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Allégations de santé.

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1 Allégations de santé

2 Objectifs L’objectif de cette étude est d’évaluer la perception des allégations de santé par le consommateur Cette étude permet d’analyser différents éléments : Les allégations de santé (définition, notoriété, compréhension, connaissance, perception, crédibilité d’allégations connues) Les comportements en matière de santé L’étiquetage : compréhension des informations

3 Méthodologie 250 Interviews quantitatives réalisées en Belgique en face à face auprès d’un échantillon représentatif de la population Field : mai 2003. Échantillon aléatoire stratifié redressé selon le sexe, les groupes sociaux, le régime linguistique, l’âge. Les résultats ont fait l’objet des traitements statistiques adéquats (c2, marge d’erreur). La marge d’erreur totale maximale sur l’échantillon est de 3,0 %. Seuls les résultats significatifs sont présentés. Toutefois, chaque donnée a été analysée – selon les profils - en fonction du sexe, de l’âge, du groupe social, du statut d’acheteur (principal responsable d’achat ou non) du régime linguistique, de la taille du ménage, du type d’habitat.

4 Allégations Définition Notoriété Compréhension Lien alimentation santé
Connaissance Perception Crédibilité

5 Définition Allégation :
« tout message ou représentation, non prescrit par la législation communautaire ou nationale, y compris une représentation sous la forme d'images, d'éléments graphiques ou de symboles, qui affirme, suggère ou implique qu'une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières (*) » (1) Source : proposition de « règlement du parlement européen et du conseil concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires » du

6 Définition Sans préjudice des directives 2000/13/CE concernant l'étiquetage et la présentation des denrées alimentaires ainsi que la publicité faite à leur égard et 84/450/CEE relative à publicité trompeuse, les allégations nutritionnelles et de santé ne doivent pas : Être inexactes ou trompeuses; Susciter des doutes quant à la sécurité et/ou l'adéquation nutritionnelle d'autres denrées alimentaires; Affirmer ou impliquer qu'une alimentation équilibrée et variée ne peut, en général, fournir des nutriments en quantité appropriée; Mentionner des modifications des fonctions corporelles en des termes inappropriés ou alarmants, sous la forme soit de texte, soit d'images, d'éléments graphiques ou de symboles.

7 Les allégations nutritionnelles et de santé
Les allégations identifiées par la proposition de règlement européen (*) Allégation nutritionnelle Allégation de santé Allégation relative à la réduction d'un risque de maladie (*) Source : projet de règlement européen du

8 Les allégations nutritionnelles et de santé
Allégation nutritionnelle : Toute allégation qui affirme, suggère ou implique qu'une denrée alimentaire possède des propriétés nutritionnelles particulières de par : l'énergie (valeur calorique) qu'elle fournit, fournit à un taux réduit ou accru, ou ne fournit pas, et/ou les nutriments ou autres substances qu'elle contient, contient en proportion réduite ou accrue, ou ne contient pas; Allégation de santé : Toute allégation qui affirme, suggère ou implique l'existence d'une relation entre une catégorie de denrées alimentaires, une denrée alimentaire ou l'un de ses composants, et la santé; Allégation relative à la réduction d'un risque de maladie : Toute allégation de santé qui affirme, suggère ou implique que la consommation d'une catégorie de denrées alimentaires, d'une denrée alimentaire ou de l'un de ses composants réduit sensiblement un facteur de risque d'apparition d'une maladie humaine;

9 Les allégations de santé
Les allégations de santé identifiées par l’industrie (*) Allégations relatives à la fonction d’un nutriment : Description du rôle d’un nutriment dans les fonctions physiologiques normales de l’organisme. Elles sont basées sur les connaissances scientifiques reconnues et généralement admises. Allégations concernant un effet sur la santé : Référence est faite à un effet spécifique positif pour la santé que présente une denrée alimentaire ou un de ses composants sur notre organisme, une fonction physiologique ou un paramètre biologique.   Allégations sur l’alimentation saine : Référence est faite à des recommandations officielles, faites par des organisations nationales et internationales reconnues, relatives à des habitudes alimentaires saines, à des recommandations nutritionnelles ou à des recommandations similaires. (*) Source : code de conduite FEVIA

