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Programme de formation des formateurs pour les soins infirmiers du cancer du sein Sponsorisé par l'Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient du Département.

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1 Programme de formation des formateurs pour les soins infirmiers du cancer du sein
Sponsorisé par l'Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient du Département d'État des États-Unis

2 Radiothérapie

3 Historique de la radiothérapie (RT) dans le traitement du cancer du sein
La RT joue un rôle important dans le traitement des patientes auxquelles on a diagnostiqué un cancer. On estime que 60% des patientes chez qui un cancer a été détecté recevront une RT à un moment donné du continuum de leur maladie. L'objectif de la RT dans le traitement du cancer du sein consiste à éradiquer les maladies microscopiques qui peuvent persister dans le sein afin de réduire la récidive locale de la maladie. Au début du 20ème siècle, on utilisait la RT pour traiter les patientes souffrant d'un cancer du sein qui étaient atteintes d'une récidive sur la paroi de la cage thoracique, et en tant que traitement primaire pour les patientes souffrant d'un cancer du sein avancé. Le rôle de la radio-oncologie dans le traitement du cancer du sein a beaucoup évolué au fil des années, jusqu'à ce qu'elle soit désormais considérée comme un soin standard dans le traitement du cancer du sein localisé. L'équivalence du taux de survie général entre les thérapies conservatrices du sein et la RT après mastectomie pour le traitement du cancer du sein à un stade précoce a été démontrée lors de plusieurs essais cliniques avec un suivi à long terme. Références : Chapman, D. (2007). Local and regional control. Dans S. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 63–80). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society. Dow, K.H. (2006). A pocket guide to breast cancer (3rd ed.). Sudbury, MA: Jones and Bartlett. Gordils-Perez, J., Rawlins-Duell, R., & Kelvin, J. (2003). Advances in radiation treatment of patients with breast cancer. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), 629–636. Haas, M. (2004). Radiation therapy. In C.G. Varricchio (Ed.), A cancer source book for nurses (8th ed., pp. 131–147). Sudbury, MA: Jones and Bartlett.

4 Principes d'administration
La dose de RT est déterminée par : La radiosensibilité de la tumeur La tolérance des tissus sains Le volume de tissu à irradier Mesure de la dose Le gray (Gy) a remplacé le rad (dose de radiation absorbée) en tant que terme officiel pour le dosage des radiations 1 Gy = 100 rad 1 cGy = 1 rad La RT utilise des radiations ionisantes dans le traitement des patientes souffrant de maladies aussi bien bénignes que malignes. La RT est considérée comme un traitement local car les cellules sont détruites uniquement au niveau de la zone traitée. La dose de RT est déterminée par plusieurs facteurs (Haas, 2004) : La radiosensibilité de la tumeur La tolérance des tissus sains Le volume de tissu à irradier Le gray (Gy) a remplacé le rad (dose de radiation absorbée) en tant que terme officiel pour le dosage des radiations. Pour résumer, 1 Gy = 100 rad ; 1 centigray (cGy) = 1 rad (Haas, 2004). Dans le cas des radiations après une chirurgie de conservation du sein, la dose quotidienne habituelle est de 180–200 cGy administrée cinq jours par semaine sur une période de 4,5–5 semaines. La dose quotidienne est généralement nommée une fraction (Dow, 2006). Dans le cas de certaines tumeurs, dont les tumeurs du sein, un complément d'irradiation est administré pour terminer le traitement. Ce complément est administré à une zone limitée du champ de traitement qui court de plus grands risques de récidive. La plupart des récidives de cancer du sein se produisent sur le site de la tumorectomie ou à proximité, et c'est la raison pour laquelle ce site reçoit un complément d'irradiation à la fin de la radiothérapie du sein (Gordils-Perez, Rawlins-Duell, & Kelvin, 2003; Haas, 2004). Une dose de complément sur le site de la tumeur primaire nécessite cinq à huit fractions quotidiennes supplémentaires de 200 cGy. Références : Dow, K.H. (2006). A pocket guide to breast cancer (3rd ed.). Sudbury, MA: Jones and Bartlett. Gordils-Perez, J., Rawlins-Duell, R., & Kelvin, J. (2003). Advances in radiation treatment of patients with breast cancer. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), 629–636. Haas, M. (2004). Radiation therapy. In C.G. Varricchio (Ed.), A cancer source book for nurses (8th ed., pp. 131–147). Sudbury, MA: Jones and Bartlett.

5 Techniques utilisées dans la RT
Le traitement par radiothérapie externe est la méthode la plus fréquente d'administration de RT La radiothérapie d'intensité modulée utilise l'imagerie tomographique pour planifier la thérapie Cible le tissu du sein tout en épargnant le tissu sain Solutions pour la RT suite à une thérapie de conservation du sein (thérapie conservatrice du sein, tumorectomie) Irradiation partielle du sein Irradiation partielle et accélérée du sein Jusqu'à récemment, le traitement par radiothérapie externe était la seule méthode d'administration de radiation pour les patientes souffrant d'un cancer du sein. Chez certaines patientes auxquelles on a diagnostiqué un cancer du sein à un stade précoce, l'irradiation partielle du sein peut être envisagée. L'irradiation partielle et accélérée du sein administre une radiothérapie au seul site de la tumorectomie chez les patientes souffrant d'un cancer du sein à un stade précoce. L'irradiation partielle et accélérée du sein peut être administrée à l'aide d'une curiethérapie à cathéters multiples, curiethérapie MammoSite® ou radiothérapie conformationnelle 3D. Ces méthodes seront abordées ultérieurement dans ce module. La radiothérapie d'intensité modulée est une nouvelle approche dans la planification et l'administration de radiothérapie ayant pour objectif d'améliorer l'homogénéité de la dose à l'intérieur du sein tout en épargnant les tissus sains, dont le cœur, les poumons et le sein controlatéral. Références : Gordils-Perez, J., Rawlins-Duell, R., & Kelvin, J. (2003). Advances in radiation treatment of patients with breast cancer. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), 629–636. Kuerer, H.M., Julian, T.B., Strom, E.A., Lyerly, H.K., Guiliano, A.E., Mamounas, E.P., et al. (2004). Accelerated partial breast irradiation after conservative surgery for breast cancer. Annals of Surgery, 239(3), 338–351.

