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Maurice Levy HEP LA ROSERAIE VILLA MARIA

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Présentation au sujet: "Maurice Levy HEP LA ROSERAIE VILLA MARIA"— Transcription de la présentation:

1 Maurice Levy HEP LA ROSERAIE VILLA MARIA
SCINTIGRAPHIE et SCANNER APPORTS DANS LE DIAGNOSTIC ET LE PRONOSTIC DE LA MALADIE CORONAIRE Maurice Levy HEP LA ROSERAIE VILLA MARIA

2 Pourquoi détecter préventivement la maladie coronaire?
38,5 % des décès en Amérique du Nord et Europe Le coût du traitement de la maladie installée est passé de 286 de milliards de dollars en 1999 à 368 en 2004 Le coût du médecin ne représente que 10% Les méthodes classiques de diagnostic et de traitement ont peu d’effet sur le devenir qui est significativement amélioré par le traitement préventif Heart and Stroke AHA 1999 Heart Disease Statistical Update and Stroke Statistics AHA 2004 Lancet 1994;344:75-79

3 Pourquoi détecter préventivement la maladie coronaire?
La première manifestation de la maladie coronaire est le décès ( /an) 50% des infarctus surviennent chez des patients coronariens non connus 68% de ces infarctus sont dus à des sténoses inférieures à 50% La cause la plus fréquente est le cholestérol

4 Diagnostic non invasif de la maladie coronaire
Le cardiologue doit intégrer (ou pas) les signes cliniques et les facteurs de risques à de très nombreux examens: Epreuve d’effort Scintigraphie d’effort ou post stress pharmacologique Echo d’effort ou dobutamine Scanner coronaire

5 L’utilisation de l’imagerie cardiaque I Gibbons Circulation 2006;113:1715-1716
L’échographie et la scintigraphie cardiaque ont joué un rôle très important ces dix dernières années Le scanner coronaire, l’IRM cardiaque, la combinaison scanner scintigraphie ou scanner PET offrent des possibilités nouvelles et évoluent très vite depuis 5 ans Mais cette explosion de techniques posent des problèmes de coûts de santé majeurs Les arguments scientifiques justifiant la diffusion de ces techniques de façon larges ne sont pas clairs

6 Comment prescrire en imagerie non invasive D’après le rapport ACCF/ACR/SCAI/SIR JACC 2006;48; Une imagerie appropriée est celle dont les informations complémentaires apportées combinées au jugement clinique dépassent les conséquences négatives avec une marge suffisamment large posant bien l’indication d’une procédure dont les risques sont acceptables. Les conséquences négatives incluent l’irradiation, le produit de contraste, les effets collatéraux d’un test à faible performance diagnostique entraînant un retard de diagnostic (faux négatif) ou un diagnostic inapproprié (faux positif)

7 Diagnostic et pronostic
Faut-il dépister tous les patients suspects d’être coronariens ? Tout ce qui est techniquement faisable est il médicalement le mieux adapté? Ne faut-il pas prendre en compte l’aspect fonctionnel de la pathologie et savoir ne pas se contenter de voir, voire même savoir ne pas avoir besoin de voir? Il faut savoir utiliser les outils pronostic qu’apportent les techniques non invasives

8 La notion de pronostic de la maladie coronaire
Déterminer le pronostic d’un patient coronarien c’est définir une stratégie de stratification du risque amenant à préciser la probabilité de survenue d’évènements cardiaques de façon à instituer les thérapeutiques les plus adaptées. Les évènements coronaires étudiés sont soit majeurs (décès d’origine cardiaque ou infarctus du myocarde), soit mineurs (revascularisation, angor stable ou hospitalisation)

9 Critiques concernant l’évolution du volume des techniques Temporal trends in cardiac testing and treatment Circulation 2006;113; Nous savons que l’angioplastie diminue la morbi mortalité dans le cadre du syndrome coronarien aigu et qu’elle est plus efficace que la thrombolyse Mais l’angioplastie dans ce cadre ne représente qu’une faible partie de toutes les angioplasties Dans le cadre de l’angor chronique les résultats de l’angioplastie ne sont pas probants Le symptôme douleur thoracique n’est pas quantifiable

