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Introduction au droit comparé

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Présentation au sujet: "Introduction au droit comparé"— Transcription de la présentation:

1 Introduction au droit comparé
Professeur Sophie ROBIN-OLIVIER Ecole de droit de la Sorbonne Année universitaire

2 PLAN DU COURS Introduction Première partie : Introduction à l’analyse comparative Deuxième partie : Les sources du droit dans les différents systèmes juridiques Troisième partie : Application de la méthode comparative au droit des contrats Conclusion

3 TROISIEME PARTIE : APPLICATION DE LA METHODE COMPARATIVE AU DROIT DES CONTRATS
Chapitre 1. La formation du contrat Section 1. La période précontractuelle Section 2. La valeur juridique de l’offre Section 3. L’intégrité du consentement Section 4. L’objet du contrat - La question de la détermination du prix Section 5. L’intérêt au contrat - Cause et « consideration » Chapitre 2. La force obligatoire du contrat Section 1. L’effet du contrat à l’égard des tiers Section 2. La bonne foi et l’exécution du contrat Section 3. Le devoir de cohérence et la notion d’estoppel Section 4. L’imprévision Section 5. Les limites de la liberté contractuelle

4 troisième partie (suite)
Chapitre 3. L’inexécution du contrat Section 1. L’exécution forcée en nature Section 2. L’exécution par équivalent (D&I) Section 3. « Class action » et action de groupe Chapitre 4. Contrats et discriminations Section 1. Les discriminations raciales dans les contrats (exemple américain) Section 2. Les discriminations à raison du sexe dans les contrats d’assurance (exemple européen)

5 Chapitre 1. La formation du contrat Section 1
Chapitre 1. La formation du contrat Section 1. La période précontractuelle Section 2. La valeur juridique de l’offre Section 3. L’intégrité du consentement Section 4. L’objet du contrat - La question de la détermination du prix Section 5. L’intérêt au contrat - Cause et « consideration »

6 Deux grands systèmes, aux antipodes l’un de l’autre
Le droit anglais Le droit allemand

7 Droit anglais Absence d’exigence de bonne foi La négociation oppose des armées sur un champ de bataille Approche libérale : fluidité des offres (= de l’activité économique), intérêt économique à pouvoir privilégier le meilleur partenaire sans contrainte…

8 « However, the concept of a duty to carry on negotiations in good faith is inherently repugnant to the adversarial position of the parties when involved in negotiations. Each party to the negotiations is entitled to pursue his (or her) own interest, so long as he avoids making misrepresentations ... A duty to negotiate in good faith is as unworkable in practice as it is inherently inconsistent with the possible of a negociating party” (Lord Ackner, in Walford v Miles (1992).

9 Droit allemand Responsabilité dans la période précontractuelle = grande question du droit allemand des contrats Importante jurisprudence BGB (2001) : intègre la doctrine de la responsabilité précontractuelle

10 Principe général de responsabilité précontractuelle = Le seul fait d'entrer en pourparlers crée un rapport de confiance particulier qui oblige les personnes à autant de diligence et de loyauté que le principe de bonne foi (Treu und Glauben) l'exige des cocontractants Responsabilité quasi contractuelle (vertragsähnliches gesetzliches Schuldverhältnis) Application des règles régissant la responsabilité contractuelle

11 Théorie de la faute dans la conclusion du contrat (culpa in contrahendo) Développée par Jhering dans un article publié en 1861

12 § 311 II BGB « Un rapport générateur d’obligations … naît aussi : de l’engagement de pourparlers de toute mesure préparatoire à la conclusion d’un contrat, à l’occasion de laquelle l’une des parties accorde à l’autre ou lui confie, dans la perspective d’une relation contractuelle éventuelle, la possibilité d’agir sur ses droits, ses biens, ses intérêts de contacts d’affaire analogues » Traduction : M. Pédamon

13 § 241 al 2 BGB Chaque participant à la négociation doit « prendre en considération les droits, les biens et les intérêts de l’autre »

14 Le rapport précontractuel fait naître diverses obligations, dégagées progressivement par la jurisprudence sur le fondement de l’obligation de bonne foi Le code civil mentionne : obligation de diligence, de loyauté, d’information et de renseignement.

