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Centre détudes sur lintégration et la mondialisation La statistique de la semaine Les douze travaux économiques du président Obama Christian Deblock 2.

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1 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation La statistique de la semaine Les douze travaux économiques du président Obama Christian Deblock 2 novembre 2008

2 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Léconomie, la grande inconnue Une tâche immense attend le prochain président des États-Unis. Léconomie fut au coeur de la campagne électorale. Les deux candidats ont défendu des approches très divergentes : rassurantes, pro-marché et plus proches des idées dun Richard Nixon que dun Ronald Reagan dans le cas de John McCain ; responsables, conscientes de lampleur de la tâche qui lattend, et ouvertes aux idées nouvelles et aux réformes sociales dans le cas de Barack Obama. Curieusement, si les Américains jugent très sévèrement la politique économique du président Bush, léconomie reste pour eux une grande inconnue. Si près des deux tiers des Américains pensent que McCain nest pas la bonne personne pour résoudre les problèmes économiques, à peine la moitié dentre eux pensent que Obama peut apporter les bonnes réponses. LAmérique traverse une crise financière et économique mais aussi morale, et la première tâche du président Obama sera de rétablir la confiance dans léconomie et ses institutions. Laudace devra compenser pour la faible marge de manoeuvre dont il dispose, à commencer sur le plan budgétaire. Deux autres tâches lattendent aussi : rétablir les fondamentaux de léconomie et réaliser les réformes économiques et sociales quil a promises, mais également rétablir le leadership des États-Unis et redorer leur image sur la scène économique internationale. George W. Bush avait été élu sur cette double promesse ; il laisse derrière lui une Amérique en piteux état, affaiblie et isolée. Il faudra du temps pour reconstruire lAmerican Dream, les obstacles seront nombreux et le temps nest plus où, pompeusement, Thomas Friedman pouvait écrire « la globalisation, cest nous », encore moins aux leçons économiques. Du nouveau président, les Américains attendent des initiatives et des réformes, mais aussi de la modestie et de louverture aux autres. Comme lHercule de la mythologie grecque, douze grands travaux attendent le président Obama sur le plan économique. Le candidat Obama a promis le changement responsable ; cest ce que les Américains et le monde attendent de lui.

3 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Les 12 priorités économiques 1.Rétablir la confiance et relancer léconomie 2.Consolider les assises du système financier et rétablir les équilibres 3.Aider les propriétaires de maison 4.Adopter une politique budgétaire responsable 5.Réduire les inégalités 6.Réformer les régimes de santé et de retraite 7.Augmenter lépargne pour financer lavenir 8.Rétablir les équilibres extérieurs 9.Revenir au multilatéralisme 10.Gérer la relation avec la Chine 11.Rétablir les ponts avec les grandes régions du monde 12.Une loi pour un commerce responsable

4 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Les mesures durgence

5 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 1.Rétablir la confiance et relancer lactivité économique Lindicateur avancé du Conference Board (20 octobre 2008)

6 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Rétablir la confiance des consommateurs Les dettes, les mises à pied, les pertes de valeur des portefeuilles, limmobilier et les perspectives économiques négatives plombent le moral des consommateurs. –Lindice de confiance des consommateurs du Conference Board est tombé, le 28 octobre 2008, à son plus bas niveau depuis que cet indice existe. Il sétablit à 38 (1985 = 100) –Lindice de lUniversité du Michigan est, quant à lui, tombé à 57,5 en octobre, après avoir montré des signes positifs en septembre (70,3)

7 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Les dépenses de consommation ont chuté de -3,1 % au troisième trimestre 2008 ; ce sont les dépenses publiques et, plus modestement, les exportations qui soutiennent encore léconomie

8 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Redonner de lair aux entreprises Si le moral des consommateurs est au plus bas, celui des entreprises lest également. Lindice ISM était en septembre à son niveau le plus bas (43,5) depuis octobre 2001 (40,8), un signal clair de contraction dans le secteur manufacturier. Et tout comme les dépenses de consommation, les investissements des entreprises ont baissé (- 1%) au troisième trimestre.

