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CHAPITRE 2 LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE.

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1 CHAPITRE 2 LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE

2 CHAPITRE 2 : LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE A. La politique économique : logique de conception et principes de rationalité B. Les fonctions de l’État : la présentation de R.Musgrave (1959) C. La fonction de régulation au cœur des oppositions sur le rôle de l’État dans l’économie D. Les principaux objectifs E. Les conflits potentiels entre les objectifs de la politique économique

3 A. La politique économique : logique de conception et principes de rationalité Définition – Manipulation de la part de l’agent public d’un certain nombre de moyens (instruments) pour atteindre certaines fins (objectifs) [J.Tinbergen, 1961] – La politique économique est un vrai système de décision. A.1 La démarche de la politique économique – Une classification des variables concernées – Une connaissance des relations entre les variables – Un choix des finalités de la politique économique

4 Une classification des variables concernées par la politique économique Il y a quatre catégories de variables – Les instruments de la politique économique – Les données – Les objectifs de la politique économique – Les variables non pertinentes ou accessoires.

5 Les objectifs de la politique économique Référence au carré magique de N.Kaldor (1971) – Recherche du plein emploi – Recherche de l’excédent extérieur – Recherche d’un bon niveau de croissance économique – Maîtrise de l’inflation

6 LE CARRE MAGIQUE CROISSANCE CHÔMAGE INFLATION SOLDE COURANT -5 %05 % 10 % 0 % 12 % 0 % 12 %

7 Une connaissance des relations entre les variables concernées Il s’agit de connaître le modèle de l’économie. Le responsable politique s’efface pour laisser la place à l’économètre. L’INSEE, le CEPII, la Direction de la Prévision fournissent en France de tels modèles

8 Un choix des finalités de la politique économique Ce choix est le fait du responsable politique Il y a besoin de recourir à une fonction de préférence explicite ou même implicite de la part de l’acteur public.

9 A.2 Les règles minimales de rationalité du comportement étatique : les règles de Tinbergen et de Mundell Il est impossible d’atteindre simultanément les quatre objectifs théoriques de la politique économique Le concepteur de la politique économique dispose de moins d’instruments indépendants que d’objectifs. – Apparition de dilemmes de politique économique – Règle de Tinbergen

10 LES OBJECTIFS COMPATIBLES CROISSANCE CHÔMAGE INFLATIONSOLDE COURANT La désinflation améliore la compétitivité La compétitivité est source de croissance La croissance créé des emplois

11 LES CONFLITS POTENTIELS CROISSANCECHÔMAGE INFLATIONSOLDE COURANT La croissance est génératrice d’importations La croissance est souvent inflationniste La baisse du chômage peut générer l’inflation

12 LES CONFLITS POTENTIELS ENTRE LES OBJECTIFS Inflation – chômage – Courbe de Phillips ( 1958) – Évolution du taux de chômage et du salaire nominal en GB entre 1867 et 1957 – Relation inversement proportionnelle entre le taux de croissance des salaires et le taux de chômage. – La monnaie n’est pas neutre : les politiques de relance sont une source d’inflation – Remise en cause par la période de stagflation – E.Phelps : il y aurait un déplacement de la courbe de Phillips.

13 Croissance économique – Équilibre extérieur – Il est difficile de maintenir son solde extérieur en période de forte conjoncture – Les niveaux de demande influent sur les niveaux d’importations et d’exportations – La France en 1992 et 1994 ; les États-Unis au cours de la seconde moitié des années 90. LES CONFLITS POTENTIELS ENTRE LES OBJECTIFS

14 Inflation – Croissance – L’inflation peut stopper plus ou moins rapidement une phase de croissance économique soutenue – L’effet capacité de l’investissement (dimension offre) – L’effet accélérateur Aftalion, Clark (1910,1914) – La comparaison Zone euro – États-Unis au cours de la décennie 90. LES CONFLITS POTENTIELS ENTRE LES OBJECTIFS

15 EXEMPLE DE DILEMME DE POLITIQUE ECONOMIQUE CHÔMAGE ET DEFICIT EXTERIEUR DILEMME CHÔMAGE ET EXCEDENT EXTERIEUR Hausse des dépenses publiques PLEIN EMPLOI ET DEFICIT EXTERIEUR Baisse des dépenses publiques PLEIN EMPLOI ET EXCEDENT EXTERIEUR DILEMME

16 LA REGLE DE MUNDELL Une politique économique à objectifs fixés doit utiliser chaque instrument pour réaliser l’objectif au regard duquel il possède, relativement aux autres instruments, un avantage comparatif.

