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Contribution des pratiques agricoles à la réduction de l’exposition aux aflatoxines et impact sur la santé humaine en milieu rural au Bénin Assomption.

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1 Contribution des pratiques agricoles à la réduction de l’exposition aux aflatoxines et impact sur la santé humaine en milieu rural au Bénin Assomption HOUNSA, Médecin Santé Publique Guirguissou MABOUDOU A., Sociologue Eudoxie TELLA, Environnementaliste

2 CONTEXTE La qualité de ces produits est tributaire non seulement de l’état de l’environnent mais aussi des pratiques agricoles. des pratiques agricoles inadéquates ajoutées aux facteurs environnementaux compromettent souvent cette sécurité alimentaire en favorisant l’infestation de ces denrées alimentaires de base par des micro-organismes, notamment les champignons toxinogènes dont l’Aspergillus ssp. Celui-ci secrète une toxine connue sous le nom de aflatoxine, responsable de plusieurs affections.

3 L’infestation peut être naturelle à travers le sol (Hutcheon et Jordan, 1992 ; Munkvold et Carlton, 1997) mais l’activité humaine peut aussi favoriser cette infestation. Le maïs et l’arachide constituent les denrées les plus vulnérables. Environ 30% des stocks de maïs sont infestés par les aflatoxines tandis que ce taux avoisine 70% pour les arachides. Des travaux menés par l’IITA ont montré que l’état nutritionnel et sanitaire des enfants en zone rurale est affecté du fait d’une exposition chronique aux mycotoxines en l’occurrence les aflatoxines (Gong et al., 2002 et 2003).

4 Deux études épidémiologiques menées, l’une sur 480 enfants de moins de 5 ans répartis dans 16 villages au Bénin et au Togo, et l’autre sur dans 200 enfants de moins de 3 ans dans quatre villages dont deux sont très exposés aux aflatoxines ont révélé la présence de l’aflatoxine dans le sang de 99% des enfants. Cette présence de l'aflatoxine dans le sang des enfants serait due à la consommation de bouillie de sevrage préparée à base de ces denrées moisies (IITA, 2004). La consommation du maïs et de l’arachide contaminés s’est donc révélée comme la source principale de contamination.

5 PROBLEMATIQUE Le maïs et l’arachide constituent quelques unes des principales cultures vivrières des populations rurales de l’Afrique au sud du Sahara, servant à la fois à l’alimentation humaine et animale. Au Bénin, la consommation annuelle moyenne du maïs est de 87 kg/tête et cela leur apporte quelques 370 Kcal/100g de grain digeste (FAO, 1992). Mais les conditions agro écologiques de certaines régions associées à des pratiques culturales font de ces denrées de sources potentielles de maladies. En effet, le maïs et l’arachide sont les denrées agricoles sujettes aux champignons qui secrètent des toxines assez dangereuses pour la santé humaine : les mycotoxines.

6 Leurs dégâts sont de diverse nature : changement de couleur et de goût, pourriture, diminution du pouvoir germinatif, perte de valeur marchande. Cette prolifération est aidée par la récolte tardive du maïs, pratique qui favorise l’infestation du maïs depuis le champ par des insectes, des oiseaux et des rongeurs qui constituent tous de potentiels vecteurs pour une infection fongique primaire des denrées (King et Scott, 1981 ; Blaney et al., 1986 ; Sétamou, 1996 ; Hell, 1997) ainsi que leur multiplication et leur dissémination.

7 De plus, des grains moisis sont jetés dans la nature après triage par les populations rurales, permettant ainsi à ces micro-organismes de proliférer davantage. Certaines réintroduisent ces grains impropres à la consommation dans le circuit alimentaire, directement ou à travers les volailles et les animaux domestiques qui eux, se sont révélés réfractaires à des doses de toxine létales pour l’homme. Ces toxines sont thermorésistantes et seules quelques unes des opérations, en l’occurrence le triage, sont en mesure de réduire leur teneur dans le produit final.

8 Les principales manifestations chez les enfants sont le retard staturo pondérale, la fréquence de maladies infectieuses. Le cancer du foie est la principale affection signalée chez les adultes. Comment faire donc pour freiner la prévalence de cette toxine dans les produits dérivés du maïs et de l’arachide ?

9 JUSTIFICATION DE L’ETUDE
Plus de 40 plats à base de maïs (Nago, 1997) et une multitude de dérivés issus de l’arachide sont recensés au Bénin. Au-delà de cette fonction alimentaire, ces deux cultures revêtent également une grande importance commerciale. Leur contamination par l’aflatoxine est donc un risque majeur pour la santé humaine et animale et constitue une grosse contrainte commerciale à l’exportation des denrées (Manda et al., 2004) agricoles en Afrique en général et particulièrement au Bénin.