10 Les allégations de santé
Les allégations de santé identifiées par l’industrie (suite) Allégation concernant l’influence d’un aliment sur une affection : Utilisée lorsqu’une denrée alimentaire déterminée peut aider à réduire le risque d’une affection particulière. Un tel effet est possible si l’effet de la denrée alimentaire elle-même, ou celui des nutriments ou d’autres composants de la denrée alimentaire peut être prouvé ou est acquis sur base des connaissances scientifiques reconnues et généralement admises. Il ne s’agit pas d’une allégation de prévention ; elle le fait de manière indirecte en prônant l’importance d’un régime alimentaire plus sain en tant que garantie pour une meilleure santé. Caractéristiques importantes : l’affection dont il est question n’est pas encore présente l’origine de l’affection est de nature multifactorielle l’allégation ne garantit pas que la denrée alimentaire peut prévenir l’affection l’allégation indique que la denrée alimentaire contribue à la diminution du risque

11 Notoriété On parle beaucoup des allégations de santé. Avez-vous déjà entendu cette expression ? Ne sait pas Oui 5% 15% 8 consommateurs sur 10 n’ont jamais entendu parler des « allégations de santé ». Non 80%

12 Compréhension Santé Ne sait pas Mensonge Légalité Propriétés Médicament Définition exacte Preuve Labellisé Pesticide Quand on vous dit allégations de santé, dites-moi tous les mots qui vous viennent à l’esprit … Un consommateur sur deux établit spontanément un lien entre allégation de santé et santé. Il s’agit de « quelque chose » qui est « bon pour la santé ». A peine 4 % peut donner une définition précise du terme allégations de santé, 8 % ne savent pas. Grande diversité d’avis et de confusion pour les autres éléments cités.

13 Perception du consommateur
Analyse Perception du consommateur Décodage Santé : santé, bon pour la santé Une allégation est en lien avec l’amélioration de la santé. Mensonge : pas sérieux, ce que dit le vendeur sans preuve, n’importe quoi Les affirmations farfelues ou les omissions plus ou moins volontaires conduisent les consommateurs à s’interroger sur la crédibilité des allégations formulées. Légalité : produit qui respecte des directives, la législation Il n’existe pas aujourd’hui de législation relative aux allégations de santé. La commission européenne veut réglementer certaines affirmations spécifiques. Propriétés spécifiques : produit bio, allégé, sans conservateur, sans colorant Confusion entre la propriété spécifique d’un aliment et sa composition qui est réglementée. Médicament : médicament, qui soigne la santé, produit thérapeutique Confusion fréquente qui suggère qu’un aliment possède des vertus thérapeutiques.

14 Perception du consommateur
Analyse Perception du consommateur Décodage Preuve : preuve, le producteur veut se justifier, prouver que son produit est bon pour la santé Une allégation doit être basée sur les connaissances scientifiques reconnues et généralement admises. Labellisé : label mis sur le produit, produit qui subit des contrôles de qualité, garantit la qualité d’un aliment Il n’existe pas de relation entre l’allégation de santé et la qualité de fabrication d’un produit. La qualité d’un aliment est garantie par des normes internes (HACCP) et des contrôles extérieurs. Un label exige de répondre à un cahier de charges spécifiques. Danger : risques encourus si on consomme certains aliments, mauvais aliment, mauvais engrais Interprétation erronée du consommateur

15 Analyse L’absence de réglementation spécifique (*) permet aux allégations de se nourrir d’imprécisions et d’omissions. Des confusions apparaissent dans le chef du consommateur entre allégation, composition des aliments, effets thérapeutiques, affirmation quelconque, labellisation et référence légale. Le consommateur oscille ainsi entre confiance et rejet, crédibilité et mensonge. (*) Bases légales actuelles : législation concernant l’étiquetage et la présentation des denrées alimentaires ainsi que la publicité à leur égard et la législation sur l’étiquetage nutritionnel. Une proposition de règlement européen est aujourd’hui en discussion.