17 A.3 Acteurs et formes de la politique économique Les acteurs de la politique économique – Les pouvoirs publics – Les banques centrales – La Commission européenne, l’OMC, le FMI Les formes de la politique économique – La politique économique conjoncturelle – La politique économique structurelle

18 LES ACTEURS DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE Les pouvoirs publics – Définissent l’orientation des politiques budgétaires Les Banques Centrales – Définissent les politiques monétaires Institutions supranationales, internationales – Commission européenne : politique de la concurrence, conduit la PAC, gère les fonds structurels. – OMC : encadre les politiques commerciales en restreignant les pratiques protectionnistes – FMI : surveille les taux de change…

19 LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE CONJONCTURELLE vise à orienter et à réguler sur le court terme l’activité économique dans le sens souhaité par les pouvoirs publics dans les domaines de la monnaie, des dépenses publiques, des prix et des salaires, afin de maintenir ou de rétablir les grands équilibres macroéconomiques (les objectifs de la politique économique) – Politique budgétaire, politique monétaire, politique de change – Généralement, politique contracyclique.

20 LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE STRUCTURELLE Se préoccupe du long terme et vise à agir sur les structures économiques du pays, le fonctionnement des différents marchés. Il s’agit donc ici d’agir pour transformer le mode de fonctionnement du système économique. Elle vise à transformer un système économique afin d’en améliorer le fonctionnement – Politique commerciale (améliorer le fonctionnement du marché des biens et services) – Politique de la concurrence (lutte contre les monopoles et les pratiques déloyales : abus de position dominante, ententes défavorables aux consommateurs…)

21 B. Les fonctions de l’État (R.Musgrave, 1959) B.1 L’État assure trois fonctions principales La fonction d’allocation des ressources La fonction de redistribution des revenus – Par la fiscalité et les dépenses publiques, l’État assure des transferts entre agents à des fins de « justice sociale ». La fonction de régulation de l’activité économique – L’État a une fonction de régulation macro-économique ; il se doit de chercher à maintenir le plein emploi tout en limitant l’inflation

22 B.2 L’État, comme palliatif des défaillances du marché La nécessaire définition des règles et des droits L’existence des rendements croissants L’existence d’externalités L’existence de biens publics

23 LES EXTERNALITES OU EFFETS EXTERNES Définition : – On parle d’externalités pour des situations où les décisions de consommation ou de production d’un agent affectent directement la satisfaction ou les profits d’autres agents, sans que le marché évalue et fasse payer ou rétribue l’agent pour cette interaction A.C Pigou : la production purement privée conduit à une surproduction des nuisances et une production sous optimale des biens et services générateurs d’externalités positives.

24 LES EXTERNALITES OU EFFETS EXTERNES Conséquence – Bien générateur d’externalités négatives : le coût social est supérieur au coût privé supporté par l’entreprise – Bien générateur d’externalités positives : le rendement social > rendement privé. – L’Etat peut et/ou doit intervenir en taxant la production de biens générateurs d’externalités négatives et en subventionnant la production de biens générateurs d’externalités positives. Il internalise les externalités.

25 LES BIENS PUBLICS Principe de non rivalité dans les consommations Principe de non exclusion par les prix Il est difficile de fixer le niveau de production d’un bien public à partir de la révélation des préférences des individus.

26 LES RENDEMENTS CROISSANTS On parle d’économie d’échelle ou de coût unitaire de production décroissant. Une telle situation conduit rationnellement à concentrer la production entre les mains d’une seule firme – Rationnel d’un point de vue économique, mais potentiellement dangereux pour le consommateur. – Monopoleur libre de fixer son prix ; risque d’abus de position dominante L’Etat peut choisir de nationaliser le monopole en produisant lui-même.

27 C. La fonction de régulation au cœur des oppositions sur le rôle de l’État dans l’économie C.1 Le rôle contra cyclique de l’État : la pensée keynésienne – Existence d’un équilibre stable de sous emploi – L’État doit dynamiser la demande au travers des investissements publics.

