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LE TOURISME DURABLE.

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1 LE TOURISME DURABLE

2 Qu'est ce que le tourisme?
Pour l’OMT, « le tourisme est un déplacement hors de son lieu de résidence habituel pour plus de 24 heures mais moins de 4 mois, dans un but de loisirs, un but professionnel (tourisme d’affaires) ou un but sanitaire (tourisme de santé) ». Le secteur se situe en troisième position derrière les secteurs pétrolier et automobile pour le revenu mais en première position pour le taux de croissance.

3 Un éco-socio-système touristique

4 Moins de rentrées de devises qu'escomptées
« Certaines ONG spécialisées dans les questions de développement, évaluent à 30% maximum de l’ensemble des rentrées en devises, celles qui ne repartent pas vers le Nord » Ces fuites de revenus sont dues en partie au fait que les touristes achètent des voyages « clés en main » dans leur pays, et que beaucoup des fournisseurs de services sont étrangers.

5 L’exemple du building chinois non-chinois, diffusé sur internet, visualise d’une manière un peu réductrice le phénomène de fuites de recettes touristiques.

6 Une citoyenneté en vacance
« Sensible aux problèmes d’environnement dans sa sphère locale et individuelle, le touriste l’est moins dès qu’il part à l’étranger » • Pillage, irrespect, acculturation. • L’exploitation des adultes… et de leurs enfants.

7 Pillage, irrespect, acculturation.
Des critiques issues de constats : - la prostitution enfantine et celle des adultes, - le travail forcé, - les confrontations brutales à d’autres modes de vie, - les processus d’acculturation, - la folklorisation des populations, - les déplacements forcés, - les restrictions et interdictions d’accès ou d’usage de certaines ressources, - la mendicité et le pillage des biens culturels.

8 Le tourisme sexuel Certains individus, loin de leurs habitudes et en décalage avec leur vie quotidienne se permettent d’abuser d’enfants en toute impunité. - Il est important de remettre en question notre rôle de touriste mais aussi et surtout celui de consommateur. - Rappeler à la société civile que l’on ne peut pas tout acheter. L’être humain n’est pas une marchandise. - L’invocation des coutumes et traditions ne peut en aucun cas légitimer la pratique du tourisme sexuel. « Une étude réalisée au Sri Lanka, qui montre que sur cent enfants d'une école, quatre-vingt six avaient déjà eu une expérience sexuelle à douze ou treize ans avec un touriste étranger. »

9 Le foncier et l’environnement sous pression.
- Les ressources naturelles - Les pollutions - Les impacts physiques - La bataille du foncier ou les conflits d’usage de la terre.

10 Les ressources naturelles
L’eau douce est la ressource la plus critique, consommée en abondance par les hôtels pour les piscines, les terrains de golf et l’usage des clients. La consommation peut monter jusqu’à quatre cent quarante litres par jour dans les régions méditerranéennes, le double de la consommation des citadins espagnols. Une forte pression sur les minéraux, les carburants fossiles, les sols fertiles, les forêts, les zones humides, la faune sauvage en général et les paysages. La déforestation résulte de la collecte de bois de feu et l’éclaircissement de certains massifs.

11 Les pollutions • Le tourisme constitue 60% du trafic aérien et est devenu un pollueur majeur (un trajet transatlantique émet, pour une personne et par an, presque la moitié du CO² produit par toutes les autres sources : chauffage, éclairage, utilisation d’un véhicule…). • Les pollutions liées à l’utilisation des carburants fossiles ont un lien avec les pluies acides, le réchauffement planétaire... • Les déchets solides sont omniprésents et difficiles à traiter (exemples au Népal et au Pérou, avec des sentiers rebaptisés « chemin Coca-Cola » ou « chemin PQ »… • Les effets des rejets d’eaux usées sont la pollution des eaux (mer et lacs), et des menaces sur la santé humaine/animale... • La pollution esthétique.

12 Les impacts physiques Les milieux naturels rares sont d’autant plus sensibles aux effets du tourisme qu’ils sont attractifs. Quelques problématiques : • L’extraction de sable, l’érosion des plages et des dunes, la dégradation et le dallage des sols, la perte de biodiversité et de qualité paysagère. • La déforestation et l’usage non durable des ressources. • L’érosion des plages, la mort des coraux et la désertification des zones de pêche • La destruction des habitats, les ruptures d’équilibre écologique. • Les effets du piétinement sur la végétation et les sols.

