un objectif d’ADAPTATION (situation allostatique) Rf: dans neurosciences de addiction, page 18 Des études expérimentale ont démontrer que des stress répétés dès l'enfance créent un terrain biologique favorable à une vulnérabilité à la drogue, par l'intermédiaire d'enchaînements neuro-endocriniens (hormone du stress). Il se trouve en effet que le stress agit sur les neurones à dopamine, qui sont justement activés par les drogues. En rendant ces neurones hyper-réactifs, le stress permet donc aux drogues (héroïne, alcool...) d'être plus efficaces.

23 Consommation et anxiété
Dans le ESPT, le stress précède le problème de consommation 8 fois/10 Augmentation significative des attaques de panique chez les personnes dépendantes au cannabis MAIS La consommation n’est pas associée à une augmentation de l’incidence des troubles anxieux La phobie sociale serait associée à une augmentation du risque d’une dépendance au cannabis (secondaire) Chez les patients vulnérables, la consommation de cannabis pourrait aggraver les attaques de panique ou elles apparaitraient de façon plus précoce Addiction et troubles mentaux, l’exemple du cannabis, Dr Amine Benyamina,

24 Consommation et dépression
Le style de vie d’un jeune qui consomme peut-il être une source de préoccupation pour lui-même? Qu’en pensez-vous? Quels sentiments peut vivre le jeune qui consomme régulièrement? Demander aux participants de trouver des exemples: conflits parentaux, menace et intimidation, problèmes d’argent, baisse du rendement scolaire. Sentiments possible: tristesse, sentiment de culpabilité, honte de décevoir ses parents,

25 TC Consommation Trouble de comportement: 63% des jeunes ayant un problème de comportement sont des consommateurs problématiques de psychotropes (Vitaro 2001)

26 TC Consommation L’usage de substances psychoactives est très souvent associé au trouble des conduites. La précocité et la sévérité du trouble des conduites jouent un rôle déterminant dans l’initiation et le maintien des conduites d’abus Réciproquement, l’initiation précoce aux substances psychoactives joue également un rôle significatif dans la sévérité du trouble des conduites. Réf .Info-toxico, Benoit Pouliot, 2008

27 TC Consommation Aussi, cette forte comorbidité serait l’expression d’une continuité cumulative : les conduites toxicomaniaques favorisant les conduites de délinquance et les conduites de délinquance impliquant l’usage de substances illicites. Réf.. Info-toxico, Benoit Pouliot, 2008

28 Alcool et santé mentale
La dépendance à l’alcool augmente X2 le risque d’avoir aussi un problème de santé mentale.

29 Consommation et suicide
90% des personnes souffrent de maladie mentale Les gens qui souffrent de dépression ont une plus grande fréquence d’abus et de dépendance Triade létale chez les jeunes : dépression, impulsivité et consommation En résumé, plus du quart des personnes qui se suicident ont un trouble relié à l'alcool; les troubles reliés à l'alcool dans ces suicides sont, au moins dans la moitié des cas, accompagnés d'un trouble dépressif ou d'un désordre de la personnalité;les troubles (abus et dépendance) reliés aux substances psychoactives (SPA) sont présents dans les cas de suicide dans une proportion variant entre 30% et 50%; ce chiffre exclut par ailleurses cas d'intoxication aiguë et les troubles reliés aux médicaments, ce qui ferait sûrement augmenter la proportion au-delà du 50%. RF: Suicide et toxicomanie:, deux phénomènes interreliéspar Michel Tousignant et Tyna Fayette Comité permanent de lutte à la toxicomanie Octobre 1997