10 ETUDE COURAGE Comparaison randomisée traitement médical vs angioplastie + traitement médical sur 2287 coronariens connus avec angor chronique Pas de supériorité de l’angioplastie sur le traitement médical ( décès , IDM, angor, revascularisation) Mais cette étude ne précise pas l’étendue de l’ischémie. Le bénéfice de la revascularisation doit être d’autant plus grand que l’ischémie est importante D’ autre part il s’agit de coronariens connus . Aurions nous eu la même attitude si on était dans le cadre du diagnostic On revient toujours vers la détection des patients qui sont susceptibles le plus de bénéficier d’une attitude agressive

11 Pronostic et scintigraphie cardiaque
Une méta analyse comportant 19 études avec pts asymptomatiques ou non , coronariens ou non, avec un suivi moyen de 2,3 ans a rapporté un taux d’évènements coronariens de 0,6% chez ceux dont la scintigraphie est normale Comment interpréter ce type de résultat? Une scintigraphie normale est –elle le garant d’un bon pronostic? Statistiquement oui, mais il faut pousser plus loin l’analyse de la population. Il faut rechercher les sous populations à risque dans cette masse importante , qui sont trop peu nombreux pour modifier le taux de 0,6%. Là est la difficulté de l’interprétation de l’imagerie!

12 De l’utilité de la scintigraphie dans le pronostic pour mieux poser l’indication de revascularisation Ou de la nécessité de bien poser les indications Hachamovitch; Circulation 2003;107:2900-6 L’étendue de l’ischémie provoquée en scintigraphie est corrélée à la survie post revascularisation patients sont suivis pendant 1,9 ans ont un traitement médical et 671 une revascularisation. Dans le groupe revascularisé il y a 2,8% de décès et 1,3% dans le groupe médical. De plus on constate que la mortalité dans le groupe médical augmente avec le pourcentage de myocarde ischémié passant de 0,7% en cas de myocarde normal à 6,7% quand plus de 20% du myocarde est en ischémie induite. En revanche en cas de revascularisation le taux passe de 6,3% si le myocarde est normal à 2% quand plus de 20% du myocarde est ischémié. La valeur du seuil d’ischémie est de 12% Mais on peut raisonner en sens inverse, à savoir rien n’arrive à 94% des patients. C’est plus facile et plus rassurant !

13 SPECT ET PATIENTS A HAUT RISQUE CORONAIRE I
Les méta analyses retrouvent sur des séries de plus de patients un taux d’EC de 0,6%/an en cas de scintigraphie de perfusion normale . Soit 6 pour 1000 examens Les services de cardiologie nucléaire avec activité soutenue de plusieurs milliers d’examens par an sont donc nécessairement confrontés à un nombre non négligeables d’évènements Le plus souvent il s’agit de rupture de plaques , donc non détectables , mais pas toujours

14 SPECT ET PATIENTS A HAUT RISQUE CORONAIRE II
La détection de l’étendue de la maladie coronaire est le point faible de la SPECT. La non détection de la sténose du tronc commun n est pas exceptionnelle en scintigraphie de perfusion. Chez les patients à forte prévalence de maladie coronaire ( >85%) une scintigraphie normale n’élimine pas le diagnostic d’athérosclérose ( contrairement au scan)

15 SPECT ET PATIENTS A HAUT RISQUE CORONAIRE III Sous évaluation de l’étendue de l’ischémie par la SPECT chez des patients porteurs d’un tronc commun Sur 1864 patients , 101 sont porteurs d’une sténose du tronc commun Un défect supérieur à 10% du myocarde est retrouvé chez 59% des patients Pas de défect de perfusion chez 15% Si on combine tous les paramètres scintigraphiques: FEVG, fixation pulmonaire anomalie cinétique, TID, on n’a pas de patients non détectés Berman, JNC 2007 Vol 14 N4

16 LES LIMITATIONS DE LA SPECT
Elle évalue une perfusion relative et non pas absolue Elle ne parle que s’il y a une sténose hémodynamique Elle ne met pas en évidence la plaque , cause de la majorité des syndromes coronariens aigus Il n’est pas rare de sous évaluer l’existence de sténoses tritronculaires Elle a une bonne sensibilité pour détecter la maladie coronaire mais celle-ci diminue quand on veut détecter le nombre de troncs atteints La comparaison avec l évaluation de la réserve coronaire montre que les discordances surviennent essentiellement chez les patients ayant une FFR<0,75 Cela pose le problème d’utiliser des marqueurs de perfusion comme le Rubidium 82 en PET ou d autres techniques associées à la SPECT pour améliorer la sensibilité

