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EIDE 1ère année IFPVPS 27/05/2010 E.Robelus – CS EOHH C.H.I.T.S.

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1 EIDE 1ère année IFPVPS 27/05/2010 E.Robelus – CS EOHH C.H.I.T.S.
Gestion des risques EIDE 1ère année IFPVPS 27/05/2010 E.Robelus – CS EOHH C.H.I.T.S.

2 Définition Infection Nosocomiale
Apparition au cours ou à la suite d’une hospitalisation complète ou ambulatoire, et si absence à l’admission à l’hôpital. Un délai d’au moins 48H après l’admission est accepté pour distinguer une infection d’acquisition nosocomiale d’une infection communautaire. Pour les ISO, sont nosocomiales les infections survenues dans les 30 jours ou dans l’année suivant l’intervention, s’il y a mise en place de prothèse ou d’implant.

3 Extension IAS (Infection Associées aux Soins)
Une infection est dite « associée aux soins » (IAS) si elle survient au cours, ou à la suite d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique ou préventive) d’un patient, et si elle n’était ni présente, ni en incubation, au début de la prise en charge. Sauf colonisations asymptomatiques (urinaires, de cathéter, présence isolée d’un MO sur une cicatrice) Sauf infections materno - foëtales Une IN est une IAS contractée en établissement de santé IAA : Infections Associées aux Actes de soins IAE : Infections Associées à l’Environnement (air, eau, surfaces, alimentation…)

4 IN = Evènements indésirables
Quelques chiffres… IN = Evènements indésirables 4,97 %, 1 patient sur 20, 2 à 10% des interventions ISO, 3ème rang des infections nosocomiales : 14,2% (ENP 2006) Sur 12 millions d’hospitalisés : à IN /an Mortalité attribuable aux IN = 1 A 10 % 4.000 décès par an, dont 30% évitables. Surcoût +++: - Augmentation x 2 de la prise en charge des soins infirmiers - x 3 dépenses médicales - x 7 des examens - 6 à 7 jours de séjour supplémentaires (ISO = 7 à 14 jours supplémentaires = séjour x 2).

5 Circonstances favorisantes
Architecture mal adaptée Entassement, promiscuité Encombrement des services Manque d’isolement Circuits non-conformes Entretien et désinfection des locaux non respectés Mauvais usage des produits Gestes de soins non rigoureux Non respect des protocoles et procédures Manque d’hygiène corporelle des patients et du personnel Désinfection des mains insuffisante Contamination de l’environnement (air, eau…) Mauvaise organisation du travail Pression thérapeutique (antibiotiques, corticoïdes…)

6 Sujets réceptifs (1) Tout malade est plus ou moins immunodéprimé et donc susceptible de développer une infection suite à une contamination hospitalière Le personnel est très souvent exposé à la contamination, mais rarement victime d’infection.

7 Sujets réceptifs (2) Malades immunodéprimés primitifs ou secondaires à un traitement (Cancers, Sida…) Malades au revêtement cutané lésé (brûlés, escarres, polytraumatisés..;) Diabétiques Insuffisants respiratoires Personnes âgées polypathologiques Nouveaux-nés, prématurés (système immunitaire immature) Fumeurs

8 Il existe 2 types d’infections liées aux différents réservoirs :
Infection endogène : par propres germes du malade (peau, muqueuses, tube digestif) et facilitée par l’acte opératoire, suture non étanche, soins plus ou moins invasifs Infection exogène : à partir de l’environnement du malade (infection croisée manuportée, flore extra-hospitalière, germes importés par accident (eau polluée, stérilisation défectueuse, filtre à air fracturé, climatisation…), alimentation (TIAC)

9 Réservoirs (2) Le patient et le personnel constituent la plus importante source de germes Tout être humain est porteur d’un grand nombre de germes = germes pour cellules ! Certains sont bénéfiques pour la santé : les bactéries intestinales aident à la digestion

10 Microorganismes les plus fréquemment identifiés sont :
Germes responsables Microorganismes les plus fréquemment identifiés sont : Escherichia coli = 23% Staphylococcus aureus = 20 % Pseudomonas aeruginosa = 11 % Enquête de prévalence nationale de 2001

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15 Bactéries Multi-Résistantes (BMR) 1
Microorganismes résistants aux traitements anti-infectieux Résistance naturelle ou acquise (nouvelle population bactérienne : « pression de sélection ») La « pression de sélection » (souvent liée à l’emploi des antibiotiques) est l’ensemble des conditions de l’environnement qui aboutissent à l’émergence des bactéries possédant de nouveaux gênes de résistance.

16 Bactéries Multi-Résistantes (BMR) 2
Action de l’antibiotique Mode de résistance de la bactérie Doit pénétrer dans la bactérie Devient imperméable Doit arriver sur la cible dans son intégralité Produit des enzymes qui le modifient ou le détruisent Doit se fixer à une cible Protège la cible en la modifiant

17 Bactéries Multi-Résistantes (BMR) 3
Cette résistance peut alors se transmettre aux générations suivantes (cellule mère à sa descendance) ou s’échanger d’une espèce à une autre par l’intermédiaire de plasmides (brins ADN porteurs de la résistance) Exemples : SARM = 64 % en 2001 (57% en 1996) Entérocoques résistants à la Vancomycine, Pseudomonas aéruginosa, Klebsielles, Entérobacters, Serratias

18 Le germe peut être transmis par :
Modes de transmission Le germe peut être transmis par : Voie directe : gouttelettes de Pflügge Voie indirecte : manuportage, matériel, instruments, eau, air…

