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Problématique de la lutte contre le VIH dans les populations hautement vulnérables Kémal Chérabi Consultant international DIU Prise en Charge des PVVIH.

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1 Problématique de la lutte contre le VIH dans les populations hautement vulnérables Kémal Chérabi Consultant international DIU Prise en Charge des PVVIH Ouagadougou le 1juin 2012

2 Sommaire de la session  Objectifs de la session  Réflexion en groupe à partir de situations concrètes : 4 itinéraires  Restitution et réflexions et leçons apprises  Réflexion sur les droits humains  Echanges sur les fondements de la paire éducation dans le milieu des populations les plus exposées au risque  Concept de médiation en santé publique: conditions de mise en œuvre  Référentiels des compétences  Messages clés à retenir

3 Objectifs 1.Pourquoi s’intéresser aux « populations vulnérables » dans l’épidémie à VIH ? 2.Mieux cerner le concept de vulnérabilité, analysé dans le champ du VIH/SIDA, ses différentes dimensions, ainsi que ses enjeux 3.Echange et leçons apprises dans la mise en œuvre de programmes destinés aux groupes et populations vulnérables

4 Qui sont les personnes ? Groupes (hautement) vulnérables (MARP) Travailleuses du sexe (TS) Hommes ayant des rapport sexuel avec d’autres hommes (HSH) Usagers de drogue (UD) Détenus Groupes marginalisées de manière générale …

5 Qui sont les personnes ? Populations vulnérables PVVIH OEV Femmes Jeunes Populations déplacées Communautés marginalisées…

6 Définition Les populations à plus fort risque d’infection à VIH (ou populations / groupes à haut risque ) sont des sous- populations qui ont les taux de séroprévalence du VIH les plus élevées dans la population générale et des facteurs de risque

7 Discussion en groupe

8 Situation 1  Idrissa est un jeune homme de 24 ans demeurant à Ouagadougou. Il est séropositif depuis au moins 3 ans. Il n’utilise pas de préservatif. Il a plusieurs partenaires hommes et une petite copine. Il n’a pas de formation professionnelle. Il a quitté l’école très tôt. Il ne trouve pas de travail. Sa famille le rejette : il n’a plus de contacts avec sa mère depuis deux ans. Il vit de l’aide sociale que lui apporte une association et a du mal à la gérer, il semble qu’il consomme beaucoup d’alcool et peut-être des drogues. Récemment à la suite de son bilan biologique son médecin traitant se rend compte que son taux de CD4 s’est effondré et que son état de santé nécessite une mise sous traitement ARV. Au moment de la proposition de traitement par le médecin, Idrissa refuse catégoriquement et exige que sa mère soit au courant avant qu’il ne prenne ce traitement car il ne supporte plus l’isolement et le rejet familial.

9 Situation 2  Mariama est un jeune fille de 26 ans originaire de Dakar vivant à Lomé où elle occupe la fonction de cuisinière dans un restaurant de la ville. A la suite d’une tuberculose elle est hospitalisé et découvre sa séropositivité à un stade C. Elle est soignée et quelques mois après elle commence une trithérapie, très rapidement son état de santé s’améliore. Sur le plan social, elle est renvoyée de son emploi, et vit de l’aide sociale d’une association, elle bénéficie de l’hébergement momentané chez un ami. Elle n’a plus de revenus réguliers, elle nous dit qu’elle se fait aider par quelques messieurs. Elle vient rencontrer un intervenant de l’association et elle est accompagné d’un ami, Monsieur Oumar chauffeur de Taxi. Après quelques minutes d’entretien, Monsieur Oumar vous interpelle : « qu’en est-il de la maladie de Mariama ? » Immédiatement après cette question Mariama s’effondre en pleurs…..

