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Module Environnement Economique

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Présentation au sujet: "Module Environnement Economique"— Transcription de la présentation:

1 Module Environnement Economique
Matière La Macro-économie Mr.Soufyan ROUSSI

2 Objectifs du cours Assurer une ouverture des étudiants sur les problèmes économiques Apporter les connaissances et le vocabulaire économique de base Former le citoyen, le producteur, le consommateur en leur permettant une maîtrise des rouages de l’environnement économique et social La connaissance des règles de fonctionnement auxquelles obéissent les activités économique.

3 Contenu de la matière Chapitre 1: Introduction générale ,Définition et concepts clés de la Science Economique Chapitre 2: Les principaux courants de la pensée économique Chapitre 3: Les grands problèmes économiques contemporains Chapitre 4: Les indicateurs économiques Chapitre 5:Le multiplicateur de l’investissement et le niveau des revenus Chapitre 6: La fonction de consommation et d’épargne Chapitre 7: Thèmes d’exposés

4 Chapitre 1: Introduction générale, Définition et concepts clés de la Science Economique

5 NOTION DE L’ÉCONOMIE L’économie en latin « Oikos » et « Nomos » signifie ordre et maison. Pour ARISTOTE « l’économie est la science de l’activité en famille » Adam SMITH « L’économie est la science des richesses »

6 « L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employés pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société; elle s’intéresse, d’une part, aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation de biens et, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations » Edmond MALINVAUD Leçons de théorie micro- économique, Dunod , 1968

7 L’économie politique (1): « La science de l’administration des ressources rares de l’organisation des efforts en vue de mettre en valeur le monde ». L’économie politique (2): « C’est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens à usage alternatifs ».

8 L’économie politique (3): « C’est l’étude des rapports sociaux qui s’établissement entre hommes ou entre les sociétés elles-mêmes à l’occasion de la lutte pour la production des moyens de substance qui est au centre de la vie économique »

9 La rareté (1) Besoins sans limites
Utilisations des ressources de facon adéquate et rationnelle Ressources (Terre, Capital, Le travail) sont rares Gestion de la rareté à travers les calculs, les anticipations , prévisions des agents économique

10 Rapport de l’homme avec les activités productives(2)
Relation entre les fins et les moyens Choix Le plus appropriés Les moins couteux Les plus rentables Satisfaction d’un Besoin

11 La dimension sociale (3)
Relation de l’Homme avec la nature (processus de production) Relation des Hommes entre eux (Rapports du forces)

12 L’économie politique (Synthèse): L’économie politique est l’étude des mécanismes de production, d’échange, de consommation dans une structure sociale donnée, et des interdépendances entre ces mécanismes et cette structure

13 La science économique est l’ensemble des connaissances se rapportent aux activités de l’homme, ayant pour finalité la satisfaction de ses besoins, elle s’intéresse donc aux hommes ,à la nature et aux institutions et lois crées par les hommes.

14 MÉTHODES DE LA SCIENCE ÉCONOMIQUE

15 LES DIFFÉRENTS ASPECTS DES MÉTHODES DE LA SCIENCE ÉCONOMIQUE
Méthode inductive (statistique): Elle est fondée sur l’observation des faits réels et cherche à dégager des principes généraux. C’est le passage du particulier au général (des faits à la théorie). Méthode déductive (théorique): Elle se base sur des hypothèses (abstraction) en vue d’aboutir à des conclusions logiques. Cette méthode (abstraite) se caractérises par la volonté de ses partisans de « conceptualiser » la réalité.