19 Voies d’introduction Rhino-pharyngée Pulmonaire
Digestive (TIAC, salmonelles…) Génitale et génito-urinaire Cutanée Injections, perfusions Parentérale A l’occasion de tout geste invasif…

20 Surveillance des Infections Nosocomiales (IN)

21 Définition «  La surveillance est le processus de collecte, de compilation et d ’analyse des données, ainsi que leur diffusion à l’ensemble de ceux qui ont besoin d’être informés »

22 Pourquoi surveiller Pour décrire un problème de santé et mieux le comprendre Définir des priorités d’action Déterminer des objectifs quantifiés de prévention, de lutte ou d’éradication Choisir une stratégie d’action Evaluer un programme, une action Suggérer des pistes de recherches

23 Méthodes de travail pour la surveillance
2 méthodes possibles : Etude de l’incidence Etude de la prévalence Surveillances à réaliser de manière rigoureuse Chiffres obtenus doivent être rapportés à la population observée

24 Incidence Elle dénombre tous les nouveaux cas d’infections survenues au cours de la période d’observation

25 Prévalence Elle dénombre tous les cas existants au moment de l’observation, les infections qui ont débuté avant l’étude et les autres au moment de l’étude Elle n’est significative que sur un nombre de patients > 30

26 Autres surveillances Réseaux : Mater Sud-Est, réseau Réa poly Sud-Est, réseau ISO Sud-Est, réseau BMR Sud-Est PAC et pace-makers infectés, CD

27 Répartition des sites infectieux
Site urinaire = 30,3 % ↓ Pneumopathies = 14,7 % ↓ Infections de site opératoire (ISO) = 14,2 % ↑ Peau et tissus mous = 10,2 % Autres infections respiratoires = 8 % Bactériémies et/ou septicémies = 6 % Infections ORL ou de l’œil = 6 % Infections sur cathéters = 4 %↓ ENP des IN 2006

28 Organisation de la Lutte contre les Infections Nosocomiales (LIN) en France

29 Législation Le décret du 26 juillet 2001 rend obligatoire le signalement des Infections Nosocomiales. Plusieurs instances ont pour mission d’organiser la LIN au niveau local, régional ou national.

30 Instances (1) CTIN : Comité Technique National des Infections Nosocomiales, créé par l’arrêté du 3/08/92, propose les orientations prioritaires et élabore des outils méthodologiques destinés au personnel hospitalier et au CLIN.

31 Instances (2) CCLIN : 5 Centres de Coordination de la LIN, créés par l’arrêté du 3/08/92, coordonnent et soutiennent les actions de LIN conduites par les EDS de leur inter- région CCLIN ouest, CCLIN Est, CCLIN Sud- Est, CCLIN Sud-Ouest, CCLIN Paris-Nord

32 Instances (3) CLIN : Comités de LIN obligatoires dans tout EDS publics et privés depuis la loi sanitaire du 1/07/98, le décret du 6/12/99 et la circulaire du 29/12/00 Instances de proposition et de programmation des actions de LIN dans les EDS (gestion du risque infectieux au cours des soins, travaux, achats de matériels, produits…) Instances consultatives composées de représentants de l’ensemble des catégories professionnelles de l’EDS.

33 Instances (4) EOHH : Equipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière et de prévention des Infections Nosocomiales met en œuvre et évalue le programme de LIN de l’EDS. Associe au minimum 1 médecin ou 1 pharmacien et 1 personnel IDE Peut être responsable de plusieurs EDS (circulaire 645 du 29/12/00)

34 4 missions de l’hygiéniste
Conseil et organisation Choix des matériels et produits, organisation des circuits Evaluation Contrôle du traitement Matériel et locaux Hygiéniste Recherche Épidémiologique Enregistrement de cas d’infection Formation Formation en Hygiène des personnels toutes catégories Respect des règles d’hygiène Mise en place et suivi des protocoles

35 Instances (5) Réseau de correspondants en Hygiène Hospitalière : désignés parmi le personnel 1 représentant médical et 1 paramédical au sein de chaque service Relais de la mise en œuvre du programme d’action local de LIN de l’EDS.

36 Correspondants en HH paramédical et sage-femme
Développement des compétences Appliquer les bonnes pratiques d’hygiène 4 axes Informer Eduquer Encadrer Observer, suivre, Contrôler, réajuster

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39 Quelques définitions (1)
Colonisation : Multiplication localisée de germes, qui peut dériver d’une contamination ou d’une inoculation, sans réaction tissulaire et qui devient partie de la flore du sujet.

40 Quelques définitions (2)
Infection : Multiplication de micro-organismes avec : 1- Plan local : envahissement des structures saines d’emblée, ou en cours d’évolution 2 – Plan régional : présence de lymphangite et d’adénopathies 3 – Plan général : existence d’une bactériémie ou d’une septicémie avec ou sans métastases

41 Quelques définitions (3)
Contamination : Envahissement par des micro-organismes d’un objet, d’une substance ou d’un organisme vivant S’emploie aussi pour une souillure par impureté radioactive ou chimique

42 Quelques définitions (4)
Antisepsie : opération au résultat momentané, permettant au niveau des tissus vivants, d’éliminer ou de tuer les micro-organismes Antiseptique : Substance anti-microbienne agissant globalement sur les bactéries, virus, champignons et levures et les spores L’activité est bactéricide s’il tue les bactéries, bactériostatique s’il les inhibe temporairement, virucide, fongicide, sporicide.

