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EGC - Economie Financière

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Présentation au sujet: "EGC - Economie Financière"— Transcription de la présentation:

1 EGC - Economie Financière
Bourse, Banque, Macro Economie, Fiscalité, Note de synthèse. Notions essentielles Mise à jour : Octobre 2011

2 BOURSE

3 Marché Primaire et Secondaire ?
Marché Primaire : L’entreprise a besoin de 2 milliards d’Euros. Elle émet 20 millions d’actions à 100€. Par exemple le 01/09/2011. Elle reçoit les fonds dans la semaine et peut investir dans la construction d’une usine à l’étranger par exemple. Marché Secondaire : Les 20 millions d’actions s’échangent selon les volontés des particuliers qui en ont acheté. Ceci se passe en Bourse (synonyme du Marché Secondaire). Ceci se passe durant de nombreuses années. A chaque achat-vente, le cours évolue. L’entreprise ne touche bien en entendu plus rien. En revanche, elle reverse des dividendes aux actionnaires en cours si elle a des bénéfices (ces actionnaires ne sont pas forcément ceux qui ont acheté les actions à l’émission sur le Marché Primaire)

4 Rôle de la Bourse ? Permet aux épargnants de placer leur épargne ailleurs qu’en Banque qui offre souvent un taux d’intérêt certes garanti, mais un rendement plus faible. Permet aux entreprises de « lever » des capitaux très rapidement (1 semaine environ sur le marché primaire). Ces fonds ne seront jamais remboursés si émission d’actions (différent pour les obligations). Seule contrepartie : les actionnaires deviennent co-propriétaires et reçoivent à ce titre les dividendes éventuels versés si l’entreprise que l’on a « en partie » acheté, fait des bénéfices. Un emprunt bancaire n’impose en aucun cas ces versements de dividendes. Seuls les intérêts sont à payer. C’est la même chose pour les obligations.

5 Obligation de cotation des SA en Bourse :
Bien entendu que non. Seules les très grosses sociétés qui ont besoin de fonds se mettent sur le Marché Primaire (dit Bourse par raccourci, mais en fait l’entreprise ne recueille pas ses fonds de la Bourse qui ne concernent que les échanges entre actionnaires). Les 40 premières entreprises de France cotées en Bourse appartiennent à l’indice de référence appelé CAC40 (du nom Cotation en Continu). Evidemment, des centaines d’entreprises sont cotées en Bourse, tant en France qu’à l’étranger, et pas seulement les 40 plus grosses en Capitalisation Boursière (c’est-à-dire Montant de l’action x Nombre d’actions détenues par les actionnaires). Les petites entreprises, sont elles cotées sur le Second Marché (à ne pas confondre avec le Marché Secondaire ou s’échangent entre « particuliers actionnaires » les actions des Grosses Entreprises) NB : les petites SA, et certaines « grosses » comme Auchan, ne sont pas cotées en Bourse car peuvent s’autofinancer ou faire des emprunts bancaires sans avoir à passer par l’émission d’actions, ou d’obligations, pour se financer.

6 Qu’est-ce qu’une Action ?
« Papier » émis par une Entreprise pour récupérer de l’argent auprès du Grand Public. En contrepartie, le particulier devient actionnaire copropriétaire et peut à ce titre participer aux votes de l’Assemblée Générale et recevoir les dividendes s’il y des bénéfices (dividendes au prorata du montant des actions détenues) Si un particulier détient 51% des actions, il devient le « patron » de la société car décide de tout (système démocratique pour le vote, à majorité) Si un particulier détient 51% des actions, il devient le « patron » de la société car décide de tout (système démocratique pour le vote, à majorité) L’action émise permet de récupérer des fonds sur le marché primaire. Ensuite ce sont les « particuliers » actionnaires qui se les échanges entre eux en Bourse. L’entreprise n’est plus concernée, et ne touche plus rien. Par contre elle doit indéfiniment des dividendes.