16 Lien alimentation santé
Si je vous dis … Êtes-vous d’accord, pas d’accord … Ce que nous mangeons influence notre santé D’accord Le médecin généraliste n’a pas la formation pour me conseiller Voir un diététicien ne se justifie que pour de gros problèmes alimentaires La publicité sur les bienfaits de santé me fait essayer un produit Pas d’accord Convaincus 8 fois sur 10 que l’alimentation influence la santé. Les consommateurs recherchent de l ’information, toutefois, ils expriment des doutes sur différentes sources d’information : sur celle en provenance des producteurs (et notamment de la publicité), des médecins généralistes et hésitent aussi à consulter un diététicien.

17 Connaissance Si je vous dis … Êtes-vous d’accord, pas d’accord …
L’éducation à l’alimentation saine et équilibrée doit se faire dès le plus jeune âge et se poursuivre tout au long de la vie Pour manger équilibré, il faut avoir des connaissances en diététique Pas d’accord Les consommateurs sont majoritairement convaincus (82%) que l’apprentissage à une alimentation saine et équilibrée doit se réaliser dès le plus jeune âge (à l’école notamment) et se poursuivre durant toute l’existence. Ils sont cependant partagés quant à savoir si des connaissances en diététique sont nécessaires ou pas pour garantir une alimentation équilibrée.

18 Connaissance Les phrases suivantes sont-elles des allégations de santé ? Le calcium est nécessaire pour avoir des os solides D’accord Une prise importante de calcium renforce les os Un apport adéquat de calcium peut aider à diminuer le risque d’ostéoporose Le produit X peut contribuer à réduire le risque de maladies cardio-vasculaires La margarine X diminue le taux de cholestérol La vitamine B2 est nécessaire pour le métabolisme des protéines Le conseil national de la nutrition recommande un apport quotidien de 900 mg de calcium. Le produit X contient 120 mg/dl de calcium Pas d’accord

19 Connaissance Toutes les phrases présentées représentent diverses allégations de santé. A peine 16 % des consommateurs identifient toutes les propositions comme étant des allégations de santé. La perception des allégations relatives au calcium est relativement consensuelle, ce qui n’est pas le cas pour les allégations relatives aux maladies cardio-vasculaires, au cholestérol, à la vitamine B2. Citer un organisme officiel modifie la perception des consommateurs.

20 Perception du consommateur
Analyse Perception du consommateur Décodage 79% Le calcium est nécessaire pour avoir des os solides Allégation de santé 64% Une prise importante de calcium renforce les os 58% Un apport adéquat de calcium peut aider à diminuer le risque d’ostéoporose Allégation relative à la réduction d ’un risque de maladie 54% Le produit X peut contribuer à réduire le risque de maladies cardio-vasculaires

21 Perception du consommateur
Analyse Perception du consommateur Décodage 46% La margarine X diminue le taux de cholestérol Il s'agit ici d ’une allégation de santé. Elle affirme que la consommation de l ’aliment a un effet positif sur la santé 41% La vitamine B2 est nécessaire pour le métabolisme des protéines Allégation de santé. La vitamine B2 joue un rôle dans toute une série de réactions métaboliques. Son rôle n'est cependant pas spécifique au métabolisme des protéines. 26% Le conseil national de la nutrition recommande un apport quotidien de 900 mg de calcium. Le produit X contient 120 mg/dl de calcium Allégation relative à un comportement alimentaire sain. Référence aux recommandations émises par un organisme de référence (le conseil de la nutrition). A noter que les recommandations peuvent varier d'un pays à l'autre. Que se passe-t-il si un produit fabriqué dans un pays est commercialisé dans un autre où les normes de référence ne sont pas identiques ?

22 Perception Si je vous dis … Êtes-vous d’accord, pas d’accord …
Réduit le cholestérol D’accord Renforce vos défenses immunitaires Riche en calcium Vous donne des os solides Enrichi en sels minéraux et vitamines Vous donne de l’énergie pour la matinée Pauvre en sel Vous aide à lutter contre la constipation Light Pas d’accord Vous donne une haleine fraîche

23 Perception Sur les dix phrases présentées, cinq représentent diverses allégations de santé : Réduit le cholestérol (83%), renforce vos défenses immunitaires (72%), vous donne des os solides (65%), vous donne de l’énergie pour la matinée (47%), vous aide à lutter contre la constipation (47%). Quatre sont des allégations nutritionnelles : Riche en calcium (71%), enrichi en sels minéraux et vitamines (65%), pauvre en sel (47%), light (33%), Une n ’est ni une allégation de santé ni une allégation nutritionnelle vous donne une haleine fraîche (23%). Or, le classement établi montre que les consommateurs confondent : Les allégations de santé : allégations relatives à l’effet sur la santé ou sur une affection et les allégations nutritionnelles qui impliquent un étiquetage nutritionnel spécifique.