30 Consommation et suicide
La dépendance et les troubles de l’humeur sont hautement associés au suicide comme facteurs précipitants. Chez les jeunes, la consommation augmente le risque de comportements suicidaires. En période de rechute de consommation, la personne est plus à risque. Dépendance, abus ou intoxication: Dans les trois cas on observe une augmentation des idéations, des tentatives et des suicides. (RF: Sarah Filion-Bilodeau et Pascale-Audrey Moriconi; colloque suicide et dépendances, 26 au 29 octobre 2008) Rechute: Désillusion du changement Interventions: Entourer la personne. Il est rare qu’une que les gens se suicident lorsqu’il y a quelqu’un de physiquement proche. Demander: est-ce que tes proches savent que quand tu consommes, tu penses plus à te suicider? «Souper en famille, une protection contre le suicide». Contrairement à la croyance populaire, le fait de bien dormir, d'avoir une bonne estime de soi ou de faire du sport ne protègerait pas ces jeunes en difficultés de commettre l'irréparable. Mais le fait de manger avec leur famille au moins deux fois par semaine, d'avoir plusieurs sources de lectures différentes, de ne pas fumer ou de ne pas avoir d'amis qui fument et de ne pas consommer drogues et alcool a un impact réel sur leurs tendances suicidaires. Une découverte qui ouvre la porte « à des interventions simples, très faciles et peu coûteuses pour aider les jeunes à risque». dit la professeure Jessica Rassy de l'École des sciences infirmières de l'Université de Sherbrooke.

31 Consommation d’alcool et suicide
À l’échelle des pays, augmentation de la consommation moyenne d’alcool = augmentation du taux de suicide Le % d’alcool est important L’intoxication précipite le passage à l’acte : Perte d’inhibition Impulsivité Moins de raisonnement Plus de détresse Mode des shooters chez les jeunes: L’intoxication est beaucoup plus rapide et est un facteur précipitant. Informations supplémentaires: Étude des suicides en Union Soviétique Association puissante entre abus et suicide; plus on boit, plus il y a de suicides, plus il y a d’intoxication aigue, plus il y a de suicides, plusieurs trouble sassociés, hausse des tentatives lorsqu’il y a dépendance et troubles psychiatriques, suicides sont plus reliés aux conséquences sociales Diminution marquée avec la réduction d’accès à l’alcool sous Gorbatchev (présentation de B Mishara au colloque Suicide et Dépendance_

32 Consommation d’alcool et suicide
Méthodes efficaces : Hausse des taxes sur l’alcool Réduction des heures de vente Hausse de l’âge minimum pour consommation et achat (É.U) Diminution de 8% si l’âge passe de 18 à 20 ans Renforcement des lois sur la conduite en état d’ébriété Sensibilisation des barmaids …pour prévenir les suicides reliés à l’alcool

33 Cannabis et psychose Méta-analyse : Lien pas encore clair :
Utilisation au cours de la vie augmente le risque de psychose par 40% Ce risque augmente de 50 à 200% chez les plus forts consommateurs Lien pas encore clair : Cannabis cause la psychose? Cannabis déclenche la psychose si vulnérabilité génétique? Dans une étude longitudinale génétique (Caspi, 2005) il est démontré que s’il y a présence d’un allèle particulier sur un gène + consommation de cannabis à l’adolescence prédit l’émergence d’une psychose Référence`Theresa H M Moore, Stanley Zammit, Anne Linford Hugues, Thomas R E Barnes, Peter B Jones, Margaret Burke, Glyn Lewis, Lancet 2007; 370:

34 Cannabis et santé mentale
Cycle de l’automédication : Apaisement de l’anxiété et de la dépression lorsque consommation Amélioration de l’humeur Passage de l’abus à la dépendance Désensibilisation, tolérance au THC Anxiété et dépression reviennent Perd ses effets anxiolytiques

35 Vidéo La marijuana est-elle plus dangereuse qu’autrefois?
Question du public: émission Une pilule une petite granule Durée: 7 minutes Du début à 7 minutes

36 Problème de santé mentale
Automédication? Sens de la trajectoire Problème de santé mentale Jongler avec les deux problématiques La toxicomanie peut être à l’origine d’un problème de santé mentale, mais un problème de santé mentale mal identifié ou un problème de santé physique mal soulagé (cannabis à des fins thérapeutiques) non diagnostiqué peut conduire la personne à rechercher un soulagement dans la consommation. Ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique On fait attention de ne pas utiliser ce mot en traitement pour ne pas valider la consommation. 1. La plupart des jeunes ayant des problèmes concomitants de santé mentale et de toxicomanie doivent atteindre « le creux de la vague » avant de penser à un traitement. FAUX. Les problèmes de santé mentale et de toxicomanie peuvent être traités à tout moment. Si l’on attend que ces problèmes affectent tous les aspects de la vie du jeune avant de les traiter, on exposera ce dernier à des risques plus grands. 8. Un jeune qui a un problème de santé mentale et qui consomme ne veut pas s’aider. FAUX. Parfois, les intervenants qui travaillent auprès des jeunes ayant des problèmes concomitants en viennent à adopter des attitudes négatives : en raison des perceptions erronées, de la complexité des problèmes ou du sentiment d’incompétence qu’ils éprouvent. Consommation

