La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

COURS 10 et 11 1.La répression en chiffres 2.Une crise sociale, politique ou ethnique ? 3.Le Rapport Durham 4.L’Union de 1840 5.Que faire ? Le pari de.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "COURS 10 et 11 1.La répression en chiffres 2.Une crise sociale, politique ou ethnique ? 3.Le Rapport Durham 4.L’Union de 1840 5.Que faire ? Le pari de."— Transcription de la présentation:

1 COURS 10 et 11 1.La répression en chiffres 2.Une crise sociale, politique ou ethnique ? 3.Le Rapport Durham 4.L’Union de 1840 5.Que faire ? Le pari de LaFontaine Conférence de Mme Mylène Bonnier à 20 h

2

3 1837-1838 La répression 371 prisonniers en 1837 875 prisonniers en 1838 1246 prisonniers / eq à 18 000 personnes en 2014 99 condamnés à mort 12 pendus 8 exilés aux Bermudes 58 exilés en Australie Environ 2000 aux États-Unis 6 villages dévastés (Acadie, StBenoît, StEustache, Napierville, StDenis, StCharles) La plus grosse opération policière de l’histoire du Canada…

4 5 déc 1837 – Loi martiale dans le district de Montréal 10 fév 1838 – Suspension de la constitution du Bas-Canada et nomination de Lord Durham 27 mars 1838 – Abolition de l’Acte constitutionnel au Bas-Canada et création d’un Conseil spécial 4 nov 1838 – Nouvelle proclamation de la loi martiale. 27 nov 1838 – Institution d’une cour martiale afin de juger 108 accusés. 11 fév 1839 – Dépôt du Rapport Durham 1. Assimilation des Canadiens-Français 2. Accession progressive au Colonial Self-Government. 14 fév 1839 – Le Conseil spécial vote l’Acte d’Union 23 juillet 1840 – Sanction de l’Acte d’Union par l’Angleterre. Mars 1841 – Levée progressive de la loi martiale Oct 1841 – Premières élections législatives du Canada Uni. Session du premier parlement de l’Union à Kingston. 1837-1838 La répression

5 1837 ? Lutte sociale ? RICHES VS PAUVRES Lutte ethnique ? ANGLAIS VS FRANÇAIS Lutte politique ? DÉMOCRATES VS DESPOTES

6 La tranquillité de chacune des provinces de l’Amérique du Nord, à cause des conflits entre l’Exécutif et les représentants du peuple, était sujette aux discordes continuelles. Les Constitutions de ces colonies, le caractère officiel et la position des rivaux, l’objet avoué de leurs querelles, les principes soutenus de part et d’autre, tout cela était si semblable que je dus adopter l’opinion commune que la querelle généralisée était la conséquence de quelque défaut identique de ces provinces. Je la regardai comme une de ces querelles auxquelles nous ont habitués l’histoire de l’Europe et la connaissance des hommes : une querelle entre un peuple qui demande un accroissement des privilèges populaires d’un côté, de l’autre, un Exécutif qui défend les prérogatives qu’il estime nécessaires au maintien de l’ordre. […] Par suite des circonstances spéciales où je me trouvai, j’ai pu faire un examen assez juste pour me convaincre qu’il y avait eu dans la Constitution de la province, dans l’équilibre des pouvoirs politiques, dans l’esprit et dans la pratique administrative de chaque service du Gouvernement, des défauts très suffisants pour expliquer en grande partie la mauvaise administration et le mécontentement. Mais aussi j’ai été convaincu qu’il existait une cause beaucoup plus profonde et plus radicale des dissensions particulières et désastreuses dans la province – une cause qui surgissait du fond des institutions politiques à la surface de l’ordre social –, une cause que ne pourraient corriger ni des réformes constitutionnelles ni des lois qui ne changeraient en rien les éléments de la société. Cette cause, il faut la faire disparaître avant d’attendre le succès de toute autre tentative capable de porter remède aux maux de la malheureuse province. Je m’attendais à trouver un conflit entre un gouvernement et un peuple ; je trouvai deux nations en guerre au sein d’un même État ; je trouvai en lutte, non des principes, mais des races. Je m’en aperçus : il serait vain de vouloir améliorer les lois et les institutions avant que d’avoir réussi à exterminer la haine mortelle qui maintenant divise les habitants du Bas-Canada en deux groupes hostiles : Français et Anglais. Marcel-Pierre Hamel, Le rapport de Durham, Québec, Éditions de Québec, 1945, p. 68.