43 Quelques définitions (5)
Asepsie : toute technique gestuelle apprise par les soignants, pour travailler sans que les gestes de soins fassent pénétrer des micro-organismes dans les organes et tissus humains Bionettoyage : ensemble des opérations visant à réduire ou éliminer les micro- organismes présents sur les sols et surfaces.

44 Quelques définitions (6)
Pré-désinfection avant stérilisation : opération effectuée avant le nettoyage sur un instrument médico-chirurgical souillé dans le but d’empêcher la contamination des utilisateurs de ce matériel et des circuits empruntés par celui-ci. Le produit doit faciliter également l’opération de nettoyage, puis stérilisation Pour désigner ces produits on utilise le terme de détergents Désinfectants (dD) Stérilisation : tout procédé dont le résultat est de tuer définitivement tous les micro-organismes présents dans un volume clos.

45 Quelques définitions (6)
Décontamination ou désinfection : action ponctuelle à visée anti-microbienne. Elimination dirigée des germes sur les matières inertes, destinée à empêcher la transmission des micro-organismes indésirables. On peut parler de désinfection des Dispositifs Médicaux (DM), des surfaces, et des sols. Désinfectant : procédé ou produit utilisé pour la désinfection et contenant au moins 1 principe actif. Satisfaisant aux normes de bactéricidie, virucidie, fongicidie, sporicidie.

46 Quelques définitions (7)
Isolement : précautions visant à protéger le patient ou l’environnement qu’il soit ou non en chambre seule Pathogène : se dit d’un micro-organisme responsable d’infections chez l’homme Propreté : Etat d’un milieu, d’un matériel ou d’un local dont l’aspect correspond à un nettoyage soigneux (visuel, macroscopique)

47 Stérilisation

48 Définition (selon norme AFNOR)
La stérilisation Définition (selon norme AFNOR) C ’est la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivants de quelque nature et sous quelque forme que ce soit, portés par un objet parfaitement nettoyé. C’est la dernière étape qui succède à 3 temps incontournables : 1 - La pré désinfection 2 - Le lavage 3 - Le conditionnement Chaque étape faisant l’objet d’une traçabilité.

49 L’usage du terme désinfection en synonyme de décontamination
La pré-désinfection Définition: Opération, au résultat Momentané, permettant d’éliminer, de tuer ou d’inhiber les micro- organismes indésirables en fonction des objectifs fixés . Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes présents au moment de l’opération. Son but: Diminuer la population de micro- organismes. Faciliter le nettoyage. Protéger le personnel lors de la manipulation des instruments. Eviter la contamination de l’environnement. L’usage du terme désinfection en synonyme de décontamination est prohibé.

50 La pré-désinfection Bac de pré-désinfection Produit pré-désinfectant
Un bac de prédésinfection des DMR / Détergeant-désinfectant/ Protocole de dilution.(1 pression de pompe/ 5L eau) Consignes de dilution 50 50

51 La pré-désinfection Le terme de décontamination doit être supprimé dans le domaine de la lutte anti-infectieuse et réservé à des opérations visant à diminuer un risque de contamination radioactive ou chimique. Le produit à utiliser pour la pré-désinfection est un « détergent Désinfectant » il doit être au moins bactéricide (norme NF EN 1040)

52 Principes à respecter afin d’optimiser son efficacité
La pré-désinfection Principes à respecter afin d’optimiser son efficacité Ouvrir les Dispositifs Médicaux Re-stérilisables (DMR : ciseaux, pinces) Essuyer les produits qui interfèrent avec le dD (Bétadine, Vaseline..) Immerger intégralement les DMR . Le bac doit être nettoyé et renouvelé chaque jour. Respecter la dilution: 50 ML pour 10 litres d’eau. Bien refermer le couvercle sur le bac.

53 Armoire pour le recueil d’instruments
La pré-désinfection L’équipe de stérilisation recueille les DMR dans certains services de soins avec une armoire de ramassage fermée Elle contient des paniers grillagés afin de les disposer et de les acheminer en service de stérilisation. Armoire pour le recueil d’instruments

54 Le lavage Opération préliminaire à la stérilisation ou à la désinfection terminale Objectifs : Eliminer les salissures par l’action physico-chimique d’un produit adapté tel un détergent (conjugué à une action mécanique) afin d’obtenir un DMR propre (BPPH 2001) Nettoyer le DMR à l’extérieur et à l’intérieur. Travailler avec « TACT » : Locaux : la zone dite « sale » subit un bionettoyage bi- quotidien très strict T A C empérature ction mécanique himique emps

55 Le lavage 2 types de lavage
Le lavage manuel : réservé à l’instrumentation fragile (moteur d’orthopédie, optiques d’endoscopie..) Le lavage en machine : Laveurs-désinfecteurs (LD) :  types de cycles. - Le cycle de lavage instrument dure 1 H 15 et la T° monte à 95°. - Les DMR sortent parfaitement secs du LD. - La méthode est automatisable, donc validable: un ticket retraçant les étapes du lavage est délivré à la fin du cycle. - Tout instrument pouvant être traité en machine doit être lavé en LD.

56 Le lavage L’instrumentation du bloc opératoire et des unités de soins est disposée sur des rampes de lavage par les ASH ou les AS. Rampes de lavage

57 Laveurs désinfecteurs
Le lavage Les 4 laveurs-désinfecteurs en zone de lavage. Le ticket de traçabilité se déroule au fur et à mesure du cycle. L’ASH note sur une fiche de « suivi lavage » le type de DMR qu’elle a disposé dans le laveur. La traçabilité du lavage est assurée et archivée. Laveurs désinfecteurs

58 Sert à l’immersion des DMR creux avant le lavage
Bac à ultra-sons Sert à l’immersion des DMR creux avant le lavage Zone réservée au lavage manuel .