16 LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE L’ANALYSE ÉCONOMIQUE
Les méthodes de la science économique La macro-économie ,c’est-à-dire l’analyse des comportements collectifs et globaux (comme la production à l’échelle de la nation) La méso-économie, échelon intermédiaire entre la micro et la macroéconomie; la méso-économie analyse les groupes qui quelle que soit leur taille, détiennent suffisamment de pouvoir pour peser sur la destinée de l’économie nationale. La micro- économie, c’est-à-dire l’analyse des comportements individuels (exemples: consommateur, production)

17 ECONOMIE « POSITIVE » ET ÉCONOMIE « NORMATIVE »
L’économie positive: La branche de l’analyse économique qui décrit la manière dont l’économie fonctionne effectivement L’économie normative: La branche de l’analyse économique qui fait des prescriptif sur la manière dont l’économie devrait fonctionner

18 QUELQUES CONCEPTES ÉCONOMIQUES FONDAMENTAUX
La notion de « Besoins » La notion de « La Valeur » La notion de la « Un bien »

19 La notion de « Besoins » Qui?
Les décideurs qui déterminent les choix à faire Quels sont objectifs? Satisfaire les besoins Quels sont les moyens? Contrainte de la rareté des ressources (biens limités) Quelle solution? Choisir la combinaison optimale: maximum de satisfaction pour le minimum de ressources utilisées

20 L’Homme assure son existence et sa reproduction par la satisfaction de ses besoins . Le besoin constitue donc l’élément catalyseur de l’activité économique. Dans le sens courant de terme ,le besoin est défini comme une nécessité due à la nature où à la vie sociale. Le terme besoin a un contenu objectif et un contenu subjectif. L’aspect objectif se subdivise en deux éléments: L’élément physiologique: Le besoin de se nourrir… L’élément culturel: Besoin de s’identifier par rapport à une civilisation, à une religion… Le contenu subjectif est lié aux échelles individuelles de préférences.

21 les caractéristiques des besoins
La multiplicité La stabilité L’interdépendance

22 La pyramide de Maslow

23 La notion de valeur La valeur d’un bien résulte d’une double considération : celle de besoin et celle de la rareté. La notion de valeur précède tout acte d’échange. Elle est au départ une valeur d’usage, c’est-à-dire ,une considération accordée à un bien en fonction de son utilité. Elle est en suite une valeur d’échange, puisque ,étant utile ,le bien peut être échangé sur le marché contre une quantité d’un autre bien (argent ou marchandise)

24 L’évaluation de la valeur est différemment interprétée selon les différents courants théoriques. De ces évaluations deux notions dominent: Une notion Objectif: pour les adhérant de courant Islamique et Marxiste, la valeur d’un bien équivaut au temps de travail nécessaire pour produire ce bien. Une notion Subjectif: La valeur utilité ,développée par le courant néoclassique: L’origine de la valeur n’est pas seulement le temps de travail nécessaire pour produire un bien, mais l’utilité d’usage que procure ce travail.

25 Le prix est l’expression marchande de la valeur
Le prix est l’expression marchande de la valeur. Il n’existe donc que lorsqu’on est dans une relation d’échange , c’est-à-dire ,lorsqu’il y représente un élément concret qui est la valeur. Besoin D’usage Valeur Valeur travail Rareté D’échange Prix Valeur utilité

26 Notion des « biens » économique
Les critères de classification des biens Nature physique des biens Utilisation des biens Biens matériels Service Biens de consommation Biens de production Bien intermédiaire

27 Chapitre 2: Les principaux courants de la pensée économique

28 Trois grands courants jalonnent l’histoire de la pensée économique :chacun domine intellectuellement son époque en raison de la justesse des réponses qu’il apporte aux grands questions économiques de son temps. Ainsi, le libéralisme naît au 18 siècle avec la révolution industrielle; la marxisme émerge à la fin du 19 siècle avec l’apparition d’importantes contradictions au sein du monde capitaliste ;et le courant Keynésien devient dominant à l’occasion d’une crise économique mondiale qui frappe le monde développé.