10 Situation 3  Monsieur Souleymane K est professeur à l’Université de Dakar. Agée de 52 ans il est marié depuis 20 ans père de 6 enfants dont le dernier à 8 ans. Depuis son adolescence il a occasionnellement des relations sexuelles avec des hommes. Ces relations sont toutes vécues dans le secret, bien qu’il s’interroge depuis toujours sur son homosexualité, il a décidé d’avoir une « vie normale » et de respecter les traditions. Il consulte son médecin, pour des écoulements génitaux, qui lui découvre une syphilis. Lors de l’entretien le médecin lui pose des questions sur sa sexualité : « Avec qui avez-vous eu des relations sexuelles récemment ? » « Est-ce que vous permettez de rencontrer votre partenaire ? »  Après ces deux questions Monsieur Souleymane K s’effondre devient confus, prostré….. ; le médecin en voulant le rassurer lui demande de ramener sa copine. Monsieur Souleymane K, bafouille et finit par dire au médecin qu’il s’agit d’un homme qu’il a payé et qu’il aura du mal à le retrouver

11 Situation 4  Malick est un jeune homme de 25 ans qui habite Bamako, son groupe d’amis lui conseille d’enlever sa boucle d’oreille, d’arrêter de porter des tee-shirts et des jeans trop serrés et de marcher comme un homme !!. A Bamako, il y a une structure de santé qui accueille les HSH. Malick vient d’apprendre que malgré l’existence de cette structure, certaines personnes trop efféminées qui s’y rendent sont sujettes à des moqueries de la part de certains HSH. Malick à des doutes vis-à-vis de cette structure et hésite à aller consulter !!

12 Consignes pour la réflexion en groupe  Prendre connaissance des 4 situations  Discussion à partir d’un canevas Analysez cette situation et faire ressortir les principales problématiques. Décrivez de manière précise votre approche dans la prise en charge de cette personne. Citez les principales recommandations.

13 Discussion Exemple : minorités sexuelles

14 Qui sont ces minorités sexuelles ?  Lesbiennes, hommes Gay, Bisexuels et personnes Transgenres (LGBTI)  Hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes HSH (Men who have sex with men – MSM)  Femmes ayant des relations sexuelles avec d’autres femmes FSF (Women who have sex with women - WSW) dans des pays à haute prévalence  Personnes trans-genres  Travailleurs (ses) du sexe et populations carcérales ?  Usagers de drogues?

15 Situation mondiale de la prévention chez les HSH %

16 Quelle problématique ?  Accès aux services de santé – Peur d’être “découverts”, confidentialité non respectée – Stigmatisation et marginalisation – Attitudes des professionnels de santé – Méconnaissance de leurs vulnérabilités  Prévention : – stratégies et outils qui ne “parlent pas”, ne prennent pas en compte les spécificités des communautés et identités – “one size does not fit all”

17 Quelle problématique ?  Complexité des populations : – TS (clandestines) – UD (IV ou pas)  Populations vulnérables pas forcément considérées comme prioritaires  Rareté des données : – Épidémiologiques – socio-anthropologiques  Approche par les pratiques sexuelles

18 Outline Pourcentage de femmes et d’hommes âgés de 25 à 49 ans ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel à risque (2004-2009) Utilisation du préservatif

19 Quelle problématique ?  Législation oppressive (criminalisation) et peines sévères – Contribuent à maintenir les LGBT, MSM and WSW dans l’underground.  Environnement politique péjoratif  Attitudes négatives développées au nom de la “culture”, des croyances religieuses et/ou morales

20 Question des droits humains De nombreux pays ont encore des lois en vigueur interdisant la sexualité entre hommes

21 Répression légale de l’homosexualité SOURCE : ILGA – Homophobie d’état, rapport 2009

22 Promouvoir une démarche de droits humains Promouvoir la démarche d’auto- support Promouvoir la démarche de paire éducation Promouvoir la démarche de médiation socio- sanitaire Améliorer l’accès à la prévention, aux soins et aux droits humains avec les MARPS Différentes formes d’interventions complémentaires