59 Le conditionnement Définition:
L’emballage est compatible avec le procédé de stérilisation, assure le maintien de la stérilité jusqu’à l’utilisation et permet l’extraction aseptique du DMR. Il comporte obligatoirement un indicateur de passage (BPPH 2001). Objectifs: Permettre le passage de l’agent stérilisant. Maintenir l’état stérile. Permettre l’extraction aseptique du DMR.

60 Les locaux :  zone protégée.
Le conditionnement Les locaux :  zone protégée. Normes strictes: - Température: 20°C.(+5/.-2) - Hygrométrie : 40-/75% (relevé quotidien) - Surpression de la zone Ces 3 paramètres sont contrôlés quotidiennement. Contrôle de l’aérobio-contamination: un élément majeur en stérilisation: prélèvements bactériologiques des surfaces. prélèvements bactériologiques et particulaires de l’air.

61 Le conditionnement Sas de transfert :
Tenue journalière à manches courtes obligatoire, à usage unique ou en tissu. LAVAGE DES MAINS +++ Savon doux + solution hydro alcoolique Pas de bijoux, ni vernis, Charlotte qui enveloppe les cheveux Sur-chaussures.

62 La sortie des Laveurs désinfecteurs
Le conditionnement La zone de conditionnement des DMR Ce sont des LD à double porte. Les containers sont préparés avec une feuille non tissée à l’intérieur. La sortie des Laveurs désinfecteurs Le passage des DMR d’une zone « sale » à une zone protégée sans retour en arrière s’appelle: La marche en avant. 62 62

63 Le conditionnement La façade d’un stérilisateur Les 3 stérilisateurs
L’étape de conditionnement est tracée par l’intermédiaire du système informatisé *OPTIM La façade d’un stérilisateur Les 3 stérilisateurs 63 63

64 Mode d’action des stérilisateurs :
La stérilisation Mode d’action des stérilisateurs : LA VAPEUR D’EAU (hydrolyse) Tous les matins : test de Bowie Dick . Indicateur de passage : La croix bleue vire au rose de façon uniforme. Le test de Bowie Dick est enregistré avec le nom de l’agent qui l’a effectué. Traçabilité par graphiques 64 64

65 LA STERILISATION La stérilisation
Une fois par semaine : test d’étancheité au vide. Un graphique est délivré à la fin du cycle : en cas de problème  intervention du service Biomédical. Dans chaque charge : mise en place d’intégrateurs de passage, la couleur rose vire au vert. Le cycle de stérilisation : Cycle prion : 134° 18 mn durée  1h30 Objectif: stériliser le matériel par contact prolongé entre la charge et la vapeur saturée portée à une T° donnée pendant un temps déterminé. Un graphique de contrôle se déroule et permet la traçabilité du bon fonctionnement du stérilisateur. Il sera archivé.

66 La stérilisation Une charge de containers prête à être enfournée
Le contenu de la charge sera enregistré sur la feuille de chargement par le logiciel *Optim . Une charge de containers prête à être enfournée Déroulement du graphique en zone stérile 66 66

67 La stérilisation Libération de la charge :
- Validation de la charge après contrôle. - Etiquetage de chaque élément de la charge . Si non-conformité : le DMR retourne à l’étape conditionnement Traçabilité de la charge : - par le diagramme - le virage des intégrateurs. - le rapport de chargement (Optim) Livraison des DMR aux bloc opératoires dans les unités de soins.

68 Conclusion stérilisation
La stérilisation est une activité qui prend en compte le traitement du DMR, du recueil jusqu’à la livraison. Le service de stérilisation a une obligation de résultat Mise en place d’un système qualité (procédures écrites) Action de formation du personnel (hygiène, Infections Nosocomiales…) L’état stérile est un état précaire. Rappel : importance du lavage des mains avant toute manipulation.

69 Alimentation et TIAC

70 Risques en restauration collective
Risque microbiologique : TIAC: Toxi Infections Alimentaires Collectives Risque physique : présence de corps étrangers dans l’aliment Risque chimique : produits détergents ou Désinfectants Risque allergique : lié à certains aliments (poissons, crustacés…)

71 Définition d’une TIAC Un foyer de TIAC se définit par l ’apparition d’au moins 2 cas similaires d’une symptomatologie dans une même unité de temps et de lieu, dont la cause peut être rapportée à une même origine alimentaire.

72 Quelques chiffres 414 foyers de TIAC déclarés en impliquant 7858 malades Salmonelles : 70% Salmonelles enteridis : 46% 5 % des foyers en restauration collective 1/3 des foyers attribués à la consommation d’œufs et de produits à base d’œufs.

73 Système de surveillance
Déclaration obligatoire (fait partie des 30 MDO) Déclaration à la DASS ou DSV Fiche de déclaration TIAC sur site INVS

74 Germes / alimentation Salmonelles (œufs, mayonnaise, patisseries à la crème, pâtés, viandes) Listeria (45 % produits laitiers, 41%viandes hachées surgelées, 32% charcuteries crues, 60% poissons fumés) Clostridium perfringens Staphylococcus aureus Bacillus cereus

75 Hygiène alimentaire 50 % des intoxications alimentaires domestiques sont dûes à de mauvaises pratiques d’hygiène. Respect strict des règles d’hygiène Le froid ne tue pas les germes

76 Maîtrise du risque Arrêté du 29 septembre 1997 :
Mise en place du système HACCP Instauration d’une démarche où chaque acteur de la chaîne alimentaire est appelé à mettre en œuvre des procédures afin de garantir l’hygiène Vérifications règlementaires permettant d’assurer le maintien de ces règles.