29 LE MODÈLE CLASSIQUE Le contexte global: Le courant classique apparaît dans un 18ème siècle caractérisé par une évolution radicale des mentalités ,des valeurs ,des techniques et des processus économiques; il s’agit de ce que l’on appelle: « La révolution industrielle »

30 (La division du travail et le principe de la main invisible)
Adam SMITH (La division du travail et le principe de la main invisible) La « division du travail » est un concept fondamental de la pensée classique. A.SMITH( ) montre, à partir de l’exemple d’une manufacture fabriquant des épingles, que la productivité permet d’accroitre la richesse des nations du bien être économique. Selon le principe de « la main invisible »,lorsque chacun recherche son intérêt personnel, il contribue à la prospérité générale. Les lois naturelles de l’économie, dans un système concurrentiel où les prix jouent un rôle de régulateur, orientent les décisions individuelles vers l’optimum collectif

31 Jean Baptiste –Say (La loi des débouchés)
Selon « la loi des débouchés » de Jean Baptiste-Say ( ), l’offre crée sa propre demande . D’après cette loi, toute production de biens entraine la distribution du coût des facteurs, donc des moyens nécessaires à leur acquisition .Selon, les classiques, les crises globales de surproduction sont donc impossibles.

32 David RICARDO (Le libéralisme économique)
Le « libéralisme économique » est prôné par les économistes classiques comme la meilleure attitude possible pour l’Etat, illustré par la fameuse pensée :   « Laisser faire, laisser passer ». L’intervention de l’Etat doit être limitée à ses fonctions de « l’Etat-Gendarme ». La circulation des marchandises doit être facilitée par l’ouverture des frontières. D.Ricardo ( ) montre que le commerce international est favorable à tous les pays et un facteur pour leur enrichissement.

33 LE MODÈLE NÉO-CLASSIQUE
Le contexte global du courant Après un siècle presque ininterrompu de croissance ,il apparaît que les outils de l’analyse classique sont insuffisants à expliquer les comportements des grands acteurs de la vie économique. C’est alors dans un esprit de renouvellement mais aussi de contestation culturelle que s’est élaborée l’analyse néo-classique.

34 La pensée libérale néo-classique
D’essence profondément libérale, la pensée néo-classique ,fondée par Léon Walras ,Alfred Marshall et Vilfredo Pareto, se distingue de l’école classique par deux éléments:

35 « Homo-Oeconomicus » est un être « fictif », absolument rationnel ,dont toutes les actions sont guidées par le souci de maximiser sa satisfaction. Le raisonnement néo-classique est avant tout micro-économique. « L’équilibre général » est obtenu par la juxtaposition des préférences individuelles des agents ,qui donne une courbe d’offre croissante et une courbe de la demande décroissante. À l’intersection des deux courbes l’équilibre est obtenu et représente un « Optimum de Pareto ». Le réajustement par les prix permet de revenir à l’équilibre en toute situation, ce qui rend impossible les crises durables.

36 Le contexte global du courant
LE COURANT MARXISTE Le contexte global du courant Le 19ème siècle voit le capitalisme industriel peu à peu dominer les structures économiques; mais dans le même temps ,la condition ouvrière se détériore ,avec des bas salaires ,des conditions de travail précaires et une dépendance économique accrue. Les excès de ce capitalisme (sauvage) ont fait naitre à la fois un mouvement de contestation politique et syndical (le socialisme) et une réflexion d’ensemble sur la réalité et l’avenir du mode de production capitaliste : le marxisme

37 Les principales caractéristiques de la pensée marxiste
Karl marx ,dans son ouvrage important « le capital » ,construit une critique radicale du système capitalise. Trois idées constituent les fondements économique de marxisme: La notion de plus-value Les contradictions du capitalisme La propriété collective des moyens de production

38 Le contexte global du courant
LE COURANT KEYNÉSIEN Le contexte global du courant L’œuvre maîtresse de Keynes, « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », a été écrite dans le courant des années 30 à une époque ou les effets de la crise de 1929 étaient les plus frappante: importante baisse des prix, chômage très élevé, contraction de la population...