37 Diverses manifestations liées aux enjeux de l’adolescence
S’opposer à l’autorité Se distancer dans un va-et-vient face à l’adulte S’allier à des groupes de pairs Tester les limites Vivre de nouvelles expériences (consommation, etc.) Imiter des comportements pour se sentir grand Période de vulnérabilité reliée à une grande demande adaptative. Définir l’égocentrisme: réflexion intérieure plus poussée. Sont centrés sur eux car ils sont en train de se définir. Adolescence: période d’expérimentation, période d’essais et erreurs. Distance par rapport aux parents, premières expériences amoureuses, association à des groupes de jeunes. Conduites à risque: Accidents de la route, tentatives de suicide, violence, fugues, errance, toxicomanie, alcoolisme, troubles alimentaires, etc. 37

38 Diverses manifestations liées aux enjeux de l’adolescence
Agir ou passer à l’acte (ex. conduites à risque) Tendre à idéaliser sa conception de la vie, engagement (ex. amis) Chercher à découvrir qui l’on est : égocentrisme Devenir hyperconscient de soi-même Devenir plus ou moins défensif et anxieux face aux sentiments de perte, de tristesse, de séparation, d’incertitude, etc. Être confus, en dissonance, contradictoire… Période de vulnérabilité reliée à une grande demande adaptative. Définir l’égocentrisme: réflexion intérieure plus poussée. Sont centrés sur eux car ils sont en train de se définir. Adolescence: période d’expérimentation, période d’essais et erreurs. Distance par rapport aux parents, premières expériences amoureuses, association à des groupes de jeunes. Conduites à risque: Accidents de la route, tentatives de suicide, violence, fugues, errance, toxicomanie, alcoolisme, troubles alimentaires, etc. 38

39 Rôle de la consommation
Éprouver du plaisir, explorer des sensations Explorer, être curieux Défier l’autorité des adultes Exprimer son indépendance et son autonomie Affirmer son identité Symboliser une étape dans le développement (maturité) Un mécanisme permettant de composer avec des sentiments comme la colère, la frustration , la gêne, le stress ou la crainte de l’échec Fonction d’automédication (dépression, anxiété) Stratégie d’adaptation: oublier les échecs scolaires, les conflits familiaux, vouloir se dépasser, performer Sert de rite d’admission dans un groupe de pairs Imiter les adultes Solliciter la participation des personnes

40 Adolescence santé mentale et consommation
L’impact d’une consommation abusive est-il le même chez l’adolescent que chez l’adulte? Plusieurs risques sont liés à la période de l’adolescence Cerveau plus sensible et moins mature Cortex préfrontal encore en développement Effets à long terme sur la santé mentale Augmentation de la vulnérabilité aux effets psychotropes Risque accru de dépendance à l’âge adulte Si les jeunes connaissent des problèmes de santé mentale au cours de leurs années formatrices, les effets de ces problèmes peuvent se faire sentir tout au long de leur vie. Mastern, 2001 cerveau adolescent (12 à 25 ans) est beaucoup plus sensible aux effets toxiques et addictifs des substances psychoactives que le cerveau adulte(Crews et as., 2007). Le cerveau adolescent est encore immature et se caractérise par un remodelage important (croissance du cerveau et établissement de connexions). Le dernier aires cérébrales à être immature est le cortex préfrontal, une aire qui est impliquée dans le jugement, la prise de décision et le contrôle des émotions (Gur, 2005). L’exposition aux substances psychoactives durant l’adolescence augmenterait la vulnérabilité aux effets psychotropes et aurait des effets délétères sur le développement cérébral (Crews et al., 2007). Une exposition précoce à une substance psychoactive peut augmenter la susceptibilité à l’addiction à l’âge adulte. La prise répétée de décisions non planifiées en dépit de conséquences ultérieures est une caractéristique de l’addiction, mais cette « désinhibition comportementale »existe dans une moindre mesure chez le sujet sain. C’est l’impulsivité. Une exposition précoce à une substance psychoactive peut augmenter la susceptibilité à la dépendance à l’âge adulte 5. Plus un jeune consomme tôt, plus il est à risque d’avoir une complexité et une gravité de problèmes psychosociaux, de dépendance et de santé mentale. VRAI. Bien que la consommation à la préadolescence soit une expérience marginale et précoce, les jeunes qui consomment avant l’âge de 12 ans sont plus à risque de développer des difficultés personnelles et scolaires. Plus précoce est l'initiation aux psychotropes, plus sévère sera la consommation à l'adolescence et à l'âge adulte.

