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INSTRUCTION EN VOL Quitter Aller au sommaire.

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1 INSTRUCTION EN VOL Quitter Aller au sommaire

2 Processus mentaux de l'action et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage Quitter

3 PROCESSUS MENTAUX DE L'ACTION ET DE L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

4 La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve : L' intention d'obtenir un résultat ; ou Le respect d'une règle ; ou Une demande exprimée par une autre personne (consigne de l'instructeur par ex.)

5 La première démarche consiste à faire l'état des lieux.
? OBSERVATION - ANALYSE D'où est déduite la nécessité ou non d'agir

6 Qui peut être une manœuvre franche ou une correction fine
La seconde consiste à agir de manière à rendre la situation conforme à celle recherchée… C’EST L’ACTION Qui peut être une manœuvre franche ou une correction fine

7 À l'issue de l'action, une vérification est toujours nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE Une nouvelle correction est peut-être alors utile… Et ainsi de suite…

8 Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION ANALYSE OBSERVATION ANALYSE OBSERVATION ANALYSE ACTION CORRECTION ACTION CORRECTION ACTION CORRECTION …qui est une succession d'observations puis d'actions…

9 LA PERCEPTION MULTISENSORIELLE
L'observation est le produit de la mise en œuvre conjointe de nos sens. C'est : LA PERCEPTION MULTISENSORIELLE Elle rassemble :

10 La vue L'ouie

11 La perception kinesthésique
Toucher Perception d'efforts Accélérations etc.

12 L'odorat Odeurs… de brûlé ; d'essence etc. Le goût

13 Les sens sont souvent associés pour assurer des fonctions complexes
Par exemple l'équilibre fait appel : À la vue À l'oreille interne À la perception kinesthésique

14 Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS Elles comprennent :

15 Les manipulations Du geste chirurgical

16 à la délicate cognée du bûcheron

17 Les manipulations ne se limitent pas à l'action des mains !

18 La parole est un moyen de communication sans égal
Il est temps d'agir ! La parole est un moyen de communication sans égal

19 Elle permet de se placer au mieux pour agir
La locomotion Elle permet de se placer au mieux pour agir (Elle est peu utilisée dans les postes de conduite).

20 Toutes les formes d'actions :
Manipulations Paroles locomotion Peuvent fonctionner séparément ou en synergie dans le cadre de tâches complexes

21 Entre perception et action
le cerveau est le chef d'orchestre Il peut être comparé à l'unité centrale d'un ordinateur

22 ACTIONS MÉMOIRES CALCULS PERCEPTION
écran ACTIONS imprimante Unité centrale MÉMOIRES CALCULS clavier souris PERCEPTION

23 3 fonctions essentielles
La mémoire à long terme (logiciel) La mémoire à court terme (RAM) La capacité de raisonnement (processeur)

24 La mémoire à long terme C'est le stock du savoir… …et du savoir faire
(connaissances déclaratives) …et du savoir faire (connaissances procédurales)

25 Rz=1/2ρSV2Cz Sa durée est illimitée

26 Sa contenance est ILLIMITÉE

27 Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance nouvelle ou un nouveau savoir-faire

28 Son accès est très difficile en temps réel

29 STOCK du SAVOIR Connaissances récentes ou couramment utilisées
Trou de mémoire Connaissances lointaines ou peu utilisées

30 La mémoire à court terme
Elle contient l'information courante utile pour l'action immédiate… …et qui ne nécessite pas d'être apprise définitivement.

31 Sa taille est très limitée
Sa durée est très limitée (quelques secondes) pain farine huile Œufs Cirage noir Camembert allumettes Sa taille est très limitée (5 à 7 items) Elle est très fragile… … et particulièrement sensible aux interruptions.

32 La capacité de raisonnement

33 Raisonner c'est pouvoir résoudre des problèmes
Le cerveau permet plusieurs modes de raisonnement…

34 Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle des mathématiques

35 Les raisonnements concrets
Appliqués aux données visibles (plans, maquettes)

36 Les raisonnements par analogie… La navette, elle a quoi en plus ???
A est à B ce que C est à D La navette, elle a quoi en plus ???