23 Promouvoir une démarche de droits humains

24 Quelles sont les éléments qui caractérisent l’absence de droits parmi les MARPS ?  Violation des droits humains, liés à l’orientation sexuelle, vie privée  Violences et rejet familial, communautaire, violences policières(les condamnations judiciaires exemple au Sénégal au Cameroun…), médiatiques( Sénégal Cameroun, Ouganda…), viols et abus sexuels notamment sur les lieux de détention, rejet de la part des agents de santé, mise à l’écart des programmes de lutte contre le VIH.  Liberté d’expression et d’association, y compris sur le plan de la participation à la vie publique  Exclusion sociale et socio-professionnelle  En Afrique 38 états des 53 disposent d’une loi contre l’homosexualité: l’homosexualité est passible de sanctions, allant des amendes à des peines d’emprisonnement de durée plus ou moins longue  Faible accès des HSH, des usagers de drogue, des TS aux services pour le VIH et de santé du fait de la stigmatisation Cet élément essentiel demeure le chaînon le plus faible la réponse au VIH/sida.

25 Quelles sont les conséquences humaines sanitaires et sociales de l’absence de droits ?  Au plan humain ces situations sont parfois insoutenables ( Perte de l’estime de soi, crise, dépression…)  Ces situations montrent la complexité des itinéraires de prévention, thérapeutiques et des carences en terme de protection  Découverte tardive de la séropositivité souvent concomitante à la découverte de la maladie dans tous les pays de la région  Vulnérabilités au plan social qui ont pour conséquences une complexité dans l’accès à la prévention et aux soins  Ecarts entre l’offre et l’accès à la prévention et aux soins  Des situations de discrimination et de stigmatisation qui freinent toutes les démarches individuelles de prévention et de soins  S’agissant de l’accès universel, de tels éléments sont des obstacles majeurs  Dans les réponses nationales au VIH/sida, il n’y a pratiquement pas d’engagement politique, de financement et de programme consacré à vaincre ces obstacles.( a quelques exception)  Contradiction entre le « concept de connaitre son épidémie » et le contexte réel d’identifier les nouvelles infections du fait de la situation d’exclusion

26 Droits humains et VIH: le cercle vicieux 26

27 Sur quels éléments politiques et juridiques s’appuyer ?  Rencontre de haut niveau sur le VIH/sida, en 2006, les leaders mondiaux ont réaffirmé que « la réalisation pleine et universelle des droits de l’homme et des libertés fondamentales est un élément essentiel de l’action mondiale contre l’épidémie de VIH/sida ».  les mécanismes clés en matière de droits humains des Nations Unies ont affirmé l’obligation qui incombe aux États de garantir à tous une protection efficace contre toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. 27

28 Droits de l’homme importants en matière de VIH?  “ Droits à la prévention ”: droits à l’information, à l’éducation, à la santé, à la vie privée; égalité des genre et intégrité physique et morale non discrimination  “ Les droits de vie, d’égalité et de dignité ”: droits à la santé (y compris le traitement, le soin et le soutien), à la vie privée; égalité des genre et intégrité physique et morale; droits des enfants (y compris au traitement, au soin et au soutien), des refugiés et non discrimination 28

29  les Principes de Djakarta?  Les Principes de Djakarta sur l’application du droit international des droits de l’homme en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre adoptés en novembre 2006.  Obligation aux États d’appliquer les droits humains;  Recommandations détaillées à l’attention des États; ont la responsabilité de promouvoir et de protéger les droits humains;  Recommandations additionnelles sont adressées au système des droits de l’homme des Nations Unies, aux institutions de défense des droits humains, aux médias, aux organisations non gouvernementales et à d’autres  Recommandations HML ONUSIDA juin 2011 29 Sur quels éléments politiques et juridiques s’appuyer ?