7 Car, quant à la justice de leur cause, ils avaient infiniment plus de droit de renverser leur gouvernement que n’en avaient l’Angleterre elle- même en 16881, et les États-Unis en 1775, parce que c’est contre leur nationalité, cette propriété la plus sacrée d’un peuple, que le bureau colonial dirigeait ses coups. François-Xavier Garneau, 1845

8 « La révolte de 1837 est, en réalité, un double soulèvement : soulèvement des Britanniques du Bas-Canada contre la menace d’une république canadienne- française, soulèvement de la section la plus avancée des nationalistes canadiens- français contre la domination anglaise.» Maurice Séguin, 1968

9 The time will come when the memories of Canada’s rebel dead of 1837 and 1838 will be revered and held sacred in every British Colony, distant or near, as the fathers of colonial responsible government. John Fraser, 1890

10 Les insurrections de 1837-38 peuvent être définies d’abord comme un mouvement d’in dépendance nationale dirigé par les classes moyennes canadiennes-françaises et à leur profit […] Cette élite révolutionnaire voit l’avenir en fonction d’une économie agricole et de la survivance de l’ancien régime social. L’indépendance, en brisant les deux secteurs les plus dynamiques de l’économie : le commerce du bois et le trafic des céréales avec l’ouest, aurait enraciné le sous-développement pendant plusieurs décennies et renforcé les seigneurs et le clergé. C’est en fonction de ces vues et de ces objectifs que les nationalistes font appel à la masse et la mobilisent en 1837-38. Fernand Ouellet, 1976

11 « Un élément qui illustre bien qu’il serait abusif de réduire les événements des années 1830 à la confrontation de deux ethnies est la présence d’anglophones dans le Parti patriote. On les retrouve dans des rôles les plus divers : députés, candidats, tribuns, membres des appareils de soutien. Des noms tels ceux de John Neilson, des deux frères Nelson, de O’Callaghan, de T. S. Brown, de Daniel Tracey, de W. H. Scott viennent immédiatement à l’esprit. L’adhésion de ces individus au parti semble se faire sur une base idéologique et sur la convergence d’intérêts de classe. Le clivage ethnique n’est pas assez puissant pour masquer la communauté de ces intérêts. Les représentants anglophones au sein de la direction du parti sont en effet issus des mêmes couches sociales que les patriotes francophones, soit les divers éléments constitutifs de la petite bourgeoisie.» Gérald Bernier, 1981

12 Qu’est-ce au fond qu’une révolte populaire ? 1. Crise sociale : inégalité et injustice 2. Lutte politique pour l’équité 3. Révolte populaire Émotive et violente Destruction des symboles du pouvoir Réflexes ataviques ou identitaires 4. Réaction conservatrice

13 « Ce n'est pas tant le sentiment des affronts et des injustices subis que le vieil instinct de haines traditionnelles de races qui se réveillait en nous; nous combattions bien le despote, mais c'était surtout l'Anglais que nous aimions coucher en joue ! » « Je ne sais pas combien j'en ai tué; mais (...) je tirais certainement sans remords. » Philippe-Napoléon Pacaud Était-ce une guerre entre Français et Anglais ? Était-ce une guerre entre Français et Anglais ?