39 Les principales idées de la pensée Keynésienne
La pensée de Keynes, que certains qualifient de « révolutionnaire » ,s’ordonne autour de trois principaux axes : Une analyse macro-économique L’existence possible d’une situation durable d’équilibre de sous-emploi Une intervention nécessaire de l’Etat

40 Chapitre 3: Les grands problèmes économiques contemporains

41 On peut relever trois grands thèmes de recherche privilégiés en macroéconomie ces dernières années : l’analyse du chômage et des inégalités, de la croissance et des fluctuations, et de la hausse des prix ou l’inflation.

42 LE CHÔMAGE ET LES INÉGALITÉS
Le chômage peut être défini comme l'état d’inactivité d’une personne souhaitant travailler. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.

43 Selon le BIT le  ( Bureau international du travail), est chômeur toute personne (de 15 ans ou plus) qui remplit les critères suivants : « être sans travail », c’est-à-dire ne pas avoir d’activité, même minimale, pendant la semaine de référence ; « être disponible pour travailler », c’est-à-dire être en mesure d’accepter toute opportunité d’emploi qui se présente dans les quinze jours, sans qu’une tierce obligation soit une entrave au retour à l’activité ; « rechercher activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement ».

44 Formes et types de chômage
On distingue 5 principaux formes de chômage : le chômage conjoncturel : c’est un chômage temporaire lié à une baisse ponctuelle de l’activité économique (exemple : fermeture d’une unité de production due à la perte d’un client important). le chômage structurel : se produit généralement dans une économie non stationnaire , caractérisée par des changements dans les goûts des consommateurs et/ou des mutations technologiques.

45 le chômage frictionnel : c’est le temps qui va mettre une personne pour retrouver un nouvel emploi(période intermédiaire entre deux emplois). le chômage technologique : c’est le chômage généré par une plus grande utilisation du capital technique dans le processus productif (robotisation dans l’industrie automobile). Le chômage apparent ou chômage déguisé : désigne des situations de sous-optimisation de l'emploi, masquant en réalité un chômage potentiel (situation de sureffectif dans les entreprises ou administrations, salaires plus élevés que la productivité moyenne des travailleurs).

46 Le taux de chômage Un indicateur de santé important pour l’économie est le taux de chômage. On le mesure comme la proportion de chômeurs au sein de la population active, c’est-à-dire de la population en âge de travail et désireuse de travailler :

47 Le chômage selon les pensées économiques
Le modèle néoclassique Dans le modèle néoclassique d’une économie concurrentielle, le chômage est décrit comme « volontaire » ou « frictionnel ». Dans l’optique néoclassique, le chômeur fait alors un arbitrage entre les avantages du travail (le salaire, la sociabilité) et les désavantages (le coût des transports, les frais de garde des enfants, le renoncement au loisir, la perte d'éventuels revenus d'inactivité) et décide alors volontairement de rester sans emploi.

48 Modèle de marxiste D’après Karl Marx, le chômage est inhérent au fonctionnement instable du système capitaliste, le chômage de masse étant une constante des périodes régulières de crise du capitalisme. Le prolétariat est alors divisé entre ceux qui sont en situation de sur-travail (salariés) et de sous-travail (chômeurs). Ces derniers constituent une « armée industrielle de réserve » qui permet aux capitalistes de faire pression à la baisse sur les salaires. Selon Marx, le seul moyen de supprimer définitivement le chômage serait d’abolir le capitalisme et le système du salariat, en passant à une société socialiste ou communiste.

49 Le chômage « classique »
Dans la théorie économique, sur le marché du travail, les actifs sont des offreurs de travail et les entreprises expriment une demande de travail. L’offre de travail varie dans le même sens que le salaire. En effet, plus le salaire est élevé, plus les individus sont enclins à aller sur le marché du travail. Par contre, la demande de travail varie en sens inverse du salaire : plus le salaire est élevé, moins les entreprises auront envie d’embaucher car cela leur coûte cher.