30 Interventions sur les causes structurelles 30 Comportement individuel Lois & Politiques Services de prévention et de PEC conviviaux Normes culturelles Formation & sensibilisation des prestataires Plaidoyer Mouvement des droits humains & société civile Leadership et participation des MARPS Un environnement favorable a la réalisation des droits humains des MARPS IEC/CCC/CV C

31 Mobilisation communautaire et développement de la capacité de réaction/protestation selon des formes juridiques… AVEC les populations clés Promotion de la santé orientées vers l’individu Ciblage à l’échelle et amélioration des services par la mobilisation des prestataires de service Défense des droits, plaidoyer, les changements de politique et la sensibilisation de la communauté et des leaders d’opinion 3 4 2 1 Sur quels éléments socio-sanitaires s’appuyer ?

32 Approche santé publique  Certains « groupes vulnérables » sont considérés comme des « moteurs » de l’épidémie (« poches de concentration ») – Taux de prévalence du VIH très supérieurs à celui de la population générale, taux d’incidence élevés HSH : 10-25% Afrique, 28% Asie, 10-51% Amérique Latine TS : 10-50% Afrique, 10-40% Asie et Amérique – « Vulnérabilités » spécifiques de ces populations / VIH  Groupes vulnérables / populations passerelles / population générale

33

34 Quelques arguments  Eléments politiques  Elément socio-juridiques  Eléments structurels  Eléments se santé publique ( connaitre son épidémie, agir sur les déterminants et intervenir sur là ou se concentre l’épidémie d’où l’importance de la connaissance fondée sur des faits)  Mobilisation financière et fléchage des Financements pour les interventions HSH ( Fondations, GFATM, Banque Mondiale, Coopération bilatérale …) La réduction des inégalités dans les domaines des droits humains, de la prévention du VIH et de l’accès aux soins des MARPS constitue le défi prioritaire à la fois du système associatif (identitaire et communautaire) et du système de santé et dans la plupart des pays d’Afrique Subsaharienne

35 Promouvoir la démarche d’auto- support

36  Fournir un appui de l’ «intérieur »,  Constituer un moteur de changement  Rompre le sentiment de solitude  Avoir des réponses dans le témoignage des autres  Rompre le sentiment de stigmatisation…  Accepter l’autre de façon positive et sans conditions, sans porter de jugement sur son mode de vie, son orientation sexuelle, ses pratiques, ses valeurs, ses croyances….  Rester soi même, vrai, authentique, en montrant, de façon respectueuse et délicate, ce qu’on ressent sans artifice, ni mensonge, à la personne accompagnée La similarité du statut social et ou sérologique des membres du groupe favorise l’identification, qui peut :

37 Promouvoir la démarche de médiation socio- sanitaire

38 La démarche de médiation en santé publique  L’introduction de la médiation sanitaire et sociale dans le système de soins associatif et hospitalier constitue un élément important pour le renforcement de la prévention et des soins( en référence aux problèmes rencontrés par les MARPS)  La démarche de médiation doit permettre le passage à l’échelle de la prévention et de la prise en charge pour faire face à la demande croissante, bien qu’elle ne soit pas toujours explicite  La démarche de médiation apporte des solutions pratiques qui visent à réduire les carences dans la prévention, le dépistage,la prise en charge tardive et la communication.  Elle assure une meilleure compréhension entre les partenaires, soignants et les soignés

39 La démarche de médiation sanitaire et sociale  Elle vise à assurer le lien et le continuum dans la prévention et les soins  La démarche de médiation en santé n’a de sens que si elle s’accompagne d’une reconnaissance de l’intervention et de la fonction de médiation  L’intervenant HSH doit avoir une bonne connaissance des publics ou en être issu puisque la notion de proximité est fondamentale ;  L’intervenant HSH ne se substitue pas aux fonctions des différents professionnels de santé ou de l’action sociale, il intervient dans la complémentarité.