41 Santé mentale et dépendance

42 Questions ? Comment expliquer que certaines personnes développent une dépendance? Comment expliquer les nombreuses rechutes? …et d’autres, dans des situations de vie sensiblement identiques, ne sombrent pas? … après une période d’abstinence de plusieurs années ?

43 Principe de l’allostasie
Un jeune garçon inhibé est invité à un party chez des amis de son ami. Consommation psychoactive aidante, il est séduit par l’ambiance, la musique et le charme d’une fille en particulier. Son système de récompense est stimulé et va émettre un signal d’apprentissage lui permettant d’inscrire en mémoire que la conséquence du comportement est très positive, ce qui l’incitera à vouloir revivre cette situation dans un bref délai.

44 L’INTERVENTION Diminuer les risques, augmenter les forces

45 Modèle conceptuel Cohérence avec les approches en scolaire: on veut éduquer

46 Que savons-nous? Les jeunes les plus à risque de développer un problème comme les troubles de comportement, la dépression ou l’usage de psychotrope sont aussi plus à risque de développer un autre problème. Plusieurs problématiques à l’enfance et à l’adolescence sont intereliées, en ce sens, qu’une problématique peut être un facteur de risque ou une conséquence d’u autre problématique. (Eisenberg et al, 2003; Hawkins, Catalano et Arthur, 2002)

47 Que savons nous? Qui plus est, les troubles de comportement, la dépression et l’usage de psychotrope partagent plusieurs facteurs de risque et de protection. Je tiens à souligner que cette présentation a été réalisée pour démontrer que les jeunes qui présentent une consommation cumulent souvent d'autres problématiques et ne sont pas si différents des jeunes qui présentent des difficultés comme les troubles de comportement et la dépression. Or, nous prévenons souvent ces différentes problématiques de manière parallèle. Ce qui questionne la rentabilité de telles pratique, tant au plan financier qu'au plan de la "surintervention", de la cohérence des messages donnés aux jeunes… Au-delà des critères d'efficacité de la prévention, on pourrait questionner qui prévient quoi, comment, auprès de quels jeunes, à quel moment (de façon concomitante ou à des moments différents du développement des jeunes), les messages sont-ils cohérents. Un seul et même programme pourrait-il prévenir plus d'une problématique??? Un autre sujet de réflexion..

48 Études de cas Laventure
En équipe, trouver des interventions pour soutenir Alex ou Marie Alex 14 ans : TDAH Marie 12 ans : traits dépressifs Donner la feuille soutien. Vérifier si ce sont les mêmes facteurs de risque, et ajuster les âges de Marie(12 ans), sa sœur a 13 ans.

49 Facteurs de risque personnels
Troubles de comportement Dépression Usage de psychotropes Être un garçon Être une fille Enfance/adolescence Adolescence Distorsions cognitives ----- Faible estime de soi Difficultés sociales/Rejet des pairs Association à des pairs déviants Association à des pairs consommateurs Difficultés scolaires Difficulté à gérer ses émotions Technique d’animation: Demander aux participants ce qu’ils peuvent faire, comme intervenant, avec ces informations Jeunes qui ont dès l’enfance des troubles du comportement : TDAH, opposition, conduites antisociales. Hinshaw et Lee 2003, Kuperman et al., 2005) Programme multisystémique : enfant, famille, réseau social. Prévention ou diminution des conduites propres au trouble des conduites.Développement ou augmentation des compétences sociales : gestion de la colère, résolution de conflits. 10. Avoir des amis qui consomment et être stressé augmente le risque de développer des troubles concomitants. VRAI. Ces deux facteurs augmentent le risque de développer des problèmes de santé mentale et de dépendance. 11. Un jeune ayant des problèmes intériorisés est plus à risque d’avoir des problèmes de consommation que celui qui présente des problèmes extériorisés. FAUX. Cependant, la différence est faible. Un jeune ayant des troubles extériorisés présente 19 % de risque alors que celui ayant des troubles intériorisés a 15 % de risque.