7 Qu’est-ce qu’une Obligation?
« Papier » émis par une Entreprise pour récupérer de l’argent auprès du Grand Public. En contrepartie, le particulier devient obligataire mais n’est pas copropriétaire et ne peut pas participer aux votes de l’Assemblée Générale, ni recevoir les dividendes s’il y des bénéfices. En revanche, il perçoit de manière certaine (c’est une obligation pour l’entreprise) l’intérêt promis au départ. Par exemple 5% sur 8 ans. Au terme, il récupère ses fonds prêtés. Si un particulier détient 51% des actions, il devient le « patron » de la société car décide de tout (système démocratique pour le vote, à majorité) Illustration : Obligation 100€ - 5 ans – 10%. Je perçois 10€ par an 5 fois. La dernière année, l’entreprise me rend les 100€ prêtés.

8 Définitions d’OPCVM ? Organismes de Placement Collectif de Valeurs Mobilières Sicav ; Société d’Investissement à Capital Variable. FCP : Fonds Commun de Placement (même principe que la Sicav mais avec moins d’obligations de publicité car réservés à certains groupes de personnes avec des montants plus faibles. Ex : les salariés de l’EGC peuvent placer leurs fonds dans un FCP EGC qui assurera divers placements en actions et obligations en Bourse.) Les actions et les Obligations sont les valeurs mobilières les plus connues (Nb : Valeurs Immobilières : Appartements, Maisons, Terrains,..)

9 Mécanismes et avantages d’une SICAV ?
Une SICAV est composée de milliers de types d’actions, de milliers de types d’obligations et autres valeurs mobilières, tant Françaises qu’étrangères, et ce dans tous les secteurs de l’économie (Primaire, Secondaire, Tertiaire). Cette SICAV est gérée par des professionnels (2 à 3 personnes généralement expertes de « leur » Sicav). Le particulier qui souscrit une « part » de cette Sicav », place donc son argent en Bourse en ne mettant pas ses œufs dans le même panier. En effet, si telle action monte, une autre peut descendre. En moyenne, la Sicav est plus sûre que d’investir tout son argent sur une seule action par exemple. Illustration : Sicav comportant 100 actions Renault et 100 Citroen. Si Renault gagne des parts de marché, son action peut monter et celle de Citroen descendre. La part de la Sicav qui réunie les deux peut donc rester stable.

10 Revenus et +/- Values ? L’action donne droit à des dividendes pour son porteur si l’entreprise fait des bénéfices. L’obligation donne droit à des intérêts dont le taux « contractuel » est fixé dès l’origine, et ce pour la durée fixée à l’origine. Le capital prêté est restitué à l’épargnant à la fin de l’obligation. Exemple : Obligation 1000€ / 5% / 8 ans. Le souscripteur reçoit un « coupon » de 50€ par an (versés sur son compte courant), et ce sur 8 ans. La dernière année il reçoit aussi le versement initial de 1000€ sur son compte. C’est elle qui avaient raison. Tant pour l’action que pour l’obligation, l’écart de cours entre l’achat et la revente constitue une + ou – value. Nb : le remboursement au terme des 8 ans de l’obligation dégage 0 de +/- value. Fiscalité : les dividendes, les coupons (intérêts des obligations) et les plus values nettes sont soumises à imposition car considérées comme des « revenus ».

11 Cours d’une Action ? Une action est à l’origine de sa création achetée au prix d’émission fixé par l’entreprise qui a besoin des fonds (Ex : Emission de d’ actions à 20€ pour obtenir 20 millions d’€ nécessaires à ses investissements). Dès le lendemain de l’émission, les actionnaires peuvent se vendre entre eux cette action (Marché Secondaire) perdant dès lors leurs droits à recevoir des dividendes annuellement. Le prix dépend alors de l’offre et de la demande. Un actionnaire souhaite vendre au plus cher. Un acheteur de l’action souhaite acheter au moins cher (loi de l’Offre et de la demande : la demande augmente quand les prix baissent) Les actionnaires souhaitent d’autant plus vendre que le cours est haut (pour encaisser la plus value), que les dividendes à venir sont estimés faibles (en raison de crise économique, de grèves, de nouveaux concurrents, de produits obsolètes,…). Et réciproquement pour donner envie d’acheter à ceux qui veulent acheter des actions.