40 La démarche de médiation sanitaire et sociale  L’intervenant doit faire connaître les situations vécues par les personnes, dans le but d’améliorer la prévention et la prise en charge, de prévenir en amont et d’agir sur le dysfonctionnement  L’intervenant développe une fonction de veille pour mieux prévenir les risques de discrimination et d’exclusion Participation Implication, être partie prenante

41 La démarche de médiation sanitaire et sociale Pour le soigné  l’aider à devenir et rester acteur de sa santé  lui apprendre à co-gérer les décisions  lui apprendre à favoriser une aide de l’entourage Pour les soignants  les impliquer dans les itinéraires de soins individualisé  proposer de nouvelles idées et outils plus adaptés à optimiser l’autonomie du patient dans son parcours de soins La médiation en santé publique doit permettre de passer d’un discours positif sur un patient à un dialogue constructif avec celui-ci …

42 Prevention combinée  Ses principales caractéristiques:  Combine les aspects biomédicaux, comportementaux et structurels de la réponse préventive  Réduit les risques immédiats et les vulnérabilités sous- jacentes ( sanitaires, sociales culturelles, juridiques...)  Implique et fait participer les communautés dans une demarche de promotion des droits humains  Réduire sensiblement l’incidence des infections par le VIH grâce à la mise à disposition des traitements ARV

43 “Highly Active HIV Prevention” Combination prevention: evidenced- informed, focused, integrated…

44 Promouvoir la démarche de paire éducation

45 « Education par les pairs » Proximité Aide/information mutuelle  Confiance  Leadership  Aide à la décision  Information mutuelle  Formation

46 Aptitudes des Paires éducateurs  Issu du milieu socio-culturel ou de la catégorie socio- professionnelle similaire;  Avoir de bonnes aptitudes relationnelles;  Maîtriser le sujet (le savoir);  Connaitre le groupe (le savoir faire);  Savoir se comporter (le savoir être);  Avoir des capacités en communication.

47 Référentiels des compétences

48 Santé globale & qualité de vie 48 Santé physique Vie sociale Vie affective Vie psychologique & spirituelle Vie émotionnelle et sexuelle

49 De quoi on parle ?  Le renforcement des capacités cognitives,  les compétences, les attitudes necessaries et les aptitudes  les savoirs faire et savoir être  les postures individuelles et organisationnelles

50 Faits, valeurs et opinions Les faits  Les situations dans toutes leurs diversité Valeurs  Les valeurs désignent des qualités globales dans les systèmes sociaux ou dans les actions : équité, humanisme honnêteté, transparence, loyauté, justice, respect des différences, etc.. Opinions  Les points de vue, les idées personnelles  dispositions positives ou négatives à l’endroit de telle ou telle composante du travail et de son environnement

51 Partir des situations Analyse contextuelle Connaissance des situations réelles rencontrées par les acteurs, les bénéficiaires les HSH Comprendre la dynamique des situations

52 Exemple de type de situations Situations problématiques spécifiques une situation est spécifique si elle exige des ressources dont chacun ne dispose pas, une forme d’expertise et d’entraînements professionnels Situations emblématiques une situation est emblématique si, sous des formes qui varient, elle se présente assez souvent pour en être constitutive et significative de l’intervention considérée,

53 Référentiel de compétences de l’intervenant issu du milieu des HSH EcouteEmpathie  Ecouter  Etre neutre  Etre empathique  S’engager  Orienter  Soutenir  Respecter les réactions des personnes  Solidaire

54  Accompagner : mettre en œuvre une démarche d’accompagnement social, économique et juridique.  Informer sur les droits sanitaires, sociaux, économiques et juridiques  Conseiller sur les démarches sociales, économiques et juridiques  Soutenir les projets sociaux, économiques et juridiques  Identifier les ressources affectives des personnes: partenaire, conjoint, amis … Référentiel de compétences de l’intervenant issu du milieu des HSH

