LE PROJET “ UNIVERS ” tel que décrypté par la TGS Mise en garde : tant que la TGS qui est réfutable n’est pas validée, le Projet ainsi décrypté est à considérer.

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1 LE PROJET “ UNIVERS ” tel que décrypté par la TGS Mise en garde : tant que la TGS qui est réfutable n’est pas validée, le Projet ainsi décrypté est à considérer comme une hypothèse de recherche à instruire et non comme une gnose.

2 Un Projet crypté se réalisant en sept étapes finalisées par six objectifs intermédiaires et un objectif final Première Partie L ’ÉCONOMIE DU PROJET

3 Les étapes de réalisation du Projet Univers sont autant de tranches d ’avancement d ’un chantier. Le maître d ’ouvrage du chantier Univers: en tant que producteur de l’ouvrage, il a constitué un nantissement permettant de couvrir tous les besoins de sa réalisation. Il a pris ses dispositions pour que, en fonction de l ’avancement des travaux, la fraction des fonds nantis nécessaires à l’accomplissement d’une nouvelle tranche soit automatiquement débloquée en sorte qu ’il n’ait plus à intervenir. En tant que concepteur de l ’ouvrage, il a consigné, dans un document crypté dont il est le seul détenteur, l ’économie du Projet qui fixe, d ’une part, les six objectifs intermédiaires et l’objectif final et qui, d ’autre part, définit un dispositif d ’approvisionnement, de régulation et d ’assistance aux réalisateurs du Projet. Son objectif final est que, quelque part, quelques réalisateurs de l’ouvrage parviennent d’eux-mêmes en tâtonnant à décrypter ce document. Avec la fin du chantier Univers cesse l’histoire du décryptage de son Projet, seul objet de la TGS. Le chantier Univers

4 Indication pour l ’exécution d ’une tranche : Au début de chaque tranche, une information est automatiquement notifiée aux ouvriers chargés de sa réalisation. C ’est une indication sur un repère commun qu’il leur est impératif d ’utiliser pour que le chantier progresse vers la réalisation du Projet. Toutefois, chaque ouvrier est libre de tenir compte ou de ne pas tenir compte de cette indication. On appelle Orthos les ouvriers qui utilisent ce repérage commun.On appelle Paras les ouvriers qui, hostiles à la réalisation du Projet, ne l’utilisent pas et qui s’excluent ipso facto du chantier. Le dispositif de réalisation Moyens en personnel et en matériel : Depuis la pose de la première pierre, le dispositif d ’approvisionnement est tel que le chantier génère en son sein la main d’œuvre et les matériaux de plus en plus spécialisés nécessités par chaque nouvelle étape de la réalisation du projet. L’interprétation de cette indication est ambiguë en ce qui concerne son utilisation. Elle laisse aux ouvriers Orthos le choix entre deux modalités distinctes d’exécution de leur travail durant cette tranche. Le repère fourni par l ’indication leur permet une discrimination commune de ces deux modalités mais il ne leur permet pas de choisir l’une plutôt que l’autre. Ce n’est que lorsque l’objectif de cette tranche sera fortuitement atteint qu’il se vérifiera a posteriori que c’est l’une des modalités, dite Pro, qu’il fallait adopter pour atteindre cet objectif ; l’autre modalité qualifiée d’Anti ne le permet pas. Faute de critère de choix ils optent en aveugle pour l ’une ou l ’autre.

5 Multiplication des ouvriers et des matériaux de construction. Cette ambiguïté joue dès la pose de la première pierre, générée par le chantier en deux exemplaires avec la paire de leurs poseurs Orthos respectifs, l’un selon l’interprétation Pro d’une première indication et l’autre selon son interprétation Anti. Pour la pose de chacune des pierres suivantes de la tranche, ce processus se reproduit en sorte que se multiplient les matériaux de construction et les constructeurs fournis par le chantier au fur et à mesure des besoins. L’édifice Univers se construit ainsi de pierres en pierres et de générations en générations par embranchements binaires comme un arbre aux ramifications de plus en plus complexes en raison des aléas des combinaisons entre les branches et entre les générations. Les extrémités des branches sont autant de faîtages de l ’édifice. La réalisation fortuite du premier objectif intermédiaire. À la faveur de cette croissance arborescente anarchique, dont toutes les virtualités finissent par être essayées par les ouvriers, il advient qu’un des multiples faîtes se trouve réaliser fortuitement l’objectif de cette première tranche de travaux. Aussitôt, conformément aux dispositions du document crypté du concepteur, la nouvelle indication pour la tranche suivante du chantier est notifiée à la seule équipe d’ouvriers constructeurs de ce faîte conforme au dessein du concepteur. Ils se partagent encore en ouvriers Orthos ou Paras selon qu ’ils sont ou non d ’accord pour tenir compte de cette nouvelle indication de repérage.

