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LA SANTÉ DES HOMMES : OÙ EN SONT LES HOMMES QUÉBÉCOIS ? GILLES TREMBLAY, JACQUES ROY, DAVID GUILMETTE ET AUTRES.

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1 LA SANTÉ DES HOMMES : OÙ EN SONT LES HOMMES QUÉBÉCOIS ? GILLES TREMBLAY, JACQUES ROY, DAVID GUILMETTE ET AUTRES

2 PLAN DE LA PRÉSENTATION ▪ Introduction générale ▪ Contexte de la recherche ▪ Équipe de recherche (chercheurs et partenaires) ▪ Objectifs de la recherche ▪ Cadre théorique ▪ Axes ▪ Étapes ▪ Sondage ▪ Méthodologie ▪ Premiers résultats ▪ Conclusion ▪ Commentaires, discussion, recommandations © Tremblay, Roy et coll., 20152

3 INTRODUCTION © Tremblay, Roy et coll., 20153

4 CONTEXTE DU PROJET ▪ 2004 : Rapport Rondeau. ▪ 2009 : Annonces ministérielles. ▪ 2011 : Appel d’offres – Programme des Actions concertées. ▪ Annonce en Australie d’une étude longitudinale. ▪ Premiers résultats de IMAGES. ▪ Critiques du Rapport Rondeau. ▪ Budget : 237 000$. ▪ Période : 3 ans (2012-2015). © Tremblay, Roy et coll., 20154

5 CHERCHEURS ▪ Line Beaudet, U de M (Santé physique, Vieillissement) ▪ Dominique Bizot, U.QAC (Suicide, Paternité, SM) ▪ Linda Cazale, ISQ (Santé) ▪ Line Chamberland, UQAM,(Diversité sexuelle) ▪ Richard Cloutier, UL (Santé physique et Santé mentale) ▪ Francine de Montigny, UQO (Paternité et SM) ▪ Sophie Dupéré, UL (Pauvreté) ▪ Janie Houle, UQAM (Suicide et Santé) ▪ Simon-Louis Lajeunesse, U.de M (Diversité sexuelle, Santé) ▪ Josiane Le Gall, CSSS de la Montagne (Diversité culturelle) ▪ Suzanne Léveillée, UQTR (Violence) ▪ Louise Paré, ASSS Chaudière-Appalaches(Santé et Toxicomanie) ▪ Bernard Roy, UL (Pauvreté et Réalités autochtones) ▪ Valérie Roy, UL (Violence) ▪ Monique Séguin, UQO (Suicide) ▪ Gilles Tremblay, UL (Santé physique, SM, habitudes de vie) ▪ Patrick Villeneuve, UL (Pauvreté) © Tremblay, Roy et coll., 20155

6 PARTENAIRES ▪ Table de Concertation Nationale de Surveillance (TCNS) ▪ Ensemble des DSP des 16 régions administratives ▪ À coeur d’homme ▪ Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) ▪ AutonHommie ▪ Les GRIS du Québec ▪ L’Hirondelle ▪ Regroupement provincial santé et bien-être des hommes ▪ Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec (GRFPQ) ▪ Association des intervenants en toxicomanie du Québec (AITQ) ▪ Réseau Hommes Québec ▪ ÉquiLibre ▪ Tables de concertation SBE des hommes : ▪ Saguenay-Lac St-Jean, ▪ Côte Nord Outaouais ▪ Abitibi-Témiscamingue ▪ Outaouais ▪ RoHim ▪ Autres partenaires de M&S ▪ Pères séparés ▪ Fédération des cégeps ▪ QAJAQ Network ▪ GAPI ▪ Accord Mauricie ▪ Partage au masculin ▪ Maison Oxygène ▪ CSSS Vieille Capitale ▪ CSSS Jeanne-Mance © Tremblay, Roy et coll., 20156

7 OBJECTIFS DU PROJET © Tremblay, Roy et coll., 20157 ▪ Mettre à jour le portrait des perceptions des hommes quant à leurs besoins psychosociaux et de santé. ▪ Mieux comprendre la situation actuelle des rapports entre les hommes et les services sociaux, de santé et communautaires. ▪ Décrire les perceptions qu'ont les hommes de leurs rôles sociaux et des défis qu'ils doivent relever ainsi que les stratégies qu’ils utilisent pour les surmonter. ▪ Dégager des pistes d’action pour favoriser l’adéquation des services aux besoins des hommes.