6 Planification du traitement
Consultation préliminaire Doit avoir lieu avant le début de toute thérapie locale ou systémique Passe en revue le rôle spécifique de la RT Détermine la méthode d'administration du traitement Planification du traitement Aussi appelée “simulation” Son objectif est de déterminer la dose spécifique à administrer à la zone traitée et à minimiser la dose administrée aux tissus sains. Dure environ une heure La consultation préliminaire et la planification du traitement doivent avoir lieu avant de débuter une RT pour un cancer du sein. La RT ne doit pas être donnée en même temps qu'une chimiothérapie car cela en augmente la toxicité. Les anthracyclines peuvent entraîner une réaction de rappel après irradiation. Cette réaction de rappel est une réaction cutanée sévère qui se développe lorsque la chimiothérapie est administrée pendant une RT ou peu après la fin du traitement. Elle apparaît généralement sur la peau, à l'endroit où l'irradiation a été appliquée. Elle apparaît de plusieurs semaines à plusieurs mois après l'administration de l'irradiation. Chez les patientes pouvant recevoir du trastuzumab (Herceptin®, Genentech USA, Inc.), ce médicament peut être administré selon les recommandations pendant la RT afin d'augmenter les effets du rayonnement. Références : Chapman, D., & Moore, S. (2005). Breast cancer. In C.H. Yarbro, M.H. Frogge, & M. Goodman (Eds.), Cancer nursing: Principles and practice (6th ed., pp. 1022–1089). Sudbury, MA: Jones and Bartlett. Dow, K.H. (2006). A pocket guide to breast cancer (3rd ed.). Sudbury, MA: Jones and Bartlett.

7 Rôle des soins infirmiers
Le rôle de l'infirmière dans la RT contre le cancer du sein consiste à : Fournir des informations concernant l'utilisation de la RT dans le traitement du cancer du sein Fournir des informations concernant la planification du traitement et le calendrier de traitement Éduquer les patientes et les aider à faire face aux effets secondaires potentiels Fournir une assistance morale aux patientes et à la personne qui les soutient pendant le traitement par irradiation.

8 Utilisation de la RT contre le cancer du sein
L'utilisation de la RT dans le traitement contre le cancer du sein concerne les cas suivants Traitement local primaire (adjuvant) en association avec une thérapie conservatrice du sein Traitement postmastectomie Prévention des récidives locales Traitement métastatique Contrôle des lésions métastatiques Contrôle de la douleur et soins palliatifs L'utilisation de la RT dans le traitement du cancer du sein concerne le traitement local primaire en association avec une thérapie conservatrice du sein, le traitement postmastectomie et le traitement métastatique. La RT joue un rôle essentiel dans le traitement curatif du cancer du sein. Le recours à la RT diminue l'éventualité d'une récidive loco-régionale après une thérapie conservatrice du sein pour un carcinome canalaire in situ (CCIS) ou un carcinome invasif et dans les postmastectomies à haut risque. Plusieurs essais cliniques à grande échelle, dont le National Surgical Adjuvant Breast and Bowel Project (NSABP) B-0 et l'European Organisation for Research and Treatment of Cancer (EORTC) 10853, ont évalué l'intérêt des mastectomies et des thérapies conservatrices du sein en plus de la RT par rapport à la survie sans maladie et à la survie générale. À ce jour, l'efficacité thérapeutique se révèle égale, sans aucune différence constatée dans la survie générale. Ces données ont donné une solution de rechange aux femmes qui préfèrent la conservation du sein à la mastectomie. Référence : Fisher, B., Anderson, S., Bryant, J., Margolese, R., Deutsch, M., Fisher, E., et al. (2002). Twenty year follow-up of a randomized trial comparing total mastectomy, lumpectomy, and lumpectomy plus irradiation for the treatment of invasive breast cancer. New England Journal of Medicine, 347(16), 1233–1241.

9 Traitement local primaire
C'est la méthode chirurgicale choisie pour l'ablation de la tumeur qui dictera la nécessité de recourir à la RT. Il se peut que la mastectomie ne nécessite pas de RT. La thérapie conservatrice du sein nécessite toujours une RT adjuvante. Pour les patientes qui ne nécessitent pas de chimiothérapie adjuvante, la RT commence généralement un mois après la fin de la chirurgie. Chez les patientes qui reçoivent une chimiothérapie adjuvante, la RT commence un mois après la fin de la chimiothérapie et avant la thérapie hormonale. La sélection des patientes candidates à une thérapie conservatrice du sein nécessite une participation active de la patiente ainsi qu'une équipe interdisciplinaire afin de passer en revue les risques et les bénéfices de la mastectomie par rapport à la tumorectomie dans le cadre du contrôle local d'un cancer du sein à un stade précoce. L'objectif de la thérapie conservatrice du sein et de la radiothérapie consiste à maintenir le contrôle local et un faible taux de récidive dans le sein sans provoquer d'inconvénient esthétique. Chez les patientes avec CCIS, les données actuelles préconisent également l'utilisation d'une thérapie conservatrice du sein et de RT en tant que traitement le plus approprié. Pour les patientes qui ne nécessitent pas de chimiothérapie adjuvante, la radiothérapie commence généralement un mois après la fin de la chirurgie. Cela permet une guérison adéquate de l'incision chirurgicale. Chez les patientes qui reçoivent une chimiothérapie adjuvante, la radiothérapie commence un mois après la fin de la chimiothérapie. Références : Chapman, D., & Moore, S. (2005). Breast cancer. In C.H. Yarbro, M.H. Frogge, & M. Goodman (Eds.), Cancer nursing: Principles and practice (6th ed., pp. 1022–1089). Sudbury, MA: Jones and Bartlett. Dow, K.H. (2006). A pocket guide to breast cancer (3rd ed.). Sudbury, MA: Jones and Bartlett. Gordils-Perez, J., Rawlins-Duell, R., & Kelvin, J. (2003). Advances in radiation treatment of patients with breast cancer. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), 629–636. Leonard, G.D., & Swain, S.M. (2004). Ductal carcinoma in situ: Complexities and challenges. Journal of the National Cancer Institute, 96(12), 906–920.

