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Les idéologie dans le cadre politique canadien (1840-1920) 1.1837 : lutte sociale, politique ou ethnique ? 2.Survivre à lunion : résister ou collaborer.

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1 Les idéologie dans le cadre politique canadien (1840-1920) 1.1837 : lutte sociale, politique ou ethnique ? 2.Survivre à lunion : résister ou collaborer ? 3.Les alignements politiques (1840-1867) 4.La Confédération 5.Le choc des idéologies (1867-1920) 1.Le clérico-nationalisme 2.LOrangisme 3.Le libéralisme

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3 1837 ? Lutte sociale ? RICHES VS PAUVRES Lutte ethnique ? ANGLAIS VS FRANÇAIS Lutte politique ? DÉMOCRATES VS DESPOTES

4 Quest-ce au fond quune révolte populaire ? 1. Crise sociale : inégalité et injustice 2. Lutte politique pour léquité 3. Révolte populaire – Émotive et violente – Destruction des symboles du pouvoir – Réflexes identitaires 4. Réaction conservatrice

5 « Nous travaillerons sans peur et sans reproche, comme dans le passé, à assurer à tout le peuple, sans distinction, les mêmes droits, une justice égale et une liberté commune ». + « La langue et la culture sont la propriété sacrée dun peuple et doivent par conséquent être défendues avec ferveur par ses représentants. » Louis-Joseph Papineau (1787-1871) Lutte politique ou ethnique ?

6 « Ce n'est pas tant le sentiment des affronts et des injustices subis que le vieil instinct de haines traditionnelles de races qui se réveillait en nous; nous combattions bien le despote, mais c'était surtout l'Anglais que nous aimions coucher en joue ! » « Je ne sais pas combien j'en ai tué; mais (...) je tirais certainement sans remords. » Philippe-Napoléon Pacaud Était-ce une guerre entre Français et Anglais ? Était-ce une guerre entre Français et Anglais ?

7 Mais aussi jai été convaincu quil existait une cause beaucoup plus profonde et plus ra dicale des dissensions particulières et désastreuses dans la province – une cause qui surgissait du fond des institutions politiques à la surface de lordre social –, une cause que ne pourraient corriger ni des réformes constitutionnelles ni des lois qui ne changeraient en rien les éléments de la société. Cette cause, il faut la faire disparaître avant dattendre le succès de toute autre tentative capable de porter remède aux maux de la malheureuse province. Je mattendais à trouver un conflit entre un gouvernement et un peuple ; je trouvai deux nations en guerre au sein dun même État ; je trouvai en lutte, non des principes, mais des races. Je men aperçus : il serait vain de vouloir améliorer les lois et les institutions avant que davoir réussi à exterminer la haine mortelle qui maintenant divise les habitants du Bas-Canada en deux groupes hostiles : Français et Anglais.» La tranquillité de chacune des provinces de lAmérique du Nord, à cause des conflits entre lExécutif et les représentants du peuple, était sujette aux discordes continuelles. Les Constitutions de ces colonies, le caractère officiel et la position des rivaux, lobjet avoué de leurs querelles, les principes soutenus de part et dautre, tout cela était si semblable que je dus adopter lopinion commune que la querelle généralisée était la conséquence de quelque défaut identique de ces provinces. Je la regardai comme une de ces querelles auxquelles nous ont habitués lhistoire de lEurope et la connaissance des hommes : une querelle entre un peuple qui demande un accroissement des privilèges populaires dun côté, de lautre, un Exécutif qui défend les prérogatives quil estime nécessaires au maintien de lordre. […] Par suite des circonstances spéciales où je me trouvai, jai pu faire un examen assez juste pour me convaincre quil y avait eu dans la Constitution de la province, dans léquilibre des pouvoirs politiques, dans lesprit et dans la pratique administrative de chaque service du Gouvernement, des défauts très suffisants pour expliquer en grande partie la mauvaise administration et le mécontentement.

8 « C'est pour les tirer de leur infériorité que je veux donner aux Canadiens notre caractère anglais. » « Je le désire pour l'avantage des jeunes instruits que la différence du langage et des usages sépare du vaste Empire auquel elles appartiennent. » « Je désire plus encore l'assimilation pour l'avantage des classes inférieures. S'ils essaient d'améliorer leur condition, en rayonnant aux alentours, ces gens se trouveront nécessairement de plus en plus mêlés à une population anglaise ; s'ils préfèrent demeurer sur place, la plupart devront servir d'hommes de peine aux industriels anglais. » Que voulait le Rapport Durham ?