10 En effet, pour exporter les denrées vers les débouchés potentiels que sont l’Union européenne et les USA, le niveau d’aflatoxine totale doit être inférieur à 3 ppb pour les noix et les céréales destinées à la consommation humaine (Manda et al., 2004), taux que les pratiques agricoles en cours et les technologies utilisées en Afrique ne permettent guère d’atteindre. La rigueur des normes de qualité établies par les principaux pays débouchés pour ces produits réduit donc les opportunités d’exportation, amenuisant ainsi les revenus populations rurales.

11 Par ailleurs, le maïs et l’arachide entrent dans les aliments de sevrage. Des niveaux élevés d’aflatoxine ont été mis en évidence dans le sang, les urines et le foie des enfants atteints de kwashiorkor en comparaison avec d’autres enfants présentant les mêmes caractéristiques. De plus, selon Pimentel (1989), la malnutrition associée à la contamination aux aflatoxines expliquerait un taux élevé de mortalité infantile. La mise en œuvre des actions susceptibles de réduire cette infestation contribuerait non seulement à améliorer la santé des populations rurales mais aussi à améliorer les revenus par l’augmentation des opportunités d’exportations.

12 OBJECTIF GENERAL réduire l’exposition des populations rurales aux mycotoxines en général et les aflatoxines en particulier par l’utilisation de pratiques agricoles et des techniques de transformation adéquates des produits agricoles

13 OBECTIFS SPECIFIQUES Identifier les relations entre les facteurs environnementaux et les pratiques agricoles favorables à la prolifération des champignons toxinogènes en relation avec l’état nutritionnel et sanitaire des populations, Promouvoir et faire adopter les techniques et méthodes culturales et de transformation qui réduisent l’infestation des denrées agricoles et la contamination des produits transformés par les champignons et leurs toxines. Mesurer l’impact de ces actions sur la réduction des colonies des champignons sur les denrées alimentaires, l’état nutritionnel et sanitaire des populations cibles

14 METHODOLOGIE Les problèmes de santé ont depuis toujours été abordés à travers une approche biomédicale qui s’avère curative et coûteuse. La présente recherche vise donc à mettre en œuvre une approche écosystémique, préventive et moins coûteuse. Cette étude sera menée dans la zone à plus fort risque d’exposition aux aflatoxines, en l’occurrence la zone de la savane guinéenne du Sud correspondant au Département du Zou. Elle visera les communes où la prévalence de l’aflatoxine a été révélée comme étant la plus forte, notamment Djidja et Zagnanado (Carte).

15 SITUATION DE LA ZONE D’ETUDE
BENIN DJIDJA ZAGNANADO

16 Les principales composantes de cette étude sont les suivantes :
Etude environnementale au cours de laquelle les variables-clés d’infestation des denrées par des champignons (humidité, température,) seront mesurées sur les produits en stock Enquête-ménage par questionnaire sur les pratiques post-récolte et de transformation des denrées alimentaires (récolte, séchage, stockage, triage, processus de transformation, etc.) accompagnée de mesures anthropométriques et de collecte des données relatives à la santé,

17 Sensibilisation/vulgarisation des producteurs et consommateurs sur les pratiques agricoles adéquates. Evaluation ex ante et post de : a) niveau de connaissances des aflatoxines et leurs effets sur la nutrition/santé, b) taux d’infestation des denrées à l’étude, c) état nutritionnel et sanitaire.

18 RESULTATS ATTENDUS Au terme de la présente recherche, un modèle écosystémique de réduction de l’exposition aux aflatoxines sera disponible. Les autres résultats attendus sont : Les populations cibles connaissent mieux l’importance des facteurs environnementaux et des pratiques agricoles dans le développement des champignons toxinogènes, La relation entre la croissance staturo-pondérale des enfants et la consommation d’aliments contaminés par les mycotoxines est connue des populations.

19 Les techniques post-récoltes et de transformation appropriées pour les denrées alimentaires sujettes aux mycotoxines en général et particulièrement pour le maïs et l’arachide sont diffusées et adaptées, Les denrées agricoles produites sont de meilleure qualité et les risques d’exposition aux mycotoxines sont atténués, La durée prévisionnelle de la présente étude est de 3 ans. Son budget approximatif est de Soixante Un Millions Cinq Cents Mille ( ) Francs CFA

20 MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION


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