17 PET de PERFUSION AVEC Le Rb 82
PET Hybride CT. CT pour les corrections d’atténuation Sur 64 pts 41/44 détection de sténose coronaire Spécificité 83% et sensibilité 95% pour la détection de la maladie coronaire JACC 2007;49;

18 Le scanner coronaire Nouvelle technique prenant une place très importante en cardiologie Détecte les calcifications coronaires, témoins de la maladie coronaire Détecte l’absence de calcifications coronaires Permet d’éliminer souvent une sténose coronaire significative

19 Comment utiliser le scanner coronaire?
Faut il le faire indépendamment des autres techniques non invasives ? Faut il qu’il ne soit qu’un éventuel passage avant la réalisation ou non d’une coronarographie, elle-même suivie éventuellement d’une revascularisation?

20 Calcifications et maladie coronaire
Une calcification artérielle est intimement associée à l’athérosclérose Elle existe pratiquement toujours en cas de maladie coronaire Elle apparaît à partir de la 2ème décade et augmente très nettement à partir de 50 ans chez l’homme et 60 ans chez la femme

21 Calcifications et maladie coronaire
Les calcifications que l’on détecte in vivo ne représentent que 20% en surface de la totalité de la plaque athéroscléreuse Plaque et calcification sont peu corrélées à la sténose déterminée en histologie (remodelage) La présence de calcification est corrélée à la taille de la plaque athéroscléreuse Sangiorgi JACC 1998;31: Rumberger Circulation 1995; 92: Rumberger Am J Cardiol 1994;73:

22 Sténoses coronaires et score calcique
La présence de calcifications coronaires est spécifique de plaque athéromateuse La présence de calcifications est très sensible pour détecter une sténose coronaire > 50%. Mais la spécificité va être fonction du score calcique choisi Budoff Circulation 2002: 105; Habert JACC 2001:37;

23 Scintigraphie cardiaque et score calcique Etude portant sur 1195 patients
Si le score calcique est inférieur à 100 seuls 2% de cette population auront une ischémie à la scintigraphie Si le score calcique est supérieur à 1000 alors 20% auront une ischémie supérieure à 5% du myocarde et 9% une ischémie supérieure à 10% (dite modérée à sévère) Berman JACC 2004; 44;

24 Pronostic après scintigraphie d’effort et score calcique
1153 patients score calcique et SPECT suivis sur 32 mois (décès et IDM) L’importance du score calcique n’a pas d’influence sur le devenir s’il n’y a pas d’ischémie Les patients avec score calcique >1000 et sans ischémie ont moins de 1% d’EC /an Berman JACC Mars 2007 sous presse

25 Score calcique faible et absence d’insuffisance coronaire
Faut-il si le score calcique est bas en déduire qu’il n’y a pas d’insuffisance coronaire ? Sur 2115 patients consécutifs symptomatiques il y a des calcifications chez 99 % des patients avec sténose coronaire significative. Cependant chez 7 hommes sans calcification (sur 872 soit 0,7%) et une femme il y avait une sténose significative. 7/8 avaient moins de 45 ans ! Knez Am J Cardiol ;93:

26 HYPOPERFUSION SPECT APICALE

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30 ACC/AHA EXPERT CONSENSUS ON CORONARY ARTERY CALCIUM SCORING JACC VOL 49,N° 3,2007: 378-402
Faut il faire des tests additionnels chez un patient ayant un score calcique élevé (> à 400)? Les recommandations chez les patients à fort risque sont de faire un traitement médical intensif sans examen non invasif complémentaire

31 Diabète et score calcique
En cas de score calcique nul le pronostic du diabétique est le même que celui d’un non diabétique Pour chaque augmentation du score calcique le taux d’EC augmente plus pour le diabétique En cas de score calcique inférieur à 100 il serait souhaitable de faire une SPECT Raggi JACC 2004;43:1663-9 Anand Eur Heart J 2006;27:

32 Diabète et score calcique nul

33 Score calcique et diabète

34 Pronostic et score calcique
Les études sont très nombreuses et parfois contradictoires d’après les guidelines Il n’apparaît cependant pas d’argument pour dire de façon globale que le screening va améliorer le devenir des patients Trop peu de patients à risque faible vont voir leur statut changer en risque moyen