13 La bataille du foncier ou les conflits d’usage de la terre.
Les pressions sur le foncier sont très fortes. Trois exemples, parmi beaucoup, le démontrent : - Environ ha de terres arables ont été déclarées zones de chasse au Nord Cameroun. Ni l’élevage, ni l’agriculture ni la chasse traditionnelle des villageois n’y sont autorisés. - Sous la pression du tourisme les cultivateurs du sud de Madagascar se trouvent dépossédés de leurs terres. Sans ressources, ils sont poussés à la déforestation ou à l’exode. -A Djerba dans le sud Tunisien ( touristes par an), les constructions d’hôtels ont fait reculer les terres agricoles au point que l’île produit désormais moins de 10% de ses besoins alimentaires.

14 Les effets socioculturels insidieux du tourisme.
De nombreux effets néfastes sont entraînés par la place grandissante que prend le tourisme aux quatre coins du globe : - Sur le plan de l’érosion culturelle - Sur le plan du choc des cultures - Sur le plan des pressions physiques facteur de stress social - Sur le plan éthique

15 La conclusion tirée de ces constats amène à une synthèse :
- Il n’a pas tenu compte de l’importance de la conservation des systèmes naturels, ni de l’utilisation rationnelle des ressources naturelles en tant que valeur. - Il a mis l’accent sur la croissance, tout en négligeant les aspects qualitatifs de celle-ci. - Il a distribué de façon très inégale les bénéfices. Il n’a pas intégré le territoire et ses singularités. » Ces réponses apportées dans le secteur sont-elles à la mesure des enjeux ? Sont-elle utiles, voire efficaces ? C'est à quoi nous allons par la suite tenter de répondre.

16 « Le tourisme est l’industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux dans des endroits qui seraient mieux sans eux. » J. Mistler, académicien, critique et homme politique français,

17 II – Les différentes formes de tourisme « responsable »

18 Qu’est ce que le tourisme « responsable » ?
s’inscrit dans le vaste domaine des relations Nord-Sud voire Sud-Sud ou Nord-Nord. On retrouve deux grandes cultures, deux vocabulaires, deux grammaires, deux approches, deux visions du Monde : la culture du développement et la culture du tourisme.

19 Associations Terre d’Aventure Compagnies Voyager autrement Club Aventure STI Voyages Atalante CEVIED Djembé TDS Point Afrique Mass Education Allibert Croq’Nature Route des sens La Burle Archimède Arvel... Ce n’est qu’un tour d’horizon succinct. Il existe, en effet, de multiples acteurs qui disent pratiquer un tourisme responsable

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21 Les 10 principes du réseau DANTE
(Die Arbeitsgemeinschaft für Nachhaltige Tourismus Entwicklung Groupe de travail pour le développement touristique durable) Vaincre la pauvreté Choix d’une mobilité « durable » Savoir s’adapter aux règles et traditions locales Préserver la biodiversité Économiser l’eau Égalité des droits Consommation et mode de vie juste envers les populations locales Assurer la participation de la société civile Politique économique équitable Des politiques cohérentes : préserver la dignité humaine tout en profitant des loisirs et voyages

22 Différents modèles de tourisme « responsable »
le tourisme intégré et diffus l’écotourisme le tourisme solidaire le tourisme équitable le tourisme communautaire et « pour les pauvres » le tourisme durable

23 Le tourisme intégré et diffus
Apparu dans les années avec l’expérience du Français Christian Saglio en Casamance (Sénégal) initiative locale de développement qui s'appuie sur la volonté des populations de faire partager aux touristes la vie au village, et de participer, ensemble, au développement du terroir Spécialité du monde rural

24 L’écotourisme Source : Geneviève Clastres, 2000.
« En Equateur, au coeur de la forêt humide, des Huaranis, peuple amérindien vivant de la chasse et de cueillette, accueillent depuis quelques années un groupe de touriste par mois. Ces derniers logent dans des cases et les autochtones, après les avoir mis au fait de leurs problèmes écologiques et sociaux, proposent à leurs visiteurs tout un programme de sensibilisation à leur environnement (écologie de la forêt, plante médicinales, artisanat local, etc .). Ce projet, rapporte Sylvie Blangy, a reçu le prix du meilleur programme d’écotourisme à l’Expo Tourism de Berlin, en » Source : Geneviève Clastres, 2000.