50 Facteurs de risque familiaux
Troubles du comportement Dépression Usage de psychotropes Pratiques éducatives déficitaires Détresse psychologique (Parents) Problèmes de santé mentale (Parents) Usage de psychotropes (Parents) Usage de psychotropes (Parents ou membres de la famille) Manque de sensibilité Conflits familiaux Distorsions cognitives Canada Health, 2001, CCLAT, 2007; Dishion et Patterson, 2006, Frick, 2004, Laventure et al, 2008; Marcotte, Moffitt et Caspi, 2001; Vitaro et Gagnon, 2003 Technique d’animation: Demander aux participants ce qu’ils peuvent faire, comme intervenant, avec ces informations Ce tableau met en lumière le fait qu’il sera très difficile d’amener un changement chez le jeune si on ne fait pas en même temps d’interventions au niveau familial.

51 Facteurs de risque Facteurs de risque scolaires Absentéisme scolaire
Retard scolaire Chute des résultats scolaires Trouble d’apprentissage Refus ou phobie scolaire Rupture ou exclusion scolaire Absence d’encadrement pédagogique Les facteurs sur lesquels l’école peut agir beaucoup!

52 Facteurs de protection
Facteurs de protection scolaires Compétences scolaires Niveau élevé d’intelligence Capacité à résoudre des problèmes Autres facteurs de protection Connaître un adulte dont le comportement positif peut servir de modèle Être bien encadré par ses parents ou autres personnes qui prodiguent les soins Avoir des liens étroits avec sa famille, son école ou sa collectivité S’être fixé des objectifs et nourrir des rêves Se livrer à des activités qu’on aime et qui sont bien encadrées (DR Amine Benyamina)

53 Pratiques de promotion et prévention
Santé mentale Saines habitudes de vie: alcool, drogues et jeux de hasard et d’argent

54 Compétences personnelles et estime de soi
SM + SHV Développer l’estime de soi et affirmation de soi Autorégulation, se contrôler Gestion des émotions et des comportements Gestion du stress et de l’ anxiété (et dépistage précoce des symptômes d’anxiété ou de dépression) Diminution des symptômes associés aux troubles extériorisés : hyperactivité, opposition, troubles des conduites Résolution de problèmes Apprendre à demander de l’aide Développer sa persévérance et sa motivation Développer sa vie spirituelle Développer sa pensée créatrice

55 Compétences sociales SM + SHV Apprendre à socialiser
Adopter des attitudes et des comportements prosociaux Résister à la pression négative des pairs et des médias Résoudre des conflits Communiquer efficacement S’impliquer socialement

56 Conditions d’efficacité des pratiques de promotion et de prévention
Les pratiques doivent être planifiées Les pratiques doivent être globales Les interventions doivent être menées en concertation avec les partenaires des différents milieux. Les interventions doivent être déployées de façon intensive et continue. Les interventions doivent proposer des contenus appropriés et adaptés.  

57 Conditions d’efficacité des programmes pour traiter les problèmes de consommation
À qui devrait-on s’adresser? Programmes s’adressant à la famille Groupes homogènes en fonction de la consommation des jeunes Intégration de pairs prosociaux Formation de groupes restreints Pour répondre à votre question, il est recommandé de faire des groupes homogènes pour éviter les effets négatifs de pairs consommateurs chez les non consommateurs ou les jeunes qui consomment moins. Il est toutefois, conseillé d'intégrer des pairs prosociaux, + âgés, non consommateurs ou consommateurs occasionnels, pour l'animation ou assister dans l'animation. Cibler l’élève, sa famille et son réseau social, Favoriser l’affiliation des parents comme partenaires du processus préventif, Informer et outiller les parents afin de les soutenir, Augmenter l’engagement parental.