35 Score calcique et meilleure utilisation Circulation 2000;102:126-140 Circulation 2000;101:e16-e22
Il n’y a pas d’arguments justifiant le screening dans la population générale Le CAC ne permet pas d’apporter d’informations concernant l’existence de sténoses coronaires significatives (faible spécificité) Un score calcique élevé entraîne souvent à des examens invasifs et coûteux conduisant à des procédures de revascularisation, elles mêmes sources d’évènements coronaires chez des patients asymptomatiques

36 Indications du scanner coronaires D’ après Computed Tomography Coronary Angiography Achenbach JACC 2006;48; Patients ayant eu un pontage aorto coronarien : Le scanner ne permet pas de préciser la perméabilité des artères natives. Le scanner ne permet pas de détecter correctemet la sténose intra stent (sensibilité varie de 54% à 83%) Le scanner ne permet pas de classifier la nature d’une plaque athéromateuse du fait de la grande variabilité des densités mesurées Au total le scanner ne peut être substitué à la coro-narographie de façon large. Il ne peut être fait que dans des contextes cliniques à prévalence relativement faible

37 Détection des sténoses coronaires D’ après Computed Tomography Coronary Angiography Achenbach JACC 2006;48; Nécessité d’équipes expérimentées Les études publiées ne portent que sur des séries de 50 à 100 patients pré sélectionnés Sensibilité varie de 83% à 99% Spécificité varie de 93% à 98% VPN varie de 95% à 100% Limitations par les calcifications coronaires, la difficulté à évaluer le degré de sténose du fait du mouvement Limitations par le fait que l’on ne peut évaluer la fonctionnalité de la lésion anatomique ( réflexe oculo sténotique) On n’ a pas prouvé la valeur pronostique de la détection de sténoses coronaires dans les populations à haut risque (diabète)

38 Corrélation entre coronarographie quantificative et scanner 64 barrettes (D’après Hachamovitch Circulation 20 Mars 2007)

39 Détection des sténoses coronaires: limitations
Influence du score calcique: 0 à 100: Sé 94% Spé 95% VPP 94% VPN 95% 100 à 401: Sé 100% Spé 88% VPP 90% VPN 100% : Sé 93% Spé 67% VPP 93% VPN 67% Influence de l’index de masse corporelle: BMI<25: Sé Spé VPP VPN 100% BMI>30: Sé 90%, Spé 86%, VPP 91%, VPN 86% Influence de la fréquence cardiaque: FC<70 bpm: Sé 97%, Spé 95%, VPP 97%, VPN 95% FC>70 bpm: Sé 88%, Spé 71%, VPP 78%, VPN 83% G.L. Raff et al., JACC 2005; 46:552-7

40 Les pontages Détection des sténoses et des occlusions: Sé 99% (96 à 100%), Spé 93 (68à 100%), VPN 99% (98 à 100%), VPP 83% (37 à 98%). (meilleures pour les occlusions). Analyse des anastomoses distales possibles dans 74 à 99%. Limitations: -Artéfacts secondaires aux clips -Artères natives d’aval: petit calibre, calcifications: non évaluables dans 24 à 34% des cas=> non indiqué. Achenbach JACC 2006;48; Pache, eur Heart J 2006; 27: Meyer JACC 2007; 49; Di Carli MF, circulation 2007; 115:

41 Les stents Détection de la resténose intrastent: Sensibilité varie de 54% à 83% (peu d’études) Fonction du type et de la taille du stent: 28% des stents < ou = 3 mm non analysables contre 10% des stents > 3 mm. Gilard M, AmJC 2005 Achenbach JACC 2006;48;

42 Ne pas confondre athérosclérose et ischémie
Schuijf JACC 2006; 48; 59% des patients présentant une sténose coronaire en TDM+coro (n=49, 33 LS, 16 LNS) ont une SME anormale. Une scintigraphie normale n’exclut pas la maladie coronaire

43 Scintigraphie de perfusion et scanner coronaire Hachamovitch JACC Vol 48;N°12,2006 Schuif JACC Vol 48; N° 12,2006 Il ne suffit pas de détecter une sténose ou une calcification non sténosante. Il faut évaluer l’ischémie provoquée pour poser une éventuelle indication de revascularisation. Une très large étude sur 4000 patients avec maladie coronaire ou prévalence moyenne à forte est en cours pour évaluer l’impact du SPECT, SCAN, PET, PET/CT sur le pronostic, le coût et les conséquences thérapeutiques