25 L’écotourisme Définition :
« L’écotourisme est une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être les populations locales. »

26 L’écotourisme Territoires : zones naturelles avec une composante culturelle forte Caractéristique : outil de conservation de la nature Évolution : incorpore progressivement des objectifs locaux de nature sociale, culturelle et économique Affinité : tourisme de nature, tourisme naturaliste Repères : satisfait le besoin des clients des pays émetteurs d’une nature préservée Populations : communautés locales Acteurs dominants : agences et TO Image grand public : nature, détente, élitiste

27 Le tourisme solidaire L’objectif du tourisme solidaire est de contribuer à des actions de développement, c’est à dire à l’amélioration d’une qualité de vie et la satisfaction de besoins dits “primaires” : l’eau, l’alimentation, la santé, l’éducation... L’offre, généralement, est une prestation de voyage qui s’apparenterait à la visite d’un groupe d’invités dans une famille de cultivateurs ou d’artisans.

28 Le tourisme solidaire Territoires : toutes zones en dehors des zones touristiques Caractéristique : outil de co-financement de projets de développement local Évolution : élargit son ambition à l’équité nord-sud et au développement durable Affinité : tourisme social, tourisme rural, économie solidaire Repères : un pourcentage X du montant d’une prestation ou d’un chiffre d’affaires cofinance/ finance une opération de développement local Partenaires : associations, groupements, communautés villageoises, groupes sociaux minoritaires Acteurs dominants : associations, agences Image grand public : peu connue (élitiste ?)

29 Le tourisme équitable Comme pour le tourisme solidaire, les visions du tourisme équitable dessinent, autour d’une réforme radicale des relations financières entre partenaires du Sud et du Nord, une ambition de durabilité.

30 Le tourisme équitable Territoires : toutes zones hors tourisme de masse Caractéristique : outil de rééquilibrage des rapports commerciaux Nord-Sud et d’amélioration des conditions de travail Évolution : ouverture sur la participation, les modes de production respectueux de l’environnement Affinité : commerce équitable, tourisme éthique Repères : les rapports commerciaux, les contrats de prestations équitables Populations : communautés locales Acteurs dominants : associations, plate-forme/réseaux d’associations, agences Image grand public : commerce équitable.

31 Le tourisme communautaire et pour les pauvres
Autrement appelé « Pro Poor Tourism » (PPT) CARACTERISTIQUE PRINCIPALE : Mettre les personnes pauvres et la pauvreté au premier rang des priorités (un des objectifs du millénaire définis par la communauté internationale) OBJECTIFS : Avantages économiques pour les pauvres Augmentation des impacts non-économiques Développement des politiques, partenariats pro-pauvres

32 Le tourisme communautaire et pour les pauvres
Territoires : zones indifférentes Caractéristique : en théorie, implication de pauvres à un maximum de niveau : acteurs, bénéficiaires Évolution : vers des politiques de discrimination positive et la professionnalisation Affinité : solidarité, relations Nord-Sud, accords internationaux Repères : l’affichage et les mécanismes « pro-pauvres » doivent être évidents pour les touristes, économie informelle, petits boulots, débrouille Populations impliquées : communautés locales dites « pauvres » Acteurs dominants : associations, TO, agences, institutions, institutions financières Image grand public : approche anglo-saxonne des relations Nord-Sud.

33 Le tourisme communautaire et pour les pauvres
A Bali, la plupart des restaurants sont contrôlés par les familles ou les Sekaha, associations volontaires basées sur des principes clairs de division du travail et de revenu. Ce système est également employé pour les locations de voitures, bicyclettes, minibus et restaurants. Des études à Yogyakarta en Indonésie et ailleurs en Asie du Sud-Est montrent que les touristes résidents et venants d’autres pays asiatiques achètent plus aux vendeurs locaux que les touristes occidentaux.

34 Le tourisme durable « toute forme de développement, d’aménagement ou activité touristique qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles, culturelles et sociales, et contribue de manière positive et équitable au développement économique et à l’épanouissement des individus qui vivent, travaillent et séjournent dans ces espaces. »

35 Le tourisme durable La convention pour la « création de la zone de tourisme durable de la Caraïbe […] dans laquelle le développement du tourisme sera conditionné par la durabilité et les principes d’intégration, de coopération et de consensus, afin de faciliter le développement intégral de la région de la Grande Caraïbe. »

36 Le tourisme durable Territoires : grands territoires, pays, échelle supranationale Caractéristique : planification globale issue de l’aménagement du territoire, mise en œuvre partenariale adossée à des dispositifs institutionnels Évolution : ouverture sur le « micro », développement de cahiers des charges et d’outils de pilotage, processus de labellisation/certification Affinité : environnement, développement durable Repères : les références environnementales sont dominantes Populations impliquées : communautés locales via une représentation choisie par ses membres Acteurs dominants : institutions, entreprises, agences, ONG Image grand public : assimilation au développement durable.