58 Conditions d’efficacité des programmes pour traiter les problèmes de consommation
Les animateurs à privilégier Professionnels psychosociaux Pairs prosociaux/leaders plus âgés Coanimation professionnels/pairs Animateurs ayant des connaissances au sujet de la toxicomanie Étant crédibles auprès des jeunes Ayant reçu une formation pour le programme Capacités à motiver l’implication des jeunes Sensibilisé aux effets de la contamination Pour intervention ciblée

59 Types de programme La structure: Offre des sessions de rappel
Programme d’une plus grande intensité Adéquation nécessaire des ressources Programme intégré aux institutions et à leur mission Réalisé lors des périodes de transition de vie du jeune Vérifier avec les conditions d’efficacité d’Agir efficacement

60 Types de programme Contenu Adapté à l’âge du jeune
Adapté en fonction du degré de consommation Visant le développement de compétences et l’amélioration de la communication et de la discipline dans la famille Visant la modification des perceptions erronées Programme interactif abordant les avantages que les jeunes perçoivent à consommer Proposant des stratégies alternatives à la consommation Réflétant les conséquences et solutions à court terme Il faut que les jeunes nomment les avantages à consommer pour comprendre à quoi ils auront à renoncer et par quoi ils peuvent le remplacer. Par exemple, les jeunes qui consomment pour diminuer leur stress ou fuir les problèmes auront à trouver des stratégies pour soit faire face ou diminuer les stresseurs et développer la résolution de problèmes. Les conséquences à long terme ne touchent pas les jeunes car les adolescents ont souvent un sentiment de toute puissance et d’invulnérabilité, et certains d’entre eux vivent le moment présent sans se projeter dans l’avenir. Par contre, le fait d’avoir des problèmes d’argent, des conflits familiaux, des problèmes avec la justice, etc, c’est dans leur réalité présente.

61 Travail sur les croyances
Rapport d’évaluation programme Apte. Mettre en feuille 8½ x 11

62 Pratiques contre indiquées ou mitigées
Unimodal Rejoignant les jeunes uniquement par les médias Animation faite uniquement par des parents Programme orienté sur les mesures de contrôle Contenu visant le développement affectif Activités alternatives à la consommation Les pratiques qu'on nomme mitigé sont habituellement des pratiques qui n'ont pas fait, hors de tout doute, une démonstration de leur efficacité dans la littérature scientifique. Certaines peuvent même avoir une des effets indésirables. Certaines de ces pratiques demanderont à être jumelés pour être davantage efficaces. Par exemple, les pratiques visant le développement des compétences sont plus efficaces si elles sont jumelées à des activités visant la résistance aux influences sociales.. À elles seules, ces deux pratiques prises de façon séparée ne sont pas inefficaces, mais elle ne sont pas optimum dans les études d'efficacité. Enfin, en prévention primaire, il n'est pas recommandé d'entrer dans "l'affectif"…. Cette pratique est davantage recommandée en prévention secondaire et tertiaire, donc auprès de jeunes qui ont été dépisté à risque ou ayant un problème, puisqu'il sera permis de faire un suivi avec ces jeunes si jamais des éléments affectifs étaient soulevés par ceux-ci…

63 Pratiques contre-indiquées
Programmes visant le développement de connaissances liées aux psychotropes Utilisation de l’humour et de la banalisation Messages simplistes, moralisateurs, fatalistes ou ayant pour but de faire peur

64 Programmes préventifs Consommation
Au primaire: Système D Au secondaire: APTE Les deux programmes sont multimodaux (jeunes, enseignants, parents) Le programme Apte comporte également un module d’intervention ciblée (jeunes à risque, interventions individuelles)

65 Programmes Santé mentale
Au primaire: Amis pour la vie, les amis de Zippy, Équipés pour la vie (pas encore disonible), etc. Au secondaire: Solidaires pour la vie, Pare-chocs, Apprendre à faire face, Funambule, etc.