28 C.2 Les partisans d’une intervention minimale de l’État Les Physiocrates : F.Quesnay (1758) A.Smith et le principe de la main invisible JB.Say et la loi des débouchés (1803) Les monétaristes : M.Friedman – Efficacité temporaire (à court terme) et illusoire de la politique économique La nouvelle macroéconomie classique : R.Lucas – École des Anticipations rationnelles – Aucune efficacité, même à court terme, de la politique économique

29 Les partisans d’une intervention minimale de l’État La théorie des choix publics (J.Buchanan) – L’homme politique ne recherche pas le bien être collectif. La critique de l’intervention de l’État concernant les externalités (Ronald Coase, 1960). – Il suffit de définir des droits de propriété

30 Vers une réhabilitation du rôle de l’État ? Les nouveaux keynésiens (J.Stiglitz) – L’État doit intervenir au travers d’incitations à destination des agents privés. Les théories de la croissance endogène – L’État a un rôle à jouer en tant que facilitateur dans le développement des facteurs de croissance économique.

31 D. Les principaux objectifs

32 D.1 La croissance économique D.1.1 Éléments de définition

33 LA CROISSANCE ECONOMIQUE Le Produit Intérieur Brut (Y) Ensemble des richesses produites par les unités de production résidentes –  PNB ; N ’est pas un indicateur de qualité de vie – Ne doit pas se confondre avec la notion de développement – 1894,6 Mds d’euros en 2007 ; 1950,1 Mds d’euros en 2008. Permet de calculer le taux de croissance nominal – On distingue taux de croissance nominal et taux de croissance réel – Taux de croissance réel = taux de croissance nominal - taux d ’inflation (indice de prix du PIB)

34 LA CROISSANCE ECONOMIQUE Taux de croissance nominal en 2008 de la France : Taux de croissance réel en 2008 de la France : Calcul du taux de croissance nominal 2.93 % – 2.5 % = 0.43 %

35 Une particularité pour la France : l ’année 1993 - Taux de croissance réel : - 0.9 % (1.4 - 2.3) - Un pays en récession : le Japon Taux de croissance réel (1998) : -1.2 - (-0.2) = - 1 Taux de croissance réel (2001) : -1.9 - (-1.4) = - 0.5 0.1 en 2002 LA CROISSANCE ECONOMIQUE

36 Définition : désigne l ’augmentation des quantités de biens ou services produites et vendues au cours d ’un intervalle de temps (l ’année), se traduisant par une hausse des revenus distribuables. La croissance est une notion quantitative. Indicateur : le taux de croissance du PIB ou du PIB par habitant. La notion de développement : ensemble des changements - productifs ou sociaux - dont le résultat est d ’améliorer les conditions d ’existence d ’une population données dans son ensemble. Le développement inclut ainsi des phénomènes qualitatifs ( éducation, emploi, taux d ’alphabétisation, accès à l ’eau potable ) CROISSANCE vs DEVELOPPEMENT

37 PIB : Ensemble des richesses produites par les unités de production résidentes, quelque soit leur nationalité. Critère de territorialité. – C ’est la somme des valeurs ajoutées brutes – VA : supplément de valeur que l ’activité d ’une entreprise donnée apporte à une marchandise qu’elle transforme. C ’est la richesse qui permet à l ’entreprise de payer le travail fourni et rentabiliser les capitaux investis. – Le terme brut signifie que l ’on incorpore les investissements de remplacement (les amortissements). Conséquence : la totalité du PIB n ’est pas distribuable. – PIB nominal ; PIB réel ; PIB par habitant – C’est un indicateur de flux de production, non de stocks de richesses. PIB et PNB

38 LE PNB ou RNB PNB ou RNB : Totalité des revenus perçus par les résidents d ’une économie, quelque soit leur localisation. Critère de nationalité. 1963 Mds d’euros pour la France en 2008 PNB = PIB + revenus reçus de l ’étranger - revenus versés à l ’étranger

39 LES PERSPECTIVES DE CROISSANCE 200720092010 Monde5.1-1.42.5 EU2-2.60.8 Zone euro2.7-4.8-0.3 All2.5-6.2-0.6 F2.3-30.4 RU2.6-4.20.2 Chine137.58.5 Inde9.45.46.5 Brésil5.7-1.32.5 Source : FMI, 2009

40 D.1.2 Croissance et richesses d’une économie D.1.2 Croissance et richesses d’une économie

41 CROISSANCE ET RICHESSES Des critiques naissent pour indiquer que la croissance n’est pas un indicateur de bien être, ni de qualité de vie, ni de soutenabilité (ne dit rien sur l’avenir, sur ce qui sera laissé aux générations futures). La croissance ne fait pas nécessairement le progrès social Le PIB ne dit rien de la répartition de la richesse. La croissance peut détruire des ressources naturelles non renouvelables et donc nuit à l’environnement (réf à la soutenabilité) Des auteurs travaillant dans ce sens : D.Méda, J.Gadrey ; Institutions Internationales (Pnud), Commission sur la performance économique (J.Stiglitz)