12 Cours d’une Obligation ?
Une obligation (100€ - 5% - 8 ans) rapporte 5€ par an et est remboursée à l’échéance par l’entreprise au souscripteur 100€ (donc pas de +/- value pour un remboursement à l’échéance). Mais si en année 2 par exemple, le taux du livret est de 2,5%, il faudrait placer sur ce livret 200€ pour obtenir 5€ par an d’intérêts. Tant vaut il acheter l’obligation 200€ et percevoir 5€ (fixés au contrat). L’obligation a donc doublé son cours inversement proportionnellement au taux d’intérêt nouveau. Au terme de l’obligation, ici 8 ans, le cours revient toujours à son nominal, 100€ ici.

13 BANQUE

14 Services, Placements, Emprunts de la Banque :
Services : Chéquier, Distributeurs de billets, Change, virements, prélèvements, …. Placements : Compte courant, Livrets, Comptes à terme, Assurances Vie, … Crédits : Prêts à taux fixe et taux variables, Prêts à CT et MT, Prêts à la Consommation et prêts Habitat ou Professionnels, …

15 CEL-PEL : Pour aider les français à faire construire leur habitation (maison, appartement), le gouvernement distribue au travers de toutes les banques 2 produits nets d’impôts : le Compte Epargne Logement (CEL) et le Plan Epargne Logement (PEL). Après une phase d’ épargne de 5 ans, les intérêts acquis permettent de déterminer un montant de prêt habitat avec un taux préférentiel. Le CEL rapporte moins d’intérêts que le PEL car il n’ a pas d’obligation de verser mensuellement un minimum d’€. Le droit à prêt est par conséquent inférieur. Sur le CEL on peut verser quand on veut et retirer quand on veut. Pour le PEL, si on arrête les versements mensuels ou si on retire, on « Casse » le PEL et on revient au mode de calcul du CEL. CONSEIL : partir sur PEL, et si on a besoin d’argent avant le terme des 5 ans on revient sur le taux du CEL. Sinon on profite du rendement du PEL.

16 Différents modes de financement de l’Entreprise
Autofinancement – Actions – Obligations – Emprunts bancaires Vendre plus cher que cela ne coûte pour dégager un bénéfice et l’utiliser. Il s’agit donc de s’AUTOFINANCER. Le seul bénéfice ré-investi suffit rarement à financer les lourds investissements nécessaires au développement de l’entreprise. Une émission d’actions est alors envisageable. L’émission d’actions pose le problème du partage de la propriété de l’entreprise (pouvoir aux Assemblées Générales, partage des bénéfices par distribution de dividendes,…). L’entreprise peut donc Emprunter (soit par émission d’obligations, soit par Emprunt Bancaire traditionnel).

17 Différences Assurance Vie
et Assurance Décès Assurance vie : C’est un « compte » ou l’on place son argent pour le récupérer, en cas de Vie, après 6 ans net d’impôts. En cas de Décès, les bénéficiaires désignés au contrat perçoivent le placement et ses intérêts nets d’impôts sur le revenu et de droits de succession. Ex : Je place € sur un contrat d’Assurance Vie à 2%. Dans 6 ans je récupère € et les intérêts capitalisés de 2 000€ par an. Assurances Décès : il ne s’agit pas du tout d’un placement mais d’une simple assurance. On paie chaque mois une prime (10€ par exemple) et si on décède, le bénéficiaire touche une somme forfaitaire (10 000€ par exemple). Ex : je cotise 10€ en Janvier, Février, …. Si le décès intervient en Mars par exemple, les bénéficiaires touchent bien 10000€ et pas seulement les 3 mois de « cotisations » à 10€. En cas de vie, les cotisations payées sont bien entendu perdues comme pour l’assurance automobile. En cas d’accident l’assureur paie les dégats. S’il n’y a pas d’accident sur l’année, la prime payée est « perdue ».