15 Exemples Une personne qui a l'intention d'acheter une marchandise entre dans un magasin, tombe en raison du sol glissant et se blesse (violation de l’obligation de diligence) Entreprise qui laisse croire à un sous-traitant qu’elle va faire appel à lui dans le cadre d’un marché et l’incite à refuser une autre offre puis finalement refuse de contracter (violation de l’obligation de loyauté) Vendeur d’un terrain qui néglige d’informer l’acheteur de la construction d’une usine chimique dans le voisinage (violation de l’obligation de renseignement)

16 « Le seul fait d’entamer une négociation ou même d’engager des préparatifs en vue de la conclusion des contrats crée entre ceux qui y participent un lien juridique particulier d’où dérivent des devoirs précis dont la violation fautive fait peser une responsabilité sur celui des intéressés qui s’en rend coupable » M. Pédamon

17 Conséquence de la violation des obligations précontractuelles
Responsabilité contractuelle = les responsable doit rétablir la situation qui existerait s’il ne s’était pas rendu coupable d’un comportement fautif + rigoureux que la responsabilité délictuelle : - Moins de causes d’exonération - Réparation du dommage économique, notamment - À l’origine aussi : délai de prescription plus long

18 Section 2. La valeur juridique de l’offre
On peut considérer que la question de la valeur juridique de l’offre est résolue, en Europe, de trois manière différentes : valeur particulièrement faible dans le droit de Common Law et, au contraire, particulièrement forte dans le droit allemand, tandis que les droits français et italiens (droit de la famille romaniste) retiennent une solution intermédiaire. Zweigert et Kötz

19 Comparaison des droits Anglais Français et italien Allemand

20 Notion d’offre PEDC Art. 2:21 “Une proposition constitue une offre lorsqu’elle indique la volonté d’aboutir à un contraten cas d’acceptation et renferme des conditions suffisamment précises pour qu’un contrat soit formé”

21 Droit anglais Offres faites au public Considérées en général comme des invitations à faire une offre (invitation to treat), à entrer en pourparlers Ex : - article sur les rayons d’un supermarché (Pharmaceutical society of GB v Boots, [1953] 1 QB 401) - Article exposé dans une vitrine (Fisher v Bell [1961] 1 QB 394

22 Exception Offre lancée au public peut constituer une offre si suffisamment précise Ex : 100 livres promises à celui qui utilise un médicament pendant 15 jours et attrape néanmoins la grippe (HL QB Carbolic Smoke Ball, 1893)

23 Effet juridique de l’offre
L’offre peut toujours être rétractée, tant qu’elle n’a pas été acceptée Même si l’offrant a déclaré que l’offre était faire pour durer pendant une certaine période Seule condition : la révocation doit être communiquée au destinataire de l’offre

24 Explication Doctrine de la « consideration » En droit anglais des contrats, une promesse ne lie pas (sauf si elle prend la forme d’un document spécial, un deed), à moins que l’autre partie ait réalisé ou promis une contre-prestation.

25 Nuances Règles d’equity peuvent jouer dans certaines circonstance Ex : offrant qui encourage une autre personne à faire des dépenses ou à accomplir un travail peut engager sa responsabilité sur le fondement de l’enrichissement sans cause ou d’un collateral contract

26 Conséquences Solution n’est pas favorable au destinataire de l’offre
Proposition dans les années 1930 : introduire dans la loi une règle selon laquelle « une offre faite pour une période déterminée ou jusqu’à la survenance d’un événement particulier n’est pas sans effet juridique en raison de l’absence de consideration »

27 Importance de l’acceptation !
Dans les contrats entre absents Règle dans Adams v. Lindsell (1818) : théorie de l’émission (mailbox theory) : offre acceptée dès que la lettre d’acceptation est postée Mais décision ancienne, dépassée. - Règle dans Entones v. Miles (1955, The telex case) : théorie de la réception