9 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 2. Consolider les assises du système financier et rétablir les équilibres financiers Comme le rappelle le FMI dans ses Perspectives économiques doctobre 2008, les périodes de fortes turbulences financières ne sont pas nécessairement suivies de récessions, mais –(1) lorsquil y a récession, celles-ci sont sévères et durent 2 à 4 fois plus longtemps, –(2) ce qui est généralement le cas lorsque les turbulences sont concentrées dans le secteur bancaire et –(3) que celles sont liées à dimportants déséquilibres dans le crédit et limmobilier. Pour le FMI, la concurrence accrue dans le secteur financier est devenu un facteur aggravant. Pour le FMI, tous les ingrédients sont réunis pour une récession profonde aux États-Unis. Des mesures énergiques doivent être prises pour augmenter les fonds propres, réduire lendettement et rétablir les assises financières des intermédiaires financiers, des sociétés mobilières et des banques dinvestissement.

10 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation

11 Les banques restent le maillon faible de léconomie

12 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 3. Aider les propriétaires de maison Les dépenses de construction résidentielle ont chuté de 7,1 % en 2006, de 17,9 % en 2007, et devraient chuter de plus de 20 % en 2008 La crise immobilière est profonde et touche durement tant la construction que les propriétaires. Indice du prix des maisons Source : CBO - septembre 2009

13 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Les ventes de maison sont en chute libre …

14 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Le service de la dette hypothécaire pèse sur les revenus

15 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 4. Adopter une politique budgétaire responsable La Réserve fédérale a tardé à réagir à la crise des subprimes et à la crise immobilière, mais depuis lété, son action a été énergique et concertée avec les autres grandes banques centrales. Les injections monétaires et la baisse des taux ont permis déviter le pire, mais la Réserve fédérale a quasiment utilisé toutes ses cartouches et les craintes dun scénario dépressif à « la japonaise » sont tangibles

16 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation La politique budgétaire reste la meilleure arme Par les mesures discrétionnaires et les stabilisateurs automatiques, le gouvernement peut soutenir lactivité économique et contribuer à la relance. Mais comment sengager de manière crédible quand la marge de manoeuvre est faible ?

17 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Les prévisions budgétaires –Grâce à la bonne tenue de léconomie jusquici et aux impôts sur les revenus et les profits des sociétés, le déficit budgétaire était en diminution. En 2007, il était de 161 milliards de $, soit 1,2 % du PIB, comparativement à 413 milliards de $ en 2004. Après révision, le CBO estimait le déficit à 407 milliards de $ pour 2008 et à 438 milliards de $ pour 2009, soit 2,9 % et 3 % du PIB, respectivement. (sur la base dun taux de croissance du PIB de 1,5 % en 2008 et de 1,1 % en 2009. –Ces prévisions budgétaires sont déjà dépassées, mais de combien sera le déficit ? Si les mesures financières prises en octobre sont coûteuses, la baisse des rentrées fiscales pourrait lêtre davantage. Certains, dont le FMI, parlent dun déficit qui pourrait atteindre 5 % du PIB, voire 7 % si lon prend en considération les mesures de soutien et leffet des stabilisateurs automatiques. –Selon The Economist et Morgan-Stanley, le gouvernement pourrait devoir augmenter la dette publique de 1400 milliards de $ pour financer le déficit public mais aussi le programme de soutien financier (Troubled Asset Relief Programme (TARP) et la société dassurance dépôt (Federal Deposit Insurance Corporation)

18 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation

19 Une dette publique nette dans la moyenne Dans le G-7, ce sont les États-Unis qui ont le plus grand déficit en pourcentage du PIB, devant le Japon et le Royaume-Uni, mais avec une dette publique nette équivalant à environ 50 % du PIB, les États-Unis disposent encore dun peu de marge, mais attention aux déficits publics des États et municipalités et aux effets de la récession si celle-ci dure.

20 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Les dépenses statutaires et lintérêt de la dette représentent les deux tiers des dépenses totales. Pour 2008, le CBO estimait (sept. 2008) à 605 milliards de $ les dépenses discrétionnaires liées à la défense et à 520 milliards les autres dépenses discrétionnaires. Selon ses calculs, les dépenses liées à la guerre en Irak et en Afghanistan ont coûté depuis 2001 quelque 800 milliards de $. Dépenses discrétionnairesRépartition des dépenses Mais, premier enseignement de léconomie (Samuelson): entre le beurre et les canons, il faut choisir

21 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Les mesures structurelles

