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Conception à partir du manuel : Valéry Michau Joachim DU BELLAY BiographieLa Pléiade Le Sonnet LXXXVI Annexes.

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1 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Joachim DU BELLAY BiographieLa Pléiade Le Sonnet LXXXVI Annexes

2 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Joachim DU BELLAY 1522-1560 Originaire de la noblesse, Il naît en Anjou en 1522 En 1549, avec Ronsard, il fonde la « Brigade », qui deviendra « la Pléiade » en 1553. la publication de « Défense et Illustration de la langue française » (1549) est un manifeste qui résume les intentions du groupe et marque le début de sa carrière Bien que fasciné par Rome, ville prestigieuse des civilisations antiques, le poète est très déçu lors de son séjour (1553 – 1557) : l'ambition, l'argent, ou la corruption ont balayé les valeurs humanistes qu'il recherchait : savoir, respect, mérite, vertu. Du Bellay meurt, à sa table de travail dit-on, le 1er janvier 1560, à l'âge de 37 ans

3 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Joachim DU BELLAY Oeuvres En 1549, publication de «Défense et Illustration de la langue française» et « Cinquante Sonnetz à la louange de l'Olive » De retour de Rome en 1558, il publie 4 recueils : - Les Regrets, - les Divers Jeux rustiques, - les Antiquités de Rome, - les Poemata 1560 : Publication posthume de : Le Discours au roi sur la poésie

4 Conception à partir du manuel : Valéry Michau D’abord appelé « Brigade », ce mouvement regroupe 7 jeunes poètes, dont Ronsard et Du Bellay, souhaitant définir de nouvelles règles poétiques. Dès 1549, Du Bellay, dans « Défense et Illustration de la langue française » précise les objectifs du groupe :  donner à la langue française la grandeur des langues antiques La Pléiade 1553 - par l'imitation des Anciens et des Italiens - par l'enrichissement de la langue et de son style

5 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Le Sonnet LXXXVI Rappel – Définition de la forme La structure syntaxique L’attitude évoquée La tonalité du poème Étude du rythme Synthèse

6 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Définition de la forme Deux quatrains suivis de deux tercets. Le dernier vers (chute) doit apparaître comme le sommet du poème. Dans sa forme classique, il se compose d'alexandrins à rimes riches. Règle de lecture : ce sont des alexandrins. Vous devez donc prononcer 12 syllabes et penser aux liaisons ! la prononciation du -E muet  il se prononce toujours : - à l’intérieur d’un mot, - en fin de mot s’il est suivi d’une consonne (cela inclut les mots au pluriel, en -eS et -eNT).  le -E ne se prononce pas : - S’il est suivi d’un signe de ponctuation, - s’il est dans la dernière syllabe du vers (à la rime), - s’il est suivi d’une voyelle (il s’élide pour permettre la liaison).

7 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Le Sonnet LXXXVI - Lecture Marcher d'un grave pas et d'un grave sourci, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un Messer non, ou bien un Messer si ; Entremêler souvent un petit E cosi, Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête, Et, comme si l'on eût sa part en la conquête, Discourir sur Florence, et sur Naples aussi ; Seigneuriser chacun d'un baisement de main, Et suivant la façon du courtisan romain, Cacher sa pauvreté d'une brave apparence ; Voilà de cette cour la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain, et mal vêtu, Sans barbe et sans argent, on s'en retourne en France.

