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LE DEVELOPPEMENT DE NOUVEAUX PRODUITS : LES DEFIS A RELEVER POUR L’INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE Philippe la Droitte.

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1 LE DEVELOPPEMENT DE NOUVEAUX PRODUITS : LES DEFIS A RELEVER POUR L’INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE
Philippe la Droitte

2 10282 139

3 Les entreprises agro-alimentaires : un pilier de l’économie nationale
Salariés : 2°employeur Milliards d’€ de chiffre d’affaire 10 282 139

4 Des valeurs économiques de premier ordre :
Une image qui s’exporte :

5 Les valeurs alimentaires françaises vues du Japon : typicité, diversité, naturalité, santé, gastronomie, plaisir, convivialité

6 Des valeurs économiques de premier ordre :
Une image qui s’exporte : 5 milliards d’€ d’excédent commercial en 2009 4°exportateur mondial 2° excédent européen

7 … Mais une fragilité à prévenir
Une majorité de PME : 73 % des entreprises < 20 salariés 97 % < 250 salariés Des marges souvent faibles : Frais de personnel élevés ↑du coût des matières premières ↑du coût des transports 3 à 5 % du C.A. consacré à la qualité

8 … Mais une fragilité à prévenir
Des investissements R&D insuffisants : < à 1 % du C.A. en moyenne Une complexité accrue : Attentes du marché (praticité…) Nouvelles exigences qualité (nutrition, allergènes…) Nouvelles contraintes (environnement, traçabilité…) Une faible attractivité professionnelle

9 Le futur : Évoluer S’adapter Anticiper
Pour répondre aux attentes du marché et au contexte, l’alimentation doit encore Évoluer S’adapter Anticiper Dans un contexte ambivalent de continuité et de rupture avec le passé

10 Le futur : un besoin en compétences multidisciplinaires
Technologie Analyse Biologie APPROCHE GLOBALE Nutrition Sciences humaines et comportementales Toxicologie Éducation

11 Les défis à relever Au-delà de l’échange entre les diverses parties prenantes, il s’agit de : Renforcer le développement de solutions innovantes basées sur la mise en œuvre des résultats de la recherche, Identifier ensemble les priorités nationales de recherche pour mieux servir les besoins des consommateurs, Participer à améliorer la compétitivité de notre tissu industriel.

12 DEFI 1 : Mieux comprendre les comportements des consommateurs
Développer des stratégies pour susciter des changements de comportements alimentaires Comprendre les comportements des consommateurs en réponse à une communication sur la santé et la nutrition

13 Etude GFK 2010 cofinancée par la Communauté Européenne (1000 personnes)
2/3 des Français considèrent qu’il y a une relation entre la nourriture et la santé Mais une mauvaise connaissance des aliments : Réponse à la question « quel pourcentage de matières grasses dans différents aliments ?» : Lait entier : moyenne de 42 % Lait demi-écrémé : 25 % Lait écrémé : 20 % Huile d’olive : 55 %

14 Allégations santé et perception de ce que nous mangeons
Etude de Véronique Provencher, Université de Laval. Estimation du contenu en calories de huit aliments considérés bons pour la santé (salade, pommes, yaourts…) et de huit aliments ayant une moins bonne image comme le chocolat, les biscuits et la crème glacée. Résultats: En moyenne, les sujets sous-estiment de 21 % l'apport calorique réel des "bons" aliments et ils surestiment de 27 % les aliments qui ne bénéficient pas de l'aura santé. «Les gens ont tendance à croire que les aliments perçus comme étant bons pour la santé sont synonymes de perte de poids et qu’en conséquences, ils doivent contenir moins de calories. »

15 Allégations santé et perception de ce que nous mangeons
Deux groupes de femmes devaient évaluer une nouvelle collation décrite de deux façons. Collation riche en fibres solubles, faible en acides gras saturés et sans acides gras trans. Collation gourmande faite avec du beurre et du sucre brun. Les participantes de chaque groupe étaient invitées à en manger à volonté pour en évaluer le goût. Les sujets ont mangé 35 % plus de la collation lorsqu’elle était décrite comme un aliment santé.