18 Différence BRUT-NET ? Les revenus tirés des placements bancaires (intérêts), sont comme les salaires, soumis à l’impôt sur le revenu. Pour simplifier la gestion des comptes, la banque peut prélever les impôts et ne verser au client que le Net. Exemple : je place sur un compte épargne € à 2% brut. Je perçois en fin d’année 20€ d’intérêts Bruts à déclarer aux impôts. Sinon, j’opte pour le Prélèvement Forfaitaire Libératoire (19% environ). Je ne perçois alors que 16€ et les 4€ sont envoyés directement par la Banque aux impôts. Pour simplifier encore plus, et pour avantager certains types de placements, certains comptes d’épargne sont à la base Nets d’impôts. C’est le cas par exemple du CEL et du PEL qui sont Nets d’impôts (de même pour le livret A). Seul le gouvernement peut décréter que tel ou tel produit est exonéré d’impôts.

19 Placement liquide ? Le compte courant (compte chèque) n’est pas rémunéré. On peut sortir immédiatement et sans frais l’argent que l’on a dessus. Comme il n’y a pas d’intérêts on ne perd rien aussi à ce niveau là. C’est le « placement » liquide par excellence. Le PEL lui de son côté garde tous ses avantages si on verse chaque mois et qu’on ne retire rien pendant 5 ans. Sinon on perd des intérêts (qui seront recalculés au taux plus faible du CEL). Ce placement n’est donc pas vraiment liquide. Un compte est donc qualifié de LIQUIDE si on peut retirer immédiatement et sans FRAIS ni pénalité.

20 Mensualité constante de prêt ?
Une mensualité est constituée du remboursement du capital et des intérêts courus sur le Capital restant dû. Cette mensualité est payée tous les mois (si on rembourse par an, on parle d’annuité). La mensualité est constante si le montant remboursement du Capital + Intérêts reste identique chaque mois. Pour cela il faut bien entendu que le capital remboursé augmente autant que les intérêts ne diminuent. Illustration : Prêt de €, taux de 10% remboursable par 2 annuités constantes CAPITAL Restant dû AMORTISSEMENT INTERETS ANNUITE 10 000,00€ 4 761,90€ 1 000,00€ 5 761,90€ 5 238,10€ 523,81€

21 Critères de choix d’un épargnant :
Un épargnant souhaite placer avec un rendement maximum. Ainsi par exemple il préfère placer son argent sur un compte d’épargne rémunéré à 8% plutôt que sur un compte rémunéré à 2%. Le plus souvent les supports d’épargne sont soient peu liquides (ex : le PEL est moins liquide que le CEL mais rapporte un peu plus), soit risqués (ex : une action peut rapporter une grosse plus value, mais peut aussi chuter et générer une moins-value). En conséquence, l’arbitrage se fait le plus souvent entre Rendement et Liquidité-Risque. Illustration : soit on place à 1,50% sur un Livret liquide sans Risque, soit on place en bourse sur une action qui peut voir son cours exploser et gagner gros. Mais cela est risqué.

22 Macro Economie

23 Secteurs de l’Economie
.1. Agriculture (Primaire) : Exploitation agricole (Viticulteur,…) .2. Industrie (Secondaire) : Arcelor Mital, Renault, ... .3. Services (Tertiaire) : Restaurants,… Cette répartition distingue les entreprises qui tirent leurs richesses : .1. de la Terre (champs, rivières, mers et océans,…) en extrayant soit des aliments soit des matériaux (fer, aluminium,…) .2. de la transformation de matières (ex : le métal en voiture, le plastique en jouets, …) .3. de services (restaurant, cinéma, musique, formation, …) qui n’utilisent pas de matières issus de la « terre »,

24 Carré magique ? Croissance du Pib Commerce Extérieur
Cible : Objectifs de richesse et de « bonheur » pour les habitants d’un pays. Si les 4 indicateurs sont au « vert », les objectifs peuvent être atteints. Inflation Chômage Du Carré magique à la Spirale « démoniaque » : La compétition entre pays ne facilite pas l’atteinte des objectifs de richesse et de « bonheur ». Le Carré magique n’est qu’une Chimère, sorte d’illusion irréaliste. Assez souvent, une spirale bloque le développement d’un pays : Peu de croissance, donc peu d’emploi donc chômage, d’où inflation, d’où baisse des exportations, d’où baisse de la croissance, etc….