66 Bientôt dans une CS près de chez vous!

67 Intervention Principes de base Jongler avec les deux problématiques
Sécuriser la personne Soutenir 7. On ne se remet pas entièrement des problèmes de santé mentale et de toxicomanie; on apprend à vivre avec ces problèmes. FAUX. Le rétablissement est un objectif réaliste. Une intervention précoce, les nouveaux médicaments et les nouvelles psychothérapies accroissent les chances de rémission et de rétablissement.

68 Ressort psychologique : L’équilibre
Certains considèrent le ressort psychologique comme un « équilibre » entre le niveau de stress et d’adversité auquel est exposée une personne d’une part et sa capacité d’adaptation et ses systèmes de soutien d’autre part. MCGrath, Reid et Stewart, 1995. Le rôle des adultes est d’aider les jeunes à établir cet équilibre en leur apprenant à réduire les risques auxquels ils sont assujettis et à accroître les facteurs qui les en protègent. Pour favoriser le développement du ressort psychologique, nous devons (adultes) toruver des moyens d’atteindre les objectifs suivants: -favoriser le développement des habiletés des jeunes; produire une amélioration des symptômes et des problèmes qu’ils connaissent; développer leurs forces (tirer parti de leurs atouts), atténuer les risques et les stress auxquels ils font face; faciliter les mécanismes et les processus de protection.

69 Approches/intervention en dépendance
Approche motivationnelle Réduction des méfaits Approche motivationnelle: La motivation au changement doit émaner du patient et non être imposée de l'extérieur ,Il revient à la personne aidée et non à l'intervenant de résoudre son ambivalence , La persuasion directe n'est pas une méthode efficace pour résoudre l'ambivalence, Le style de l'entretien motivationnel évite la confrontation et invite à l'exploration, Le thérapeute est directif dans l'exploration et la résolution de l'ambivalence, La motivation au changement n'est pas un trait de caractère du client mais un état qui fluctue en fonction de la qualité d'une interaction personnelle, La relation thérapeutique est plus un partenariat qu'une relation expert/client. La gestion expérientielle est une approche de prévention et de prise en charge qui prend en compte la notion de plaisir dans les premières expériences de consommation. La gestion expérientielle pose le problème de la consommation en fonction de la matrice de départ, à savoir que la majorité des gens qui expérimentent les drogues le font en fonction des avantages procurés par cette consommation, que ce soit le plaisir de l'expérience physique, des relations sociales, etc. La gestion expérientielle consiste à découvrir sous quelles conditions, par quel processus, une expérience de plaisir se transforme en une expérience de souffrance et de douleur. Il s’agit d’appréhender les rapports paradoxaux existant entre les expériences de plaisir procurées par les différentes drogues et les expériences de douleur, de souffrance ainsi que les problèmes sociaux qui leur sont corrélatives. 

70 Étapes du changement Prochaska et DiClemente
Étapes de la motivation Pré-contemplation Rechute Dans l’approche motivationnelle, la responsabilité du changement est partagée entre le thérapeute ou la personne qui accompagne et le client. Si le client ne « bouge » pas, le thérapeute se questionne sur sa façon de l’amener vers le changement. Il est patient, attentif et respectueux. Il n’est pas surpris par les rechutes. Ses attentes sont réalistes. Il est un guide, un accompagnateur. Pré-contemplation: Le problème est perçu par les autres, mais nié par celui qui a le problème.  Contemplation: La personne est consciente du problème et pense faire des changements. Une partie veut, l’autre ne veut pas.  Détermination: La personne penche davantage du côté du changement et commence à planifier, en précisant ses buts et ses priorités. « Qu’est ce que je peux faire ?»  Action: Il acquiert de nouvelles compétences propices à soutenir le changement. Maintien: Un défi de taille soit de maintenir les acquis et de persévérer. La rechute fait partie de la progression. 6. On ne peut venir en aide aux jeunes ayant des problèmes concomitants de santé mentale et de toxicomanie tant qu’ils ne sont pas abstinents. FAUX. Bien que l’abstinence totale soit recommandée, les stratégies de réduction des méfaits sont plus réalistes pour certains et constituent souvent une transition plus accessible. Maintien Contemplation Action Détermination

71 Prescription École Marianne, pour « raccrocheurs » dont plusieurs jeunes ont des problèmes de consommation. Un enseignant exceptionnel!


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