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SECTION 10 Gestion de la fonction de la vessie et des intestins (continence)

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1 SECTION 10 Gestion de la fonction de la vessie et des intestins (continence)

2 Avec le soutien de : 2

3 Gestion de la fonction de la vessie et des intestins (continence)
Fonction normale de la vessie AVC et perte de maîtrise de la vessie (incontinence) Fonction intestinale normale AVC et fonction intestinale Problèmes physiques et émotionnels découlant de l’incontinence Facteurs qui font croître les risques d’incontinence urinaire et fécale

4 Gestion de la fonction de la vessie et des intestins (continence)
Dépistage de l’incontinence urinaire Dépistage des problèmes intestinaux Gestion des problèmes vésicaux et intestinaux Stratégies pour la gestion de l’incontinence urinaire Cathéters vésicaux Infections urinaires 4

5 La fonction normale de la vessie
Une vessie adulte normale peut contenir entre 500 et 600 millilitres (ml) d’urine. En général, les gens commencent à avoir envie d’uriner quand leur vessie est à moitié pleine. Une personne dont la fonction de la vessie est normale est en mesure de se retenir pendant une ou deux heures, ou jusqu’à ce que sa vessie soit pleine. La plupart des gens urinent entre trois et six fois pendant la journée et, dans certains cas, une ou deux fois pendant la nuit. 5

6 La fonction normale de la vessie
Pour avoir une fonction vésicale ordinaire, le système nerveux doit être coordonné aux voies urinaires inférieures. L’urètre est le tube par lequel passe l’urine. Les sphincters sont des muscles qui retiennent l’urine ou qui s’ouvrent pour la laisser passer dans l’urètre. 6

7 La fonction normale de la vessie
Anatomie du bassin masculin et féminin 7

8 Le vieillissement et la fonction de la vessie
Quand une personne vieillit : La vessie rétrécit et finit par avoir une capacité égale à environ la moitié d’une vessie plus jeune. Par conséquent, les personnes âgées urinent moins, mais plus souvent. Les parois de la vessie s’amincissent et son tonus musculaire baisse. La miction devient moins puissante. La vessie ne parvient plus à se vider complètement. 8

9 Le vieillissement et la fonction de la vessie
Pour les femmes : Après la ménopause, certaines femmes ont des fuites urinaires. Ces fuites surviennent souvent quand la patiente tousse ou rit : c’est ce qu’on appelle l’incontinence d’effort. Pour les hommes : Chez les hommes dont le volume de la prostate a augmenté, la miction sera encore plus difficile. La prostate entoure l’urètre quand les gens vieillissent. 9

10 Vieillissement de la vessie et de la prostate
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11 Point clé Près de la moitié des personnes qui survivent à un AVC et qui ont des problèmes d’incontinence étaient atteintes des mêmes problèmes avant l’AVC. Par conséquent, il est important de cerner tous les facteurs qui nuisent à la maîtrise de la vessie du patient. En adoptant des changements de mode de vie et en obtenant l’aide nécessaire, il est possible de résoudre près de 80 % des problèmes d’incontinence. 11

12 L’AVC et la perte de maîtrise de la vessie
Problèmes après un AVC : Incontinence urinaire L’incapacité de ressentir le besoin de miction et d’y réagir. Certaines personnes n’arrivent plus à maîtriser leur vessie immédiatement après l’AVC, mais se rétablissent dans les huit semaines qui suivent. Chez d’autres, l’incontinence va et vient, ou demeure de façon permanente. 12

13 L’AVC et la perte de maîtrise de la vessie
La rétention urinaire Un AVC peut dans certains cas interrompre les voies nerveuses qui contrôlent la miction. Le patient ne sent alors plus l’envie d’uriner. Ainsi, sa vessie se remplit, mais il ne parvient pas à la vider. Cette situation déclenche le recul de l’urine. Le recul de l’urine fait augmenter les risques d’infection urinaire et de dommages aux reins. 13

14 L’AVC et la perte de maîtrise de la vessie
L’incontinence par miction impérieuse Parfois, un AVC entraîne des contractions involontaires de la vessie. Le patient ressent alors une forte envie d’uriner et n’arrive pas à se retenir avant d’arriver à la toilette. 14