10 Contre-indications pour les thérapies conservatrices du sein
Les contre-indications pour les thérapies conservatrices du sein comprennent RT antérieure au niveau du sein ou de la paroi de la cage thoracique Grossesse Calcifications suspectes ou d'apparence malignes diffuses Marges positives persistantes après la chirurgie Maladie multicentrique (Diapositive 1 sur 2) Bien que le résultat de la thérapie conservatrice du sein plus une RT soit équivalent à la mastectomie en termes de récidive locale, toutes les femmes ne peuvent pas bénéficier d'une RT. Si la femme a l'une des conditions indiquées sur cette diapositive, la thérapie conservatrice du sein plus une RT n'est pas possible. Dans ce cas, une mastectomie est nécessaire. Référence : National Comprehensive Cancer Network. (2009). NCCN Clinical Practice Guidelines in Oncology™: Breast cancer [v ]. Extrait le 2 juin 2009 de 10

11 Contre-indications pour les thérapies conservatrices du sein
Les contre-indications pour les thérapies conservatrices du sein comprennent Maladie active des tissus conjonctifs (ex : sclérodermie, lupus) Présence d'une tumeur importante dans un petit sein, ce qui limite la possibilité d'obtenir un résultat esthétique Les tumeurs supérieures à 5 cm Les femmes de 35 ans ou moins, ou les femmes préménopausées avec une mutation BRCA1 ou BRCA2 connue. (Diapositive 2 sur 2)

12 RT externe Une irradiation de tout le sein est administrée avec une source de rayonnement externe et des photons de 6 MV produits par un accélérateur de particules linéaire. Cette thérapie avec des photons de 6 MV offre un compromis entre la protection de la peau et un traitement jusqu'à 1,5 cm sous la surface de la peau. Un troisième champ antérieur peut être ajouté si la fosse axillaire supérieure et la fosse supraclaviculaire sont traitées. Le champ est incliné latéralement de manière à ce que la colonne cervicale soit exclue. (Diapositive 1 sur 2) Une irradiation de tout le sein est administrée avec une source de rayonnement externe et des photons de 6 MV produits par un accélérateur de particules linéaire. Ces 6 MV offrent un compromis entre la protection de la peau et un traitement jusqu'à 1,5 cm sous la surface de la peau. Plus les énergies sont élevées, plus le tissu superficiel du sein est sous-dosé. Le rayonnement photonique est orienté dans des champs tangentiels opposés qui entrent et sortent par les bordures médianes et latérales prédéterminées. Les bords profonds du champ sont coplanaires, ce qui permet à toutes les divergences d'être dirigées dans l'air, et non dans les poumons de la patiente. Un troisième champ antérieur peut être ajouté si la fosse axillaire supérieure et la fosse supraclaviculaire sont traitées. Le champ est incliné latéralement de manière à ce que la colonne cervicale soit exclue. Si toute la zone axillaire est traitée, le champ est étendu latéralement et inclut une partie de la calotte humérale. La paroi de la cage thoracique et les ganglions mammaires internes sont également traités par des champs tangentiels. Référence : Pierce, L.J., & Lichter, A.S. (2004). Techniques in radiation therapy after lumpectomy. In J.R. Harris, M.E. Lippman, M. Morrow, & C.K. Osborne (Eds.), Diseases of the breast (3rd ed., pp. 849–860). Philadelphia: Lippincott Williams & Wilkins.

13 RT externe Une irradiation de tout le sein est administrée avec une source de rayonnement externe et des photons de 6 MV produits par un accélérateur de particules linéaire. Si toute la zone axillaire est traitée, le champ est étendu latéralement et inclut une partie de la calotte humérale. La paroi de la cage thoracique et les ganglions mammaires internes sont également traités par des champs tangentiels. (Diapositive 2 sur 2) 13

14 RT externe Remarque. Photo avec la permission de l'Institut national contre le cancer. Extrait de

15 Planification du traitement
Remarque. Tiré de “Advances in Radiation Treatment of Patients With Breast Cancer,” de J. Gordils-Perez, R. Rawlins-Duell et J.F. Kelvin, 2003, Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), p Copyright 2003 par l'Oncology Nursing Society. Reproduit avec autorisation. Le champ de traitement, c'est à dire la zone du corps traitée, est cartographiée lors d'une séance de planification, ou simulation. Une série de radiographies sont effectuées à l'aide du simulateur afin de délimiter le sein et le ganglion lymphatique de drainage dans le but de maximiser la dose de radiation dans le champ de traitement tout en minimisant l'exposition des tissus environnants, dont le cœur et les poumons. La planification du traitement, ou simulation, a lieu avant la première séance d'irradiation. Une série de radiographies sont effectuées afin de déterminer les champs de traitement, en prenant en compte le siège de la tumeur et les organes vitaux comme les poumons et le cœur. Références : Gordils-Perez, J., Rawlins-Duell, R., & Kelvin, J.F. (2003). Advances in radiation treatment of patients with breast cancer. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), 629–636. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. La planification du traitement est également appelée simulation, lors de laquelle une série de radiographies sont effectuées afin de délimiter le sein et les ganglions lymphatiques.

16 Planification du traitement par radiothérapie d'intensité modulée
Remarque : Tiré de “Sparing Critical Organs From the Effects of Radiation Therapy,” de W.P. Hogle and R.J. Pourarian, 2003, Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(5), p Copyright 2003 par l'Oncology Nursing Society. Reproduit avec autorisation. La radiothérapie d'intensité modulée constitue un nouveau moyen de planifier et d'administrer une RT en définissant précisément le champ de traitement tout en épargnant les tissus sains. La radiothérapie d'intensité modulée utilise l'imagerie tomographique pour définir les champs de traitement de la RT. En cas de planification de traitements pour le sein gauche, il faut prendre en compte le cœur et les poumons afin d'éviter une éventuelle toxicité. L'ordinateur servant à planifier le traitement par radiation superpose les faisceaux tangentiels de radiation sur les images de la poitrine de la patiente précédemment obtenues par tomographie. Références : Gordils-Perez, J., Rawlins-Duell, R., & Kelvin, J.F. (2003). Advances in radiation treatment of patients with breast cancer. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), 629–636. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. Hogle, W.P., & Pourarian, R.J. (2003). Sparing critical organs from the effects of radiation therapy. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(5), La radiothérapie d'intensité modulée utilise l'imagerie tomographique pour définir les champs de traitement. Cela permet d'éviter de toucher les organes internes. La radiothérapie d'intensité modulée diminue la toxicité dans les poumons. Le sein gauche se trouve sur le parenchyme cardiaque.