14 Le Bas-Canada est d’abord très tôt aux prises avec une crise sociale aiguë causée par une concentration éhontée de la richesse et par l’exclusion d’une vaste majorité de la population, confinée à l’agriculture de subsistance. Cette majorité prend ensuite conscience qu’elle est sans voix au plan politique : maîtresse d’un parlement sans pouvoir et en butte à une oligarchie qui contrôle le pouvoir exécutif. Le Parti patriote tente bien de faire entendre cette voix, mais elle est rabrouée par le cabinet anglais en mars 1837. La crise sociale devenue crise politique dégénère en une crise ethnique au moment des affrontements et surtout lors de la répression militaire qui frappe presque strictement les Canadiens français, et ce, avec une brutalité sans pareille dans l’histoire canadienne. La rébellion a certes eu des échos au Haut-Canada et en Nouvelle-Écosse, mais ce n’est qu’au Bas-Canada qu’elle a connu une ampleur considérable parce qu’il n’y a qu’ici que la crise sociale et la crise politique se sont superposées à une lutte d’émancipation nationale : les francophones se rangeant en dernière instance dans le camp de la réforme et, la plupart des anglophones, dans celui du statu quo et de la répression réactionnaire.

15 Placés dans de telles circonstances, ils ne firent aucun autre progrès que la largesse de la terre leur prodigua ; ils demeurèrent sous les mêmes institutions le même peuple ignare, apathique et rétrograde. Le long des rives du Saint-Laurent et de ses tributaires, ils ont défriché deux ou trois bandes de terre ; ils les ont cultivées d'après les plus mauvaises méthodes de petite culture. Ils ont érigé une suite ininterrompue de villages qui donne au pays des seigneurs l'apparence d'une rue sans fin. Outre les villes, qui étaient les sièges du Gouvernement, on n'en fonda pas d'autres. A la maison, la famille de l'habitant fabriquait, elle le fait encore, les étoffes grossières du pays. Une partie minime de la population tirait sa subsistance de l'industrie à peine visible de la province. Je n'entretiens aucun doute sur le caractère national qui doit être donné au Bas-Canada ; ce doit être celui de l'Empire britannique, celui de la majorité de la population de l'Amérique britannique, celui de la race supérieure qui doit à une époque prochaine dominer sur tout le continent de l'Amérique du Nord. Sans opérer le changement ni trop vite ni trop rudement pour ne pas froisser les esprits et ne pas sacrifier le bien-être de la génération actuelle, la fin première et ferme du Gouvernement britannique doit à l'avenir consister à établir dans la province une population de lois et de langue anglaises, et de n'en confier le gouvernement qu'à une Assemblée décidément anglaise.

16 « C'est pour les tirer de leur infériorité que je veux donner aux Canadiens notre caractère anglais. » « Je le désire pour l'avantage des jeunes instruits que la différence du langage et des usages sépare du vaste Empire auquel elles appartiennent. » « Je désire plus encore l'assimilation pour l'avantage des classes inférieures. S'ils essaient d'améliorer leur condition, en rayonnant aux alentours, ces gens se trouveront nécessairement de plus en plus mêlés à une population anglaise ; s'ils préfèrent demeurer sur place, la plupart devront servir d'hommes de peine aux industriels anglais. » Que propose vraiment le Rapport Durham ?

17 Si l'on estime exactement la population du Haut-Canada à 400.000 âmes, les Anglais du Bas-Canada à 150.000 et les Français à 450.000, l'union des deux provinces ne donnerait pas seulement une majorité nettement anglaise, mais une majorité accrue annuellement par une immigration anglaise ; et je ne doute guère que les Français, une fois placés en minorité par suite du cours naturel des événements abandonneraient leurs vaines espérances de nationalité. Je ne veux pas dire qu'ils perdraient sur-le-champ leur animosité ou qu'ils renonceraient subitement à l'espoir d'atteindre leurs fins par la violence. Mais l'expérience des deux unions des îles britanniques peut nous enseigner avec quelle efficacité les bras puissants d'une Assemblée populaire peut forcer l'obéissance d'une population hostile. Le succès effacerait graduellement l'animosité et porterait graduellement les Canadiens français à accepter leur nouveau statut politique.