24 Perception du consommateur
Analyse Perception du consommateur Décodage 83% Réduit le cholestérol Allégation relative à l'effet sur la santé 72% Renforce vos défenses immunitaires 71% Riche en calcium Allégation impliquant un étiquetage nutritionnel. Pas une allégation de santé. 65% Vous donne des os solides 64% Enrichi en sels minéraux et vitamines

25 Perception du consommateur
Analyse Perception du consommateur Décodage 47% Vous donne de l’énergie pour la matinée Allégation relative à l'effet sur la santé Pauvre en sel Allégation impliquant un étiquetage nutritionnel. Pas une allégation de santé. Vous aide à lutter contre la constipation Allégation relative à l'effet sur une affection 33% Light 23% Vous donne une haleine fraîche Ce n'est pas une allégation de santé

26 Crédibilité Si je vous dis … Êtes-vous d’accord, pas d’accord …
Parfois, des producteurs font croire aux consommateurs que le produit est bon pour la santé D’accord Quand la publicité indique qu’un ingrédient est bon pour ma santé, elle omet de dire que les autres le sont moins Lorsqu’un producteur vante les effets bénéfiques de son produit pour la santé, je ne le crois pas. Pas d’accord Les consommateurs expriment de nombreuses craintes quant à la crédibilité des informations transmises par les producteurs. Les reproches se focalisent sur les allégations en lien avec la santé. Ils se méfient aussi des mensonges par omission qui consistent à valoriser un ingrédient sans décliner l’impact global de la formule sur la santé.

27 Crédibilité des allégations(*)
Aucune de ces propositions Kinder Chocolat peut remplacer le verre de lait du goûter des enfants Dans Kinder Chocolat, il y a autant de Calcium que dans un grand verre de lait. Cela signifie … Kinder Chocolat est une source de calcium 11% 21% A peine 4 consommateurs sur 10 peuvent décoder le message diffusé par Kinder Chocolat. le message oublie par contre de préciser que l'apport en graisses et en sucres est par contre bien supérieur à un verre de lait dont on ne sait d'ailleurs pas le volume. Grand c'est combien ? Un mensonge par omission ? 27% 40% Une tablette de Kinder Chocolat contient l’équivalent en Calcium d’un grand verre de lait (*) sur base de déclarations faites à un moment donnée par des producteurs

28 Analyse : Kinder Quelques chiffres :
25 cl de lait entier apportent 163 calories (65,2 x 2,5) et 285 mg de calcium (114 x 2,5) 100 gr de Kinder chocolat apportent 558 calories et 323 mg de calcium Démonstration Pour consommer une quantité de calcium contenue dans 25cl de lait, il faut manger 88 grammes de Kinder chocolat soit près de 7 barres. Or 7 barres de Kinder Chocolat apportent 488 calories. Conclusion A calcium identique, il y a 3 fois plus de calories dans Kinder Chocolat. Cet aliment ne constitue donc pas une source intéressante de calcium dans la mesure où son apport énergétique est trop important et qu’il doit être consommé avec modération.