17 Dosage La sensibilité aux radiations indique la proportion de cellules survivantes après l'exposition à une dose donnée de radiations ionisantes. Une RT suivant une thérapie conservatrice du sein est généralement administrée cinq jours par semaine pendant six semaines, pour un total de 4 500–5 000 cGy en fractions quotidiennes de 180–200 cGy. Une fois la RT terminée, la patiente reçoit généralement une dose de complément sur le site de la tumeur primaire, où l'on trouve l'essentiel de la maladie résiduelle microscopique. La sensibilité aux radiations indique la proportion de cellules survivantes après l'exposition à une dose donnée de radiations ionisantes. Une RT suivant une thérapie conservatrice du sein est généralement administrée du lundi au vendredi pendant six semaines, pour un total de 4 500–5 000 cGy en fractions quotidiennes de 180–200 cGy. Une fois la RT terminée, la patiente reçoit généralement une dose de complément sur le site de la tumeur primaire, où l'on trouve l'essentiel de la maladie résiduelle microscopique. Référence : Pierce, L.J,. & Lichter, A.S. (2004). Techniques in radiation therapy after lumpectomy. In J.R. Harris, M.E. Lippman, M. Morrow, & C.K. Osborne (Eds.), Diseases of the breast (3rd ed., pp. 849–860). Philadelphia: Lippincott Williams & Wilkins.

18 Radiothérapie postmastectomie (RTPM)
La RTPM est indiquée pour réduire le taux de récidive loco-régionale chez les groupes suivants : Patientes avec au moins quatre ganglions lymphatiques axillaires positifs Patientes avec des tumeurs de plus de 5 cm Patientes avec des marges positives ou proches (moins de 1 mm). (Diapositive 1 sur 2) La radiothérapie postmastectomie (RTPM) est l'application de RT sur la paroi de la cage thoracique et les ganglions de drainage de la zone supraclaviculaire et/ou les ganglions mammaires internes après une mastectomie. La RTPM est indiquée pour réduire le taux de récidive loco-régionale chez les groupes suivants : Patientes avec au moins quatre ganglions lymphatiques axillaires positifs Patientes avec des tumeurs de plus de 5 cm Patientes avec des marges positives ou proches (moins de 1 mm).

19 Radiothérapie postmastectomie (RTPM)
Le traitement commence dans un délai de six semaines après la chirurgie ou la chimiothérapie. Plusieurs champs sont concernés, dont la paroi de la cage thoracique, les ganglions axillaires, mammaires internes et supraclaviculaires. La paroi de la cage thoracique est traitée avec une dose totale de cGy sur cinq semaines. (Diapositive 2 sur 2) Le traitement commence dans un délai de six semaines après la chirurgie ou la chimiothérapie. Plusieurs champs sont concernés, dont la paroi de la cage thoracique, les ganglions axillaires, mammaires internes et supraclaviculaires. La paroi de la cage thoracique est traitée avec une dose totale de cGy sur cinq semaines. Références : Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. Recht, A., Edge, S.B., Solin, L.J., Robinson, D.S., Estabrook, A., Fine, R.E., et al. (2001). Postmastectomy radiotherapy: Guidelines of the American Society of Clinical Oncology. Journal of Clinical Oncology, 19(5), 1539–1569. 19

20 RTPM et reconstruction mammaire
Le risque de complications augmente avec l'ajout de RT immédiatement après la reconstruction mammaire. Risque de contracture capsulaire augmenté de manière importante Les résultats esthétiques sont variés chez les patientes qui subissent une reconstruction immédiate à l'aide d'une technique du lambeau associée à une RT. Les patientes doivent être averties du risque de modifications des tissus complexes pouvant survenir suite à la RT. Chez les patientes qui choisissent de bénéficier d'une reconstruction immédiate, il a été démontré que le risque de complications augmentait avec l'ajout d'une RT, en particulier chez les personnes qui optaient pour des expanseurs de tissus ou un implant. Les résultats esthétiques sont variés chez les patientes qui subissent une reconstruction immédiate à l'aide d'une technique du lambeau associée à une RT. Avant de subir une reconstruction immédiate, les patientes doivent être averties du risque de modifications des tissus complexes pouvant survenir suite à la RT. Référence : Pomahac, B., Recht, A., May, J.W., Hergrueter, C.A., & Slavin, S.A. (2006). New trends in breast cancer management: Is the era of immediate breast reconstruction changing? Annals of Surgery, 244(2), 282–288.

21 Traitement métastatique et palliatif
Contrôle local de la récidive de la paroi de la cage thoracique après une mastectomie Traitement de la douleur Prévention ou stabilisation des factures osseuses pathologiques (Diapositive 1 sur 2) La RT est indiquée pour le contrôle local d'une récidive survenant dans la paroi de la cage thoracique après une mastectomie. Dans le type métastatique, la RT est souvent utilisée pour traiter la douleur, pour la prévention ou la stabilisation des fractures osseuses pathologiques et dans le traitement des urgences oncologiques, comme la compression de la moelle épinière et les métastases cérébrales. Les principaux objectifs de la RT dans le cancer du sein métastatique sont la palliation des symptômes et l'amélioration de l'état fonctionnel. La RT à champ local est efficace pour soulager la douleur et empêcher les fractures liées aux métastases osseuses. La RT est souvent utilisée pour le traitement des compressions de la moelle épinière. La radiothérapie stéréotaxique première fraction (radiochirurgie) administrée par le biais du scalpel gamma sert à traiter les métastases cérébrales. La radiochirurgie entraîne moins de morts neurologiques et améliore la survie chez les patientes appropriées par rapport à une irradiation totale du cerveau. Références : Dow, K.H. (2006). A pocket guide to breast cancer (3rd ed.). Sudbury, MA: Jones and Bartlett. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. National Comprehensive Cancer Network. (2009). NCCN Clinical Practice Guidelines in Oncology™: Breast cancer [v ]. Extrait le 2 juin 2009 de

22 Traitement métastatique et palliatif
Traitement des urgences oncologiques Compression de la moelle épinière Métastases cérébrales Radiothérapie externe pour les lésions cérébrales Radiothérapie stéréotaxique première fraction (radiochirurgie) administrée par le biais du scalpel gamma (Diapositive 2 sur 2) 22

23 Curiethérapie

24 Curiethérapie interstitielle
Remarque. Tiré de “Advances in Radiation Treatment of Patients with Breast Cancer,” de J. Gordils-Perez, R. Rawlins-Duell et J.F. Kelvin, 2003, Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), p Copyright 2003 par l'Oncology Nursing Society. Reproduit avec autorisation. La curiethérapie interstitielle s'effectue en plaçant plusieurs cathéters dans le siège tumoral après la résection d'une tumeur du sein. Les cathéters peuvent être insérés en tant que technique ouverte au moment de la tumorectomie, ou ultérieurement en tant que technique percutanée avec guidage par échographie. La taille et le nombre de cathéters à insérer sont déterminés par la taille et la forme de la cavité et les critères dosimétriques (Fearmonti, Vicini, Pawlik, & Kuerer, 2007; Sanders, Scroggins, Ampil, & Li, 2007). Le traitement est planifié pour inclure le siège tumoral et une marge de tissu sain environnant. Le positionnement optimal des cathéters nécessite une grande expertise technique et constitue un obstacle reconnu à l'acceptation généralisée de cette technique de RT. Les traitements peuvent être complétés par des techniques à haut débit de dose (CHDD) ou à bas débit de dose (CBDD). Références : Fearmonti, R.M., Vicini, F.A., Pawlik, T.M., & Kuerer, H.M. (2007). Integrating partial breast irradiation into surgical practice and clinical trials. Surgical Clinics of North America, 87(2), 485–498. Sanders, M.E., Scroggins, T., Ampil, F.L., & Li, B.D. (2007). Accelerated partial breast irradiation in early-stage breast cancer. Journal of Clinical Oncology, 25(8), 996–1002.