15 Les facteurs de complication
Plusieurs facteurs découlant d’un AVC peuvent compliquer les problèmes vésicaux : Les problèmes de vision : les problèmes de vision font parfois en sorte que le patient est incapable de trouver la salle de bain ou d’utiliser la toilette seul. La baisse de mobilité : la baisse de mobilité empêche le patient de se rendre seul ou suffisamment rapidement à la salle de bain. 15

16 Les facteurs de complication
(suite) Le manque de coordination motrice : le manque de coordination motrice fait en sorte que le patient a de la difficulté à gérer ses vêtements, les couches adultes, les transferts et la toilette. Les changements de production d’urine : dans certains cas, la production d’urine pendant la nuit augmente, forçant ainsi le patient à se lever plus souvent. 16

17 La fonction intestinale normale
Les intestins absorbent les nutriments et les liquides que consomme une personne. Ce sont également eux qui excrètent les déchets solides du corps, les selles. Les intestins sont composés de deux parties : l’intestin grêle, qui absorbe les nutriments; le gros intestin, qui absorbe les liquides. 17

18 La fonction intestinale normale
Pour avoir des intestins sains, il faut : une bonne coordination des muscles et des nerfs; consommer beaucoup de fibres; boire entre 1,5 et 2 L de liquides non caféinés chaque jour. En général, une personne va à la selle de trois fois par jour à trois fois par semaine. 18

19 La fonction intestinale normale
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20 L’AVC et la fonction intestinale
La constipation L’AVC peut affaiblir les muscles qui permettent d’expulser les selles et ainsi causer la constipation. C’est ce qui arrive quand la motricité du système digestif est insuffisante. Chez les personnes qui ont survécu à un AVC, il s’agit du problème intestinal le plus fréquent. La constipation nuit à la qualité de vie, au confort, à la capacité fonctionnelle et à la vie sociale des patients. 20

21 L’AVC et la fonction intestinale
La diarrhée La diarrhée est caractérisée par des selles liquides et fréquentes. Elle peut être causée par des infections virales (comme la grippe) ou des problèmes médicaux graves (comme la maladie de Crohn). Remarque : il arrive qu’on confonde incontinence fécale et diarrhée. 21

22 La constipation Une personne atteinte de constipation aura eu au moins deux des symptômes suivants au cours des 12 derniers mois : efforts pendant la défécation; selles dures; impression d’évacuation incomplète des selles; impression de blocage ou d’obstruction; besoin d’expulsion manuelle des selles; moins de trois selles par semaine. Remarque : une personne atteinte de constipation ressent ces problèmes plus de 25 % des fois où elle va à la selle. 22

23 La constipation Complications de la constipation
Fécalome : le fécalome est une masse de matières fécales dures, semblable à de l’argile, coincée dans le rectum. Il risque d’entraîner une obstruction intestinale, des ulcères et un mégacôlon, une dilatation du côlon. Incontinence fécale : l’incontinence fécale survient quand une personne ne parvient pas à empêcher l’expulsion des matières fécales du corps. Quand une personne est atteinte de fécalome, l’incontinence n’est pas rare, car des selles liquides s’écoulent parfois autour de l’obstruction intestinale. 23

24 La constipation Complications de la constipation
Efforts pendant la défécation : quand une personne constipée doit faire des efforts pour expulser des matières fécales, elle risque de développer des hémorroïdes et des problèmes cardiaques. Elle risque aussi de subir un prolapsus rectal, un phénomène qui survient quand l’extrémité des intestins se déplace ou sort de son emplacement normal. Incontinence urinaire : la constipation fait quelquefois augmenter la pression sur la vessie et donc nuit à la fonction vésicale normale du patient. 24

25 Répercussions physiques et émotionnelles
Problèmes physiques Rupture de l’épiderme Infections urinaires Douleur Chutes et blessures Déshydratation Problèmes émotionnels 25

26 Point clé L’incontinence est une raison fréquente pour laquelle les patients sont transférés à un établissement de soins de longue durée plutôt que d’être renvoyés chez eux. 26

27 Facteurs de risque de l’incontinence
Facteurs environnementaux Facteurs liés à la santé et à l’AVC Mode de vie 27

28 Le dépistage de l’incontinence urinaire
Changement dans les tendances habituelles Fuite de petites quantités Envie soudaine Miction plus de huit fois par jour ou plus de deux fois par nuit Évacuation d’urine faible ou par à-coups Impression que la vessie est pleine après avoir uriné Fréquentes infections urinaires 28