18 J'admet que le régime que je propose placerait de fait la politique intérieure de la colonie dans les mais des colons eux-mêmes (...) La forme de gouvernement, la réglementation des relations extérieures et du commerce avec la mère patrie, les autres colonies britanniques et les nations étrangères, la concession des terres publiques, voilà les seuls points que la mère patrie a besoin de contrôler. (Hamel, 1948: 144)

19 1.Union du Haut et du Bas-Canada 2.Assimiliation des Canadiens- Français 3.Accorder la responsabilité ministérielle

20 1840 : Union forcée avec l’Ontario Un nombre égal de députés pour l’Ontario et le Québec La fusion des dettes L’élimination du français au gouvernement Même si le Québec est 30% plus peuplé. Même si l’Ontario est 17 fois plus endettée. Même si la moitié de la population est francophone. L’Union c’est surtout la mise en minorité définitive des Canadiens français. Nationalisme ne rimera plus jamais avec majorité

21 CONSEIL LÉGISLATIF ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE 88 députés en 1837 1840 L’UnionGOUVERNEUR CONSEIL EXÉCUTIF 42 députés Canada-Ouest (Ontario) ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres

22 L’Union c’est… Un nombre égal de députés pour le Canada- Ouest et le Canada-Est, même si le Québec est 30% plus peuplé. La fusion des dettes, même si l’Ontario est 17 fois plus endettée. L’élimination du français au gouvernement même si la moitié de la population est francophone. L’Union c’est surtout la mise en minorité définitive des Canadiens français

23 ?

24 Denis-Benjamin Viger (1774- 1861) Les Vigeristes Boycotter ce mauvais gouvernement Assurer la survie contre l’assimilation. Double majorité : s’allier à quiconque nous permet de survivre. Étienne Parent (1802-1874) les défaitistes Reconnaître les conclusions de Durham. Abandonner la politique et se relever aux plans économique et social par l’éducation. Que faire ?

25 Louis-Hippolyte LaFontaine (1807-1864) les Réformistes Coopérer avec le régime d’Union S’unir aux réformistes ontariens Obtenir la responsabilité ministérielle et ouvrir le gouvernement aux Canadiens français Que faire ? Louis-Antoine Dessaulles (1802-1874) les Rouges Dénoncer l’Union coûte que coûte Papineau demeure notre chef L’idéal républicain prime sur tout Union aux États-Unis

26 Louis-Hippolyte Ménard, dit La Fontaine né à Boucherville le 4 octobre 1807 Troisième fils d’Antoine Ménard, dit La Fontaine, menuisier, et de Marie-Josephte Fontaine, dit Bienvenue Des origines modestes

27 Cours classique au collège de Montréal. Surdoué; doté d’une mémoire prodigieuse, surnommé la « grosse tête » Avocat à 22 ans. Devient vite l’un des plus réputés ($) Député de Terrebonne à 23 ans, réélu en 1834 Ardent patriote, parmi les Radicaux Fidèle de Papineau Des aptitudes supérieures

28 le 9 juillet 1831 il épouse Adèle Berthelot (1813-1853) fille adoptive d’Amable Berthelot d’Artigny, riche avocat et député de Québec. Veuf depuis 1853, LaFontaine épouse ensuite Julie- Élizabeth-Geneviève Morrison. Naîtront deux fils qui mourront en bas âge. LaFontaine n’aura aucun descendant. Papineau lui confie d’importantes responsabilités. Se hisse rapidement dans l’échelle sociale

29 Nov 1837 : le point tournant Pendant que les patriotes se battent ou sont mis en prison, il se réfugie… en Angleterre Décidément contre le recours aux armes, il noue des alliances avec les modérés Brièvement arrêté à son retour, il est consterné en apprenant que l’Union a été proclamée…