22 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 5. Réduire les inégalités Le constat est maintenant bien établi : les deux dernières décennies ont été marquées par une augmentation à peu près généralisée des inégalités de revenu et du nombre de pauvres dans les pays de lOCDE. Les inégalités de revenu augmentent aux États-Unis depuis les années 1980 ; elles se sont fortement accentuées depuis 2000 (ils ne sont pas les seuls ; le Canada fait aussi partie du lot…) Selon lOCDE, la mondialisation nexplique sans doute pas tout. Lorganisme invoque deux autres facteurs : le biais technologique, qui favorise les compétences, et « les changements dans les modalités dorganisation de la vie collective » (les syndicats se sont affaiblis et les travailleurs sont moins bien protégés quautrefois) (OCDE, Croissance et inégalités. Distribution des revenus et pauvreté dans les pays de lOCDE, Paris, octobre 2008)

23 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation

24 Évolution des inégalités de revenu (variation du coefficient de Gini)

25 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation

26 Qui a profité de la croissance depuis les années 1980 ? Part des salaires et des profits des sociétés dans le revenu intérieur brut, en %, 1929-2007

27 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 6. Réformer les régimes de santé et de retraite Selon lOCDE, le système américain de santé est, de tous les pays de lOCDE, lun des moins performants. Il coûte cher, pénalise les classes moyennes et noffre aucun filet de protection lorsquil y a perte demploi. Les régimes de retraite (par capitalisation) ont été durement touchés par la crise financière. Le CBO estime à environ 1000 milliards de $ le montant des pertes financières enregistrées par les régimes de retraite privés et publics entre le deuxième trimestre 2007 et le deuxième trimestre 2008, soit 10 % des actifs. Et comme le mentionne lauteur du rapport, « there has been a significant further drop in asset prices since then. » (CBO, 7 octobre 2008). La prochaine crise financière viendra-t-elle des régimes de retraite ?

28 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 7. Augmenter lépargne pour financer lavenir Lendettement des consommateurs est une dure réalité ; le faible taux dépargne des particuliers en est une autre. Les surprofits des compagnies et les capitaux extérieurs ont jusquici soutenu linvestissement. Où est passé le capitalisme populaire ?

29 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 8. Rétablir les équilibres extérieurs –Le déficit extérieur, le secteur énergétique non-compris, diminue. La dépréciation du dollar et le ralentissement des importations ont eu des effets positifs. –Le déficit commercial reste cependant toujours très élevé. En 2007, sur la base de la balance des paiements, le déficit du compte marchandises sest élevé à 819,4 milliards de $, et à 503,9 milliards de $ si lon ne tient pas compte du secteur énergétique. À eux seuls, les produits de ce secteur représentent près de 20 % des importations totales. –La baisse des prix du pétrole et la chute de la demande domestique devraient desserrer la pression, mais le dollar est redevenu une valeur refuge et sa réappréciation pourrait retarder le rééquilibrage en cours.

30 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Les États-Unis peuvent-ils, pour autant, continuer de vivre à crédit, canaliser une grande partie de lépargne mondiale et financer leurs déficits et leurs investissements par les capitaux étrangers ? La confiance des investisseurs étrangers dans léconomie américaine est encore grande. Première destination des investissements directs étrangers dans le monde, ils ont attiré 11 % des IDE dans le monde en 2005, 17 % en 2006 et 13 % en 2008. Mais les IDE sont une chose, les placements de portefeuille en sont une autre…

31 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation Rétablir la crédibilité des États-Unis sur la scène économique internationale

32 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 9. Revenir au multilatéralisme Les États-Unis sous George W. Bush nont rien fait pour soutenir laction du FMI, de lOMC et des autres grandes organisations économiques internationales. Ils ont toujours été plus prompts à dénoncer leur inefficacité quà soutenir les réformes, lorsquils nont tout simplement pas joué les pompiers pyromanes… La crise financière a montré la nécessité et lefficacité de la concertation bancaire et financière, tout comme elle a poussé le FMI à sortir de sa léthargie. La crise alimentaire a, de son côté, remis en question les modèles agricoles dexportation et obligé la Banque mondiale à faire son mea culpa. Quant à lOMC, sans lénergie et le volontarisme de son directeur, il y a longtemps que le cycle de Doha serait enterré. Sans les États-Unis aucune de ces institutions ne peut fonctionner, mais les États-Unis ont aussi besoin du multilatéralisme. Ils en ont été à lorigine, et cest à eux de démontrer quil y sont encore attachés. Louverture appelle aussi louverture, et dans ce sens, reprendre sous un autre nom le slogan de la globalisation à visage humain du président Clinton ou le slogan européen dune globalisation durable pour mettre en place des règles et encadrer les marchés réhabiliterait le multilatéralisme et la coopération internationale qui en ont grand besoin !