77 Points importants à mettre en oeuvre
Locaux doivent répondre aux principes de  « la marche en avant », dans l’espace ou dans le temps Respect des règles de température, élément essentiel dans le développement microbien.

78 La réglementation a défini la « liaison chaude »:
Plats consommés le jour même de leur fabrication Température au cœur de l’aliment maintenue à + 63°C, de la fabrication jusqu’à leur consommation.

79 « Liaison froide » Plats cuisinés consommés dans les 3 jours suivant leur fabrication Température à cœur abaissée de + 63°C à + 10°C, en moins de 2 heures, après la cuisson, puis les plats sont stockés en chambres froides à une température entre 0°C et + 3°C Remise en température à + 63°C doit s’effectuer en 1 heure maximum, et doit être maintenue jusqu’à la consommation Aucun reste ne doit être conservé !

80 Autres règles à respecter
Malades absents lors du service (consultations, radio…) ou à jeûn : chaque établissement doit adapter un système de distribution respectant la gestion du risque Dès la fin du repas: tables débarrassées et nettoyées, vaisselle évacuée vers l’office sale ou la plonge centrale pour être lavée Le « dérochage » : opération qui consiste à débarrasser les assiettes des restes du repas est pratiqué dans l’office, jamais dans le couloir Restes et eaux grasses évacués après chaque repas, vers le local prévu à cet effet.

81 Méthode HACCP HACCP = Analyse et Maîtrise des Points Critiques 􀃎H 􀃎A
Hazard Analysis Critical Control Point

82 Législation Arrêté du 29 septembre 1997 JO du 23 octobre 1997
Fixant les conditions d’hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social

83 Méthode HACCP (1) La méthode HACCP est née aux Etats-Unis à l’heure où la NASA débutait ses programmes de vols spatiaux habités. Il fallait trouver un moyen de garantir aux astronautes des produits alimentaires sains. La méthode HACCP vise au zéro défaut bactériologique. La méthode HACCP s’inscrit parfaitement dans une démarche qualité, mais se limite à l ’aspect bactériologique.

84 Méthode HACCP (2) La méthode HACCP est une obligation légale pour les établissements de restauration collective à caractère social. L ’article 5 indique que des autocontrôles réguliers permettant de vérifier la conformité des installations, du fonctionnement et des produits doivent être réalisés de manière régulière. L ’HACCP impose l’abandon de la tradition orale (très vivace en cuisine) pour l’usage d ’une tradition écrite correspondant au mode de management d’une cuisine moderne.

85 Méthode HACCP (3) Cette méthode impose aussi un travail de réflexion préalable. Celle-ci est réalisée au travers de groupes réunissant plusieurs personnes ayant les meilleures connaissances. Au travers des groupes de pilotage, on retrouve: L ’abandon d’un management autocratique Une meilleure répartition des tâches Une communication efficace et permanente L’élimination des barrières entre les différents acteurs et les différentes fonctions de la cuisine.

86 Au travers des procédures écrites, on retrouve:
Méthode HACCP (4) Au travers des procédures écrites, on retrouve: L’abandon de la tradition orale, aléatoire au terme du fonctionnement. L’usage d’une gestion écrite de l’outil de fabrication. La garantie de connaître le rôle de chacun. Une meilleure lisibilité du fonctionnement de la cuisine.

87 Au travers de la mise en application d’autocontrôles, on retrouve:
Méthode HACCP (5) Au travers de la mise en application d’autocontrôles, on retrouve: Le renfort de la technicité des postes. L ’accroissement de la motivation des agents . Et au delà : Répondre à la législation. Pérenniser l ’autogestion pour les établissements de santé public. Permettre de répondre à l ’évolution de la société.

88 Objectif de la méthode 1. Eviter d’introduire des germes dans les aliments. 2. Eviter le développement des germes déjà présents dans les aliments.

89 Présentation de l’arrêté (1)
Cet arrêté transpose la directive 93/43 CEE relative à l’hygiène des denrées alimentaires. Il précise que les exploitants d ’une entreprise doivent s ’assurer que seules des denrées alimentaires ne présentant pas de risque pour la santé sont mises sur le marché. Arrêté du 9 mai 1995 Arrêté du 29 sept 1997 Hygiène des aliments directement remis au consommateur en restauration commerciale Restauration collective à caractère social

90 Présentation de l’arrêté (2)
Cet arrêté fixe: des obligations de moyens (obligations minimales) des obligations de résultats au nom de l ’impératif de santé publique Il vise à introduire plus de libéralisme sans hypothéquer l’efficacité il permet aux professionnels de définir eux-mêmes les moyens permettant d ’atteindre les objectifs de résultats, à condition d’apporter la preuve de leur efficacité (autocontrôles basés sur les principes de l’HACCP) C’est ainsi que le professionnel a la possibilité de lever certains verrous en utilisant l’Analyse des Risques

91 Les 7 principes d ’action
Principe 1: Identifier les dangers et mesures préventives Principe 2: Déterminer les points critiques Principe 3: Etablir les limites critiques Principe 4: Mise en place du plan de contrôle Principe 5: Détermination des actions correctives Principe 6 : Mise en place du plan de vérification Principe 7 : Système documentaire

92 Le danger représente la cause, le risque, l’effet
Nature des dangers Le danger représente la cause, le risque, l’effet Ils sont de 3 natures : Dangers microbiologiques : au travers de la présence de microorganismes pathogènes Dangers chimiques : au travers de la présence de substances toxiques ou polluantes Dangers physiques : au travers de la présence de corps étrangers.