42 LES LIMITES DU PIB Le cas de la santé Pour l’instant, la production des services de santé est mesurée par la somme des dépenses de santé. C’est cette somme qui est intégrée dans le calcul du PIB. Mais cela ne dit rien de la qualité du système. Remarque de JP. Fitoussi (septembre 2009) – « Les Etats-Unis dépensent 15 % de leur PIB pour la santé, mais 40 millions d’américains ne sont pas couverts ! La France ne dépense que 11 %, alors que la qualité des soins pour la majorité est bien meilleure. Le problème est le même pour l’éducation ».

43 INDICATEURS ALTERNATIFS Indicateur de développement humain (IDH) – Cet indicateur est la moyenne de trois autres données Le PIB par habitant L’espérance de vie à la naissance Le niveau d’instruction (2/3 taux d’alphabétisation ; 1/3 taux de scolarisation) Indicateur de pauvreté humaine (IPH) – Tient compte de quatre critères ayant le même poids La probabilité de décéder avant 60 ans L’illettrisme Le pourcentage de la personnes en deçà du seuil de pauvreté Le pourcentage de chômeurs de longue durée Indicateur de participation des femmes à la vie économique et politique

44 INDICATEUR DE PAUVRETE HUMAINE

45 Indicateur évaluant le développement durable (Genuine Progress Indicator) – Développement durable : développement qui permet à toutes les populations vivant actuellement sur Terre de satisfaire leurs besoins sans compromettre les possibilités des générations futures. – Travaux précurseurs de W.Nordhaus et de J.Tobin (1972) La méthode de calcul – On part de la consommation des ménages et : – On joute les diverses contributions à la vraie richesse (activité bénévole, travail domestique…) – On retranche la valeur estimée des richesses perdues, notamment naturelles (destruction de la couche d’ozone, dommages à l’environnement). – On retranche également la valeur estimée des dégâts sociaux (chômage, délits, accidents de la route, progression des inégalités…) INDICATEURS ALTERNATIFS

46 Le BIP 40 : baromètre des inégalités et de la pauvreté Plus de 60 variables prises en compte dans 6 domaines – Education, justice, logement, revenu, santé, emploi Quelques variables prises en compte dans le calcul – Education (taux d’accès au Bac/génération ; taux de sortants sans qualification) – Justice (taux d’incarcération/100000 habitants ; part des condamnés > 5ans) – Logement (poids des dépenses de logement dans la conso des ménages ; indices des prix de loyers / IPC ; demandes d’expulsion) – Revenu (indices de salaire, de consommation, de pauvreté, de consommation, d’inégalités et fiscalité) – Santé (espérance de vie à la naissance ; différences d’espérance de vie entre cadres et ouvriers) – Travail et emploi (indices de chômage, de conditions de travail, de précarité, de relations professionnelles) INDICATEURS ALTERNATIFS

47 L’épargne nette ajustée (ou épargne véritable) – Indicateur de soutenabilité (Banque mondiale) – A partir de l’épargne brute nationale, on déduit la CCF, la baisse des stocks de ressources naturelles consommées, les dommages causés par la pollution puis on ajoute les investissements en capital humain – Un taux d’épargne nette ajustée négatif = déclin de la richesse totale L’empreinte écologique – Elle évalue l’impact de la consommation d’une population donnée selon la surface de sol et d’océan nécessaire pour la produire et pour assimiler les déchets qu’elle génère. INDICATEURS ALTERNATIFS

48 CLASSEMENT DES PAYS IDH 2008PIB/HABITANTIPHIPF IslandeLuxembourgSuèdeNorvège États-UnisNorvègeIslande CanadaNorvègePays-BasSuède AustralieIrlandeFinlandeDanemark IrlandeIslandeDanemarkFinlande Pays-BasSuisseAllemagnePays-Bas SuèdeCanadaSuisseCanada SuédeDanemarkCanadaAllemagne JaponBelgiqueLuxembourgNouvelle Zélande LuxembourgAutriche Australie SuisseJaponFranceEtats-Unis FranceAustralieJaponAutriche FinlandePays-BasAustralieSuisse DanemarkNouvelle-ZélandeBelgique 16. EU, 23.All, 94. Chine ; 132 : Inde 16. RU, 17. EU

49 EPARGNE NETTE AJUSTEE Epargne nette ajustée de quelques pays, en% du revenu national brut En % du revenu national brut