29 Crédibilité des allégations
Cette eau peut combler mes besoins journaliers en calcium Danone lance une eau enrichie en calcium Cela signifie … Aucune de ces propositions 33% 24% A peine 1 consommateur sur 3 peut décoder le message diffusé par Danone. Pour être certain de l’efficacité, il faudrait : Que l’eau vendue présente une teneur suffisante en calcium Que le calcium présent dans cette eau soit bien absorbé par l'organisme. 16% 27% Cette eau réduit les risques d’ostéoporose Cette eau renforce les os

30 Analyse : Danone Quelques chiffres :
un litre d’eau Danone Active apporte 300 mg de calcium pour ± 0,80. un litre d’eau minérale apporte de 3,5 à 500 mg de calcium selon les marques. un litre d’eau du robinet apporte une quantité variable de calcium selon les localités avec un maximum légal de 270 mg pour ± 0,0025. Démonstration Avec une teneur de 300mg par litre, l’eau Danone active peut constituer une source non négligeable en calcium. Mais il y a d ’autres sources de calcium qui sont par contre également des sources utiles de protéines, vitamines et minéraux (ex. les produits laitiers) Conclusion Le calcium contenu dans les eaux étant généralement bien assimilé, cette eau pourrait présenter un intérêt chez des personnes qui consomment peu de lait. Cependant, est-il nécessaire de proposer une eau avec complément de calcium dans la mesure où une alimentation équilibré apporte le calcium nécessaire ?

31 Crédibilité des allégations
Actimel contient 10 milliards de L. Casei Immunitas et aide l’intestin à faire bouclier contre les bactéries indésirables. Pensez-vous que ce produit … Est un médicament A des effets thérapeutiques Aucune de ces propositions 1% A peine 1 consommateur sur 3 peut décoder le message diffusé par Danone. Peu de consommateurs considèrent qu’il s’agit d’un médicament, mais 11 % lui octroient des vertus thérapeutiques (!). Un piège apparaît : transformer l’action d’un produit sur la flore intestinale en produit miracle (aide nos défenses, effets thérapeutiques). On voit ici un exemple où la communication publicitaire donne l’impression que le produit apporte une protection contre toutes les agressions extérieures. 11% 12% 34% 39% Contient des ferments qui renforcent la flore intestinale Aide nos défenses naturelles

32 Crédibilité des allégations
Un petit Gervais aux fruits c’est aussi bon qu’un steak … Un petit Gervais apporte la même quantité de nutriments que de la viande Aucune de ces propositions 8% Deux personnes sur trois doutent de la comparaison de deux produits très différents. Le petit Gervais peut constituer un aliment intéressant pour la croissance, mais l’alimentation de l’enfant doit être beaucoup plus diversifiée et ne peut se limiter à la consommation de petit Gervais. 64% 29% 100g de Gervais apporte autant de protéines que 100g de viande

33 Analyse : Gervais Quelques chiffres :
100g de gervais apporte 6,4g de protéines, 3,5g de lipides, 15,2g de glucides et 130mg de Ca. 100g de viande de boeuf apporte 22,8g de protéines, 6g de lipides,2,7g de glucides et 5mg de Ca. Démonstration on ne peut comparer ces deux aliments que sur base de l ’apport en protéines. Sur cette base, 100g de gervais (2 pots) équivaudrait à 30g de steak. Par contre sur le plan de l ’appport en Ca, il n ’y a pas de comparaison possible (130 mg pour le gervais et 1,5 mg pour le steak)

34 Analyse : Gervais (suite)
Conclusion Est-il nécessaire de comparer viande et laitages, deux aliments qui sont en fait complémentaires ? Le petit Gervais peut constituer un aliment intéressant pour la croissance, mais l’alimentation de l ’enfant doit être beaucoup plus diversifiée et ne peut se limiter à la consommation de petit Gervais. C’est peut-être pour cette raison que le slogan de promotion du petit Gervais a changé (« Toutes les mamans devraient donner un petit Gervais à leurs enfants car Petit Gervais est riche en protéines, vitamines et calcium pour que les enfants deviennent grands et forts »).

35 Contrôle Si je vous dis … Êtes-vous d’accord, pas d’accord … D’accord
Les allégations de santé ne devraient être autorisées qu’après validation par des scientifiques indépendants des producteurs D’accord Les allégations de santé ne devraient être autorisées qu’après validation par les associations de consommateurs Les allégations de santé ne devraient être autorisées qu’après validation par les pouvoirs publics Pas d’accord Huit consommateurs sur dix veulent un contrôle strict des allégations de santé. Ils désirent que celles-ci soient contrôlées par des scientifiques indépendants (80%), par les organisations de consommateurs (65%) ou par les pouvoirs publics (52%). Les organismes de contrôle doivent garantir leur indépendance vis-à-vis du monde de la production par la présence des organisations de consommateurs, de scientifiques et des pouvoirs publics en leur sein.