25 Curiethérapie à bas débit de dose
Une admission à l'hôpital est nécessaire. Des précautions contre les radiations sont nécessaires conformément aux directives de l'établissement. On utilise de l'iridium192 ou de l'iodine125. Des rubans sont chargés dans les cathéters. (Diapositive 1 sur 2) La curiethérapie à bas débit de dose utilise de l'iridium-192 ou de l'iodine-125 sous forme de rubans chargés dans les cathéters. Les sources restent en place afin d'administrer une dose de l'ordre de 45–60 Gy sur plusieurs jours. Tant que les sources radioactives sont en place, les patientes doivent rester hospitalisées avec toutes les précautions contre les radiations en vigueur. Une fois le traitement terminé, les sources et les cathéters sont retirés et la patiente est renvoyée chez elle. Cette technique ne peut pas être administrée en toute sécurité dans un cadre externe ou ambulatoire. Références : Fearmonti, R.M., Vicini, F.A., Pawlik, T.M., & Kuerer, H.M. (2007). Integrating partial breast irradiation into surgical practice and clinical trials. Surgical Clinics of North America, 87(2), 485–498. Gordils-Perez, J., Rawlins-Duell, R., & Kelvin, J.F. (2003). Advances in radiation treatment of patients with breast cancer. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(6), 629–636. Sanders, M.E., Scroggins, T., Ampil, F.L., & Li, B.D. (2007). Accelerated partial breast irradiation in early-stage breast cancer. Journal of Clinical Oncology, 25(8), 996–1002.

26 Curiethérapie à bas débit de dose
La source reste dans la poitrine jusqu'à une semaine. Elle administre une dose de 45–60 Gy. Les sources et les cathéters sont retirés avant la sortie de l'hôpital. (Diapositive 2 sur 2) 26

27 Curiethérapie à haut débit de dose
Traitement externe Aucune précaution contre les radiations n'est nécessaire. Utilise le chargement différé contrôlé à distance. Après environ 30 minutes de traitement, les sources sont réintégrées dans le système de chargement différé. Administre une dose de 34–37 Gy en deux fractions quotidiennes Le traitement dure de quatre à cinq jours. La curiethérapie à haut débit de dose peut être administrée en externe. Les machines de CHDD permettent le chargement différé contrôlé à distance des sources. Le traitement est planifié pour administrer une dose fractionnée élevée à la tumeur et à la marge environnante de tissu sain pendant une courte période. Les sources restent dans les cathéters pendant la durée prescrite, puis sont réintégrés dans le système de chargement différé. Aucune précaution contre les radiations n'est nécessaire pour le personnel soignant. Une dose totale de 34–37 Gy est administrée en deux fractions quotidiennes. Le traitement dure généralement moins de 30 minutes et se prolonge quatre à cinq jours. Références : Moore-Higgs, G.J. (2006). Radiation options for early stage breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 22(4), 233–241. Sanders, M.E., Scroggins, T., Ampil, F.L., & Li, B.D. (2007). Accelerated partial breast irradiation in early-stage breast cancer. Journal of Clinical Oncology, 25(8), 996–1002.

28 Implications pour les soins infirmiers de la curiethérapie
Surveiller les infections au niveau des sites d'insertion. Les cathéters à demeure nécessitent des précautions contre les radiations conformément aux directives de l'établissement. Le personnel soignant doit porter des badges dosimètres. La signalétique de la chambre doit être accrochée à l'extérieur de la porte. Prévenir la patiente et ses visiteurs concernant les précautions contre les radiations. La curiethérapie à haut débit de dose comme à bas débit de dose pose un risque d'infection lié aux cathéters à demeure. Comme avec les autres méthodes d'administration de RT, des effets secondaires cutanés comme un érythème ou une desquamation humide peuvent survenir. Les cathéters sont retirés après la fin du traitement, généralement dans un délai d'une semaine. Les cicatrices sont généralement minimes. Les doses de rayonnement sont soigneusement prescrites afin de réduire le risque de nécrose adipeuse, mais des défauts esthétiques sont possibles. Référence : Fearmonti, R.M., Vicini, F.A., Pawlik, T.M., & Kuerer, H.M. (2007). Integrating partial breast irradiation into surgical practice and clinical trials. Surgical Clinics of North America, 87(2), 485–498.

29 Curiethérapie endocavitaire
Le système de radiothérapie MammoSite® (Cytyc Corp.) peut être utilisé pour la curiethérapie endocavitaire. Le cathéter MammoSite est un cathéter fermé à lumière double, pourvu d'un ballonnet gonflable à une extrémité. À l'extrémité opposée du cathéter se trouvent un port rouge et un port bleu. Le port bleu est celui du fluide utilisé pour remplir et dégonfler le ballonnet. Le port rouge est celui de l'obturateur et de la source radioactive. Les cathéters MammoSite sont actuellement disponibles avec deux tailles de ballonnet. Les ballonnets peuvent être de forme sphérique ou elliptique. Les cathéters sont choisis de manière à ce que la taille et la forme du ballonnet se rapprochent de la taille et de la forme de la cavité de la tumorectomie. Références : Dow, K.H. (2006). A pocket guide to breast cancer (3rd ed.). Sudbury, MA: Jones and Bartlett. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. Remarque. Image avec la permission de Cytyc Corp. Utilisé avec autorisation.