8 DÉFIS QUAND VIENT LE TEMPS DE DÉFINIR LES BESOINS DES HOMMES ▪ Besoin = « traduit un état de manque éprouvé par une ou plusieurs personnes » (Monette & Charrette, 1995). ▪ Nature subjective du besoin, ce qui rend la situation complexe avec les hommes en particulier : ▪ Écart entre le subjectif et l’objectif (Tremblay, Cloutier, Antil, Bergeron & Lapointe-Goupil, 2005). ▪ Les H se disent moins souvent atteints de différentes maladies mais en meurent plus (en surnombre pour 14 des 15 principales causes de décès au Canada). ▪ La socialisation masculine implique une certaine désensibilisation sur les plans physiologique, psychologique et relationnel. ▪ Importance de ne pas considérer les hommes comme un tout mais d’identifier les sous-groupes plus vulnérables. © Tremblay, Roy et coll., 20158

9 CADRE THÉORIQUE SOCIOCONSTRUCTIVISTE ▪ L’identité masculine est une construction sociale mouvante dans le temps. L’’individu est vu comme un sujet conditionné en partie par ses milieux, mais qui peut néanmoins intervenir sur sa propre existence. ▪ La santé des hommes émerge des facteurs physiologiques, psychologiques, sociaux, culturels ou environnementaux qui ont une incidence spécifique sur les garçons ou les hommes ou qu’elle nécessite des actions propres au genre masculin pour obtenir des améliorations en matière de santé ou de bien-être à un niveau individuel ou populationnel (EMHF, 2009). ▪ Un besoin réfère à ce qui est nécessaire pour le bien‐être, la sécurité et le développement de la personne, tout en rejoignant ses aspirations et ses désirs (Boily & Bourque, 2011). ▪ La salutogénèse permet de s’appuyer sur les forces des hommes et non seulement dénoncer leurs limites et difficultés. © Tremblay, Roy et coll., 20159

10 3 AXES DE RECHERCHE ▪ Axe I- Les problèmes de santé et de bien-être des hommes. ▪ Axe II- Les rôles sociaux dans le contexte des défis actuels pour les hommes. ▪ Axe III- Le recours aux services et les services en place pour répondre aux besoins. © Tremblay, Roy et coll., 201510 Axe 1 Problèmes de santé et bien- être Axe 2 Rôles sociaux Axe 3 Rapport aux services

11 4 ÉTAPES © Tremblay, Roy et coll., 201511 TEMPS 1 : Méta-synthèse TEMPS 2 : Actualisation des données publiques sur les hommes québécois. TEMPS 3 : Sondage par Internet auprès de 2 084 hommes québécois. TEMPS 4 : Groupes de discussion focalisée.

12 3. SONDAGE © Tremblay, Roy et coll., 201512

13 MÉTHODOLOGIE ▪ Réalisé avec la firme SOM à partir de son panel de répondants. ▪ Format électronique. ▪ 2 084 hommes québécois de 18 ans et plus. ▪ Taux de réponse = 35,3%. ▪ 27 juin au 7 juillet 2014. ▪ Pondération selon les méthodes usuelles. ▪ 18-34 ans = sous-représentés. ▪ Francophones = 85,1%; anglophones = 8,9% ▪ Questionnaire = 100 questions tirées et adaptées d’instruments connus. ▪ Analyses bivariées + analyses de régression © Tremblay, Roy et coll., 201513

14 OBJECTIFS DU SONDAGE ▪ Agir en complémentarité avec les deux étapes précédentes. ▪ Aborder les questions relatives aux valeurs et aux rôles sociaux peu touchés dans les études québécoises. ▪ Vérifier/valider ce qui était connu en matière de relation des hommes avec les services (depuis les recherches de Dulac et autres recherches qualitatives). ▪ Identifier l’influence des valeurs et des rôles sociaux sur le rapport aux services. ▪ Identifier les ressemblances/différences selon les sous-groupes d’hommes retenus. © Tremblay, Roy et coll., 201514

15 ANALYSES SÉLECTIONNÉES ▪ Âge ▪ Type de ménage ▪ Scolarité ▪ Revenu ▪ Milieu géographique ▪ RMR ▪ Milieu rural / milieu urbain © Tremblay, Roy et coll., 201515

16 RÉPARTITION DES RÉPONDANTS SELON L’ÂGE © Tremblay, Roy et coll., 201516 G ROUPE D ’ ÂGE N% % d’hommes au 1 er juillet 2013 18-24 ans23711,411,5 25-34 ans34516,517,1 35-44 ans34516,516,7 45-54 ans42720,519,1 55-64 ans36217,417,3 65 ans et plus36817,718,4 Total 2 084 100

17 RÉPARTITION DES RÉPONDANTS SELON LA RMR © Tremblay, Roy et coll., 201517 P ROVENANCE GÉOGRAPHIQUE Nombre de répondants % de répondants % d’hommes au recensement de 2011 RMR (*) de Québec204 9,810 RMR de Montréal99047,548 Ailleurs au Québec89042,742 Total2 084100 (*) Région métropolitaine de recensement selon Statistique Canada

18 EN RÉSUMÉ ▪ Répartition des répondants assez semblable à ce qu’on retrouve dans la population québécoise en général sur le plan de l’âge, de la provenance géographique, de l’état civil, de la scolarité, de ratio propriétaires/locataires. ▪ Sur le plan du revenu, les bases de comparaisons sont plus difficiles mais apparaissent « très bonnes », de même que sur le plan de l’orientation sexuelle. ▪ Bref, un sondage très significatif sur le plan de la représentativité. © Tremblay, Roy et coll., 201518