6 Chaque indication est activation d ’une potentialité contenue dans le Projet. L’injection d ’une indication nouvelle dans une équipe Orthos, dont la qualification est du premier degré, est comme une insémination qui la féconde et qui la transforme en une équipe ayant une qualification du deuxième degré. L’interprétation de l’application de cette seconde indication est ambiguë comme celle de la première. Est engendrée au départ une nouvelle paire d’ouvriers Pro et Anti, de qualification du 2éme degré, ainsi que les deux nouvelles premières pierres de cette seconde tranche de travaux ayant pour fondation le précédent faîte ainsi sélectionné. L ’activation d’ une indication est une insémination provoquant une émergence.

7 Avant d ’examiner la nature du fonds constitué par le maître d’ouvrage, dans lequel le chantier va puiser toutes ses ressources et le ressort de son avancement par le travail des Orthos, on peut schématiser comme ci-contre cet enchaînement des sept tranches de sa réalisation. La qualification de la main d ’œuvre augmente d ’un degré de tranche en tranche La ligne de faîte, définie par la réalisation des objectifs intermédiaires, est l’axe de l’orthogenèse de l’Univers opérée par la main d’œuvre Ortho. Au verso de ce schéma, se situe la Paragenèse de l’Univers opérée par la main d’œuvre Para qui ne dispose pas d’un repérage commun entre Pro et Anti par refus d ’utiliser l’indication ad hoc.

8 LE CONTENU LOGIQUE DU DOCUMENT CRYPTÉ Le chantier Univers est chantier du décryptage de son sens Le document crypté contient la totalité du sens de son Projet dans les trois acceptions intriquées qu’a ce mot en français. Il conjoint : - le sens sémantique du Projet en tant que signification de son concept, - le sens directif du Projet en tant que finalité de son intention, - le sens sensoriel du Projet en tant que sensible à ses exécutants L ’intrication de la signification du Projet En tant que contenant, tel un réservoir, la signification du Projet, le document crypté contient les trois composantes intriquées de la définition de la signification qui dans toutes les langues sont : - le signifiant d’un signe, réalité physiquement exprimée par sa manifestation sensible aux locuteurs. - le signifié d’un signe, idéalité psychiquement conceptualisée par la connotation que chaque locuteur prête à ce signe, - le référent d’un signe défini par l’accord des locuteurs sur sa dénotation, c’est à dire par leur accord pour considérer que ce signe appartient à un ensemble ainsi dénoté de connotations.

9 Les locuteurs ne sont pas seulement des humains. Cette définition linguistique de l’intrication de la signification est spécifique des communications entre des locuteurs postulés humains par la linguistique. Or il y a des communications dans l’Univers dès le principe avec des communicants qui sont à l’origine des particules élémentaires et qui restent des êtres infrahumains jusqu’à l’apparition du sapiens. Le réservoir de sens doit donc assurer également la production de tous ces communicants que sont les ouvriers des diverses tranches du chantier. La coordination de leur travail est subordonnée à la qualité de leur intercommunication qui progresse de tranche en tranche à mesure que son référentiel est défini par un nombre croissant d ’accords sur des repères communs À l ’échelle des communications infrahumaines, le réservoir de signification du Projet doit pourvoir à la fourniture au chantier des trois composants intriqués de toute signification, et ceci dès la première tranche : - signifiants = réalités physiques des signes de communication dont la manifestation dépend de la sensibilité des communicants, - signifiés = idéalités mathématiques des signes de communication dont la connotation est dans la nature strictement arithmétique.(les idées sont des nombres !) - référents = ensembles définis par l’accord ontologique naturellement attesté entre physique des objets communiqués et arithmétique des sujets communiquants