30 Procédure MammoSite® Le ballonnet peut être mis en place au moment de la tumorectomie S'il est inséré ultérieurement, l'échographie sert à guider le cathéter dans le siège tumoral. Une tomographie confirmera son positionnement. Le ballonnet doit être en contact avec toute la surface intérieure de la cavité de la tumorectomie. Procédure externe CHDD iridium192 (Diapositive 1 sur 2) Le cathéter MammoSite peut être mis en place au moment de la tumorectomie ou ultérieurement avec guidage par échographie. Le ballonnet est mis en place dans la cavité de la tumorectomie et rempli d'un mélange de produit de contraste et de solution saline. Le cathéter dépasse du sein, est couvert par un pansement et peut être porté à l'intérieur d'un soutien-gorge ou d'un autre vêtement pour plus de confort. Le produit de contraste du ballonnet permet d'utiliser la tomographie pour confirmer son positionnement. Le contact ou la conformité avec la totalité de la surface intérieure de la cavité de la tumorectomie est nécessaire. De plus, une distance d'au moins 5 mm entre l'applicateur et le bord de la peau est nécessaire afin de minimiser les radiodermites. Les patientes sont traitées avec une CHDD iridium-192 en externe et reçoivent généralement une dose totale de 34 Gy. La dose de rayonnement est administrée en deux fractions quotidiennes de 3–4 Gy pour un total de 10 traitements en cinq à sept jours. Étant donné que la source radioactive est enfermée dans un système de chargement différé à l'intérieur d'une pièce blindée, aucune précaution liée aux radiations n'est nécessaire pour la patiente ou le personnel soignant (Beitsch et al., 2009). Références : Beitsch, P.D., Hodge, C.W., Dowlat, K., Francescatti, D., Gittleman, M.A., Israel, P., et al. (2009). The surgeon’s role in breast brachytherapy. Breast Journal, 15(1), 93–100. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. Sanders, M.E., Scroggins, T., Ampil, F.L., & Li, B.D. (2007). Accelerated partial breast irradiation in early-stage breast cancer. Journal of Clinical Oncology, 25(8), 996–1002.

31 Procédure MammoSite® Deux fractions quotidiennes de 3–4 Gy
Dose totale de 34 Gy en cinq à sept jours Aucune précaution liée aux radiations n'est nécessaire pour la patiente ou le personnel soignant (Diapositive 2 sur 2) 31

32 Soins infirmiers du cathéter MammoSite®
Risque d'infection Envisager une prophylaxie antibiotique Changement du pansement tous les jours et PRN Le changement du pansement peut être effectué par un infirmier spécialisé en radiothérapie. La patiente et sa famille doivent être mis au courant des procédures de changement du pansement et d'évaluation de la peau. Formation de la patiente et de sa famille Signaler toute fièvre ou signe d'infection. Ne pas prendre de douche ni plonger le cathéter dans l'eau. Effectuer un changement de pansement pour montrer que l'on a compris comment procéder. Comme avec tout appareil à demeure, le cathéter MammoSite entraîne un risque d'infection. Une prophylaxie antibiotique peut être envisagée lors de l'insertion du cathéter. Le pansement doit être changé tous les jours et chaque fois que le pansement est souillé ou saturé. Des changements de pansement quotidiens de routine peuvent être effectués lors de chaque visite de radiothérapie. Il peut être recommandé d'utiliser un agent de nettoyage antibactérien ainsi qu'une pommade antibiotique. Le site doit être évalué à chaque visite concernant des signes d'infection, et les patientes doivent être formées pour signaler toute fièvre ou tout signe d'infection. Les patientes et le personnel soignant doivent être formés concernant les soins liés au cathéter et les changements de pansement au cas où le pansement doit être changé au domicile de la patiente. Il faut demander aux patientes de garder le cathéter propre et sec, et de ne pas prendre de douche ni de plonger le cathéter dans l'eau. Références : Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. Sanders, M.E., Scroggins, T., Ampil, F.L., & Li, B.D. (2007). Accelerated partial breast irradiation in early-stage breast cancer. Journal of Clinical Oncology, 25(8),

33 Effets secondaires de la radiothérapie

34 Effets secondaires de la RT
Aigus, à court terme Fatigue Réactions cutanées Œdème du sein Péricardite Chroniques, à long terme Lymphœdème Plexopathie brachiale Poumon radiothérapique Fractures des côtes Les effets secondaires aigus de la RT incluent la fatigue, des réactions cutanées et la péricardite. Les effets secondaires chroniques à long terme incluent la plexopathie brachiale, le poumon radiothérapique, les fractures des côtes et les cancers secondaires. Le lymphœdème, une autre complication potentielle à court et long terme associée à la RT, est abordée dans un autre module. Les infirmières doivent garder ces effets secondaires à l'esprit et savoir comment les traiter de manière appropriée. Une identification précoce de ces effets secondaires permet de les traiter rapidement et évite des complications potentiellement graves à long terme. Une formation exhaustive des patientes doit inclure des instructions concernant ces complications et symptômes éventuels, qui doivent être immédiatement signalés. Référence : Erickson, V.S., Pearson, M.L., Ganz, P.A., Adams, J., & Kahn, K.L. (2001). Arm edema in breast cancer patients. Journal of the National Cancer Institute, 93(2), 96–111.

35 Effets secondaires de la RT
Remarque. Basé sur des informations tirées de Carpenter et al., 2004, Erickson et al., 2001; Hogle, 2007; Knobf & Sun, 2005; Recht et al., 2001; Violet & Harmer, 2004. Ce tableau récapitulatif montre les effets secondaires auxquels on peut s'attendre pendant et après une RT pour le traitement d'un cancer du sein. Bien que ce module n'aborde pas tous les effets secondaires de la RT, nous parlerons des effets secondaires aigus et chroniques les plus fréquents. Le tableau se poursuit sur la diapositive suivante.

36 Effets secondaires de la RT
Remarque. Basé sur des informations tirées de Carpenter et al., 2004, Erickson et al., 2001; Hogle, 2007; Knobf & Sun, 2005; Recht et al., 2001; Violet & Harmer, 2004. Ce tableau est la suite de la diapositive précédente. Ce tableau récapitulatif montre les effets secondaires auxquels on peut s'attendre pendant et après une RT pour le traitement d'un cancer du sein. Bien que ce module n'aborde pas tous les effets secondaires de la RT, nous parlerons des effets secondaires aigus et chroniques les plus fréquents.