93 Principe 1 : la règle des 5 M
MATERIEL MILIEU 5 M MAIN D’OEUVRE METHODE MATIERES PREMIERES

94 Main d’oeuvre La maîtrise des facteurs à risques pour cette rubrique passe par les critères suivants : Contrôle médical de la santé du personnel Lavage des mains judicieux et fréquent Tenue professionnelle propre et claire Respect des couples temps/température lors du traitement des produits Respect du plan de circulation en production

95 Matériel (1) La maîtrise de l ’hygiène passe aussi par la propreté et l ’entretien du matériel On doit s ’assurer de la fiabilité des différents types de matériel : - Cuisson - Refroidissement - Conservation - Ustensiles

96 Toutes ces informations allant dans le sens de la traçabilité
Matériel (2) Le matériel doit être répertorié, afin d ’effectuer la surveillance de celui-ci. Sur les fiches on doit trouver: Désignation du matériel Date d ’achat Fournisseur Fréquence de maintenance et coordonnées de l’intervenant Toutes ces informations allant dans le sens de la traçabilité

97 Quelques impératifs s ’imposent :
Milieu (1) Quelques impératifs s ’imposent : Aérer et ventiler les locaux et isoler les zones sensibles Lave-mains à commande non manuelle Locaux sanitaires équipés et séparés de la production Elimination des déchets sans recouper les zones de préparations, afin d’éviter le croisement avec les produits sains Extincteurs à base de produits neutres, sans danger pour les produits alimentaires Récipients étanches, munis de couvercles pour les déchets

98 Milieu (2) Destruction des rongeurs et insectes. Circuits des denrées
Circuits des déchets Circuit du personnel Circuit de la vaisselle Mise en place de plans fléchés et zonés situants -Prévoir l’identification : des zones sales, des zones intermédiaires, des zones propres

99 Les critères de maîtrise des facteurs de risque :
Matière Les critères de maîtrise des facteurs de risque : Choix judicieux des fournisseurs et des produits Contrôle sérieux lors de la réception des marchandises

100 Critères de maîtrise des facteurs de risque
Méthode Critères de maîtrise des facteurs de risque Définir une méthodologie de travail au travers de procédures, instructions, et protocoles Faire respecter scrupuleusement la méthode choisie

101 « La marche en avant » (1) Les locaux et postes de travail sont disposés de façon à réaliser une progression des différentes tâches, c’est le procédé de « la marche en avant » . Le principe est d’éviter que les produits propres ne croisent les produits sales. Le point à risque est la bonne séparation du secteur propre et du secteur sale.

102 Recommandations concernant les locaux ou des zones séparées doivent être mise en place pour les activités principales suivantes - Réception des marchandises - Stockage - Déballage, déboitage - Légumerie - Boucherie - Préparations froides (température de travail inférieure à +12°C) - Préparations chaudes - Plonge - Déchets - Expédition

103 Principe 1 Mesures préventives
Action visant à éliminer ou réduire les dangers à des niveaux acceptables Qui a pour objet d ’éviter un incident fâcheux

104 Principe 2 Point Critique ou CCP
Points, étape ou procédure qui peut être maîtrisée afin de prévenir, éliminer ou réduire, à un niveau acceptable, un danger relatif à la sécurité d ’un produit alimentaire.

105 Au delà de ces limites, il y a danger.
Principe 3 Niveaux cibles, limites critiques et tolérances Limite critique inférieure Valeur cible Limite critique supérieure Tolérance Limite critique = valeur qui sépare l’acceptable de l’inacceptable Au delà de ces limites, il y a danger.

106 Principe 4 Plan de contrôle Observations visuelles et sensorielles
Mesures physiques (températures, poids, calibrages,…) Analyses chimiques Analyses microbiologiques

107 Principe 5 Action corrective
Action pré-établie qui définit la conduite à tenir , en cas de non-conformité détectée lors d’un autocontrôle (température, aspect, goût, analyses…)

108 Principe 6 Plan de vérification
Il comporte des procédures pour la vérification (audits, tests complémentaires), afin de confirmer que le système HACCP fonctionne efficacement.

109 Un système documentaire dynamique écrit
Principe 7 Un système documentaire dynamique écrit Guide de bonnes pratiques, procédures, instructions de travail Vérifier et contrôler archivage

110 Fiches techniques spécifiques « restauration »

111 TRES 1.1: utilisation du chariot repas
Repas différés au réfrigérateur Ouvrir porte chariot, raccorder à la borne : réfrigération assurée PRESS = LONG = mise en température Temps : 40 ’ Chariot sonne = température atteinte = service Distribution, sinon mode attente (1 fois sur stop) Déterger les bornes 1 fois/ semaine avec un dD Vider le bac de rétention des eaux de condensation sous la borne tous les jours.