28 Droit français Atténuation par la jurisprudence du principe selon lequel l’offre peut être librement retirée tant qu’elle n’a pas été acceptée obligation de maintenir l'offre pendant un certain temps : si l'offrant a fixé un délai, il est tenu de maintenir son offre pendant ce délai si aucun délai n'a été prévu, l'offrant ne peut pas la révoquer pendant un délai raisonnable (généralement bref, surtout en matière commerciale)

29 Sanction du retrait de l’offre avant l’expiration du délai
=> Responsabilité de l’offrant => D & I (mais non réalisation forcée du contrat, contrat non formé)

30 Contrats entre absents
Le code civil ne se prononce pas Les juges du fond ont tendance à appliquer tantôt la théorie de l'expédition, tantôt celle de la réception La jurisprudence de la Cour de cassation a fluctué: elle a souvent affirmé qu'il s'agissait d'une question de fait, relevant du pouvoir souverain des juges du fond; parfois, elle y a vu une question de droit et s'est prononcée soit pour la théorie de la réception, soit pour celle de l'émission…

31 Droit italien L’offre ne peut être retirée avant l’expiration de la période spécifiée : révocation sans effet (cciv) Si aucune période spécifiée : l’offre peut être retirée tant que l’acceptation n’a pas eu lieu mais, si le destinataire a cru, de bonne foi, pouvoir compter sur l’offre, il peut obtenir des D&I pour la perte qu’il a subi en s’étant mis en état d’exécuter

32 Contrats entre absents
Code civil italien Le contrat existe dès lors que l’offrant a connaissance de l’acceptation Connaissance présumée à partir du moment où l’acceptation parvient à l’adresse de l’offrant (théorie de la réception), à moins qu’il puisse prouver que son ignorance n’est pas le résultat de sa négligence

33 Droit allemand Offre à un public indéterminé = invitation à émettre une offre Offre doit en principe être notifiée à un destinataire déterminé Produits dans les rayons des magasins ? Pas de solution jurisprudentielle /doctrine divisée

34 L’offre est obligatoire
§ 145 BGB “Quiconque offre à autrui de conclure un contrat est lié par son offre à moins qu’il l’ait exclu”

35 Contrats entre absents
Théorie de la réception L’acceptation forme le contrat lorsqu’elle parvient à l’auteur de l’offre (entre dans son pouvoir “machtbereich”), dans les mêmes termes (jusqu’à ce moment-là, rétractation possible) Exception : contrat conclu par acceptation sans déclaration à l’offrant si usage ou renonciation de l’offrant

36 Quelle est la meilleure solution ?
Zweigert et Kötz : la solution du droit allemand est la meilleure car claire, efficace et équitable !

37 Unidroit et PEDC Révocation de l’offre possible en principe si parvient au destinataire avant expédition de l’acceptation Exceptions (pas de révocation possible) : Si offre indique un délai déterminé pour l’acceptation (ou manifeste autrement qu’elle est irréversible) si le destinataire était raisonnablement fondé à croire que l’offre était irréversible et a agi en conséquence

38 Formation du contrat offre + acceptation respect des conditions de validité ou d’efficacité du contrat

39 Précisions liminaire sur la notion de nullité
Nullité = anéantissement rétroactif du contrat, en raison d’un défaut de formation (non respect des conditions légales de formation) Notion universelle ou pas ? Terminologie commune ?

40 Droit de l’UE Art. 101 § 2 TFUE : nullité des accords restreignant la concurrence Règlement 1612/68 (remplacé par règl. 492/2011) : toute clause d’un contrat de travail ou d’une convention collective qui comporte une discrimination à l’encontre des travailleurs des autres Etats membres est nulle Régime ?