36 Étiquetage Compréhension Comportement

37 Étiquetage : compréhension
Voici ce que l’on peut trouver sur une étiquette d’une boîte de céréales pour le petit déjeuner. Une reproduction du contenu d’une étiquette d’une boîte de céréales pour petit déjeuner est présentée au consommateur(*). Celui-ci est ensuite interrogé sur la compréhension de l’étiquette Importance des glucides Importance des fibres alimentaires Importance des vitamines Importance des minéraux (*) : Céréales de type Corn Flakes.

38 Étiquetage : compréhension
83 g de glucides pour 100 g de produit. Cela vous paraît … Peu A peine 4 consommateurs sur 10 peuvent décoder l’étiquette, les autres ne savent pas ou se trompent. Un aliment qui contient 83% de glucides est riche en glucides. De plus, quand la moitié de ces glucides sont des sucres simples alors on peut le considérer comme un aliment sucré. Notre alimentation est en général trop sucrée si on considère que l'apport recommandé en glucides est de 55 % de l'apport énergétique dont maximum 10 % sous forme de sucre. Ne sait pas 8% Raisonnable 33% 21% 38% Beaucoup

39 Étiquetage : compréhension
0,5 g de fibres alimentaires. Cela vous paraît … Peu Ne sait pas 28% A peine 1 consommateur sur quatre peut évaluer la composition du produit en matière de fibres, la majorité ne sait pas ou se trompe. La teneur exprimée est très faible car on utilise dans la fabrication de ces céréales des farines blanches très raffinées qui ne contiennent pas de son. Par ailleurs, toutes les fibres n’ont pas le même effet au niveau de l’intestin. 41% 20% 11% Raisonnable Beaucoup

40 Étiquetage : compréhension
1,2 mg de vitamine B1 Cela vous paraît … Peu Ne sait pas 13% A peine 1 consommateur sur six peut évaluer la composition du produit en matière de vitamine, les autres ne savent pas ou se trompent. Il est à noter que cette quantité de vitamine ne peut être obtenue que par enrichissement. Est-ce bien nécessaire dans la mesure où il n'y a généralement pas de problème de carence en vitamine B1 dans nos régions ? 46% 25% Raisonnable 16% Beaucoup

41 Étiquetage : compréhension
6,3 mg de fer. Cela vous paraît … Peu A peine 1 consommateur sur cinq peut évaluer la composition du produit en matière de fer, les autres ne savent pas ou se trompent. Il est à noter que cette quantité de fer ne peut être obtenue que par enrichissement. Reste à savoir sous quelle forme se trouve ce fer et s'il est donc utilisable par l'organisme! En effet, le fer contenu dans les céréales est moins bien assimilé que celui de la viande rouge. Ne sait pas 8% 47% Raisonnable 23% 22% Beaucoup

42 Perception Si je vous dis … Êtes-vous d’accord, pas d’accord …
Je n’ai pas les connaissances pour bien comprendre les informations reprises sur l’emballage concernant la composition des produits D’accord Quand j’achète un produit, je lis l’étiquette à chaque fois Les informations reprises sur les emballages sont toujours exactes Pas d’accord A peine 1 consommateur sur trois déclare lire les étiquettes à chaque fois. Il est vrai que le nombre de langues, les codes utilisés, la taille des caractères ou le manque de formation (38%) n’encouragent pas la lecture. De plus, ils sont à peine un sur cinq à croire que les emballages fournissent des informations exactes.

43 Synthèse 1 Une connaissance limitée de la nutrition
87 % des consommateurs pensent que l’alimentation influe sur la santé et pensent que bien manger c’est manger raisonnablement de tout. Ils recherchent une alimentation saine. Ils estiment (38 %) que pour manger équilibré, il faut avoir des connaissances en diététique. Une demande d’information insatisfaite Ils sont cependant conscients de leurs limites en matière de nutrition. Il est donc logique qu’ils expriment une forte demande en matière d’information, à réaliser dès le plus jeune âge. Toutefois, ils doutent de la compétence de leur médecin généraliste pour les conseiller, pensent souvent (28%) que le diététicien ne peut être consulté que pour des problèmes majeurs et ne peut assurer le relais nécessaire, et mettent en cause l’information émanant des producteurs.