9 Car, quant à la justice de leur cause, ils avaient infiniment plus de droit de renverser leur gouvernement que nen avaient lAngleterre elle- même en 16881, et les États-Unis en 1775, parce que cest contre leur nationalité, cette propriété la plus sacrée dun peuple, que le bureau colonial dirigeait ses coups. François-Xavier Garneau, 1845

10 The time will come when the memories of Canadas rebel dead of 1837 and 1838 will be revered and held sacred in every British Colony, distant or near, as the fathers of colonial responsible government. John Fraser, 1890

11 « La révolte de 1837 est, en réalité, un double soulèvement : soulèvement des Britanniques du Bas-Canada contre la menace dune république canadienne- française, soulèvement de la section la plus avancée des nationalistes canadiens- français contre la domination anglaise.» Maurice Séguin, 1968

12 Les insurrections de 1837-38 peuvent être définies dabord comme un mouvement din dépendance nationale dirigé par les classes moyennes canadiennes-françaises et à leur profit […] Cette élite révolutionnaire voit lavenir en fonction dune économie agricole et de la survivance de lancien régime social. Lindépendance, en brisant les deux secteurs les plus dynamiques de léconomie : le commerce du bois et le trafic des céréales avec louest, aurait enraciné le sous-développement pendant plusieurs décennies et renforcé les seigneurs et le clergé. Cest en fonction de ces vues et de ces objectifs que les nationalistes font appel à la masse et la mobilisent en 1837-38. Fernand Ouellet, 1976

13 « Un élément qui illustre bien quil serait abusif de réduire les événements des années 1830 à la confrontation de deux ethnies est la présence danglophones dans le Parti patriote. On les retrouve dans des rôles les plus divers : députés, candidats, tribuns, membres des appareils de soutien. Des noms tels ceux de John Neilson, des deux frères Nelson, de OCallaghan, de T. S. Brown, de Daniel Tracey, de W. H. Scott viennent immédiatement à lesprit. Ladhésion de ces individus au parti semble se faire sur une base idéologique et sur la convergence dintérêts de classe. Le clivage ethnique nest pas assez puissant pour masquer la communauté de ces intérêts. Les représentants anglophones au sein de la direction du parti sont en effet issus des mêmes couches sociales que les patriotes francophones, soit les divers éléments constitutifs de la petite bourgeoisie.» Gérald Bernier, 1981

14 1837

15 1837-1838 La répression 371 prisonniers en 1837 875 prisonniers en 1838 1246 prisonniers (eq à 16 000 personnes en 2010) 99 condamnés à mort 12 pendus 8 exilés aux Bermudes 58 exilés en Australie 1800 aux États-Unis 5 villages dévastés (Acadie, StBenoît, StEustache, Napierville, StDenis) La plus grosse opération policière de lhistoire du Canada…

16 LUnion forcée de 1840 « Je n'entretiens aucun doute sur le caractère national qui doit être donné au Bas-Canada ; ce doit être celui de l'Empire britannique, celui de la majorité de la population de l'Amérique britannique, celui de la race supérieure qui doit à une époque prochaine dominer sur tout le continent de l'Amérique du Nord. »

17 1840 : Union forcée avec lOntario Un nombre égal de députés pour lOntario et le Québec La fusion des dettes Lélimination du français au gouvernement Même si le Québec est 30% plus peuplé. Même si lOntario est 17 fois plus endettée. Même si la moitié de la population est francophone. LUnion cest surtout la mise en minorité définitive des Canadiens français. Nationalisme ne rimera plus jamais avec majorité

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19 Que faire ? RÉSISTER Denis-B. Viger (1774-1861) Boycotter ce gouv raciste Protéger notre culture et résister à lassimilation. Tradition conservatrice « bleue » COLLABORER Louis-H LaFontaine (1807-1864) Abandonner le rêve dun pays français Collaborer avec les Britanniques mais sauver la langue et la culture Tradition libérale « rouge »

20 Monument « Duvernay » pour la Patrie (1854) Monument aux victimes des rébellions (1859)

21 COLLABORER L-H LaFontaine Wilfrid Laurier Athanase David Pierre Trudeau Jean Chrétien Stéphane Dion RÉSISTER D-B Viger Henri Bourassa Lionel Groulx Maurice Duplessis Daniel Johnson Lucien Bouchard LIBÉRER Les « Rouges » A-A-É Dorion Honoré Mercier Arthur Buies Jean Lesage René Levesque

22 Les Rouges, héritiers des Patriotes (1850-1870) Poursuivent la lutte pour la liberté et lindépendance Menacent lÉglise Excommuniés et persécutés, ils sont bannis de la nation

23 Les Rouges, héritiers des Patriotes (1850-1870) Poursuivent la lutte pour la liberté et lindépendance Menacent lÉglise Excommuniés et persécutés, ils sont bannis de la nation

24 https://www.historica-dominion.ca/fr/content/heritage-minutes/baldwin-et-lafontaine?media_type=87&

