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[ OPDE 2008 ] Pas de décision collective sans appropriation individuelle : Enjeux et limites des technologies de l’information géographique au service.

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1 [ OPDE 2008 ] Pas de décision collective sans appropriation individuelle : Enjeux et limites des technologies de l’information géographique au service du « décider ensemble » François GOLAY Directeur LaSIG École Polytechnique Fédérale de Lausanne Marie - Hélène de SEDE-MARCEAU Professeur au THEMA Université de Franche Comté Henri PORNON Président IETI Consultants Matthieu NOUCHER Doctorant EPFL – UFC – IETI

2 Contexte de la recherche
Approche socio-cognitive pour analyser le rôle de la donnée géographique comme objet-frontière (ANT) de réseaux d’acteurs géographiquement, socialement et cognitivement distribués. Insiste sur les processus d’apprentissage individuel et collectif des réseaux inter-organisationnels. Mise en exergue de trajectoires-types d’appropriation des données géographiques. Approche systémique pour proposer une vision globale et intégrée des trajectoires d’appropriation. Insiste sur le caractère émergeant des connaissances partagées. Mise en exergue des processus de médiation (entre acteurs et entre acteurs et données) Objectif : fournir des éléments de compréhension et des leviers d’intervention pour accompagner la transformation des dispositifs collaboratifs autour de l’information géographique en véritables réseaux géomatiques apprenants.

3 Des territoires recomposés… …aux décisions partagées.
Au Québec, problématique des fusions municipales. En France, depuis quelques années, une logique différente du traditionnel maillage administratif centralisateur, conduit à une recomposition du territoire « par le bas » à partir d’initiatives fortement ancrées dans le local : lois de décentralisation, dynamiques intercommunales, PNR, Pays, pôles de compétitivité ou encore coopérations transfrontalières… Exemple : SITL et projet d’agglomération franco-valdo-genevoise. Ces nouvelles échelles et ces nouveaux acteurs associées à des recompositions territoriales génèrent de nouvelles pratiques des technologies de l’information géographique. La mise à disposition des données de chacun ne suffit plus, il faut essayer de décider ensemble…

4 Produire des données ensemble… …c’est commencer à « décider » ensemble.
Enjeux des représentations cartographiques : King et Kraemer (1993) : les modèles de données SIG comme « armes » aux mains des différentes parties du débat territorial. Zittoun (OPDE 2006) : la carte du bruit à la ville de Paris, « bricolage » qui permet d’énoncer un problème, de désigner un coupable et de légitimer un territoire. Difficultés de dialogue entre les acteurs du territoire : Nyerges et Golay (1995) : Do you see what I see ? Major (1999) : éclatement sémantique des métiers du territoire.

5 Du porter à connaissance… … au partage de connaissances
La donnée géographique pour faciliter la coopération des acteurs sur le territoire ou pour exacerber les différences entre cultures métiers ? Face à la multiplication des « représentations expertes fermées » (Roche et Hodel, 2004), le partage de données géographiques peut-il se transformer en véritable partage de connaissances sur le territoire ? Plus concrètement, comment un acteur peut s’approprier une donnée qu’il n’a pas produite ? Notre proposition : un processus de codécision est avant tout un processus d’apprentissage.

6 Perspective socio-cognitive distribuée
Ancrages théoriques : de la codécision... … à l’apprentissage collectif. La cognition socialement distribuée : Intelligence Distribuée Artificielle Théories constructivistes Socio-culturelles Théories de l’identité l’expérience située la structure sociale la pratique Perspective socio-cognitive distribuée Théorie sociale de l’apprentissage Comprendre l’apprentissage comme un processus ancré dans la pratique et distribués à travers le sujet, l’action, l’environnement social et les artefacts technologiques.

7 Trois métaphores... … pour mieux comprendre l’apprentissage.
Apprendre ensemble pour mieux décider ensemble. Trois grands modèles de l’apprentissage sont regroupés habituellement : en perspective instrumentale ; en perspective d’acteurs ; et en perspective interactionniste. Elles nous fournissent trois métaphores au pouvoir évocateur pour mieux comprendre les différentes approches de l’apprentissage : Apprendre c’est transmettre, l’important c’est le canal. Apprendre c’est échanger, l’important c’est la contribution Apprendre c’est construire, l’important c’est la médiation sociale.