37 Les raisonnements naturels ou de bon sens
La ligne Maginot, elle était un peu moins épaisse ! raccourcis basés sur l'expérience et sur la connaissance des résultats habituels

38 Les raisonnements machinaux
Pilote expert Ce sont les raisonnements quasiment automatiques des experts. Ils sont basés sur des associations répétitives du type demandes/réponses

39 Les raisonnements permettent de résoudre les problèmes selon deux grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement la solution à la difficulté sans réflexion particulière (activités quotidiennes). Le mode productif se fonde sur la décomposition et l'analyse approfondies du problème. (situations inhabituelles ou mal connues)

40 Les raisonnements sont coûteux en énergie (ressources)
Consommation des ressources Mode reproductif Mode productif FORMEL CONCRET ANALOGIQUE NATUREL MACHINAL Puissance du raisonnement

41 Les ressources sont le goulot d'étranglement de la performance humaine

42 CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire permanente Perception multisensorielle Mémoire de travail CAPACITE DE RAISONNEMENT

43 Perception multi-sensorielle
Mémoire permanente Mémoire court terme Perception multi-sensorielle raisonnement 10A 10A 10A 10A A ?

44 Max 10A Les ressources sont limitées Il faut délester les autres !
Si une fonction est utilisée à fond, Il faut délester les autres ! (sinon on risque de péter les plombs !)

45 L'allocation des ressources à l'objet d'intérêt du moment s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort conscient qui porte aussi bien : Sur un raisonnement ; Sur la perception ; sur un accès à la mémoire ; sur la réalisation d'un geste.

46 L'efficacité d'un opérateur passe par une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à l'économie"… tout en gardant un bon niveau de performance. Pour cela il faut :

47 Cette préparation est appelée
Planifier - anticiper La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de saturation ou de blocage. (accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs) Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à contourner nos limitations perceptives et intellectuelles. Cette préparation est appelée Projet d'action

48 Compétence et expertise
L'expertise humaine repose sur l'acquisition de procédures automatisées Les premiers gestes sont réfléchis, pensés, lents. Il est impossible de faire une autre activité en même temps

49 On note une baisse de l'attention dévolue à la partie bien maîtrisée.
Avec l'assimilation et l'entraînement les actions s'automatisent sans coût apparent. Les ressources libérées peuvent être investies dans d'autres activités. On note une baisse de l'attention dévolue à la partie bien maîtrisée. L'expertise permet pour une action donnée de réduire la charge de travail

50 La charge de travail ne doit pas être trop faible
Les écueils sont : Le désaccouplement des réalités L'hypovigilance

51 Pour rester performant
Accès mémoire difficile Préparation Raisonnements coûteux Procédures Mécaniser ses actions Entraînement Garder des réserves pour l'imprévu.

52 Le rôle du formateur

53 Le formateur "charge" la mémoire à long terme
Il apporte les connaissances et les savoir-faire Il doit aider à les organiser (en tenant compte des acquis antérieurs)

54 il doit veiller : À faire des leçons courtes mais rapprochées
À respecter un temps d'assimilation À intégrer le rôle du sommeil (sauvegarde) À lier les nouveautés aux acquis

55 Connaître les limites de la mémoire à court terme
Elle est nécessaire pour l'action… Briefing a/ généralités b/ définition C/ mais inutile pour l'enseignement. Elle impose des exposés préalables (briefings) où sont construits les projets d'actions

56 Le débriefing est obligatoire...
Éviter les gros flux de paroles (pas d'enregistrement) Le débriefing est obligatoire... …afin de formaliser les commentaires faits pendant l'action.

57 Le formateur doit gérer les ressources de son élève
Ne demander qu'une seule chose à la fois. Ne commencer à diviser l'attention que lorsque des savoir-faire commencent à être restitués machinalement. En cas de surcharge, enseigner le retour aux tâches prioritaires.

58 ENSEIGNEMENT DU PILOTAGE
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59 BOUCLE OBSERVATION-ACTION
ANALYSE ACTION CORRECTION BOUCLE OBSERVATION-ACTION

60 Détection Correction BOUCLE DE PILOTAGE

61 Détection (état des lieux)
Point de départ Volonté du pilote ou consigne de l'instructeur (trajectoire recherchée, vitesse souhaitée etc.) Détection (bilan) Détection (état des lieux) Recherche et analyse d'information (attitude, trajectoire, vitesse etc.) BOUCLE Correction (action) Manœuvre des commandes

62 085.00 Le pilote automatique !!! Un pilote bien formé,
et sans état d'âme AP HDG NAV APP test ALT Queen Autopilot 085.00 ALT. SELECT Le pilote automatique !!!