10 L ’expression logique du document crypté est tautologique. Le contenu logique du document crypté ne peut avoir d’expression verbale empruntant son vocabulaire aux divers stades d’un chantier qui n’existe pas encore. Son contenu se réduit à l ’ontoaccord postulé dès le principe par l’intrication entre les trois termes d ’une ontoproposition dont le sujet est “l’être“, le verbe est “être“ et le prédicat est “l’essence de l ’être“ : « l ’être est l ’essence de l ’être ». Cettte ontoproposition tautologique est une ontoparole (un logos) dans laquelle est en puissance : - la totalité du sens sémantique du Projet dont la signification est celle de la plénitude de l’accord entre signifiant et signifié du verbe “être d’accord“ - la totalité du sens directif du Projet qui a pour fin la puissance croissante de cet accord opérée par activation d ’accordages successifs sur des repères communs - la totalité du sens sensoriel du Projet tributaire de la sensibilité dé ses réalisateurs réagissant positivement par leur accord (Ortho) ou négativement par leur désaccord (Para) à ce programme d ’accord croisssant par degrés. Le document crypté est un message qui crée. Le document crypté n’est pas seulement un message, logos qui dit le sens du Projet du Concepteur. Il n’est pas seulement discours sur ce que celui-ci veut créer, tel un programme politique. Il est de plus parole qui crée effectivement, à la fois un dire et un faire. Il est potentiel créateur du chantier de l’Univers.

11 On procède d’abord à la formalisation de l’actualisation du potentiel créateur lors de la première tranche de l’Univers On utilise à cet effet la schématistion d ’un Champ d’accord vectoriel bipolaire et polarisé qui modélise l ’intrication de : - la bipolarité du champ,non polariusé figurée par un vecteur Réception exprime l’accord sur les désignations des pôles distincts d ’un récepteur qualifiés arbitrairement de positif et de négatif. - la polarisation du champ figurée par un vecteur Émission polarisé exprime la directivité de l’accord sur la discrimination qu’instaure la définition d’un sens unique, du pôle négatif vers le pôle positif - le produit l de l’accord entre cette bipolarité et cette polarisation, figurée par le vecteur produit vectoriel non polarisé du vecteur Réception par le vecteur Émission, exprime le fruit de leur’accord. Ces trois vecteurs définissent la Protosphère, Champ d ’accord LE CONTENU FORMEL DU DOCUMENT CRYPTÉ. La physique mathématique permet au sapiens capable d ’abstraction de formaliser le contenu du document crypté.

12 On passe ensuite de la représentation géométrique de ce champ de protoaccord dans l ’espace tridimensionnel de la Protosphère à sa projection ponctuelle en tant que champ d ’ontoaccord dans l ’espace sans dimension d ’une Ontosphère où cette actualisation n’est que potentielle. Or cette actualisation est une action qui postule que l ’on se donne un “vecteur action“ polarisé de la puissance vers l’acte.

13 Émergence du quantum d ’Action. L’activation de la polarisation de ce vecteur Action apporte la discrimination entre l ’inexistence de la réalité physique d ’une Action et son existence. Ce vecteur Action a pour protosignifiant la génération, à partir d ’un point de dimension 0 de ce vecteur Action de dimension 1. Son protosignifié est la discontinuité quantique entre l’idée de 0, numérisant l’inexistence et l’idée d’unité ou de quantum d’action numérisant l ’existence d ’un seuil naturel de résolution séparant le sensible de l ’insensible. Le protoaccord entre protosignifiant et protosignifié fait du quantum d ’action nn protosigne de communication. La sélection de la manifestation dans le sens du Paraître. Cette polarisation d’un vecteur Action de référence, critère de discrimination entre ses deux pôles positif de manifestation quantique sensible (Pôle Pro) et négatif d’occultation subquantique insensible (Pôle Anti) laisse indéterminées ces deux options. Mais il s’avère que le dispositif régulateur inscrit dans le Projet sélectionne pour la tranche suivante l’option Pro en faveur de la manifestation dans le sens du Paraître. Le chantier n’a pas d’existence tant que le réservoir de Sens du Projet n’est qu’en puissance d’actualisation. L’action d’actualisation, comme toute action physique, est susceptible de représentation géométrique par l’intrication de trois vecteurs figuratifs des grandeurs Espace, Force et Temps. En sens contraire la potentialisation de cette intrication trivectorielle définit un point géométrique de concours de ces trois grandeurs. L ’activation de la polarisation du vecteur Action initie la première tranche.