44 Synthèse 2 Les informations émanant des producteurs : désinformation et zéro pointé La publicité concernant les bienfaits sur la santé fait douter les consommateurs qui ne sont pas prêts à essayer n’importe quoi. L ’information émanant de producteurs est reçue avec circonspection. Les consommateurs pensent que, lorsqu’ils vantent leurs produits, les producteurs mentent (70%) ou omettent de préciser que quand un ingrédient est bon pour la santé, d’autres qui composent le produit le sont moins. Même des grandes marques connues n’échappent pas aux critiques.

45 Synthèse 3 Des allégations de santé dangereuses
L’utilisation des avantages des produits même prouvés scientifiquement a des limites et transforme dans l’esprit du consommateur un aliment en médicament. Certains producteurs alimentaires mettent en évidence des bénéfices nutritionnels de produits qui de par leur composition sont déséquilibrés en sucres et en matières grasses. D’autres insistent dans le cas des aliments enrichis sur les avantages offerts par les nutriments comme les minéraux ou les vitamines sans évoquer les risques d’une surconsommation. D’autres encore vantent les mérites de produits avec ajout de nutriments et augmentation de prix alors que ces nutriments pourraient être apportés par une alimentation équilibrée et souvent meilleur marché.

46 Synthèse 4 Des étiquettes incompréhensibles : le règne du charabia !
Les étiquettes sont illisibles et incompréhensibles. Les consommateurs estiment qu’ils ont des difficultés à lire les étiquettes. Si le consommateur doit faire confiance aux producteurs, il est logique que ceux-ci ne fournissent qu’une information de qualité, transparente et vérifiable, écrite dans une taille suffisante ou fournissent … une loupe. Le recours à l’emballage multilingue conduit à utiliser des caractères d’imprimerie difficilement lisibles pour des yeux plus fragiles ou fatigués.

47 Recommandations L’étude souligne la nécessité de :
Développer l’information des consommateurs en matière d’alimentation. Cette information devrait porter sur : Le rôle fonctionnel des aliments L’impact des aliments sur la santé et le sens des allégations de santé L’équilibre à rechercher dans leur alimentation quotidienne Valider, avant diffusion des messages publicitaires, les allégations de santé par une instance composée de scientifiques et des organisations de consommateurs.

48 Recommandations Modifier l’étiquetage nutritionnel de manière à rendre lisibles les étiquettes: Taille minimale des caractères employés Simplifier les intitulés (matières grasses au lieu de lipides, sucres au lieu de glucides) Faire parler les teneurs exprimées (transformer les chiffres en appréciation du type riche en calcium, pauvre en sel …) Développer une double étiquette (Pourquoi pas une étiquette « consommateur » sur l’emballage qui comprendrait des symboles, des informations pratiques et compréhensibles, et une étiquette « spécialiste » qui reprendrait toutes les informations spécifiques et pourrait être accessible via internet. Sensibiliser les médecins généralistes pour qu ’ils encouragent leurs patients à prendre contacts avec un diététicien.

49 Recommandations Une législation plus claire:
La proposition de « règlement du parlement européen et du conseil concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires » du 16 juillet 2003 donne une définition claire des allégations concernées ainsi que leurs conditions d’utilisation générales et spécifiques. Un tel règlement européen sera un grand progrès par rapport à la situation actuelle et aux codes de bonnes conduites existants. En précisant les allégations autorisées et leurs conditions d’utilisation, il apportera un cadre de références plus clair et stable pour le consommateur. La nécessité pour le producteur de prouver scientifiquement ses affirmations constituera également une garantie pour le consommateur.

50 Editeur responsable : Marc Vandercammen
CRIOC Rue des Chevaliers, Bruxelles Tél : 02/ Fax : 02/ © CRIOC Reproduction autorisée moyennant accord préalable de l’éditeur et mention de la source

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