16 Autres thèmes d’intérêt :
Les déterminants de l’acceptabilité des aliments : Sensoriel Économique Socioculturel Sanitaire Les déterminants de l’acceptabilité des nouvelles technologies Les enfants et la construction du goût Les perceptions sensorielles et les comportements alimentaires des personnes âgées

17 DEFI 2 : Approfondir les relations entre Alimentation & Santé
Rôle du cerveau en relation avec le régime alimentaire Effet du régime alimentaire sur les fonctions immunitaires et intestinales Comprendre les liens entre régime alimentaire et prévention de maladies métaboliques : obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, cancers … Dans une approche globale de l’alimentation et des aliments dans leur complexité et dans leur ensemble

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19 Les secrets de la flore intestinale :
Un écosystème complexe Cent mille milliards de bactéries dans le système digestif A l’age adulte : 400 à 500 espèces Une composition variable et caractéristique de chaque individu

20 Les rôles connus de la flore intestinale :
Digestion : Digestion des fibres Production de composés : acides gras, vitamines… Protection : Effet barrière / à des bactéries pathogènes Protection / substances nocives dans le tube digestif Bon fonctionnement digestif Immunité

21 Flore intestinale & obésité

22 Comment modifier la flore ?
Ingestion de fibres particulières : Prébiotiques Modifient la composition de la flore intestinale Ingestion de bactéries : Probiotiques Jouent un rôle pendant leur transit dans le tube digestif Étude de l’impact de ces stratégies sur la perte de poids

23 DEFI 3 : Renforcer la sécurité des aliments
Développement de l’expertise et mise au point de nouveaux outils et méthodes pour optimiser : La détection et la caractérisation de nouveaux risques La fiabilité sanitaire des processus afin d’anticiper les étapes critiques et améliorer les processus en conséquence. L’évaluation, l’anticipation et la gestion des risques : effets doses-réponses – faibles doses sur de longues durées L’évaluation des risques liés aux nouvelles technologies et aux nouveaux modes de consommation (nomadisme…)

24 Allergènes et contaminations croisées
Contexte : 1 à 2 % des adultes et 5 à 8 % des enfants sont allergiques à des aliments Un petit % d’allergiques réagit à de très faibles doses de l’ordre du mg Dans la chaîne alimentaire, le risque de contamination croisée existe à tous les niveaux : agriculture, transport, stockage, production… Pas de réglementation pour la gestion des contaminations croisées contrairement aux allergènes ajoutés volontairement dans la formule Les scientifiques et les pouvoirs publics estiment que les données scientifiques sont insuffisantes pour fixer des seuils pour un étiquetage de précaution

25 Les options pour l’industrie
Faire un étiquetage de précaution dès le moindre risque de contamination croisée Pas de risque pour l’industriel Mais les allergiques vont être privés de familles entières de produits Les associations d’allergiques ne sont pas favorables à cette approche Fixer lui-même des seuils d’étiquetage sur la base des études cliniques existantes même si elles sont imparfaites Pas de sécurité juridique à 100 % pour l’industriel Mais une approche plus cohérente pour les allergiques => Nécessité d’une meilleure connaissance des seuils d’allergènes ne provoquant pas de réactions chez 100 %, 98 %, 95 % des allergiques + décision politique

26 DEFI 4 : Atteindre un système durable de production des aliments :
Développement durable : « Qui permet à la génération présente de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leur propre besoin » Trois dimensions associées : Préservation de l’environnement Efficacité économique Équité sociale

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29 Principaux enjeux : Outre le changement de comportement des acteurs (moyens et politiques d’incitation) Nécessité de développer des méthodes et outils d’évaluation

30 DEFI 5 : Fournir au consommateur le type d’aliment qu’il attend, au bon moment, au bon endroit et au juste prix : Produire des aliments sûrs et sains, savoureux, pratiques, disponibles pour tous, nutritionnellement intéressants tout en étant fabriqués selon un mode respectueux de l’environnement

31 Le Programme National pour l’Alimentation
Une action publique globale (agriculture, pêche, santé, consommation, environnement, tourisme, éducation, culture, aménagement du territoire …) Quatre axes : Faciliter l’accès de tous à une alimentation de qualité Améliorer l’offre alimentaire Améliorer la connaissance et l’information sur l’alimentation Préserver et promouvoir le patrimoine alimentaire et culinaire français

32 « La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le genre humain que la découverte d’une étoile. » Anthelme Brillat-Savarin, la physiologie du goût.


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