55 Mettre en évidence et cerner les problématiques  Déterminer la nature de la demande : il s’agit pour l’intervenant de déterminer la nature de l’accompagnement souhaité (médicale relationnel, psychologique, socio-économique, administratif, juridique …)  Déterminer la nature des besoins : il s’agit d’évaluer les besoins et fixer les objectifs de l’accompagnement.( Pour l’intervenant HSH, l’accompagnement d’une personne infectée ou affectée par le VIH nécessite la prise en compte des répercussions physiques, psychologiques et sociales).  Déterminer avec la personne les priorités (accès aux soins, accès aux droits sociaux…)  Mobiliser les compétences de la personne, ses ressources personnelles et celles de son entourage( confidentialité)

56 Suite Intervenir auprès des structures adaptées pour faciliter l’accès aux moyens matériels que nécessitent les soins (transport améliorant l’accès géographique au centre de référence et de prise en charge thérapeutique, hébergement pour patients éloignés, examens complémentaires non pris en charge…) Développer des interventions de médiation intra familiale liée aux problématiques sociales (administrations, entreprises, écoles…)

57 Suite  Intervenir pour prévenir et réduire les risques de stigmatisation et de discrimination sociale  Se concerter avec les équipes de soignants : l’intervenant HSH s’inscrit dans une intervention de prise en charge globale qui nécessite la remontée des informations et la concertation entre tous les partenaires de la prise en charge.

58 Référentiel d’organisation Intervention à partir des sites associatifs Sites de rencontre notamment pour la prévention primaire Espace réservé à l’activité d’accompagnement Espace de confidentialité.

59 Identification des services offerts par tous les partenaires Un répertoire des partenaires :  Le nom de l’organisme  Les services offerts  Les coordonnées  Les horaires d’ouverture  Les conditions d’accès  Les modalités de recours  La référence nominative des prestataires  Informations sur le circuit de la prise en charge dans les différentes régions  ….. Afin d’orienter les personnes accueillies en fonction de leurs besoins et de leurs attentes, il est essentiel que les prestataires se connaissent et se reconnaissent.

60 Référentiel éthique et déontologique  Les intervenants s’inscrivent dans la déontologie et les chartes éthiques des associations dont ils sont issus et élaborent des valeurs communes qui imprègnent la prise en charge psychologique et sociale.  Des principes, règles et limites contribuent à organiser leur travail.  Confidentialité  Le travail est en partie structuré par les limites de la relation avec les bénéficiaires : ne pas se substituer à l’entourage du patient, ni au patient lui-même pour penser ou décider ou désirer,  Ces limites sont établies et constantes, quelque soient les pressions internes et externes.

61 Domaines d’intervention et type d’activités

62 Prévention de la transmission sexuelle du VIH Domaine d’interventionType d’intervention Prévention primaire du VIH et autres IST  Maintenir les personnes dans une dynamique de prévention  Prévenir les comportements à risque  Rendre accessible et mettre à la disposition de toutes les personnes sexuellement actives des préservatifs, gels … Prévention secondaire du VIH et autres IST  Soutien dans l’adoption d’une conduite de prévention adaptée (ex. intégrer psychiquement la réalité du risque, connaître le degré et la nature du risque selon les différents types d’activité sexuelle, vivre la prévention autrement que comme un obstacle au plaisir, savoir négocier le préservatif, etc.)  Maintenir les personnes dans une dynamique de prévention

63 Soutien Domaine d’interventionType d’intervention Soutien social/économique Soutien face aux besoins sociaux, économiques et juridiques de la personne (ex. insertion professionnelle, scolaire, aide pour soins, bourse d’études, examens ou médicaments non gratuits, etc.) Soutien face aux besoins sociaux immédiats : aide pour l’accès aux soins dans le cadre des dispositifs étatiques et associatifs, aide à l’hébergement, aide au transport, aide à l’amélioration de la qualité de vie au sein de la famille... Appui à l’augmentation ou l’amélioration des ressources de la personnes ou de sa famille: développement ou consolidation d’une activité génératrice de revenus (AGR). Accès à la formation professionnelle qualifiante et à l’apprentissage des métiers Soutien Psychologique  Intrapsychique : soutien psychologique de la personne, dans son expérience intérieure  Intersubjectif : soutien psychologique de la personne, dans ses relations avec son entourage (ex. dire ou ne pas dire ma séropositivité à ma famille, à qui, comment et quand la dire, comment ne pas être relégué dans un statut de malade, affirmation de soi, et c.