37 Fatigue Effet secondaire fréquent et persistant de la RT
Effets négatifs sur les activités quotidiennes et la qualité de vie Prévenir les patientes qu'elles doivent s'attendre à être fatiguées et prendre les mesures nécessaires (Diapositive 1 sur 2) La fatigue est presque inévitable chez les femmes qui subissent une RT pour le sein. Il existe de manière certaine un élément physiologique concernant la fatigue liée à la RT, mais de nombreuses femmes ont l'impression qu'une partie de cette fatigue est due à la perturbation de leur routine quotidienne et à l'obligation de se rendre tous les jours pendant cinq ou six semaines jusqu'à l'établissement leur administrant les radiations. King, Nail, Kreamer, Strohl et Johnson (1985) ont établi que 60% des patientes souffraient de fatigue durant la première semaine de RT. À la troisième semaine de traitement, ce sont 93% des patientes qui signalaient un certain degré de fatigue. De plus, les patientes peuvent indiquer un certain degré de fatigue pendant plusieurs semaines à plusieurs mois après la fin des radiations. Les patientes doivent apprendre à planifier leurs activités et à économiser leur énergie. La hiérarchisation des priorités, l'octroi de périodes de repos et les exercices peuvent aider à gérer la fatigue. Références : Barsevick, A.M. (2005). Fatigue. In D.W. Bruner, M.L. Haas, & T.K. Gosselin-Acomb (Eds.), Manual for radiation oncology nursing practice and education (3rd ed., pp. 12–18). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society. Eaton, L.H. (2009). Fatigue. In L.H. Eaton & J.M. Tipton (Eds.), Putting evidence into practice: Improving oncology patient outcomes (pp. 149–154). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. King, K.B., Nail, L., Kreamer, K., Strohl, R.A., & Johnson, J.E. (1985). Patients’ description of the experience of receiving radiation therapy. Oncology Nursing Forum, 12(4), 55–61. Mitchell, S.A., Beck, S.L., Hood, L.E., Moore, K., & Tanner, E.R. (2009). ONS PEP resource: Fatigue. In L.H. Eaton & J.M. Tipton (Eds.), Putting evidence into practice: Improving oncology patient outcomes (pp. 155–174). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.

38 Fatigue Gestion Planifier ses activités et économiser son énergie
Hiérarchiser ses activités Incorporer des périodes de repos et dormir suffisamment Modification du mode de vie/techniques complémentaires Massage Exercices doux, comme la marche ou le yoga (Diapositive 2 sur 2) 38

39 Prévenir les radiodermites
Pendant le traitement Garder la peau propre et sèche Laver avec de l'eau et sécher en tapotant Si nécessaire, utiliser uniquement du savon doux sans parfum Porter des vêtements doux et lâches Éviter de porter des soutiens-gorge à armature Ne pas appliquer sur la zone de crèmes, lotions ou savons contenant du déodorant, des particules métalliques ou de l'alcool Éviter d'exposer la zone traitée au soleil ou à la lumière ultraviolette La prévention des radiodermites durant le traitement est une responsabilité importante des soins infirmiers. Les points suivants doivent faire partie de la formation de toutes les patientes lors d'une RT du sein. Pendant le traitement : Garder la peau propre et sèche. Laver avec de l'eau et sécher en tapotant. Si nécessaire, utiliser uniquement du savon doux sans parfum. Porter des vêtements doux et lâches. Éviter de porter des soutiens-gorge à armature. Ne pas appliquer sur la zone de crèmes, lotions ou savons contenant du déodorant, des particules métalliques ou de l'alcool. Éviter d'exposer la zone traitée au soleil ou à la lumière ultraviolette. Références : Aistars, J. (2006). The validity of skin care protocols followed by women with breast cancer receiving external radiation. Clinical Journal of Oncology Nursing, 10(4), Harper, J.L., Franklin, L.E., Jenrette, J.M., & Aguero, E.G. (2004). Skin toxicity during breast irradiation: Pathophysiology and management. Southern Medical Journal, 97(10), 989–993. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. Wickline, M.M. (2004). Prevention and treatment of acute radiation dermatitis: A literature review. Oncology Nursing Forum, 31(2), 237–247.

40 Gestion des radiodermites
Après le traitement Ne pas exposer la zone traitée à des températures extrêmes Utiliser régulièrement des crèmes ou lotions hydratantes Éviter d'exposer la zone traitée à la lumière ultraviolette Porter des vêtements doux, lâches et secs en coton afin d'éviter toute irritation supplémentaire (Diapositive 1 sur 2) La radiodermite peut s'avérer pénible pour les patientes subissant une RT au sein. Elle est inconfortable et leur rappelle qu'un traitement quotidien est nécessaire pour obtenir des résultats optimaux. De nombreuses femmes souffrant d'une radiodermite signalent que leur peau est chaude, rouge et douloureuse au toucher, comme lors d'un coup de soleil important. Le port d'un soutien-gorge ou de vêtements serrés est inconfortable, et il se peut que les patientes évitent les activités sociales, ou même le travail, si la radiodermite est importante. Références : Aistars, J. (2006). The validity of skin care protocols followed by women with breast cancer receiving external radiation. Clinical Journal of Oncology Nursing, 10(4), Harper, J.L., Franklin, L.E., Jenrette, J.M., & Aguero, E.G. (2004). Skin toxicity during breast irradiation: Pathophysiology and management. Southern Medical Journal, 97(10), 989–993. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. Wickline, M.M. (2004). Prevention and treatment of acute radiation dermatitis: A literature review. Oncology Nursing Forum, 31(2), 237–247.

41 Gestion des radiodermites
Après le traitement Garder la zone au frais et au sec Prendre de la diphénhydramine en cas de léger prurit Envisager le recours à des pansements hydrocolloïdes en cas de desquamation importante (Diapositive 2 sur 2) 41

42 Évaluation de la peau Remarque. Basé sur des informations tirées du Radiation Therapy Oncology Group, 2009. Pendant le traitement par RT, la peau doit être régulièrement évaluée en quête de changements. Plusieurs échelles peuvent être utilisées afin d'évaluer de manière objective les modifications de la peau et la progression de la dermite, ainsi que l'efficacité du traitement. Le Radiation Therapy Oncology Group a développé une échelle à cet effet. Plus le chiffre est élevé, plus la dermite est importante. Échelle du Radiation Therapy Oncology Group pour la dermite 0 Aucun changement par rapport à la référence 1 Érythème folliculaire, faible ou douteux/dépilation/desquamation sèche/diminution de la transpiration 2 Érythème sensible au toucher ou rouge vif, desquamation humide par plaque/œdème modéré 3 Desquamation humide confluente en dehors des plis cutanés, œdème prenant le godet Ulcération, hémorragie, nécrose Référence : Radiation Therapy Oncology Group. (2009). Acute radiation morbidity scoring criteria. Extrait le 26 mai 2009 de