41 En Europe : Conceptions assez proches dans les droits de la famille romano-germanique Spécificité du droit anglais

42 France, Italie Italie : distinction entre contrats nuls (protection de l’intérêt général) et annulables (intérêt d’un contractant) France : nullité absolue (acte nul), nullité relative (acte annulable)

43 Allemagne Partie générale du BGB, section consacrée aux actes juridiques : « conditions et obstacles à l’efficacité des actes juridiques »

44 Concept général d’inefficacité (unwirksamkeit)
Plusieurs notions sont couvertes : nullité : absolue, inefficacité totale et absolue du contrat, à l’égard de tous et dès l’origine Existe de plein droit et le juge doit en tenir compte d’office Cas : incapacité, violation de l’ordre public et des bonnes moeurs, non respect formes inefficacité « en suspens » : affecte un acte dès l’origine parce qu’il est incomplet Ex :contrat conclu par un mandataire au-delà pouvoir de représentation) Possibilité de compléter l’acte (confirmation)  annulabilité : en cas de vices du consentement (erreur, dol ou violence morale) Contrat valable à l’origine et le demeure s’il ne fait l’objet d’aucune annulation Annulation s’accomplit par une simple déclaration de volonté adressée à l’autre partie et soumise à réception => acte nul rétroactivement. Le titulaire du droit d’agir a le choix entre validité et nullité.

45 Conséquences des distinctions
Régime différent selon que les conditions de validité sont sanctionnées par la nullité de plein droit ou simplement annulables (nullité absolue ou relative) EX : Qui peut agir ? Dans quel délai ? Action en justice nécessaire ou pas ?

46 Contrat VOID Contrat VOIDABLE Contrat UNENFORCEABLE
Droit anglais Contrat VOID Contrat VOIDABLE Contrat UNENFORCEABLE

47 VOID Pas de contrat Absence d’une condition essentielle ou violation d’une règle d’ordre public Ex : erreur obstacle

48 VOIDABLE Contrat existe mais action possible en equity : Rescission in equity Cas : vices du consentement (misrepresentation, duress) Enjeux : droits des tiers en cas de ventes successives

49 UNENFORCEABLE Impossible de demander l’exécution du contrat. Cas 1 : un contrat illicite est unenforceable et souvent void Tribunaux refusent de donner effet au contrat en raison d’une atteinte à l’ordre public : contrat void mais parfois jugé seulement unenforceable par rapport à l’une des parties ou même aux deux

50 Cas 2 : sans rapport avec la formation, circonstances montrent que faire respecter le contrat serait injuste Ex : Shell v. Lostock garage (CA, 1976)

51 Section 3. L’intégrité du consentement
Analyse à partir des conceptions du droit anglais Erreur Violence

52 Erreur et misrepresentation
Faible place de l’erreur en droit anglais Importance de la doctrine de la misrepresentation (proche du dol)

53 L’erreur en droit anglais
Pas de règle jusqu’au milieu du XIXème s. Aujourd’hui, domaine très limité de l’erreur Principe : pas de sanction de l’erreur portant sur une qualité essentielle de la chose Conception objective du contrat, l’accord des volontés (approche subjective) importe moins que l’apparence de l’accord

54 Idée On n’a pas à scruter la conscience de l’autre, seule compte la promesse objective Une promesse est une promesse, même si elle repose sur une erreur

55 Bell v. Lever Brother (1932) Série d’exemples dans lesquels il n’y a pas d’erreur, selon Lord Atkin Même si les solutions paraissent injustes, il est plus important que les contrats soient respectés

56 Condition (nuance) Il faut que les parties se soient bien entendues sur les même termes V. Raffles v. Winchelhaus (1864) The Peerless case “Mutual mistake”

57 Les voies pour obtenir réparation, en cas d’erreur
enrichissement injuste Contrat voidable, refus possible de l’exécution en nature ou rescission Condition : erreur commune aux deux parties et grave + impossibilité de protéger par ce moyen d’equity celui qui est victime de sa propre imprudence rectification in equity en cas d’erreur in verbis Cas dans lequel le contrat ne décrit pas ce que les parties ont vraiment convenu (+ intention commune non implicite) L’equity peut exiger une rectification du contrat pour éviter qu’une des parties ne profite de l’erreur Seulement en cas de comportement « inéquitable » (par ex., silence à propos de l’erreur de celui qui en bénéficie) Seules les erreurs qui rendent les contrats vraiment déraisonnables, voire inéquitables peuvent être rectifiés.