64 Référence et contre référence Domaine d’interventionType d’intervention Aide à l’orientation  soutien dans les parcours de prévention et de de soin, dans les démarches d’insertion (repérage de ses propres limites dans l’accompagnement de la personne, localisation du type d’aide spécialisée, orientation de la personne vers cette aide, liaison entre les différents interlocuteurs, travail de médiation, d’interface, inscription dans le système référence/contre référence.)  Compétence pour mettre en place un système de veille par rapport à la situation vécu par les personnes accueillies que

65 Domaine d’interventionType d’intervention Soutien au renforcement de la démarche de soins et à l’observance des traitements  Consultations d’observance  Séances d’éducation thérapeutique  Visite à domicile si acceptée par les personnes… Médiation soci-sanitaire  Médiation intrafamiliale  Médiation intra-communautaire  Médiation auprès des professionnels de santé  L’intervenant du milieu HSH développe une fonction de veille pour mieux prévenir les risques de discrimination et d’exclusion Médiation socio-sanitaire

66 Lutte contre la stigmatisation et la discrimination et soutien juridique Domaine d’interventionType d’intervention Lutte contre la stigmatisation et la discrimination et soutien juridique  L’organisation des focus-groups sur les lois qui protègent les droits des personnes infectées par le VIH/SIDA et sur la nécessité de respecter et de faire respecter les droits des personnes infectées par le VIH/SIDA et autre personnes accueillies HSH  Des visites à domicile pour sensibiliser les personnes infectées par le VIH et leurs familles sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA, la lutte contre la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH, et sur la procédure judiciaire en cas de violation ou d’abus de droit ainsi que pour les autres personnes accueillies HSH  Développer les actions de plaidoyer avec les leaders d’opinions pour encourager le respect des PVVIH et leur acceptation sociale

67 Suite Domaine d’interventionType d’intervention Lutte contre la stigmatisation et la discrimination et soutien juridique Mise en place de permanences juridiques (dans les structures d’accueil ou dans des lieux en vue d’apporter une assistance socio juridique (accueil, écoute, orientations juridiques et accompagnement) aux personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA confrontées aux problèmes de droit ou victimes d’abus de droits. Services d’un avocat pour plaider en justice (représentation judiciaire) les affaires des personnes infectées par le VIH/SIDA.

68 Formations A partir du référentiel de compétences Formation pluridisciplinaire : des intervenants susceptibles de travailler en équipe autour des HSH, pour un soutien psychosocial : médecins, infirmiers, psychologues, assistantes sociales et accompagnateurs/médiateurs de santé issus des associations et des groupes HSH Formation continues à distance, avec analyse des pratiques professionnelles et des situations concrètes rencontrées

69 MARPS

70 70 Référentiels

71 Messages clés  Importance de partir de la réalité et du contexte qui caractérise les MARPS ce qui permet d’identifier les problématiques qui freinent l’accès à la prévention et aux soins  Agir pour la défense des droits, de l’organisation, éléments déterminant pour documenter les situations vécues pour prévenir les discriminations en amont et d’agir sur les dysfonctionnements  Travailler sur les référentiels de compétences de l’intervenant issu du milieu MARPS ( éthiques, cognitifs et organisationnels)  Eléments se santé publique et s’appuyer sur des arguments épidémiologiques ( connaitre son épidémie, agir sur les déterminants et intervenir là ou se concentre l’épidémie d’où l’importance de la connaissance fondée sur des faits)  Mobilisation financière et fléchage des financements( Fondations, GFATM, Banque Mondiale, Coopération bilatérale …)


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