8 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Le Sonnet LXXXVI - Syntaxe Marcher d'un grave pas et d'un grave sourci, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un Messer non, ou bien un Messer si ; Entremêler souvent un petit E cosi, Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête, Et, comme si l'on eût sa part en la conquête, Discourir sur Florence, et sur Naples aussi ; Seigneuriser chacun d'un baisement de main, Et suivant la façon du courtisan romain, Cacher sa pauvreté d'une brave apparence ; Voilà de cette cour la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain, et mal vêtu, Sans barbe et sans argent, on s'en retourne en France. Ces 3 strophes présentent donc une accumulation de verbes, une énumération d’actions Les 3 premières strophes - commencent par un infinitif, - se terminent par un point-virgule elles sont donc, chacune, une partie d’une énumération Chaque strophe compte, en outre, d’autres infinitifs qui sont coordonnés ou apposés.  L’infinitif permet de généraliser, par l’absence de sujet et de temporalité

9 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Le Sonnet LXXXVI - Syntaxe Marcher d'un grave pas et d'un grave sourci, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un Messer non, ou bien un Messer si ; Entremêler souvent un petit E cosi, Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête, Et, comme si l'on eût sa part en la conquête, Discourir sur Florence, et sur Naples aussi ; Seigneuriser chacun d'un baisement de main, Et suivant la façon du courtisan romain, Cacher sa pauvreté d'une brave apparence ; Voilà de cette cour la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain, et mal vêtu, Sans barbe et sans argent, on s'en retourne en France. La structure syntaxique du Poème met en relief une partie comportant des actions (V. 1 à 11), et une partie qui les caractérise (V. 12 à 14). La dernière strophe - Le présentatif « voilà » sert d’articulation, reprend l’énumération d’actions, - « la plus grande vertu » la caractérise. - 5 termes négatifs forment une énumération qui se rapporte au sujet du seul verbe conjugué du poème « on s’en retourne»

10 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Le Sonnet LXXXVI – Le Rythme Marcher d'un grave pas et d'un grave sourci, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un Messer non, ou bien un Messer si ; Entremêler souvent un petit E cosi, Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête, Et, comme si l'on eût sa part en la conquête, Discourir sur Florence, et sur Naples aussi ; Seigneuriser chacun d'un baisement de main, Et suivant la façon du courtisan romain, Cacher sa pauvreté d'une brave apparence ; Voilà de cette cour la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain, et mal vêtu, Sans barbe et sans argent, on s'en retourne en France. Dans la 1 ère partie, la ponctuation, avec la syntaxe, met en relief les différents comportements hypocrites. En accélérant le rythme dans la 2 nde partie, elle révèle les difficultés de l’exil pour le poète. Importance du rôle des virgules qui : - Articulent les Chiasmes V. 1-2 / V. 5-6 - Soulignent le parallélisme et créent un effet de balancement V. 3-4 - Associées aux reprises de termes négatifs V. 13-14, imposent un rythme plus rapide qui conduit à la chute du sonnet.

11 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Les infinitifs révèlent :  Des façons d’agir ou de parler caractérisées par : - Le sérieux affecté de la démarche, de l’apparence, et de l’amabilité - La surveillance du langage - l’attitude obséquieuse, soumise, dont les formules de politesse en Italien, et le verbe « contrefaire » soulignent l’hypocrisie - La vanité du pédant qui affecte d’être bien informé de la politique - Accentuée par la comparaison au courtisan, l’hypocrisie de celui qui dissimule son état sous la bravoure Le Sonnet LXXXVI – L’attitude Marcher d'un grave pas et d'un grave sourci, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un Messer non, ou bien un Messer si ; Entremêler souvent un petit E cosi, Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête, Et, comme si l'on eût sa part en la conquête, Discourir sur Florence, et sur Naples aussi ; Seigneuriser chacun d'un baisement de main, Et suivant la façon du courtisan romain, Cacher sa pauvreté d'une brave apparence ; Voilà de cette cour la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain, et mal vêtu, Sans barbe et sans argent, on s'en retourne en France. - Obséquieux : D’une politesse et d’un empressement excessifs ; servile. - Vanité : Satisfaction de soi ; orgueil. Le fait de le montrer.