25 PIB-PNB La Production d’un pays se comptabilise en ajoutant les Valeurs Ajoutées de chaque entreprise. Si on ajoute les productions des seules Entreprises Françaises travaillant en France et à l’étranger, on détermine le PNB. Si on additionne les productions des Entreprises Françaises et Etrangères qui travaillent en France, on détermine le PIB. Le taux de croissance d’une année sur l’autre est un indicateur pertinent de la santé économique d’un pays. Si on produit plus en France en 2012 qu’en 2011, il y a tout lieu de penser qu’il y aura plus d’emploi, plus d’exportations, plus de Tva encaissée,... Un taux de croissance de 2,5% à 5% est visé par la France. Certains pays émergents (Chine, Inde, …) enregistrent fréquemment des taux de croissance du Pib de l’ordre de 10% ! Attention : il convient de diviser le Pib par le nombre d’habitants pour estimer le niveau de richesse moyen des individus. La répartition de la richesse entre les habitants doit aussi être prise en considération.

26 Déficit Budgétaire et Dette Publique ?
Etat Recettes Dépenses 1 000 Milliards de Dette (70% du Pib) 200 Milliards 300 Milliards 1OO Milliards de Dettes de plus rien que pour 2010 (8% du Pib) -100 Milliards Ce Déficit annuel est financé par des emprunts faits par l’Etat en émettant des Obligations (2 milliards d’euros par semaine sont empruntés par un service de l’Etat qui ne fait que çà). L’Europe impose à chaque pays un déficit de 3% du Pib à ne pas dépasser. Depuis 1981, chaque année le déficit est venu s’ajouter aux précédents emprunts non remboursés. La Dette Publique avoisine à présent les 1000 milliards, soit 70% du Pib. 1981 2010

27 Inflation : L’INSEE suit le prix de différents produits de consommation (le panier de la ménagère). Chaque mois les prix sont relevés en magasins et une moyenne est faite. Ceci détermine le taux d’inflation du pays. En règle générale, les prix augmentent, de l’ordre de +2% par an depuis plusieurs années en France. Ce taux d’inflation n’intègre donc pas le prix des loyers, le prix des maisons, le prix des actions en bourse,… car ne figurent pas dans le « panier de la ménagère ». Conséquence : Si les salaires n’augmentent pas au moins du niveau de l’inflation, chaque travailleur pourra acheter moins de produits car les prix ont augmenté. Le SMIC évolue chaque année du montant de l’inflation. C’est l’Etat qui fixe chaque été le nouveau montant du SMIC.

28 Loi de l’Offre et de la Demande ?
Prix Place de Cinéma 10 € Demande (nb de billets que je demande à acheter) 5 € 2 € 2 Séances 3 Séances Quantité Nb de Films vus 1 Séance La Courbe de demande est inversement proportionnelle au prix. Quand le prix baisse, j’achète plus. A 2€, je suis prêt à aller au cinéma 3 fois. A 10€ une seule fois. A 5€, j’y vais 2 fois par mois. La courbe d’offre est symétrique. Cette loi de l’offre et de la demande s’applique partout, (sauf exception sur le luxe, la sécurité,...) car chacun veut acheter au moins cher et vendre au plus cher (ex : marché des voitures d’occasion, marché de l’emploi, marché des matières premières, etc…)

29 Courbe en J ? Solde du commerce extérieur Temps 2010 2011 2012 2013
Dévaluation de l’Euro Temps 2010 2011 2012 2013 Si l’Euro perd de sa valeur, le solde du commerce extérieur se dégrade immédiatement car les matières premières achetées à l’étranger en dollars sont plus chères. Mais ensuite, le prix de la production française étant moins cher pour les étrangers, nos exportations devraient reprendre et améliorer le solde du commerce extérieur. Remarque : La courbe en J est optimiste car elle indique qu’après plusieurs années le solde du commerce extérieur redevient positif. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas !

30 Politique Keynésienne et Monétariste ?
Les Keynésiens pensent que l’activité économique d’un pays peut être relancée par un déficit Budgétaire qui aura pour effet d’augmenter la demande tractant par la même la production des entreprises. Par un effet multiplicateur (si les gens n’épargnent pas ce surcroît de revenus mais le dépensent), les recettes de l’Etat augmentent et viennent rembourser le déficit budgétaire initial. Pour la France, depuis 1981, le déficit annuel existe, et a certainement soutenu la croissance économique, mais pas suffisamment pour la rembourser. En 20 ans, chaque déficit annuel non remboursé est venu s’ajouter à la Dette Publique. Pour les Monétaristes, la relance d’un pays ne passe pas par l’Etat et son déficit budgétaire, mais passerait par une baisse des taux « bancaires » par un double effet : . Les clients peuvent emprunter plus et consomment plus . Les Entreprises peuvent investir plus et produire plus.

31 Mesures Economiques : Pour lutter contre le chômage :
. Augmenter le taux de croissance du Pib . Favoriser les exportations . Accroître la Formation . Alléger les charges sociales . Etc…. Pour augmenter le solde du Commerce extérieur : . Augmenter les exportations et diminuer les importations . Modifier la parité de sa monnaie (payer moins cher les importations ou augmenter les exportations car produits plus compétitifs) . Investir dans la formation au métiers de l’International . Alléger les charges sociales des entreprises qui exportent .Taxer les produits pétroliers . Etc….

32 FISCALITE-IMPOTS

33 Les Impôts Directs et Indirects
IMPOTS DIRECTS : Leur montant est envoyé par courrier à l’adresse de la personne imposable qui règle directement le fisc (en envoyant un chèque, etc…). Exemples : Impôt sur le Revenu, Taxe d’Habitation, Taxe Professionnelle, . Etc…. IMPOTS INDIRECTS : Leur montant n’est pas envoyé au contribuable par le fisc car il ne le connaît pas. C’est le « commerçant » qui reçoit les taxes et les paient ensuite au fisc. C’est donc indirect. Exemples : Tva, Droits de douane, Tipp (taxe sur le carburant), etc… Remarque : Riche ou pauvre, l’impôt indirect qu’est la TVA a le même taux pour tous. Il est pourtant appelé impôt indolore car méconnu de celui qui le paie sans le savoir (?). Ce n’est pas le cas pour l’Impôt sur le revenu, directement évalué en fonction des revenus du contribuable et payé directement par lui.

34 CSG (Contribution Sociale Généralisée) ?
Le déficit budgétaire annuel vient gonfler d’autant la Dette Publique chaque année. De plus s’ajoute à ce déficit budgétaire le déficit de la Sécurité Sociale qui n’équilibre plus : . ses recettes issues des cotisations des salariés et des employeurs . avec ses dépenses qui consistent à aider les Français face au Chômage, face à la maladie, face à la retraite, … Face à cette impasse financière, début 1990, un gouvernement a décidé de créer la CSG pour renflouer le budget de la Sécurité Sociale (et non de l’état). Elle s’élève à environ 10% de tous les revenus (salaires, loyers, dividendes, etc…) Il s’agit donc d’un « IMPOT » qui sert à financer le déficit de la Sécurité Sociale. Ce n’est donc pas une cotisation sociale prélevée sur le travail et payée soit par le salarié soit par l’employeur. Riches ou pauvres paient le même taux. Nb : Une autre option pour renflouer le budget de la SS serait de diminuer les aides et/ou d’augmenter les cotisations, tant en montant qu’en durée (retarder le départ de l’âge à la retraite par exemple).

35 La TVA (impôt Indirect)
50% des recettes de l’Etat (20% pou l’IR, 15% pour l’IS, 7% pour la TIPP, et seulement 2% pour l’ISF, soit 4 milliards d’€). Payée par tout le monde, au travers de leurs achats de consommation. Le taux est le même pour Riche ou Pauvre (contrairement à l’Impôt sur le Revenu qui lui a un taux qui augmente en fonction du niveau de revenu) Mécanisme « astucieux » : Payée au commerçant qui ajoute à son prix la Tva. Il paie de son côté de la Tva sur ses propres achats (de matière première, etc…). Il reversera donc à l’état la différence, qui s’appuie sur la seule Valeur Ajoutée (les salaires n’étant pas touchés par la Tva). Nb : La Tva est donc neutre sur le résultat de l’Entreprise, et ce quel que soit son taux. De plus, neutre pour les exportations toujours Hors Taxes. Remarque : la baisse de la Tva Restauration peut augmenter le profit des entreprises si elles ne baissent pas leur prix d’autant.

