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Relations interpersonnelles et GRH

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Présentation au sujet: "Relations interpersonnelles et GRH"— Transcription de la présentation:

1 Relations interpersonnelles et GRH
Pierre Louart 23 juin 2006

2 Individualisme méthodologique ou intersubjectivité ?
A quel autre proche, lointain ou généralisé devons-nous ce que nous sommes ? Avec quel autre négocions-nous nos dimensions, nos convictions ? Dans le temps (intergénérationnel), dans l’espace (communautaire, groupal) ? L’énergie vitale, l’émotion et la représentation sont elles corpusculaires (discrètes) ou vibratoires (« encordées », liées, continues) ?

3 Quelle est la « raison » de l’homme ou de ses collectifs ?
Pour P. Sloterdijk, par exemple, les nations sont des « collectivités d’excitation ». Les hommes restent des « chasseurs ». En « ordonnant » l’apparence, la société rend honteuses certaines pulsions. Mais dans le foot, par exemple, celles-ci reviennent au galop. Marquer un but « c’est atteindre par un objet balistique une proie qui se défend de toutes ses forces ». D’où l’enthousiasme qui en résulte (une sorte « d’orgasme collectif »).

4 Un Giddens moins exploré en gestion …
Depuis que « l’intimité a envahi le champ social », « chacun recherche dans la rencontre de l’autre la réalisation d’un projet de vie et d’une invention de soi. Dans le même temps, nos identités sont devenues successives, plurielles et flexibles ». Les possibilités de radicalisation que comporte la transformation de l’intimité sont au plus haut point réelles. La négociation de liens personnels entre égaux entraîne une démocratisation massive du domaine interpersonnel. Il n’est pas exclu qu’elle ait une influence subversive. Un monde social dans lequel l’épanouissement émotionnel viendrait se substituer à la maximalisation de la croissance économique serait infiniment différent de celui que nous connaissons aujourd’hui.  Anthony Giddens, La transformation de l’intimité. Sexualité, amour et érotisme dans les sociétés modernes. Paris, Hachette (collection Pluriel), 2004 (texte original, 1992).

5 L’angoisse face à « l’incertitude de l’autre », Devereux
Une gestion « compréhensive » des rapports humains nous inquiète autant qu’elle nous attire. On préfère la rejeter, la refouler ou la déguiser sous autre chose qu’en faire une des matières premières des sciences de gestion. Il faudrait innover en ce sens, mais « l’innovation est toujours punie en raison de l’angoisse qu’elle éveille et parce qu’elle oblige à effectuer une réorientation cognitive pénible ».

6 Tendances castratrices de la gestion
On y supporte mal les difficultés émotionnelles d’un rapport ouvert à l’autre, aux autres, à l’Autre. On conjure le psychologique (ou le psychosocial) par des démarches quantitatives où les individus deviennent des tendances statistiques et des catégories décisionnelles à contrôler.

7 Questions-clefs Partir de l’existant pour y « adapter » ce qu’on connaît des relations interpersonnelles ? Ouvrir et activer ces relations afin de bâtir un « autre existant » ? Reconstruire en même temps les univers sociaux et leurs modèles économiques ?

8 Vers une gestion compréhensive de tout ce qui fait l’homme (1)
Ayons la volonté de « traverser l’angoisse de l’homme, d’autrui et du social » au sein des organisations. On ne fait pas disparaître les peurs (qui sont aussi des désirs) en les fuyant, mais en les affrontant face à face. Pour les chercheurs en gestion, le contact avec l’autre ne doit pas être instrumental (par les déterminations passives), mais relationnel (par des débats de conviction et une élaboration d’intersubjectivité).

9 Vers une gestion compréhensive de tout ce qui fait l’homme (2)
Pratiquons une gestion en conscience, qui assume les évènements « non seulement dans l’ordre de la compréhension intellectuelle, mais dans l’ordre éthique du devoir, de l’admissible et de l’inadmissible, du légitime et de l’illégitime » (Joseph Ki-Zerbo). Revenons au débat, à l’interaction ouverte et non au calcul indirect à partir d’acteurs déjà catégorisés. Acceptons que les communications et les influences réciproques contribuent à structurer sans fin le champ social, à travers leurs décisions, leur interprétation des normes, leurs échanges d’information et leurs innovations.

10 L’autre, ça heurte et ça pèse
Lafontaine Céline, L’empire cybernétique. Seuil, L’empire cybernétique porte en lui les tendances totalitaires qu’historiquement il devait combattre. A force d’être trop globalisant, de tout ramener à l’information et à la complexité, de tout réduire à un code, qu’il soit linguistique ou génétique, il en vient à perdre de vue la réalité elle-même, qu’il finit par confondre avec un système modélisé. Michel Freitag. « Si on enlève ontologiquement à chaque existant son fond propre, celui de la spécificité dans laquelle il se tient, il n’y a plus de réalité, il ne reste que son abstraction. Il n’y a donc plus rien non plus qui puisse nous résister, opposer son être propre à notre volonté ».

11 Quelques orientations (1)
Dévoiler les faux-semblants, montrer les impostures ou les contradictions cachées. Il y a des sources de violence ou de destruction qui exercent en profondeur une activité peu visible dans nos sociétés vite perçues comme consensuelles et pacifiées. « Notre société a développé des formes mortifères extraordinairement violentes sous un aspect lénifiant ».« On est face à l’exaltation, à la quête méticuleuse de soi, à l’injonction de s’écouter ; et face à des situations où l’on supprime le soi par l’effacement, la haine, le don à des objectifications réifiantes ». Enriquez E., Laroche C., La face obscure des démocraties modernes, Editions ERES, sociologie clinique, 2002

12 Quelques orientations (2)
Développer l’appétence pour les liens (forts), la médiation (créatrice), la négociation (raisonnée). Apprendre à mieux utiliser les modalités humaines d’interaction avec le monde (la pensée, l’intuition, le sentiment, la sensation). Savoir les équilibrer. La décision s’appuie sur des valeurs et des émotions ; les valeurs s’acquièrent socialement et individuellement ; l’éducation conditionne les comportements organisationnels.

13 Quelques orientations (3)
Une société du savoir est absurde. Le savoir peut servir à détruire, à prendre unilatéralement le pouvoir, à étayer des idéologies. Les violences inquisitoriales et la dictature de la « raison » ont toujours accompagné les sociétés « savantes ». La vraie connaissance est aussi sagesse, authenticité personnelle et développement collectif. Elle est réflexion sur soi et ouverture sur autrui. Elle est interactive et limitée, adaptative et provisoire.

14 Quelques orientations (4)
Travailler sur les interactions entre mondes extérieurs et symboliques, à travers la rhétorique des justifications qui construisent le théâtre interprétatif des acteurs ou des collectifs. Ces justifications sont des mélanges de raisonnements et d’affects, bâtis sur trois types de logiques enchevêtrées : celle du vrai et du faux (entre vérité prouvée, rumeurs et suppositions), celle du juste et de l’injuste (avec les notions de justices distributive, procédurale et relationnelle, etc.), celle du réalisable ou non (dans une logique processuelle de l’action facilitée ou empêchée, en train de se faire ou de se défaire, etc.).


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