12 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Marcher d'un grave pas et d'un grave sourci, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un Messer non, ou bien un Messer si ; Entremêler souvent un petit E cosi, Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête, Et, comme si l'on eût sa part en la conquête, Discourir sur Florence, et sur Naples aussi ; Seigneuriser chacun d'un baisement de main, Et suivant la façon du courtisan romain, Cacher sa pauvreté d'une brave apparence ; Voilà de cette cour la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain, et mal vêtu, Sans barbe et sans argent, on s'en retourne en France. L’hypocrisie est aussi mise en relief :  Par la place des verbes (tous mis en valeur) : En début et fin de vers, en début du second hémistiche,  les parallélismes de structure (V.9 - 11)  Par les figures de styles les chiasmes (V. 1-2, 5-6) L’oxymore La paronomase Le Sonnet LXXXVI – L’attitude Le poète montre donc le décalage entre l’attitude adoptée par les courtisans, et la réalité. Par les procédés cités, il met en avant leur hypocrisie. Hémistiche : Moitié d’un vers coupé par une césure. Paronymes : Mot de sens différent, mais de forme à peu près semblable à un autre.

13 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Les 3 premières strophes sont une liste de comportements hypocrites. Le vers 12 situe le lieu des actions présentées et les caractérise : ces comportements hypocrites sont des qualités (vertu). « voilà » provoque ce rapprochement antithétique HYPOCRISIE / VERTU qui engendre l’ironie. Les deux derniers vers opposent la mondanité de la vie de cour et la situation d’échec du poète exilé (les 5 groupes négatifs, la mise en valeur de cette France qui lui manque, en chute du sonnet),, faisant écho au titre du recueil. Le Sonnet LXXXVI – Tonalité Marcher d'un grave pas et d'un grave sourci, Et d'un grave souris à chacun faire fête, Balancer tous ses mots, répondre de la tête, Avec un Messer non, ou bien un Messer si ; Entremêler souvent un petit E cosi, Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête, Et, comme si l'on eût sa part en la conquête, Discourir sur Florence, et sur Naples aussi ; Seigneuriser chacun d'un baisement de main, Et suivant la façon du courtisan romain, Cacher sa pauvreté d'une brave apparence ; Voilà de cette cour la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain, et mal vêtu, Sans barbe et sans argent, on s'en retourne en France. La structure, les énumérations d’actions hypocrites caractérisées ironiquement de manière élogieuse donnent au poème une force satirique

14 Conception à partir du manuel : Valéry Michau SYNTHESE Ce sonnet comprends deux thèmes successifs et opposés : Un portrait en action des hypocrites  Rôle de l’énumération des infinitifs, mis en relief par la ponctuation, pour l’expression satirique de la vie de cour, procédé de décalage pour faire naître l’ironie La situation du poète exilé  Accumulation de termes négatifs et chute du sonnet sur le mot France, patrie regrettée du poète, qui soulignent sa condition d’exilé

15 Conception à partir du manuel : Valéry Michau http://www.site-magister.com/pleiade.htm http://users.skynet.be/fralica/refer/theorie/annex/versif.htm#s onnet (versification) http://www.alalettre.com/dubellay-bio.htm http://membres.lycos.fr/jccau/ressourc/sonnet/ http://www.renaissance-amboise.com/dossier_renaissance /ses_personnages/les_ecrivains/pleiade.htm

16 Conception à partir du manuel : Valéry Michau Règles complètes de prononciation du E tout -e de fin de mot, quand il représente un e « caduc » est lu devant une consonne, sauf après voyelle (-ie, -ue). Il s'élide (il est remplacé par une apostrophe) devant une voyelle. On le prononce ailleurs dans un mot ;e « caduc »élideapostrophe dans les désinences -es et -ent, il est prononcé (devant un mot commençant par une consonne ; dans ce cas, le -s et le -t se font entendre en liaison) ou non (devant un mot à initiale vocalique voyelle) selon les cas ; en fin de vers, le e « caduc » subit l'apocope (en fait, il est très souvent prononcé, et ç'a été le cas pendant des siècles ; la chanson populaire en porte encore la trace ; il n'a cependant jamais compté pour une syllabe) ;apocope


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