30 42 députés Canada-Ouest (Ontario) ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres Anciens patriotes Tories Mtlais Tories ontariens Réformistes ontariens GOUVERNEUR CONSEIL EXÉCUTIF

31 42 députés Canada-Ouest (Ontario) ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres Anciens patriotes Tories Mtlais Tories ontariens Réformistes ontariens

32 42 députés Canada-Ouest (Ontario) ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres Anciens patriotes Tories Mtlais Tories ontariens Réformistes ontariens Le plan des Rouges (Dessaulles, Dorion, Papineau)

33 42 députés Canada-Ouest (Ontario) ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres Anciens patriotes Tories Mtlais Tories ontariens Réformistes ontariens Le plan des Vigéristes (DB Viger, AB Papineau, J. Neilson) Principe de la double majorité ?? ?

34 42 députés Canada-Ouest (Ontario) ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres Anciens patriotes Tories Mtlais Tories ontariens Réformistes ontariens Le plan des Réformistes (LaFontaine, Morin, Hinks, Baldwin)

35 GOUVERNEUR CONSEIL EXÉCUTIF MINISTRESRESPONSABLES

36 CONSEIL LÉGISLATIF 15 conseillers nommés à vie ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE 88 députés en 1837 1834 Les 92 Résolutions la solution PapineauGOUVERNEUR CONSEIL EXÉCUTIF 9 conseillers amovibles ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres CONSEIL LÉGISLATIF 15 conseillers nommés à vie Pour la sanction royale

37 ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE 88 députés en 1837 GOUVERNEUR CONSEIL EXÉCUTIF 9 conseillers amovibles ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres CONSEIL LÉGISLATIF 15 conseillers nommés à vie Pour la sanction royale Le seul moyen possible de donner à ce corps le poids et la respectabilité qu'il devrait avoir, est d'y introduire le principe d'élection. Résolution 17, JALBC (1834), vol. 1, 122

38 ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE 88 députés en 1837 GOUVERNEUR CONSEIL EXÉCUTIF 9 conseillers amovibles ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres CONSEIL LÉGISLATIF 15 conseillers nommés à vie The making the Legislative Council elective might convert that body into an additional engine of hostility against the Executive Government; but could never supersede the necessity for the concession of the principe contented for. Baldwin to Glelelg, uil 13, 1836, Appendix to The Journals of the House o f Assembly of Upper Canada from the 8 th day of November, 1836 to the 4 th day of March 1837

39 CONSEIL LÉGISLATIF 15 conseillers nommés à vie ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE 88 députés en 1837 1848 La solution Baldwin-LaFontaine La responsabilité ministérielleGOUVERNEUR CONSEIL EXÉCUTIF 9 conseillers amovibles ÉLECTEURS Homme de 21 ans tenant feu et lieu, propriétaire de biens pour 40 shillings ou payant un loyer de 10 livres Choisis parmi les députés Ministres responsables

40 1.Laisse intactes les institutions, y compris le conseil législatif ou sénat 2.Le gouverneur doit appeler le chef de la majorité en Chambre à former un gouvernement, à nommer les ministres et les fonctionnaires 3.Les ministres sont responsables devant la Chambre et doivent démissionner s’ils n’ont plus sa confiance Inconvénients : Très faibles pouvoirs laissés aux électeurs Immenses pouvoirs au premier ministre La responsabilité ministérielle pour les NULS…

41 1.Oubliez le rêve d’un État français 2.Allions-nous aux réformistes de l’Ontario 3.Désignons nos ministres responsables devant la Chambre 4.Accèderons au gouvernement et assurons notre survie nationale ! Le pari de LaFontaine Adresse aux électeurs de Terrebonne (oct. 1840)

42 La terrible élection de 1841… Scrutin de 3 semaines; 16 morts. Réformistes et tories engagent des bullies LaFontaine battu dans Terrebonne sans une seule voix. Baldwin lui offre son siège de Toronto LaFontaine lui offre à son tour un siège à…. Rimouski… Début du rêve canadien ?...