36 Taux Moyen et Marginal d’Imposition
Barème d’impôt progressif. Un riche paie plus cher qu’un pauvre sur les revenus supplémentaires (Idem pour les premières tranches). Tranche 1 : 0% Tranche 2 : 10% Tranche 3 : 20% Tranche 4 : 30% Tranche 5 : 40% Si vos revenus sont dans la tranche 4, les premières tranches entraînent des impôts pour 0%, 10% et 20%. La partie des revenus qui appartient à la Tranche 4, sont taxés à 30% (dit taux marginal, c’est-à-dire « à la marge ».). Le taux MOYEN est bien entendu inférieur au taux marginal qui est le dernier taux le plus élevé. Le taux MOYEN correspond au total de l’impôt payé à 0%, 10%, 20% puis 30% divisé par le revenu. En France, le taux maximum est de 40%, y compris pour les multi-millionnaires (Stars du sport, grands patrons, etc…). En revanche, sur le Patrimoine accumulé, et non sur les seuls revenus de l’année, existe l’ISF (Impôt sur la Fortune).

37 Contributions Obligatoires (45% du PIB)
(tout le monde est obligé de payer) Impôts. Montant : selon barème progressif. Financent tous les services publics qui sont utilisés par tout le monde (Ecole, Police, …) Cotisations Sociales. Montant : 100% du salaire net, payés par l’employeur (80%) et le salarié (20%) Financent non pas tout le monde mais ceux qui en ont besoin (maladie, retraite, chômeur,…)

38 PEA Compte Titres qui sert de support pour verser l’argent nécessaire à l’achat des valeurs mobilières en Bourse (par exemple, on y verse au départ €). Réceptionne lors de la revente des valeurs mobilières les fonds donnés par l’acheteur en contrepartie des actions, obligations, … vendues (par exemple, on reçoit 1000€ si on revend 10 actions à 100€) Spécificité fiscale du PEA : Si on garde le PEA ouvert minimum 6 ans, tous les revenus des valeurs mobilières (dividendes des actions, intérêts d’obligations, revenus de Sicav,…) ainsi que les plus values sont exonérées d’impôt (la CSG reste appliquée). Ceci est un cadeau du gouvernement (niche fiscale), qui ne s’applique que si les actions, obligations, sicav, … sont émises par des Sociétés Françaises (et quelques Européennes). Ceci pour favoriser le financement des acteurs économiques Français.

39 Analyse +/- directs et indirects à CT&MT
Exemple : Taux à 1%. Quelques pistes… Les clients peuvent emprunter plus et consommer plus. Les entreprises investir et produire plus. Mais les capitaux étrangers ne viendront plus en France car le taux de 1% est peut être moins rémunérateur que dans un autre pays. Les français eux-mêmes hésiteront à épargner à ce taux et peu de monde pourra alors emprunter par manque de capitaux. Etc… Exemple : TVA à 16%. Quelques pistes… Les recettes de l’Etat vont diminuer de manière importante et creuser le déficit qui sera financé par emprunt dont les intérêts creuseront eux-mêmes le déficit. Sinon, d’autres impôts doivent apparaître et diminuer la demande. Si la demande est bien relancée, encore faut-il qu’elle ne soit pas dirigée vers des voitures construites à l’ étranger, des jouets fabriqués en chine, etc… sinon le chômage ne sera pas jugulé. Certaines entreprises peuvent ne pas baisser leurs prix même si la Tva a baissé. C’est pas bon pour la demande des particuliers mais les entreprises peuvent augmenter leurs bénéfices, donner plus de dividendes et relancer ainsi la demande, ou bien s’autofinancer des investissements qui vont doper la croissance économique. Etc…


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