44 Indications appropriées
SCANNER CORONAIRES I Les indications D’après le rapport ACCF/ACR/SCAI/SIR JACC 2006;48; Indications appropriées (pt symptomatique) Probabilité pré test intermédiaire de maladie coronaire et ECG non interprétable ou patient inapte à l’effort Suspicion d’anomalies anatomiques coronaires SCA avec probabilité pré test intermédiaire sans anomalies ni augmentation enzymes Stress test non interprétable ou équivoque ( effort ,echo stress, scintigraphie)

45 Les indications non appropriées
SCANNER CORONAIRE II Les indications D’après le rapport ACCF/ACR/SCAI/SIR JACC 2006;48; Les indications non appropriées Forte probabilité pré test de maladie coronaire chez pt symptomatique SCA avec forte probabilité pré test et ECG et/ou enzymes anormaux Faible ou moyenne probabilité pré test ( Framingham) chez pat asymptomatique Evidence d’un test ischémique très anormal Evaluation pré opératoire non cardiaque si risque péri opératoire modéré Evaluation perméabilité des pontages ou d’une angioplastie chez patient asymptomatique

46 SCAN et PRONOSTIC I Prendre en compte dans le scanner les éléments pronostiques et anatomiques Tenir compte de la probabilité pré test Patients symptomatiques : 3 groupes – pré test probabilité 87%, 53% et 13%. Post test probabilité si scan négatif 17%, 0%, 0% Post test probabilité si scan positif 96%, 88%, 68% JACC 2007;50;

47 SCAN et PRONOSTIC II Un scan négatif est retrouvé chez 75% des patients avec une probabilité post test faible et chez 50% des patients avec une probabilité post test moyenne. Ces patients peuvent être libérés avec ou sans traitement médical ( statine) Un scan positif est retrouvé chez 25% des patients avec ppt faible et 50% avec ppt moyenne. Le nombre de faux positifs rendent le scan non fiable pour une décision clinique. Prendre alors en compte la proximité des lésions , faire un test d’ischémie JACC 2007;50;

48 SCAN ET PRONOSTIC III 1127 patients suivis 15,3 +/- 3,9 mois
Paramètres prédicteurs de mortalité: importance de la sténose, localisation, étendue des plaques L absence de plaque, sur tout le réseau , ou sur le TC ou sur l’IVAP entraîne une faible mortalité ( 0,3%, 2,1%, 1,6%) Cette étude est surtout interéssante par sa démarche pronostique JACC 2007;50;

49 SCANNER ET ETENDUE DE L’ISCHEMIE
Le scanner ne peut apprécier l’étendue de l’ischémie Mais il peut apprécier l’étendue de la maladie athéromateuse Et probablement les troubles de la cinétique régionale

50 ASSOCIATION CT SCINTI Acquérir dans le même temps une SPECT et un scanner coronaire ou bien les acquérir en 2 temps différents et fusionner les images

51 EFFICACITE IMAGERIE HYBRIDE Détection de sténoses hémodynamiquement significatives chez 44 patients symptomatiques Le scanner seul par rapport à la coro a une sensibilité de 84%, une spécificité de 74%, une VPP de 61% et une VPN de 90% En associant scan et scinti on retrouve scan+ scinti Sens % Spec % PPV % NPV % Rispler. JACC 2007;49;

52 Conclusion de l’étude Roseraie
Association scintigraphie + scanner: sensibilité 100% spécificité 70% VPN 99,5% VPP 59% 116/208 scanners normaux levant le doute diagnostic et évitant des coronarographies abusives BBG ou CMD ou PM Détection de 12 SS sur l’IVAP et 17 sur l’IVAM à la coronarographie: a-t-on rendu service aux patients? (défect scintigraphique très limité = bon pronostic)

53 IMPLICATIONS IMAGERIE HYBRIDE
Améliorerait la capacité diagnostique (mais a-t-on besoin de les acquérir en même temps ?) Permet de superposer territoire hypoperfusé et artère coupable Compare l’étendue de l’ischémie et l’étendue des lésions coronaires Evite de reconvoquer le patient chez qui on a un doute à la scinti ( 10%) Permettra de superposer plaque inflammatoire et anatomie coronaire

54 SCANNER ET PLAQUE MOLLE
La détermination de la composition de la plaque est très difficile même par des techniques invasives Elle correspond à une image hypodense au scanner Des études autopsiques sont nécessaires On ne sait pas quelles sont les implications thérapeutiques de l’existence de plaques molles isolées sans calcifications associées Budoff JACC Vol 48, 2006:

55 La plaque vulnérable et les techniques d’imagerie
L’angiographie coronaire détecte des sténoses mais ne peut détecter de plaques à risque En termes de détails anatomiques et de résolution spatiale la scintigraphie ne peut rivaliser avec IRM et Scanner , mais on peut détecter de suffisantes petites quantités de traceur avec activité moléculaire importante ( résolution 4mm en PET et 10mm en SPECT) Beaucoup de recherches sont faites sur des traceurs permettant de se fixer sur la cellule pathologique

56 IMAGERIE MOLECULAIRE Imagerie de macrophage
interviennent dans la plaque athéromateuse résultats sur la carotide Imagerie avec Annexine protéine membranaire se liant à la phosphatidyl sérine exposée lors de la mort cellulaire Imagerie de la protéase métalo protéinase et cystéine protéinase intervenant dans le remodelage de la plaque Imagerie de l’angiogénèse hémorragie sous plaque post IDM avec intégrine Imagerie du thrombus Circulation 2007;116,

57 APPORTS MAJEURS DU SCANNER
On ne parle pas d’ischémie provoquée mais on découvre la maladie athéromateuse sous l’angle des calcifications Un patient avec scan anormal et scinti normale a probablement une maladie coronaire sans probablement de retentissement hémodynamique et probablement il doit avoir une prévention primaire Le scan , nouvel outil décisionnel , s’exprime également en termes de pronostic

58 Cas clinique N°1 Coro-scanner normal

59 Monsieur A… 45 ans HTA Hospitalisé pour insuffisance cardiaque globale. Découverte à l’échocardiographie d’une CMD, FEVG=35%

60 Score calcique

61 Coronaire droite

62 Images VRT CD CX IVA

63 Tronc commun

64 Interventriculaire antérieure et diagonale

65 Circonflexe Calcification non sténosante

66 Cas clinique N°2 Score calcique>1000

67 Monsieur B… 60 ans DNID, tabac, surpoids
Douleurs thoraciques atypiques Test d’effort 120 W, 86% de la FMT Scintigraphie myocardique: hypoperfsuion limitée de la pointe

68 Nombreuses calcifications…

69 Score calcique

70 Cas clinique N°3 Sténose calcifiée intermédiaire de l’IVAII Sténose très serrée de l’IVA III

71 Monsieur C… 55 ans FRCV: Dyslipidémie, surpoids, HTA
TTT: Détensiel ½ cp Angor d’effort typique évoluant depuis 3 mois Test d’effort sous Détensiel, 140W, 83% de la FMT, négatif cliniquement et électriquement. Scintigraphie myocardique: hypoperfusion de la pointe.

72 Score calcique

73 Images VRT CD CD CX CX IVA IVA

74 Coronaire droite

75 Tronc commun

76 Interventriculaire antérieure

77 Interventriculaire antérieure
2.8 mm 3.2 mm 0 mm 1.8 mm

78 Circonflexe

79 Cas clinique N°4 Préopératoire de RVM

80 Madame O. 39 ans Aucun facteur de risque cardiovasculaire
Fuite mitrale grade 4/4 sur prolapsus P2 FEVG=50%, dyspnée d’effort stade II Indication de plastie mitrale

81 Image VRT CX CD IVA

82 Coronaire droite

83 Tronc commun

84 Interventriculaire antérieure

85 Circonflexe

86 Hypoperfusion inférieure limitée post effort Tritronculaire Occlusion CD

87 Normalisation de l’hypoperfusion inférieure

88 CardIQ Fusion sur AW

89 CardIQ Fusion sur AW

90 GE VCT

91 CONCLUSION La scintigraphie a une grande valeur pronostique et une bonne valeur diagnostique. Il faut savoir chez les patients à haut risque évaluer l’apport diagnostic de la scintigraphie La recherche de l’ischémie est fondamentale pour bien poser les indications thérapeutiques et la SPECT est un excellent examen Le scanner a des indications pour le moment essentiellement diagnostique Le scanner a permis de visualiser l’étendue de la maladie athéromateuse mais ne permet pas d’apprécier l’ischémie Le scanner sauf cas particulier ne doit pas être réalisé sans test d’ischémie L’association scanner scintigraphie en diagnostic est très utile chez les patients dont le test d’ischémie est douteux La détection de la plaque est le grand challenge de demain pour la scintigraphie et pour le scanner


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