8 Transmettre avec... … les infrastructures de données spatiales (IDS)
Modèle d’apprentissage : perspective instrumentale Shannon et Weaver (1948), Atkinson et Shiffrin (1968) Apprendre est ici une question de traitement de l’information où les apprenants sont des récepteurs qui décodent des symboles. Postulat : le sens des données est défini avant la transmission. Outils géomatiques : IDS Plate-forme de diffusion et autres géoportails. Approche institutionnelle : organiser la production (éviter la redondance) et la diffusion (faciliter l’accès). Conduit à une hyper-valorisation de la transmission : on favorise avant tout l’accès aux données.

9 Transmettre avec... … les infrastructures de données spatiales (IDS)

10 Contribuer avec... … l’information géographique volontaire (VGI)
Modèle d’apprentissage : perspective d’acteurs Piaget (1936), Latour et Woolgar (1979). Apprendre est ici un problème centré sur l’apprenant autonome qui développe des activités dans ses échanges avec l’environnement. Postulat : le sens des données se définit dans l’échange. Outils géomatiques : VGI Outil de production collaborative autour du Web 2.0 : accéder à l’information mais aussi soumettre du contenu. Citizen sensor (Goodchild, 2007) : croissance exponentielle des documents « géotaggées ». Conduit à une hyper-valorisation de la contribution : on reste dans une logique de « libre service »

11 Contribuer avec... … l’information géographique volontaire (VGI)

12 Construire ensemble avec... … les (géo) communautés de pratique (CoP)
Modèle d’apprentissage : perspective interactionniste Goffman (1974), Wenger (1998) Postulat : c’est la négociation qui génère du sens. Tout apprentissage est une véritable construction sociale. Le concept de construction de connaissances permet d’insister sur le caractère créatif du processus. Outils géomatiques : CoP Groupes thématiques qui travaillent à la coproduction ou à l’harmonisation de données géographiques (cartes, indicateurs). S’appuient sur des outils collaboratifs et sur un facilitateur. Conduit les participants à s’engager mutuellement au sein des groupes pour favoriser le partage de savoirs et de savoir-faire autour de pratiques métier jusqu’à former une véritable communauté.

13 Construire ensemble avec... … les (géo) communautés de pratique (CoP)

14 Les outils pour décider ensemble
Les outils pour décider ensemble... … artefacts cognitifs et collaboratifs de la codécision Notre proposition de considérer le « décider ensemble » avant tout comme un processus d’apprentissage nous permet de souligner le caractère distribué de celui-ci. La cognition est, en effet, distribuée à travers les acteurs et les outils et au sein du réseau d’acteurs qui composent le cadre (physique ou virtuel) d’apprentissage. Les outils qui émergent à travers les SDI, VGI et CoP participent globalement et non séparément à l’alimentation des processus d’apprentissage collectif et d’appropriation individuelle. In fine, il facilite donc la prise de décision concertée sur le territoire. La cognition socialement distribuée offre alors des perspectives d’étude particulièrement intéressantes pour comprendre les situations collaboratives d’apprentissage et relever les questions théoriques et empiriques pertinente à l’élaboration des ces « outils pour décider ensemble » (OPDE).

15 Merci de votre attention !
Matthieu Noucher École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) Institute of Urban and Regional Planning & Design (INTER) Geomatics (LaSIG) EPFL ENAC INTER LASIG, Bât. GC, St. 18, CH-1015 Lausanne, Switzerland   :  Phone   :  Fax     :  WWW     : 

16 Du décider seul au décider ensemble…
SIG INTRA-ORGANISATIONNEL « Décider seul » MUTUALISATION Apprendre et décider ensemble c’est transmettre SIG INTER-ORGANISATIONNEL « Se donner ensemble les moyens de décider seul » DIFFUSION INFRASTRUCTURE DE DONNEES SPATIALES « Décider seul  avec les données des autres» ALIMENTATION Apprendre et décider ensemble c’est échanger INFORMATION GEOGRAPHIQUE VOLONTAIRE « Décider seul  en contribuant à la production collective » NEGOCIATION GEO-COMMUNAUTE DE PRATIQUE « Décider ensemble de nouvelles pratiques métier » ACTION Apprendre et décider ensemble c’est construire GEO-COLLABORATION « Décider et agir ensemble »


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