25 GOUVERNEUR CONSEIL EXÉCUTIF Parmi les députés MINISTRESRESPONSABLES Administrationpublique Justice ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE 88 députés en 1837 1848 La responsabilité ministérielle : la solution LaFontaine Premier ministre https://www.historica-dominion.ca/fr/content/heritage- minutes/le-gouvernment-responsible?media_type=87&

26 La Confédération de 1867

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29 Partage des pouvoirs : fédéral (Ottawa) et provincial (Québec) Commerce, finance et sécurité aux mains des grands marchands anglais. Éducation, santé, aide sociale aux mains des curés et des avocats québécois. Pouvoirs masculins aux mains du fédéral. Pouvoir féminins au mains du provincial. Ajout des Maritimes, de lOuest. Le Québec devient une province sur 10…

30 Permet de juteux contrats aux entrepreneurs : $ fédéral $ provincial $ municipal Avocats et notaires : code civil français Clergé contrôle léducation et la santé 1867 convient aux élites du Québec

31 Saint-Jean-Baptiste Patron des Canadiens français

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38 Le Québec conservateur 1850-1900

39 LÉglise gardienne de la race

40 « Notre mission est moins de manier des capitaux que de remuer des idées ; elle consiste moins à allumer le feu des usines quà entretenir et à faire rayonner au loin le foyer lumineux de la religion et de la pensée. » Adolphe Paquet

41 LÉglise gardienne de la race LÉglise valorise nos carences : Notre pauvreté ? Elle nous rapproche de Dieu ! Lexode aux États-Unis ? Une armée de missionnaires ! Notre ignorance ? LÉglise saura nous guider !

42 LÉglise gardienne de la race Notre mission ? Obéir à notre Église Notre langue ? Gardienne de la foi Notre vocation ? Lagriculture familiale et lenfer pour ceux qui partent ou désobéissent Quel rêve pour les jeunes Québécois en 1850 ???

43 Le clérico-nationalisme

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47 3 idéologies rivales Clérico-nationalisme au Québec Orangisme raciste en Ontario et dans lOuest Essor du libéralisme proposant la liberté et la prospérité

48 Guillaume dOrange (1650-1702)

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50 LÂge victorien Pudeur et retenue Hypocrisie Mépris envers les pauvres, les femmes et les autres cultures

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53 La race suprême anglaise

54 http://www.ameriquefrancaise.org/fr/vo ir-450/15_Devil_s_Reel.mp3 La race suprême anglaise écrase les Métis (1885)

55 La race suprême anglaise dans la Grande guerre 1914 -1918

56 Wilfrid Laurier Né à St-Lin en 1841 Étudie à McGill, reçu avocat Membre des Rouges, proches des Patriotes. Fonde un journal à Artabaska. Chef du Parti libéral du Canada en 1871. Premier ministre du Canada (1897-1910) Symbole du libéralisme et de lunité canadienne. En Ontario on maccuse dêtre pro-français et au Québec dêtre pro-anglais. Je ne suis rien de tout cela, je suis Canadien !

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58 http://www.youtube.com/watch?v=BRI-A3vakVg I am not a lumberjack, or a fur trader. I don't live in an igloo, or eat blubber, or own a dogsled, and I don't know Jimmy, Suzy, or Sally from Canada, although I am certain they are really, really nice. I have a Prime Minister, not a President I speak English and French, not American I pronounce it "About" not "a boot" I can proudly sew my country's flag on my backpack I believe in Peacekeeping, not policing Diversity, not Assimilation and that the Beaver is a proud and noble animal. The Tuque is a hat, A Chesterfield is a couch, and "Z" is pronounced "ZED" not "ZEE", "ZED" Canada is the second largest land mass, The first nation of hockey, and THE BEST PART OF NORTH AMERICA!! My Name is "Joe", and "IAM CANADIAN!!!"

59 CLÉRICO- NATIONALISMEORANGISMELIBÉRALISME RacinesConserver nos coutumes Supériorité anglo-saxonne Tous égaux; Libre-concurrence SloganLangue gardienne de la foiMorale victorienneProgrès et prospérité ProjetColoniser et évangéliserÉtendre lEmpire britannique Industrie et libre-échange Voix politiques Parti conservateur puis Union nationale. Henri Bourassa Lionel Groulx Le Devoir Parti conservateur du Canada Parti libéral du Canada Le choc des idéologies (1884-1920)

60 Parti conservateur (1867-1897) Fait la Confédération de 1867 Allié aux capitalistes anglais et au clergé Chemin de fer et colonisation Parti libéral associé au Diable ! Éclate en 1897 : lutte raciale entre Qcois et Canadiens.

61 Parti libéral (1897-1936) Entre Qcois et Anglais prône la liberté Allié au capitalisme bancaire Financé par les grandes entreprises Contre lintervention de lÉtat Louis-Alexandre Taschereau 1920-1936


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