33 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 10. Gérer la relation avec la Chine Les relations avec la Chine sont devenues plus étroites que jamais. La Chine est devenue le premier fournisseur des États-Unis. En 2007, le déficit des États-Unis avec elle sest élevé à 256,6 milliards de $. Selon les données du Trésor, la Chine détient (fin août 2008) le second portefeuille de titres du Trésor (541 milliards de $), derrière le Japon (586) et devant la Grande- Bretagne (307). Le Japon et la Chine détiennent à eux deux plus de 40 % du portefeuille étranger. Le président Bush a reconnu à la Chine le statut de puissance responsable, et poursuivi la politique de concurrence pacifique de ses prédécesseurs. Cette approche a donné dans le passé les meilleurs résultats. Elle doit être poursuivie. Ensemble, la Chine et les États-Unis représentent 40 % du PIB mondial. Cest une donnée à ne pas oublier. Comme il convient de ne pas oublier la leçon de Kindleberger à propos de la crise de 1929 : une puissance qui ne remplit pas ses responsabilités, une autre qui rechigne à prendre les siennes…

34 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 11. Rétablir les ponts avec les grandes régions du monde Les États-Unis ont oublié lAmérique latine, ignoré lEurope, pratiqué la chaise vide en Asie, laissé lAfrique à son sort …Limage des États-Unis na jamais été aussi désastreuse partout dans le monde ; le commerce sen ressent mais aussi les relations diplomatiques. En Asie, le nouveau centre de gravité de léconomie mondiale, le message est désormais : faire sans les États-Unis. Le bilatéralisme a été utilisé davantage pour nouer des alliances et faire pression sur les pays, que pour développer des partenariats commerciaux et répondre à des priorités économiques. Dans ce domaine, les États-Unis ont joué les apprentis sorciers, au point de peiner à suivre les autres dans la course aux accords commerciaux. LEurope propose un partenariat aux États-Unis, mais nest-ce pas aussi ce que les autres régions du monde attendent aussi des États-Unis : des partenariats ? Quatre grands partenariats sont sur la table, avec les Amériques, avec lEurope, avec lAsie et avec lAfrique. Le temps nest-il pas venu de les réveiller ?

35 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation 12. Une nouvelle loi sur le commerce : un commerce responsable Pas de négociations commerciales sans un mandat clair du Congrès. La loi de 2002 est arrivée à échéance le 1er juillet 2007 ; tout comme ce fut le cas pour le président Bush, obtenir du Congrès le renouvellement de la loi sur le commerce avec sa procédure du fast track est une priorité pour le président Obama. Avec un Congrès démocrate, la tâche ne sera pas facile, mais lentente intervenue entre le Congrès et le Président Bush sur la politique commerciale et les accords commerciaux en mai 2007 prouve que les Démocrates sont attachés au commerce, à condition quil soit bénéfique aux Américains, respectueux des conditions de travail et de lenvironnement et que les travailleurs touchés par le commerce et les délocalisations soient compensés et aidés. Lidée de commerce responsable fait aussi son chemin, y compris avec les pays tiers. Laccord de libre-échange avec le Pérou marque, en ce sens, un précédent important. Le renforcement des mesures daide à lajustement commercial et lintroduction de mesures fiscales contre les délocalisations pourraient faciliter le passage de la loi et apaiser le sentiment selon lequel le commerce profite à tout le monde sauf aux Américains.

36 Centre détudes sur lintégration et la mondialisation We know that we cannot put up walls around our economy. We know that we cannot reverse the tide of technology thats allowed businesses to send jobs wherever theres an internet connection. We know that government cannot solve all our problems, and we dont expect it to. But that doesnt mean we have to accept an America of lost opportunity and diminished dreams. Not when we still have the most productive, highly-educated, best-skilled workers in the world. Not when we still stand on the cutting edge of innovation, and science, and discovery. Not when we have the resources and the will of a decent, generous people who are ready to share in the burdens and benefits of a global economy. We can keep Americas promise for this generation and the next. Yes we can. Barack Obama, 2008


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