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Chapitre III Des droits formels aux droits réels: l’impact de la critique socialiste sur le libéralisme.

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1 Chapitre III Des droits formels aux droits réels: l’impact de la critique socialiste sur le libéralisme

2 Plan du chapitre I – La critique des droits formels II – Du communisme au socialisme III – Socialisme(s) et libéralisme(s)

3 La critique marxiste des droits formels Jeune Marx: caractère formel et négatif des droits libéraux classiques  il ne suffit pas de se voir reconnaître formellement un droit  il faut avoir la possibilité de l’exercer effectivement Droits libéraux = droits négatifs  droits qui permettent d’interdire aux autres de poser certains actes >< droits qui permettent d’obliger les autres à poser un acte  société bourgeoise où les intérêts des privilégiés sont protégés des revendications de justice des travailleurs  figent les inégalités existantes en les rendant légitimes

4 La critique marxiste des droits formels  Révolution française : « la production d’un Etat séparé de la société civile, Etat qui en se donnant l’apparence de viser l’universel, n’est en réalité qu’un instrument destiné à permettre aux intérêts particuliers (capitalistes) de se donner libre cours au sein de la société (…). La société bourgeoise reste donc, malgré, ou plutôt à cause même de la générosité de ses intentions affichées, une société principiellement égoïste, orientée vers le profit privé et fondée sur des rapports de force qui tendent à isoler les individus les uns des autres. » FERRY, L., RENAUT, A., Des droits de l’homme à l’idée républicaine. Philosophie politique 3, PUF (Recherches politiques), Paris, 1985, pp. 124-125

5 Plan du chapitre I – La critique des droits formels II – Une société sans classe ni Etat III – Socialisme(s) et libéralisme(s)

6 Une société sans classe ni Etat 1. Primat ontologique de la société sur l’individu:  L’individu n’existe pas pour lui-même: il n’est que le lieu où s’expriment des rapports de forces  L’état de nature marxiste: état historique originaire des hommes comme êtres naturels >< représentation fictive d’un état antérieur à la société => le travail comme essence de l’homme: capacité de transformer la nature et les conditions d’existence  Prise de conscience de soi au travers de son existence sociale de travailleur  Existence individuelle en tant qu’appartenant à une classe sociale particulière => Déterminisme socioéconomique : l’identité individuelle est déterminée par sa situation socioéconomique >< religion, naissance, tradition

7 Une société sans classe ni Etat Le social : rapport de forces, lutte des classes où la classe des capitalistes exploite celle des travailleurs Exploitation : une partie des fruits du travail des travailleurs est accaparée par le capitaliste (chantage rendu possible par la possession des moyens de production)  Valeur d’échange conditionnée par la valeur-travail, c’est-à-dire le temps de travail nécessaire à sa production  La plus value repose entièrement sur la productivité du seul travail L’émancipation passe par l’action collective  >< défense de droits individuels  Réappropriation par l’ensemble de la classe des fruits de son travail

8 Une société sans classe ni Etat

9 2. Le socialisme comme aboutissement de la logique historique du capitalisme  Volonté de démonstration du caractère déterminé historiquement du passage du capitalisme dans le socialisme  Logique autocontradictoire du capitalisme sur le plan social radicalisation des conflits sociaux unification de la classe des travailleurs en un mouvement révolutionnaire renversement de l’Etat bourgeois et édification de la société communiste  Logique autocontradictoire du capitalisme sur le plan économique recherche d’efficacité sans cesse accrue concentration des moyens de production (économies d’échelle, coordination accrue, concentration de l’information) fusions-acquisition et dispersion des actionnariats émergence de monopoles et d’oligopoles privés possédés collectivement nationalisation

10 Une société sans classe ni Etat  Déterminisme historique: le capitalisme n’est pas l’opposé du communisme, mais une étape nécessaire vers la réalisation du communisme => Rejet d’une critique abstraite du capitalisme au nom d’une théorie alternative de la société juste: la modification des représentations sociales n’est pas le facteur du changement social Mais: Déconstruction des idéologies  « La religion est l’opium du peuple »  Droits de l’homme libéraux

11 Une société sans classe ni Etat 3. Conviction que l’avenir est prévisible et maîtrisable : Corollaire du déterminisme socioéconomique Valorisation de l’Etat : rationnel, désintéressé et capable de se projeter à long terme => Planification, centralisation, nationalisation 4. But final : une société réconciliée et la propriété collective Suppression des inégalités par la suppression de leur cause première => le principe de la propriété individuelle en général et, plus particulièrement, l’appropriation privée des moyens de production Propriété collective : ne plus considérer les objets comme des choses susceptibles d’être possédées: usage ≠ possession Transition socialiste: besoin de l’Etat pour créer la société d’abondance et s’opposer à ceux qui voudraient empêcher l’avènement de la société socialiste Société communiste : société sans classe sociale ni Etat

12 Plan du chapitre I – La critique des droits formels II – Une société sans classe ni Etat III – Socialisme(s) et libéralisme(s)

13 Socialisme démocratique ou révolutionnaire ? Socialisme révolutionnaire: la radicalisation du capitalisme et des inégalités comme nécessaire à la révolution >< volonté d’atténuer les inégalités sociales  Socialisme démocratique:  Lutte des classes et propriété collective des moyens de production  Abandon de la révolution violente au profit de l’engagement démocratique  Adoption des concepts libéraux: justice, droits de l’homme, démocratie

14 Socialisme démocratique ou révolutionnaire ? Vision positive de l’Etat comme moyen de l’appropriation collective des moyens de production  Les droits créances et l’Etat-providence  Le marché encadré par l’Etat et correcteur des inégalités engendrées par le marché  Défense des services publics soustraits à la logique de marché  Entreprises publiques, contrôle des prix, réglementations  Stabilisation par le soutien publique de la demande (Keynes)

15 Le libéralisme de gauche Transformation du libéralisme afin de rencontrer les objections formulées par Marx et ses héritiers => césure au sein de la tradition libérale :  partisans de la conception classique des droits libéraux  partisans d’un libéralisme ne se contentant pas d’affirmer un certain nombre de libertés formelles mais garantissant à chacun la possibilité d’exercer effectivement ces libertés Subordination de la liberté à d’autres valeurs ?  taxer des revenus légitimement acquis afin de financer des politiques redistributives ? L’égalité comme condition de possibilité de la liberté ?  il n’y a de réelle liberté que si l’égalité est satisfaite  maintient la séparation de l’Etat et de la société civile  témoigne d’une confiance plus grande en l’Etat

16 Différences entre le socialisme démocratique et le libéralisme de gauche Socialisme:  Interventionnisme de l’Etat sur le marché  Nationalisation au moins partielle des moyens de production Libéralisme de gauche:  Régulation extérieure du marché par l’Etat  Correction des imperfections du marché Ex: La Poste et l’enseignement  Organisé par l’Etat ?  Organisé par des acteurs indépendants mais subventionné et régulé par l’Etat ?

17 La transformation des partis socialistes Transformation du modèle social de l’Etat-providence vers l’Etat social actif (cf. L. de Briey, Le sens du politique, Mardaga, 2009) => effacement de la conception socio-démocrate au profit d’une approche libérale égalitaire Tony Blair et la troisième voie – « the third way » : conversion au libéralisme de gauche  partis interclassistes, soucieux des inégalités individuelles >< partis défenseurs sur le plan politique d’une classe sociale particulière (travailleurs) au sein de la lutte des classes Perte de vitesse du socialisme ?  capacité de transformation du libéralisme  effondrement du modèle communiste  mondialisation et affaiblissement de l’Etat


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