58 Misrepresentation Histoire : le contrat s’est formé dans le contexte plus général de la responsabilité engendrée par les déclarations que l’ont peut faire La responsabilité contractuelle est une responsabilité fondée sur le dommage causé par une fausse déclaration, appelée misrepresentation Même si aucun contrat n’est conclu, une déclaration inexacte peut servir de fondement à une action en responsabilité délictuelle du fait du dommage causé par la faute

59 Notion Misrepresentation = une affirmation inexacte ou une fausse déclaration ayant pour objet une situation de fait qui conduit son destinataire (representee) à passer un contrat avec l’auteur de cette déclaration (representor)

60 Conditions (1) Fausse déclaration concerne une situation de fait Initialement, pas de misrepresentation si une opinion a été exprimée ou s’il est question d’une règle de droit car dans aucun des cas il n’est question de faits En réalité, frontière délicate à tracer HL, 1998 : semble avoir aboli la distinction entre erreur sur le droit et sur les faits

61 Conditions (2) Le silence ne permet pas de caractériser la Misrepresentation Sauf exceptions : Contrats d’assurance où obligation de renseignement Dissimulation d’information considérée comme un acte positif

62 Conditions (3) Expression d’une opinion non constitutive de misrepresentation

63 Conditions (4) Engagements concernant des situations futures non couverts Ex. : R. v Sunair Holidays (CA, 1973) “la prédiction ou promesse d’une situation future ne peut être considérée vraie ou fausse au moment où elle est faite”

64 Sanction des fausses déclarations
Rescission = contrat anéanti pour l’avenir = la partie qui a été trompée peut échapper au contrat Misrepresentation Act (1967) : En cas de fraudulent misrepresentation : possibilité d’obtenir des D&I, en plus En cas de negligent ou innocent misrepresentation, possibilité d’octroyer seulement des D&I (et maintien du contrat)

65 Conclusions Complexité et caractère fragmentaire du droit anglais par comparaison aux droits continentaux (erreur figurant dans le code civil) ? Signification de la réticence du droit anglais à l’égard de l’erreur

66 Violence, Duress et Undue influence
En common Law : deux notions Duress = menace de violence physique contre la personne ou ses biens Undue influence = exercice fautif ou abusif d’une influence

67 Duress Violence physique contre la personne ou ses biens, “Duress to persons or goods” Menaces de toutes sortes “No other choice but to submit” = caractère déterminant Pression doit être illégitime Or : très difficile de distinguer les menaces admissibles et celles qui peuvent être sanctionnées sur le fondement de la violence, notamment dans les relations commerciales

68 Sanction Void ou voidable ?
La victime de la violence réclame le plus souvent la mise en œuvre d’un remède d’equity : rescission in equity

69 Undue influence Equity But : prendre en compte des comportements plus diffus, que ne permettait pas d’intégrer la notion de duress Situation d’abus d’influence d’une personne sur une autre = forme inacceptable de persuasion, entraînant une atteinte à la libre volonté du contractant

70 « In considering the crucial question of what sort of conduct qualifies for undue influence, it has been said that such influence arises “where influence is acquired and abused, where confidence is reposed and betrayed” and that aberrational conduct, which can be described as “wrongful, unfair, or unconscionable” is required. » Lord Nicholls, Royal Bank of Scotland v Etridge (2002)

71 Presumed due influence
The special relationships that will give rise to a presumption in favour of undue influence include those of solicitor and client, doctor and patient, religious adviser and decipe, guardian and ward, trustee and beneficiary and parent and child. The presumption neither applies to a relationship between a customer and a banker (defined as a person “having a pre-existing and conflicting interest”) nor to that between husband and wife. “There are some relationships, generally of a fiduciary character, where, as a matter of policy, the law requires the dominant party to justify the righteousness of the transaction.” Lord Nicholls, Royal Bank of Scotland v Etridge (2002)

72 Undue influence Rescission in equity
Sanction Undue influence Rescission in equity


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