29 Le dépistage des problèmes intestinaux
Constipation qui commence rapidement Changement soudain des habitudes de la fonction intestinale ou des selles Douleurs abdominales Saignements rectaux Selles liquides Efforts constants pour aller à la selle Pas de selle pendant au moins trois jours Fièvre Perte de poids 29

30 Point clé Signalez les urgences suivantes aussi rapidement que possible : Le patient n’a pas été capable d’uriner pendant les quatre dernières heures. Le patient ne parvient pas à aller à la selle. Le patient a de la fièvre. Le patient dit avoir mal au bas de l’abdomen ou du dos. Vous remarquez une rupture de la peau périnéale ou le patient montre des signes de malaise. 30

31 Facteurs qui augmentent les risques
Facteurs environnementaux Difficulté d’accès à la toilette (longue distance à parcourir pour s’y rendre) Manque d’espace pour un fauteuil roulant dans la salle de bain Manque de matériel Manque d’intimité Manque de vêtements adaptés 31

32 Facteurs qui augmentent les risques
Facteurs liés à la santé et à l’AVC Certaines maladies (diabète, dépression, démence, etc.) Certains médicaments La mobilité réduite, le besoin de temps et d’aide Des problèmes de communication L’incapacité de ressentir le besoin d’aller à la salle de bain et d’y réagir 32

33 Facteurs qui augmentent les risques
Mode de vie Consommation insuffisante de liquides ou le fait d’éviter les liquides pour prévenir l’incontinence urinaire Consommation insuffisante d’aliments et plus particulièrement d’aliments riches en fibres Activité physique insuffisante Ignorer le besoin d’aller à la toilette 33

34 Cerner les problèmes d’incontinence urinaire
Avisez l’infirmière si vous voyez : des changements dans les habitudes du patient; la fuite de petites quantités d’urine; une envie soudaine d’uriner, suivie d’une perte importante d’urine (incontinence par miction impérieuse); une miction plus de huit fois par jour ou plus de deux fois par nuit; que l’évacuation d’urine est faible ou par à-coups; que le patient a l’impression que sa vessie est encore pleine, même après avoir uriné; de fréquentes infections urinaires. 34

35 Dépister la constipation
Avisez l’infirmière si vous voyez : une constipation qui commence rapidement; un changement soudain des tendances de la fonction intestinale ou des selles; des douleurs abdominales; des saignements rectaux; des selles liquides; que le patient doit toujours faire des efforts pour aller à la selle; que le patient ne va pas à la selle pendant au moins trois jours; de la fièvre; une perte de poids. 35

36 Gestion des problèmes vésicaux et intestinaux
Voici le processus que suit l’équipe interprofessionnelle pour prendre en charge les problèmes vésicaux et intestinaux : Évaluation Diagnostic Planification des soins Mise en œuvre 36

37 Ce que vous êtes en mesure de faire pour aider
Surveillez les comportements qui peuvent signaler un besoin d’uriner. Observez et notez les habitudes vésicales et intestinales du patient. Signalez tous les changements et tous les nouveaux problèmes de mobilité du patient au personnel infirmier. Déplacez les meubles et les obstacles qui empêchent le patient de se rendre à la toilette. Placez une veilleuse près du lit du patient. Accordez au patient l’intimité dont il a besoin, mais assurez-vous qu’il est en mesure de demander de l’aide. 37

38 Ce que vous êtes en mesure de faire pour aider
Encouragez le patient à utiliser une chaise d’aisance ou une toilette plutôt qu’un bassin de lit. Encouragez le patient à se pencher vers l’avant quand il urine, les pieds à plat sur le sol ou sur un tabouret. Si le patient utilise un urinoir, laissez-le à un endroit visible et facile d’accès. Essayez d’en mettre un de chaque côté du lit. Bassin de lit : assurez-vous que la tête de lit est levée autant que possible pour permettre au patient d’être assis normalement ou presque quand il utilise un bassin de lit. 38

39 Utilisation d’une chaise d’aisance ou d’une toilette
La gravité et l’augmentation de la pression abdominale permettent à la vessie de se vider davantage. 39