50 EMPREINTE ECOLOGIQUE 2005, en hectare global par personne

51 PIB PAR HABITANT EN SPA UE 25 = 100 199620072008 France112.9108.9107.3 Danemark123.8120118.3 Allemagne118.1115116 Italie115.6101.9100.4 Irlande101.4150.2139.4 Pologne42.153.757.5 États-Unis148.5155.7154.3 RU112.5118.4116.9 Zone euro109.3109.7108.9 Japon121.4112.1110.8 Source : Eurostats, 2009

52 EVOLUTION DU BIP 40 Source : www.bip40.org

53 PERSPECTIVES DE CROISSANCE 2007200820092010 Monde5.13.1-1.42.5 Pays avancés2.70.8-3.80.6 Zone euro2.70.8-4.8-0.3 Allemagne2.51.3-6.2-0.6 France2.30.3-30.4 Japon2.3-0.7-61.7 PED8.361.54.7 Chine1397.58.5 FMI, septembre 2009 PED : pays émergents et en développement

54 D.2 La notion d’équilibre extérieur

55 L’ÉQUILIBRE EXTÉRIEUR LA BALANCE DES PAIEMENTS – Document recensant l’ensemble des opérations entre résidents et non résidents – Son solde est nécessairement nul (règles comptables) – On dégage des soldes significatifs Solde commercial, courant, à financer LA NOTION DE COMPÉTITIVITE – Compétitivité industrielle vs Compétitivité services – Solde (commercial ou courant) et conjoncture économique LES FLUX D’INVESTISSEMENTS – Les investissements directs, de portefeuille – L’importance du solde à financer

56 LES COMPTES EXTERIEURS DE LA FRANCE En Mds d’euros 200020012002200320042005200620072008 Balance commerciale - 3.63.982.9-3.8-22,5-30,4-40,5-50,1 Balance courante 23.829.1211310-7.3-9.2-18.9 Source : INSEE, 2009

57 SOLDE COURANT ET EQUILIBRE EPARGNE INVESTISSEMENT

58 LA MONTÉE DES DÉSÉQUILIBRES En Mds de dollars, FMI (2009)

59 SOLDES COURANTS 2000200520082009 France1,6-0,6-1,6-0,4 Allemagne-1,75,16,42,3 UK-2,6 -1,7-2 EU-4,2-5,9-4,7-2,8 Japon2,63,63,21,5 Chine1,77,21010,3 En % du PIB, FMI (2009)

60 LES SOLDES COURANTS DANS LE MONDE Moy 91-00200120022003200420052006 EU -153-386-474-531-665-792-857 Zone euro 2135436978-29 Japon 10788112137173166172 Pays exportateurs de pétrole 12139234402472 Chine 1317354669161239 Source : BRI, 2007. En Mds de $

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63 D.3 La notion d’inflation

64 DEFINITION ET MESURE DE L’INFLATION Hausse généralisée et auto-entretenue du niveau général des prix Elle mesure les variations « pures » de prix : elle ne prend pas en compte les changements de qualité. A ne pas confondre avec les notions de déflation, de désinflation et de stagflation Le niveau général des prix est un indicateur particulier – on mesure la variation de prix du panier de consommation d ’un ménage moyen (60 % de l’indice). – on choisit au préalable les biens à prendre en considération ainsi que la part relative de chaque bien dans le total des biens consommés. – L’indice calculé est l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) pour la zone euro.

65 DEFINITION ET MESURE DE L’INFLATION En France, environ 1000 produits sont concernés; leurs prix sont relevés dans 27.000 points de vente. 180 relevés en moyenne par produit chaque mois. Pour les autres 40 % du champ de l’indice – Les entreprises concernées sont interrogées de façon centralisée sur leurs tarifs Gaz, électricité, santé, assurances, services financiers, transports etc. Méthodes conformes aux recommandations des Nations Unies et à la réglementation européenne.