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39 Simple « créneau » ou véritable outil de développement ?

40 LIMITES ET PERSPECTIVES DU TOURISME SOLIDAIRE

41 Les limites d’une forme idéale de tourisme
Enjeux environnementaux Enjeux économiques Interculturalité Propositions et perspectives d’avenir du tourisme solidaire Professionnalisations des associations de tourisme solidaire Concertation et formation des populations locales Information et communication auprès des consommateurs Mise en place de mesures législatives

42 Le tourisme solidaire face aux enjeux environnementaux
Le tourisme solidaire n’échappe pas aux effets du tourisme sur l’environnement Pas de rapport avec le nombre de visiteurs Laisse des traces dans des sites sauvages et territoires reculés Ecotourisme accélère la dégradation de la diversité biologique et culturelle Destinations lointaines : transports aérien = gaz à effet de serre => Associations privilégient le développement durable local… mais pas planétaire

43 Le tourisme solidaire dans un marché concurrentiel
Le tourisme solidaire est tributaire d’un marché pour lequel il est pourtant en opposition Difficultés à ignorer un marché dominés par les grandes firmes internationales Les compagnies aériennes exercent un grand pouvoir Risques de dépendance d’un village d’accueil Inégalité des consommateurs face à l’accès à ce service Problème de communication : assimilation à l’humanitaire Absence de protection de l’appellation « tourisme solidaire »

44 Diversité culturelle et exigences des touristes
La confrontation des cultures peut constituer une source de conflit Les populations sont différentes culturellement et socialement et doivent cohabiter ou se côtoyer de très près sur un courte période Risque d’incompréhension, de destruction de l’essence même de ce qui les rend attractives Déplacements des populations pour réaliser des sites, parcs ou réserves (Kenya, Tanzanie) Exemple des Bushmen en Namibie Inadéquation du tourisme solidaire avec les exigences des consommateurs de plus en plus individualistes. Besoin de confort et de sécurité Le tourisme solidaire est confronté à certaines limites qu’il doit corriger pour pouvoir se développer.

45 La professionnalisation des associations de tourisme solidaire
Essentielle pour être en adéquation avec l’industrie du tourisme, confronter l’offre à la demande et faire face à la concurrence Important de diversifier l’offre : accès à différents types de touristes Communication et proposition claire et précise aux clients potentiels Les grosses structures touristiques obtiennent plus facilement la confiance des consommateurs : union associations, ONG => réseaux Salariés issus de formations touristiques qualifiantes seront en mesure de respecter les enjeux du tourisme solidaire et responsable Partenariat associations et voyagistes : meilleur accès aux circuits de communication, financement des campagnes de publicité, renommé du groupe La mise place de campagne de promotion de voyages équitables renforcerait le pouvoir de négociations auprès des compagnies aérienne

46 Concertation et formation des populations locales
L’implication de la population locale est un des paliers fondateurs du tourisme solidaire qui doit être respecté Les projets touristiques doivent être connus et acceptés par l’ensemble de la population locale Sensibilisation : elle doit activement participer au développement touristique de son pays et être informée des avantages et des risques Formation dans le respect des traditions et de la culture par des locaux, les populations doivent maîtriser le tourisme et ainsi garder leur indépendance, à terme elles peuvent produire elle-même leurs offres touristiques et les commercialiser Les ONG, associations et voyagistes doivent garder un rôle de conseil, de formation ou d’aide financière dans les pays d’accueil et non celui d’investigateur.

47 Information et communication auprès des consommateurs
Nécessité d’inclure dans le contrat de vente la consommation éthique du voyage pour le touriste Sensibiliser les clients au code de bonne conduite dans le pays d’accueil, aux mœurs, aux coutumes et aux problèmes rencontrés dans les pays visités Important de mettre en avant la responsabilité du voyageurs Inciter les consommateurs à s’informer car l’évolution de la demande aura un impact sur l’évolution de l’offre contraint de suivre le marché touristique

48 Mise en place de mesures législatives
Urgent de légiférer et de concrétiser les politiques à travers un texte commun à tous les acteurs principaux du tourisme Responsabilité des autorités locales, des Etats et organisations internationales en matière de législation Possibilité de contrôle et sanctions annoncées et appliquées immédiatement sur les consommateurs et entreprises (exploitation sexuelle, dégradation de sites…) Signature auprès du voyagiste d’un code de bonne conduite avec la charte éthique du voyageur Les pouvoirs publics et les autorités des pays d’accueil doivent veiller au bon comportement des touristes Envisager une labellisation avec un système de contrôle des différents projets


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