50 Selon les classiques, il existe un salaire réel d’équilibre pour lequel l’offre et la demande de travail s’égalisent. A ce niveau de salaire réel, il n’y a pas de chômage, c’est l’équilibre de plein emploi.

51 Le chômage pour « Keynes »
Pendant la crise de 1929 la situation n’est pas celle que décrivent les classiques : bon nombre de travailleurs seraient prêts à accepter un emploi pour un salaire très faible. Ils seraient aussi prêts à voir leur salaire réduit plutôt que d’être au chômage. L’erreur des classiques: ils ont raisonné uniquement en termes microéconomiques (si le travail est moins cher, les entreprises en demandent plus ). Mais au niveau macroéconomique, ces salariés qui ont de faibles revenus ne vont pas exprimer une demande élevée et donc il ne sert à rien d’embaucher pour produire si la production ne peut être écoulée. En conséquence, une baisse des salaires réels peut susciter du chômage.

52 L’INFLATION ET LA HAUSSE DES PRIX
L’inflation est définie comme une hausse soutenue du niveau moyen des prix des biens et des services. À l’opposé, la déflation représente une baisse soutenue du niveau des prix. Autrement dit, l'inflation désigne l'excès de moyens monétaires par rapport à l'offre (phénomène dont la hausse des prix et la perte de pouvoir d'achat de la monnaie résultent)

53 Les causes de l’inflation
l’inflation par la demande : Elle résulte d'un déséquilibre entre une demande trop forte par rapport à une offre à un prix donné. Pour rétablir l'équilibre entre offre et demande, les prix augmentent (tirant la demande à la baisse car la hausse des prix décourage la consommation). l’inflation par les coûts : Les entreprises fixent leurs prix en fonction de leur coûts, or les coûts de production peuvent augmenter (hausse des salaires, des matières premières, des prélèvements, des taux d’intérêt...) et l'entreprise répercutera cette hausse sur le prix de vente. l’inflation par la monnaie : Une création excessive de monnaie, sous forme de crédits accordés aux agents, se traduit par des dépenses supplémentaires, qui peuvent être cause d’inflation si l’offre ne suit pas.

54 Les effets de l’inflation
Les effets positifs : Allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). Profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l’inflation. Les effets négatifs : Diminue les ressources des titulaires de revenus fixes (épargnants, créanciers…), car les taux d’intérêt qui les rémunèrent sont inférieurs à l’inflation. Déséquilibre les échanges avec l’étranger. peut provoquer une crise sociale si les salaires ne suivent pas.

55 Mesure de l’inflation Le niveau des prix est mesuré par un indice des prix, comme l’indice des prix à la consommation (IPC) ou l’indice implicite des prix du PIB (IPPIB). L’indice des prix à la consommation mesure l’évolution du niveau moyen des prix d’un panier fixe de biens et services que les consommateurs ont achetés au cours d’une période donnée.

56 le taux d’inflation représente le taux de variation en pourcentage de l’indice de prix choisi.

57 Les Indicateurs économiques
Chapitre 4: Les Indicateurs économiques (Voir l’exposé sur les indicateurs économiques)

58 DÉFINITION DU PIB On appelle Produit Intérieur Brut (PIB) la valeur au marché de tous les biens et services finis produits dans un pays au cours d’une période de temps définie. Le PIB reflète donc l’activité économique interne d’un pays et la variation du PIB d’une période à l'autre est censée mesurer son taux de croissance économique. Le PIB par habitant mesure le niveau de vie et, de façon approximative, celui du pouvoir d'achat car n’est pas prise en compte de façon dynamique l’incidence de l’évolution du niveau général des prix.