66 THÈMES RELATIFS A L’INFLATION Un problème de niveau relatif – Influence sur la compétitivité-prix Facteur d’incertitude ; Perturbe les calculs économiques – Hausse de la variabilité avec le niveau – Risque d’auto alimentation Favorise les agents endettés ; Défavorise les agents prêteurs – Transfert de revenus L’inflation de rattrapage – Un pays en retard de développement connaît une inflation transitoirement plus forte que les pays plus développés (effet Balassa-Samuelson). La « core » inflation – Noyau dur de l’inflation : indice de prix hors coût de l’énergie et des produits alimentaires frais

67 LES CAUSES DE L’INFLATION L’inflation importée – Hausse du prix des importations incompressibles – Tenue du taux de change L’inflation par les coûts – Évolution différenciée des salaires et des gains de productivité (notion de coûts unitaire de production) L’inflation par la demande – Hausse de la demande non accompagnée par une hausse équivalente de l’offre (notion de TUC)

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69 L’INFLATION DANS L’UE Franc e AllFinEspGrèceLettoIrlUEZ.EuroEUJapRU 3.22.83.94.14.215.33.13.73.33.81.43.3 Source : Eurostats, septembre 2009

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72 EVOLUTION DE L’INDICE DES PRIX ZONE EURO Core inflation :IPCH hors énergie, produits alimentaires saisonniers

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75 EVOLUTION DE L’INDICE DES PRIX FRANCE Core inflation :IPCH hors énergie, produits alimentaires saisonniers

76 EVOLUTION DE L’INDICE DES PRIX FRANCE

77 INFLATION EN 2006 : LA CONVERGENCE Convergence inflation totale – core inflation La transmission du choc pétrolier (matières premières en général) à l’inflation hors énergie a été limitée et contrebalancée par d’autres facteurs – Pas de poussée inflationniste suite à la reprise économique européenne et mondiale car stabilité des coûts unitaires salariaux – Les hausses de fiscalité indirecte de 2004 (hausse tabac, déremboursement soins de santé…) ont moins contribué à l’inflation en 2006

78 INFLATION EN FRANCE Juillet 2009

79 LA MONDIALISATION : FACTEUR DE DESINFLATION Apparition de nouveaux producteurs à faibles coûts et à bas prix – Réduction du prix des imports ; hausse des parts de marché des émergents. Ouverture des économies – Le demande nationale peut être satisfaite par l’offre étrangère (déconnexion TUC – inflation) Concurrence plus intense entre les producteurs et sur le marché du travail – La concurrence modère la hausse des prix et incite à la modération salariale Une plus grande crédibilité des BC – Ancrage des anticipations en matière d’inflation à des niveaux bas.

80 UN RISQUE ACTUEL DE REPRISE DE L’INFLATION ? Hausse du prix des matières premières – Hausse de la demande des pays émergents – Les effets potentiels de la spéculation Incitation des pays émergents d’augmenter leurs prix – Car ils ont une forte marge de compétitivité ; les salaires réels augmentent. Apparition de tensions sur les capacités de production, notamment aux EU – Baisse du chômage d’où tensions sur marchés du travail (travailleurs qualifiés). Les effets de second tour

81 D.4 La recherche du plein emploi

82 LE PLEIN EMPLOI Plein emploi : situation d’équilibre où chaque offreur de travail trouve à s’employer au salaire réel en vigueur. Ne correspond pas à une situation d’emploi maximum, ni à une situation où toutes les capacités de travail disponibles sont utilisées. Le plein emploi n’est pas contradictoire avec l’existence de non emploi ( il peut y avoir des capacités de travail volontairement inemployées, étant donné le salaire réel en vigueur ; notion de chômage volontaire).

83 LE TAUX DE CHOMAGE Se définit comme le rapport entre le nombre de chômeurs et la population active. La population active se compose des chômeurs et des personnes occupant un emploi La population inactive se compose essentiellement des enfants d’âge préscolaire, les élèves et étudiants des établissements scolaires, les retraités. Pour être chômeur (BIT): – Être dépourvu d’un emploi salarié ou non salarié – Être disponible pour un emploi – Être à la recherche d’un travail

84 ELEMENTS DE DEFINITION

85 LE TAUX DE CHÔMAGE France 9.1 % au premier semestre 2009 (7.5 % au premier semestre 2008 (INSEE)) Nombre officiel de chômeurs : 2.524.500 (Juin 2009) – DEFM catégorie 1 : personnes ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois précédent, immédiatement disponibles, ne cherchant ni CDD, ni temps partiel. – 8 catégories de DEFM Nombre total de chômeurs : 3.850.500 Durée moyenne du chômage : 223 jours Chômeurs depuis plus d’un an : 1.102.800 (475.800)

86 TAUX DE CHÔMAGE 200720082009 (p)2010 (p) France8.37.89.610.3 All8.47.3910.8 Irlande4.56.11213 Italie6.16.88.910.5 Japon3.844.65.6 UK5.45.57.49.2 EU4.65.88.910.1 FMI, septembre 2009

87 LE CHOMAGE EN FRANCE


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