63 Boîtier de commande (consigne) Détecteur
BOUCLE Calculateur (procédure) Servo-moteur (action)

64 Comparaison entre : Pilote débutant et pilote expert
ACTIONS COMMANDES VALEURS ECARTS Comparaison entre : Pilote débutant et pilote expert Pilote automatique TEMPS Débutant Expert Pilote automatique

65 Le débutant Il ne détecte tardivement que des écarts importants. Ses corrections sont fortes et mal amorties. L'expert Il corrige promptement de faibles écarts. Les contrôles sont plus fréquents et les actions sont moins amples. Le pilote automatique Il effectue un contrôle continu et corrige en permanence. Les manœuvres sont fines (immobilité apparente).

66 Trois séquences d'apprentissage Enseigner la correction
Détection Enseigner la correction Faire boucler la boucle

67 Enseigner la détection
Recueillir L'information Référence visuelle ; Instrumentale ; Perception d'efforts etc. ANALYSER Perception de la situation ; DECIDER Décisions relatives aux actions à entreprendre. CIRCUIT VISUEL

68 Enseigner la correction
Comment agir ? Sur quelle commande ? Dans quel sens ? Avec quel dosage ? Comment arrêter la correction ?

69 Faire boucler la "boucle" Séquence d'exercices progressifs
Bouclage Détection-Correction Jusqu'à l'autonomie complète

70 STRUCTURE D'UNE LEÇON BRIEFING VOL D'INSTRUCTION DEBRIEFING

71 C'est pour l'élève et l'instructeur :
LE BRIEFING C'est pour l'élève et l'instructeur : L'adhésion à un objectif commun. La construction d'un projet d'actions. Le briefing comprend : L'exposé de l'objectif pédagogique Le "plan de vol" et la répartition des tâches Les rappels techniques

72 L'objectif pédagogique
Situation de l'élève dans la progression Place de la leçon dans la progression Quels sont les résultats escomptés ? Pourquoi fait-on cette leçon ? L'élève sait ce qui est attendu de lui. (auto-évaluation) L'instructeur reste centré sur l'objectif. (risque de dérive)

73 Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ? L'instructeur réactive le savoir de l'élève. (mémoire à long terme) Par rapport aux précédentes leçons Par rapport à ses connaissances dans d'autres domaines Il expose les procédures nouvelles (leçon du jour et projets d'actions)

74 "Plan de vol" et répartition des tâches
Qui fera quoi ? L'instructeur organise le vol L'élève connaît les taches qui lui incomberont, et sait à quel moment il devra se mobiliser

75 Apprentissage de la boucle
Le vol d'instruction Étude de la détection Étude de la correction Apprentissage de la boucle

76 L'étude de la détection Évaluation de la situation ou du résultat d'une action L'instructeur commente la recherche d'informations et l'analyse qu'il en fait. (en général, il pilote à ce moment) Il met en place le circuit visuel. L'élève observe, prend des repères et apprend à analyser

77 L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence d'actions de pilotage L'instructeur démontre ou guide le pilotage en commentant. Il établit le lien entre détection et action. L'élève observe ou suit aux commandes ou pilote guidé par l'instructeur

78 L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à réalisation autonome de l'objectif L'élève pilote seul ! L'instructeur observe… … puis commente.

79 le rôle de l'instructeur est de déterminer…
L'objectif est atteint si la détection et la correction sont comprises et bien exécutées. En cas d'échec … le rôle de l'instructeur est de déterminer… la cause ? la détection (souvent) Mauvaise visualisation Paramètre mal choisi etc. La correction Actions inverses mauvaises commandes actions mal dosées etc.

80 Les commentaires de l'instructeurs doivent être gradués de manière à ce qu'à chaque instant l'élève puissent retrouver de lui-même ses erreurs. D'abord, être patient… … puis signaler une anomalie… … puis préciser l'anomalie… … en ultime recours, préciser l'action à entreprendre.

81 SAUF POUR RAISON DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE DOIT JAMAIS REPRENDRE LES COMMANDES

82 Il est donc indispensable !!!
Le Débriefing Il prépare la fixation dans la mémoire à long terme des savoir- faire étudiés pendant le vol. Il est donc indispensable !!!

83 Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ? D'où l'intérêt d'avoir adhérer en commun à l'objectif (auto-évaluation de l'élève) … et à définir les prochaines tâches d'apprentissage.

84 Détection de l'assiette : définition pratique
Horizon moyen A Repère capot Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

85 Détection de l'assiette : Les différentes assiettes
Assiette cabrée Assiette "normale" dite de référence Assiette "piquée"

86 Détection de l'assiette : Les variations d'assiette
Variation à piquer Variation à cabrer

87

88 LA PROGRESSION DU PILOTE DE PLANEUR


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