59 Il existe trois façons équivalentes de mesurer le PIB :
la méthode des dépenses, la méthode des revenus des facteurs et la méthode des valeurs ajoutées. Seule la première retiendra notre attention. La méthode des dépenses consiste à comptabiliser toutes les dépenses encourues pour acquérir la production nationale. Les grandes catégories de dépenses sont la consommation (C), les dépenses d’investissement privé et publique brut (I), les achats publics de biens et services de consommation (G) et les achats nets effectués par les non-résidents, c’est-à-dire les exportations nettes (EX - IM). Ainsi: PIB = C + I + G + ( EX - IM ) Note : PIB = revenu agrégé = dépense agrégée

60 Valeur nominale et valeur réelle
Le PIB réel ou en volume est la valeur du PIB en ne tenant pas compte des variations des prix, c'est-à-dire de l'inflation. Le PIB réel a l'avantage de montrer les variations à la hausse et à la baisse dans le volume (les quantités) de la production de biens et services. C’est la valeur utilisée lorsque l’on mesure la croissance du PIB. En effet, on ne peut pas savoir uniquement en observant le PIB nominal (en valeur), si la hausse de l'indicateur provient d'une hausse des prix, d'une hausse de la production ou dans quelles proportions ces deux variations se combinent.

61 Soit  le prix d’un bien  au cours d’une période  (par exemple, une année) et  la quantité produite de ce bien  au cours de la période, alors : Le PIB réel est constitué par la valeur des biens i produits au cours de la période t mesurés à prix constants (année de base notée t0), soit : Déflateur (indice implicite des prix du PIB) : mesure du niveau général des prix de toute la production

62 Soit une économie produisent deux biens A et B:
Exemple: Soit une économie produisent deux biens A et B: Calculer le PIB nominal et le PIB réel pour les année 2000 et 2001. Année PA PB QA QB 2000 2 100 50 2001 3 150

63 Variations du PIB Une augmentation à court terme du PIB correspond à une expansion, tandis qu'une diminution indique une récession économique. L'augmentation à long terme du PIB par habitant est un indicateur de croissance économique.

64 TAUX DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
Le taux de croissance est un indicateur économique utilisé pour mesurer la croissance de l'économie d'un pays d'une année sur l'autre. Il est défini par la formule suivante qui relie les produits intérieurs bruts (PIB) de l'année N et de l'année N-1 :

65 Chapitre 5 :Le multiplicateur de l’investissement et le niveau des revenus

66 Pour lutter contre la surproduction (l’insuffisance de la demande) l’Etat doit investir pour relancer la demande : les effets de l’investissement sur la demande seront importants : c’est ce que les Keynésiens appellent l’effet multiplicateur de l’investissement. Le sous emploi keynésien est due à l’insuffisance de la demande . Les problème de marché d’emplois ont à rechercher sur le marché des biens

67 Exemple: 100 dh dépensée par l’Etat marocaine donnent lieu à une commande de même montant, qui va accroitre le revenu de bénéficiaire. Revenu qui va être utilisé en dépense ou en épargne. Supposons le taux d’épargne des bénéficiaires est de 20%. Ces 100 dh vont générer une dépense de 80 dh, et ainsi de suite jusqu’à épuisement de montant initial. On arrivant au quatrième bénéficière le total des sommes reçues est de ,2+40,96= 336,16 Le total des sommes dépensées est de : ,2+40,96= 236,16 , en plus au 100dh dépensé par l’Etat.

68 Chapitre 6: La fonction de consommation et la fonction d’épargne

69 LA FONCTION DE CONSOMMATION
La consommation est une composante importante de la demande. L’épargne finance l’investissement → croissance économique. Faut-il tenter de relancer la Consommation et par quels moyens ? Ou bien Faut-il inciter les ménages à épargner a fin de financer l’économie?