43 L’Angleterre trouve LaFontaine acceptable Majoritaire en Chambre, on le laisse former un gouvernement Il nomme ses amis à des postes clés : le gouv. responsable, c’est payant ! Défait en Chambre, tout est à recommencer… 1842 Le premier gouvernement LaFontaine-Baldwin

44 Les gouvernements du Canada-Uni (1840-1867) Draper - Ogden (1841-42) Baldwin - LaFontaine (1842-43) Draper - Viger (1843-46) Sherwood - D. B. Papineau (1847) Sherwood (1847-48) LaFontaine - Baldwin (1848-51) Hincks - Morin (1851-54) McNab - Morin (1854-55) McNab - Taché (1855-56)

45 Une constante : réparer les injustices de 1837 Impose l’usage du français en Chambre Obtient l’amnistie pour les exilés, dont Papineau Ramène les exilés d’Australie Indemniser les victimes de l’armée…

46 1848 : il remporte son pari Le gouverneur Elgin juge qu’il faut envoyer un message positif aux Canadiens français Victoire électorale des Réformistes en 1847 Le principe de la responsabilité ministérielle reconnu Colère des tories qui se sentent trahis par l’Angleterre

47 L’émeute de 1849 Pas de capitale fixe : Kingston, Québec, Montréal… Les Anglophones de Montréal se sentent trahis La première loi de LaFontaine consiste à indemniser les victimes de 1837-1838 C’est l’émeute !

48

49 Trois jours d’émeute La maison de LaFontaine est saccagée Le parlement est détruit avec toutes ses archives Montréal ne sera plus capitale Mais le gouvernement LaFontaine tient

50 1848-1851 : quelques réformes Révision du régime seigneurial Financement du chemin de fer Fondation du système d’éducation Alliance avec l’Église catholique Le cœur n’y est plus : à 44 ans il lâche tout…

51 OntarioQuébec RéformistesToriesTories Réformistes (Baldwin)(McNab)(Moffat) (LaFontaine) GritsConservateurs BleusRouges (Brown)(Macdonald)(Cartier)(Dorion) Libéral Conservateurs Grande Coalition 1864

52 Comblé d’honneurs 1851 – baronnet, admis dans la noblesse anglaise… Sir 1853 - juge en chef de la Cour du banc de la reine 1855 - Palmes apostoliques pontificales Reçu à la cour d’Angleterre Reçu en audience par le pape

53 Renfrogné et malade Très peu d’amis; froid et calculateur Tacticien logique et rationnel : l’antithèse de Papineau Très tôt pris de rhumatisme, de phlébite et d’obésité. Sans descendant pour hériter de ses titres; il meurt riche…

54 Libéralisme de la collaboration L-H LaFontaine Wilfrid Laurier Athanase David Pierre Trudeau Jean Chrétien Stéphane Dion Nationaliste de la conservation D-B Viger Henri Bourassa Lionel Groulx Maurice Duplessis Daniel Johnson Mario Dumont Nationalisme de la libération Les « Rouges » A-A-É Dorion Honoré Mercier Arthur Buies Jean Lesage René Levesque

55 Assure la direction du Canada français au pire moment de son histoire Fait triompher la démocratie au Canada Obtient d’importantes réformes sans violence POUR Opportuniste dévoré par l’ambition Renie la cause patriote au pire moment Accepte la mise en minorité du Canada français dans un pays anglophone CONTRE


Télécharger ppt "COURS 10 et 11 1.La répression en chiffres 2.Une crise sociale, politique ou ethnique ? 3.Le Rapport Durham 4.L’Union de 1840 5.Que faire ? Le pari de."

Présentations similaires


Annonces Google