43 Activité d'évaluation de la peau
Quel grade attribueriez-vous à la photo A ? Grade 0 Grade 1 Grade 2 Grade 3 Grade 4 A Quel grade attribueriez-vous à la photo B ? Grade 0 Grade 1 Grade 2 Grade 3 Grade 4 Observez les deux photos et répondez à la question pour chacune en fonction de l'échelle de graduation de la diapositive précédente. La photo A correspond à un grade 2 en raison de l'érythème rouge vif. La photo B correspond également à une dermite de grade 2 en raison de la desquamation humide et du léger œdème au niveau du sein. La partie supérieure de l'aisselle correspond à un grade 1 avec desquamation sèche. Sur la photo 2, le champ d'irradiation est facilement repérable grâce à la délimitation nette de la zone couverte par l'érythème. Remarque. Photos avec la permission de Duke University Health System. Utilisé avec autorisation. B

44 Toxicités cardiaques Péricardite
Aiguë ; apparaît généralement pendant la RT ou peu après Toux sèche, fatigue, dyspnée, douleur thoracique Peut être asymptomatique Constatations objectives Bruit de frottement, épanchement péricardique, cardiomégalie Traitées avec des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, des diurétiques et des médicaments pour le cœur (Diapositive 1 sur 2) Les toxicités cardiaques sont parmi les effets secondaires les plus graves de la RT. La péricardite est rare, mais elle peut survenir pendant une RT du sein, car le cœur se trouve à l'intérieur de la poitrine, sous le sein. Les femmes traitées pour des lésions au sein gauche peuvent courir un plus grand risque d'insuffisance cardiaque congestive en tant qu'effet chronique à long terme de la RT. Les chercheurs ont étudié les ensembles de données des registres sur le cancer (N = ) afin d'évaluer le risque de mortalité liée au cœur chez les patientes souffrant d'un cancer du sein après une RT adjuvante, en évaluant plus spécifiquement les différences de mortalité entre les RT administrées à gauche et à droite. Les enquêteurs ont conclu que le risque de mortalité liée au cœur associée à une RT à gauche avait diminué de manière importante en 15 ans, entre 1973 et 1989, passant de 13% à environ 5%. Références : Giordano, S.H., Kuo, Y.F., Freeman, J.L., Bucholz, T.A., Hortobagyi, G.N., & Goodwin, J.S. (2005). Risk of cardiac death after adjuvant radiotherapy for breast cancer. Journal of the National Cancer Institute, 97(6), 419–424. Hogle, W.P., & Pourarian, R.J. (2003). Sparing critical organs from the effects of radiation therapy. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(5), 587–589.

45 Toxicités cardiaques Insuffisance cardiaque
Chronique ; peut apparaître plusieurs années après la RT Toux sèche, fatigue, dyspnée, œdème Constatations objectives Troisième bruit, œdème, cardiomégalie, diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche Traitée par des médicaments pour le cœur (Diapositive 2 sur 2) 45

46 Toxicité pulmonaire Poumon radiothérapique
Chronique ; peut apparaître de un à trois mois après la RT Toux sèche chez 50%–60% des patientes Dyspnée Peut être confondu avec une pleurésie Traité par corticosteroïdes Le poumon radiothérapique est un effet secondaire de la RT qui peut être aigu ou chronique. Il se caractérise le plus souvent par une toux sèche et une dyspnée, parfois accompagnées d'une douleur thoracique de type pleurétique. Le poumon radiothérapique peut être confondu avec une pneumonie ou la grippe, mais il n'y a généralement pas de fièvre dans le cas d'un poumon radiothérapique. Une radiographie de la poitrine permettra d'établir un diagnostic et un traitement appropriés. Le poumon radiothérapique réagit en principe très rapidement à un traitement par corticosteroïdes à court terme. Référence : Hogle, W.P., & Pourarian, R.J. (2003). Sparing critical organs from the effects of radiation therapy. Clinical Journal of Oncology Nursing, 7(5), 587–589.

47 Lymphœdème Étiologie Facteurs de risque
Perturbation de l'écoulement lymphatique due à l'ablation des ganglions axillaires lors de la chirurgie Facteurs de risque Surpoids (indice de masse corporelle ≥ 25) Dissection complète du ganglion axillaire (par rapport au ganglion sentinelle) Irradiation axillaire Mastectomie Au moins quatre ganglions axillaires positifs Aspiration des fluides après la chirurgie État du cancer actif D'autres modules de cette présentation aborderont les problèmes des lymphœdèmes plus en détail. L'un des facteurs contributifs du développement d'un lymphœdème chez les femmes traitées pour un cancer du sein est la RT, en particulier dans la fosse axillaire. Si des cellules cancéreuses sont détectées dans plus de quatre ganglions lymphatiques axillaires, il sera conseillé aux femmes de recevoir des traitements par irradiation à l'aisselle, dans la fosse supraclaviculaire (la zone située au-dessus de la clavicule) et éventuellement dans la chaîne mammaire interne (la zone comprise entre les côtes et le sternum). Dans le cadre d'une étude cas-témoins de 188 patientes, Swenson, Nissen, Leach et Post-White (2009) ont déterminé des facteurs de risque pour le développement d'un lymphœdème après une chirurgie du cancer du sein. Référence : Swenson, K.K., Nissen, M.J., Leach, J.W., & Post-White, J. (2009). Case-control study to evaluate predictors of lymphedema after breast cancer surgery. Oncology Nursing Forum, 36(2), 185–193.

48 Implications pour les soins infirmiers
Les infirmières spécialisées en oncologie doivent connaître les solutions de traitement par RT. Les infirmières doivent appliquer leurs connaissances fondées sur des résultats cliniques et leurs interventions afin d'améliorer le traitement de la patiente. L'assistance aux patientes au cours du traitement par RT implique le traitement des effets physiques et psychologiques. Les infirmières spécialisés en oncologie doivent connaître les solutions de traitement par RT de manière à appliquer leurs connaissances fondées sur des résultats cliniques et leurs interventions afin d'améliorer le traitement de la patiente. L'assistance aux patientes au cours du traitement par RT implique le traitement des effets physiques et psychologiques. Références : Chapman, D. (2007). Local and regional control. Dans S. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 63–80). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society. Dow, K.H. (2006). A pocket guide to breast cancer (3rd ed.). Sudbury, MA: Jones and Bartlett. Hogle, W.P. (2007). Radiation therapy in the treatment of breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 23(1), 20–28. Moore-Higgs, G.J. (2006). Radiation options for early stage breast cancer. Seminars in Oncology Nursing, 22(4),


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