70 La loi psychologique fondamentale
« La loi psychologique fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer en toute sécurité, à la fois a priori en raison de notre connaissance de la nature humaine et à posteriori en raison des renseignements détaillés de l’expérience, c’est qu’en moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que le revenu croît, mais non d’une quantité aussi grande que l’augmentation du revenu » J.M.Keynes

71 Les hypothèses de Keynes
H1 : Loi psychologique ΔC > 0 et ΔYdt > mais ΔC< ΔYdt D’où 0 <(ΔC / ΔY)< 1 Quand le revenu disponible augmente la consommation augmente mais dans des proportions moindres

72 H2 : PMC (Ct/Ydt ) est positive mais décroissante
H2 : PMC (Ct/Ydt ) est positive mais décroissante. Lorsque le revenu d’un agent augmente, la part consommée du revenu (Ct/Ydt ) diminue. H3 : Le revenu disponible courant est le seul déterminant de la consommation, effet marginal du taux d’intérêt.

73 Ct = C0 + cYdt (0 < c <1)
Selon Keynes, la consommation est en relation directe, mais non proportionnelle, avec le niveau du revenu disponible : C = f(Ydt) Keynes remarque que même pour un revenu disponible nul, la consommation est positive. Il existe un seuil minimum de consommation qui correspond au minimum vital et qui sera appelé consommation incompressible (C0) Donc, la fonction de consommation keynésienne peut être formaliser comme suit : Ct = C0 + cYdt (0 < c <1) Avec PMC = Ct/Ydt = (C0/Ydt)+c ; PmC = ΔC/ Δydt = c Donc, PMC>PmC

74 La propension marginale à consommer
La propension marginale à consommer mesure l’accroissement de la consommation induit par l’accroissement d’une unité monétaire du revenu disponible en supposant le niveau des prix inchangé. La propension marginale à consommer est calculée comme le rapport de la variation de la consommation à celle du revenu disponible . Elle est notée c ou PmC et 0<c<1.

75 La propension moyenne à consommer
La propension moyenne à consommer est le rapport du revenu de la consommation à celui du revenu disponible .Elle est notée PMC .Elle est une fonction décroissante du revenu disponible. Les ménages à revenu élevés consacrent une fraction plus faible de leur revenu disponible à leurs dépenses de consommateur que les ménages dont le revenu est plus faible.

76 La fonction de consommation

77 LA FONCTION D’ÉPARGNE Si la consommation correspond au montant du revenu disponible que les ménages décident de dépenser, l’épargne sera représentée par la fraction du revenu non consommée. St = Ydt − Ct d’ où St = −C0 +(1−c)Ydt = −C0 + sYdt Avec, S la Pms = dS/dY=(dYdt-dC)/dYdt =1-(dC/dY) PmS = 1 – Pmc PmS+PmC=1

78 La propension moyenne à épargner
La propension moyenne à épargner est le rapport du niveau du revenu disponible des ménages .

79 La propension marginale à épargner
La propension marginale à épargner, mesure la variation de l’épargne des ménages conséquente à la variation du revenu disponible d’une unité, est constante et comprise entre zéro et un .

80 Exemple Avec C = 0,8 Yd, et donc la fonction d’épargne S =0,2 Yd

81 La fonction d’épargne

82 Fonction de consommation et d’épargne

83 D’après la fonction de consommation et d’épargne, l’épargne peut être négative ou positive comme elle peut être nulle, c’est le seuil d’épargne. Le seuil d’épargne YdE est tel que: Donc au seuil d’épargne, la propension moyenne à consommer est égale à un et la propension moyenne à épargner est nulle. c

84 Chapitre 7: Thèmes d'exposés

85 les échanges extérieurs marocains
Les flux économiques et le circuit La Théorie Keynésienne  l'inflation et stagflation  la Caisse de Compensation Quel est le rôle économique de l'État ? Les courants de la pensée économiques La finance islamique Les agrégats Economiques Le développement et la croissance économique Le financement d'une entreprise Le capitalisme La crise de économique 1929 La crise économique de 2008 La crise pétrolière La régionalisation avancée au maroc L’économie marocaine Economie monétaire


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