14 L ’activation du vecteur Action donne au chantier d’être manifesté, mais elle le laisse triplement indéterminé du fait des trois degrés de liberté liées à la réversibilité des vecteurs Temps, Force et Espace. Ces trois indéterminations sont successivement levées par les activations successives des polarisations de ces trois vecteurs. Le champ d ’accord est alors un Espace des phases quadrivectoriel. L ’activation de la polarisation du vecteur Temps initie la 2éme tranche. L’activation de la polarisation d ’un vecteur Temps thermodynamique de référence apporte la discrimination entre son pôle Avant et son pôle Après. Elle insémine un ovule fécondable de particules élémentaires, temporellement bipolaire, qui donne naissance à un premier atome et un premier antiatome d’hydrogène. La Cosmosphère est l ’ensemble de leur descendance (éléments simples et leurs composés). Le vecteur Temps a pour cosmosignifiant l’écoulement bipolaire du Temps. Son cosmosignifié est l’apparition d ’une présence ou d’une absence numérisées respectivement par les digits 0 et 1. Le cosmoaccord ontologique entre cosmosignifiant et cosmosignifié fait du Temps thermodynamique un cosmosigne de communication. La sélection de la Matière aux dépens de l ’Antimatière. Cette polarisation d’un vecteur Temps de référence, critère de discrimination entre ses deux pôles positif du futur (Pôle Pro) et négatif du passé (Pôle Anti) laisse indéterminées ces deux options. Mais il s’avère que le dispositif régulateur inscrit dans le Projet sélectionne pour la tranche suivante l’option Pro de la Matière pour le Devenir et élimine l’option Anti de l’Antimatière à rebours du Devenir.

15 L ’activation de la polarisation du vecteur Force initie la 3éme tranche. L’activation de la polarisation d ’un vecteur Force de Coriolis de référence apporte la discrimination entre son pôle Centrifuge et son pôle Centripète. Elle insémine un ovule fécondable de molécules organiques, cintétiquement bipolaire, qui donne naissance à deux premières cellules vivantes, l ’une à ADN dextrogyre, l ’autre à ADN lévogyre. La Biosphère est l’ensemble de leur descendance (éléments simples et leurs composés). Le vecteur Force a pour biosignifiant le moment cinétique d ’une rotation. Son bioosignifié est le sens d ’une progression arithmétique de raison +1 ou - 1. Le bioaccord ontologique entre biosignifiant et biosignifié fait du Sens de rotation de la Terre un biosigne de communication. La sélection de la Dextrovie aux dépens de la Lévovie. Cette polarisation d’un vecteur Force de référence, critère de discrimination entre ses deux pôles positif d’attraction Centripète (Pôle Pro) et négatif de répulsion centrifuge (Pôle Anti) laisse indéterminées ces deux options. Mais il s’avère que le dispositif régulateur inscrit dans le Projet sélectionne pour la tranche suivante l’option Pro de la Dextrovie pour Attirer et élimine l’option Anti de la Lévovie pour repousser.

16 L ’activation de la polarisation du vecteur Espace initie la 4éme tranche. L’activation de la polarisation d ’un vecteur Gravitation de référence (lié à la courbure de l ’Espace) apporte la discrimination entre un pôle intérieur à soi et un pôle extérieur à soi. Elle insémine un ovule fécondable, néocortex d’un hominidé femelle, qui donnera naissance à des sapiens pensants des deux sexes dont les hémisphères cérébraux droit et gauche sont respectivement à polarité subjective et objective. La Noosphère est l’ensemble de cette descendance d ’une Ève originelle d ’où est issue l ’homme moderne. Le vecteur Espace a pour noosignifiant le se sens unique de la gravitation. Son noosignifié est le sens d ’une progression géométrique de raison 2 ou 1/2. Le nooaccord ontologique entre noosignifiant et noosignifié fait du sens de la gravitation terrestre un nooosigne de communication. La sélection du Rationnel aux dépens du Pulsionnel. Cette polarisation d’un vecteur Espace de référence, critère de discrimination entre ses deux pôles positif du rationnel (Pôle Pro) et négatif du pulsionnel (Pôle Anti) laisse indéterminées ces deux options. Mais il s’avère que le dispositif régulateur inscrit dans le Projet sélectionne pour la tranche suivante l’option Pro Rationnel Comprendre et élimine l’option Anti de l ’irrationnel pour phantasmer.

17 L’homme pensant qui vient d ’émerger se trouve en présence, du fait de sa capacité de réflexion de trois nouvelles indéterminations vectorielles qui ne pourront être levées que par l ’activation l ’activation de trois nouvelles polarisations lui apportant trois nouvelles jndications Ces sept vecteurs polarisés définissent un espace des phases septivectoriel