112 TRES 2.1 : tri des repas différés
Éviter la contamination / rupture de liaison chaude/ froide Avant la mise en ventilation Mains propres : lavage simple FT1.2 Tenue propre et adaptée (tablier plastique) Masque si toux / rhinite Gants si infection cutanée Tri ⇨ en fonction du listing IDE Stocker au réfrigérateur de l’office alimentaire + carte Glissières Le lendemain matin = jeter les barquettes restantes

113 TRES 3.1 : mise en ventilation
Respect des conditions de T° ≺ + 10°C Dés réception, après tri repas différés : mise en chauffe Mains propres : lavage simple FT1.2 Tenue propre et adaptée Masque si toux / rhinite Gants si infection cutanée Connecter à la borne (F technique)

114 TRES 4.1 : Mise en chauffe des chariots dans les US
+ 63° à cœur en moins d’1heure Fin de phase de ventilation froide Mains propres: lavage simple FT1.3 Appuyer sur touche de remise en T° = 40 ’ Mode attente et /ou libération chariot (au delà d’1h les plateaux repas ne doivent plus être conservés)

115 TRES 5.1 : Distribution des repas
Répondre aux besoins alimentaires des patients Dés que le processus de chauffe est terminé Après contrôle des cartes nominatives / plateau Mains propres : lavage simple FT1.3 Tenue propre et adaptée Masque si toux / rhinite Contrôle: Nom, n° chbre. Repas, Intégrité des barquettes Plateau non conforme  prévenir UR Installation et +/- aide du patient

116 Distribution du repas Hygiène des mains et port d’une tenue propre pour le personnel servant les repas (tabliers plastique à UU) Tables et adaptables débarrassées et nettoyées Patients préparés (lavage de mains) et confortablement installés (serviette de table, verre et carafes propres) Conformité du menu vérifié (régime et texture) Patients nécessitant une aide aux repas sont de préférence servis en dernier Toute interruption du service du repas s’accompagne d’une hygiène des mains

117 TRES 6.1 : Entretien des bornes des chariots repas dans les Unités de Soins de Font-Pré et George Sand Effectuer un pré-nettoyage des parois à l’eau claire Enfiler les gants (risques d’irritations) Diluer 1 dose de SURFANIOS dans 4 L eau claire pour les surfaces Laver les parois de la borne à l’aide de la lavette trempée dans le seau (action mécanique) Laisser agir le produit 5 mn (action chimique) Effectuer à l’aide d’eau claire le rinçage de toutes les parties netoyées Essuyer les parois et la porte à l’aide d’une lavette sèche Dater et signer le document d’enregistrement du nettoyage

118 TRES 7.1 : Entretien des réfrigérateurs
Vérifier la température ≤ 4°C 1 fois par semaine Thermostat sur « arrêt » Pré - nettoyage des parois à l’eau claire Gants de ménage obligatoires (risques d’irritation) Dilution : 1 cp de Chlore par 1 L eau froide Désinfection des parois avec une lavette à UU trempée dans le seau (action mécanique) Temps de pose : 5 mn (action chimique ) Rinçage à l’eau claire Thermostat sur « marche » Traçabilité

119 TRES 8.1 : Utilisation des chariots repas dans les Unités de Soins de Georges Clémenceau et de Chalucet Brancher le chariot dès son arrivée dans le service pour assurer la réfrigération des produits (cette opération est assurée par l’ASI) Se laver les mains et retirer du chariot les repas différés pendant sa ventilation mais avant mise en chauffe (TRES 2.1) et les mettre au réfrigérateur Laisser branché : le cycle de 50 mn commence, le temps est décompté

120 Débrancher le chariot repas de la prise d’alimentation
TRES 8.1 : Utilisation des chariots repas dans les Unités de Soins de Georges Clémenceau et de Chalucet Vérifier que le couple temps/température soit conforme en fin de cycle quand le chariot sonne (TRES 4.1) Débrancher le chariot repas de la prise d’alimentation Distribuer aussitôt les repas, la durée de distribution est limitée à 1 heure Laisser le chariot branché si vous ne distribuez pas les repas, le mode « attente » est automatique

121 Surveillance systématique
Contrôles microbiologiques hebdomadaire par le laboratoire d’Hygiène Hospitalière Prélèvements mis sur gélose Dans les services de soins, à l’unité relais, à UCP Degré de risque défini par 4 couleurs à UCP qui correspond d’un risque faible à un très haut risque : jaune, verte, bleue, rouge Aliments à risques classés en 5 catégories : crudités, fruits en salade, charcuteries crues, charcuteries cuites, plats cuisinés, pâtisseries, steaks hachés. Résultats conformes, non-conformes  actions correctives

122 Partenariat avec le CLAN
Personnes âgées déshydratées et dénutries Personnes à risques (prévention des escarres, 4ème cause des IN) Fiche de surveillance spécifique dans le dossier patient Réévaluer le degré de risque du patient régulièrement (1 fois / semaine) En ligne sur intranet pour infos, observations, changements de régime…

123 Soyons très attentifs Hygiène des mains et de la tenue professionnelle
Risques liés au non respect des procédures Respect des dates limites de consommation et de température Distribution des repas

124 Conclusion restauration
La restauration dans les établissements de soins doit prendre en compte la satisfaction du patient dans un cadre de maîtrise des risques tout au long du service.

125 AES / AEV

126 Définition AES « Accident d’Exposition au Sang » : tout contact accidentel avec du sang ou un liquide biologique contaminé par du sang, survenant par effraction cutanée (piqûre, coupure) ou par projection sur une muqueuse ou sur une peau lésée (plaie, excoriation, eczéma…)

127 Risques liés aux AES (1) Lors d ’un AES il existe toujours une « source » (patient porteur) et une « victime » (personne accidentée) Le sang et les liquides biologiques peuvent véhiculer des agents infectieux très variés (virus, bactéries, parasites et champignons) Le risque de transmission est majoré en cas de piqûre profonde avec une aiguille creuse contenant du sang, et lors d’un geste sans port de gants.