40 Stratégies de prise en charge
Élimination sur commande Rééducation de la vessie Cathéters vésicaux 40

41 Élimination sur commande
L’élimination sur commande permet dans certains cas de traiter l’incontinence urinaire et la constipation. Cette stratégie comprend trois volets : Surveillance Demandez régulièrement au patient d’aller à la salle de bain. Repérez tout comportement qui indique que le patient a besoin d’aller à la salle de bain. Prenez en note les heures auxquelles le patient va généralement à la salle de bain et créez un horaire en vous fondant sur ces renseignements. Tenez un journal d’élimination. 41

42 Élimination sur commande
Encouragement et diversion Incitez périodiquement le patient à aller à la toilette. Entre chaque incitation, favorisez la maîtrise de la vessie par la diversion ou la distraction. Collaborez avec le personnel infirmier en vue de modifier l’horaire au besoin afin d’éviter les occurrences d’incontinence. 42

43 Élimination sur commande
Faites des commentaires positifs au patient Réagissez positivement quand le patient parvient à bien aller à la salle de bain. Quand il y a incontinence, évitez de formuler des remarques négatives. 43

44 Rééducation de la vessie
La rééducation de la vessie permet de prolonger graduellement le délai entre les voyages à la salle de bain. Le patient parvient ainsi à : cesser d’uriner fréquemment; augmenter la capacité de sa vessie; réprimer l’impression d’urgence. Le plan pourrait comprendre des exercices du plancher pelvien, notamment la contraction et la décontraction des muscles du plancher pelvien. 44

45 Rééducation de la vessie
Le protocole comprend également un horaire de miction qui pourrait ressembler à ceci : Augmenter périodiquement l’intervalle entre les mictions de 15 minutes (ou moins au besoin). Poursuivre l’augmentation des intervalles jusqu’à ce que trois ou quatre heures s’écoulent entre les mictions. Ce que vous êtes en mesure de faire pour aider : Encouragez le patient à faire ses exercices du plancher pelvien (au besoin). Notez l’horaire d’utilisation de la salle de bain pour aider le patient et les autres dispensateurs de soins. 45

46 Les cathéters vésicaux
Il pourrait être utile d’employer un cathéter vésical (un tube inséré dans la vessie par l’urètre) ou un autre dispositif externe de façon temporaire ou permanente. Toutefois, l’emploi d’un cathéter vésical augmente le risque d’infection urinaire. Pour réduire ces risques, il vous faudra adopter des mesures d’entretien du cathéter appropriées. 46

47 Les cathéters vésicaux
Surveillance du patient – signalez ce qui suit à l’infirmière : Débit d’urine Tout changement au débit sur une période de quatre heures Une diminution du volume (alors que le patient dit sentir que sa vessie est pleine) Douleur À l’abdomen, au bassin ou au site d’insertion du cathéter Agitation (possiblement un signe de douleur ou de malaise) 47

48 Les cathéters vésicaux
Surveillance du patient – Signalez ce qui suit à l’infirmière : Urine Changement de couleur ou de consistance Présence de sang Évacuation fétide autour du cathéter Fuites d’urine autour du cathéter Tout signe ou symptôme d’une infection urinaire 48

49 Les cathéters vésicaux
49

50 Les infections urinaires
On les appelle aussi « infections des voies urinaires ». Si elles ne sont pas traitées, elles risquent de remonter les voies urinaires jusqu’aux reins et de causer de graves problèmes. 50

51 Les infections urinaires
Signalez tout ce qui suit à l’infirmière : Une température de plus de 37,9 °C La présence de sang dans l’urine Un nouveau cas de : sensation de brûlure ou douleur lors de la miction; frissons ou tremblements; délire ou confusion. 51

52 Les infections urinaires (suite)
Un nouveau symptôme ou l’aggravation d’un symptôme, notamment : l’urgence urinaire; la fréquence urinaire; l’incontinence urinaire; la douleur dans le bas de l’abdomen ou les côtés; un changement de couleur ou d’odeur; un écoulement urétral ou vaginal. 52

53 En y pensant bien Pouvez-vous vous souvenir d’une personne incontinente dont vous avez déjà pris soin? De quelle manière l’incontinence nuisait-elle à la personne du point de vue émotionnel? Et du point de vue social? On vous appelle à la chambre d’un résident. Le résident vous dit : « Il faut que j’aille tout de suite à la salle de bain. Pouvez-vous m’aider à y aller? » Vous prenez soin d’un autre résident à ce moment précis, mais vous voudriez l’aider. Que devriez-vous faire? Quelle serait la bonne mesure à prendre? 53


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