128 VIH (Virus de l’Immuno-déficience humaine)
Risques liés aux AES (2) VIH (Virus de l’Immuno-déficience humaine) Risque de contracter le sida après exposition au sang d’un porteur du VIH est estimé à 0,30 % en cas d’accident piquant, coupant, tranchant, et de 0,03 % en cas de projection sur une muqueuse ou une peau lésée.

129 VHB : virus de l’Hépatite B
Risques liés aux AES (3) VHB : virus de l’Hépatite B Le risque de transmission de l’Hépatite B à partir d’un patient infecté est très élevé, environ 30 %. Cette forte contagiosité est liée à la quantité importante de virus présente dans le sang et les liquides biologiques (10 6 à 10 9 particules virales par ml)

130 VHC : virus de l’Hépatite C
Risques liés aux AES (4) VHC : virus de l’Hépatite C Le risque professionnel de contamination par l’Hépatite C après exposition au sang d’un porteur du VHC se situe aux alentours de 3 % Autres agents infectieux connus : paludisme, syphillis

131 Prévention des AES Vaccinations obligatoires pour les professions à risque (Hépatites A, B) Précautions « Standard » Précautions complémentaires Précautions spécifiques

132 Mises en place lors de tout soin, par tout soignant, à tout patient !
Précautions Standard Mises en place lors de tout soin, par tout soignant, à tout patient !

133 LAVAGE ET/OU DESINFECTION DES MAINS
•Immédiatement après le retrait des gants (non poudrés) •Entre 2 patients •Entre 2 activités PORT DES GANTS •Pour tout geste, si risque de contact avec un liquide biologique, les muqueuses ou la peau lésée du patient et lorsque les mains du soignant comportent des lésions. •1 patient, 1 soin, 1 paire de gants (pour un même patient, certains soins nécessitent de changer de gants COLLECTEUR POUR PIQUANT/COUPANT/TRANCHANT •A portée de mains •Stable, de taille adaptée •Niveau de remplissage vérifié, respecté •Fermeture définitive inviolable POUR VOTRE SECURITE •Ne pas recapuchonner les aiguilles •Ne pas désadapter à la main aiguilles, lames •Utiliser le matériel de sécurité disponible sur l’établissement RISQUE DE PROJECTION •Pour tout soin, si risque de projection ou d’aérosolisation de sang ou autre produit biologique (aspirations, autopsie). MATERIEL SOUILLE REUTILISABLE •Manipuler avec précautions •Immerger immédiatement après utilisation dans une solution détergente / désinfectante •Nettoyer avant stérilisation ou désinfection SURFACES SOUILLÉES •Mettre des gants à UU puis essuyer avec papier absorbant •Nettoyer, rincer •Désinfecter, respecter le temps de contact puis rincer selon le désinfectant utilisé et le support (ex. : eau de javel) TRANSPORT DES PRELEVEMENTS BIOLOGIQUES, LINGE, DECHETS •Respecter les circuits •Évacuer dans des emballages, étanches, fermés •Séparer les bons de laboratoire des prélèvements BLOC OPERATOIRE, RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE¨ •Double paire de gants changés périodiquement •Protection large du visage •Tenue des opérateurs imperméable SI CONTACT AVEC DU SANG OU LIQUIDE BIOLOGIQUE •Après piqûre, blessure : lavage et antisepsie au niveau de la plaie •Après projection sur muqueuse (conjonctive) : rinçage abondant Précautions Standard

134 Précautions Standard Evacuer les PCT au plus près du geste
Ne pas pousser les aiguilles avec le doigt dans les conteneurs Port de masque et/ou de lunettes si risque de projection Fermeture temporaire du conteneur piquants / coupants / tranchants Ne pas ramasser sans gants si le conteneur se renverse

135 Dérives

136 Bonnes pratiques

137 Précautions spécifiques
Au Laboratoire : Ne pas « pipeter » à la bouche Considérer tous les prélèvements comme « potentiellement contaminés » Au bloc opératoire : Utiliser des aiguilles à bout mousse Ne pas utiliser d’aiguilles droites Préférer les agrafes pour les sutures cutanées Proscrire le passage d’instruments de la main à la main.

138 Conduite à tenir en cas d’AES
Effectuer les 1ers soins en urgence (< 5 mn après l’accident) Faire les sérologies (VHB, VHC, HIV) au patient (avec son accord) et à la victime Contacter un médecin référent (< 4 H après l’accident) : évaluation du risque de transmission, statut sérologique du patient, traitement prophylactique (tri-thérapie) si besoin Déclarer l’accident (< 24 H après l’accident) Mettre en place un suivi médical et sérologique (< 7 jours après l’accident)

139 En cas de piqûre, blessure, coupure, contact direct sur peau lésée :
1ers soins en urgence En cas de piqûre, blessure, coupure, contact direct sur peau lésée : Nettoyer aussitôt la zone cutanée avec de l’eau et du savon doux Rincer abondamment et sécher Désinfecter par contact ou trempage avec un antiseptique (Eau de Javel, Dakin…) au moins 5 mn En cas de projection sur les muqueuses ou les yeux : Rincer abondamment à l’eau et au sérum physiologique pendant 5 à 10 mn et consulter un ophtalmo

140 Conclusion L’Hygiène hospitalière est la base de notre métier de soignant Responsabilité et la Rigueur de chaque soignant seront les garants de la qualité et de la sécurité des soins Sécurité des soins = pour le patient, pour le soignant et pour l’environnement

141 Merci de votre attention et de votre implication dans la Lutte contre les Infections Nosocomiales


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