19 VALEURS (CHOIX LIBRE) © Tremblay, Roy et coll., 201519 V ALEUR N% La famille81543,4 La santé46925,0 Le bonheur43122,9 L'amitié20310,8 L'amour20210,7 Un travail valorisant1819,6 L'argent1638,7 Le respect (de soi et des autres)1085,7 L'honnêteté1015,4 Profiter de la vie, avoir du plaisir985,2

20 VALEURS © Tremblay, Roy et coll., 201520 É NONCÉ DE VALEUR Indice La qualité de vie5,38 La famille5,37 Être responsable5,29 L’autonomie5,24 Le plaisir5,24 La vie de couple4,89 Les ami(e)s4,67 Le dépassement de soi4,49 Le travail4,31 L’argent4,25 La consommation de biens matériels3,03 L ’ indice reproduit la moyenne obtenue.

21 VALEURS ET VARIABLES SOCIODÉMOGRAPHIQUES ▪ Famille prend de l’importance chez un plus grand nombre avec l’âge; le plaisir valorisé par un plus grand nombre de jeunes hommes. ▪ Chez les plus âgés, importance de vie de couple, qualité de vie, sens des responsabilités et autonomie. ▪ Les H qui gagnent 20 000$ et moins sont moins nombreux à accorder de l’importance aux biens matériels, au travail et à l’argent. ▪ Ceux qui vivent seuls sont moins nombreux à accorder de l’importance à la famille. © Tremblay, Roy et coll., 201521

22 RÔLES DE GENRE ET CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES – FRACTURE GÉNÉRATIONNELLE © Tremblay, Roy et coll., 201522 ▪ Les nouvelles générations sont plus à l'aise dans l'expression de leurs émotions et sur le plan de comportements affectueux entre hommes, elles privilégient davantage le succès, le pouvoir et la compétition et sont plus engagées dans la conciliation travail et famille.

23 RÔLES DE GENRE, VALEURS, PARTAGE DES TÂCHES ET RECOURS À L’AIDE ▪ Plus il y a adoption de rôles traditionnels sur le plan du genre, moins il y a de partage des tâches avec la conjointe, ou du moins le partage est plus « traditionnel ». ▪ Plus il y a adoption des rôles traditionnels sur le plan du genre, plus les valeurs sont conservatrices et moins on a recours à l’aide. © Tremblay, Roy et coll., 201523

24 PARTAGE DES TÂCHES MÉNAGÈRES © Tremblay, Roy et coll., 201524 T YPE DE TÂCHE Indice Passer la tondeuse4,13 Aller porter la voiture au garage et l’entretenir4,11 Pelleter la neige4,10 Réparer la maison (intérieur/extérieur)4,08 Gérer l’ordinateur et les autres technologies (télévision, etc.) 3,81 Payer les factures3,42 Faire la vaisselle ou s’occuper du lave-vaisselle2,96 Aller au marché pour faire l’épicerie2,79 Faire l’entretien ménager2,61 Préparer le repas2,53 Faire la lessive2,36 L ’ indice est compos é à partir de l ’é chelle suivante : « Toujours moi » (valeur de 5), « D ’ habitude, c ’ est moi » (valeur de 4), « On partage cette tâche é galement » (valeur de 3), D ’ habitude, c ’ est mon/ma conjoint(e) » (valeur de 2) et « Toujours mon/ma conjoint(e) » (valeur de 1). L ’ indice reproduit la moyenne math é matique des r é sultats à partir du nombre de r é pondants pour chacune des cinq types de partage. Surtout l’homme > 3,6 ; Tâche relativement réalisée par les deux conjoints :entre 2,5 et 3,5 ; Surtout le/la conjointe/e < 2,5.

25 PARTAGE DES RESPONSABILITÉS DES ENFANTS © Tremblay, Roy et coll., 201525 T YPE DE TÂCHES Indice Jouer avec l’enfant3,17 Accompagner l’enfant dans ses activités sportives ou socio-culturelles ou chez les amis/es 3,16 Prendre du temps avec l’enfant pour le rassurer, le consoler lorsqu’il éprouve des difficultés 2,95 Laver l’enfant ou lui faire prendre son bain 2,94 Assister aux rencontres avec les professeurs des enfants 2,90 Échanger avec l’enfant2,88 Aider l’enfant dans ses devoirs2,88 Rester à la maison avec l’enfant quand il/elle est malade 2,79 Apporter des soins quotidiens à l’enfant 2,73 Aller reconduire l’enfant à la garderie ou à l’école.2,73 L ’ indice est compos é à partir de l ’é chelle suivante : « Toujours moi » (valeur de 5), « D ’ habitude, c ’ est moi » (valeur de 4), « On partage cette tâche é galement » (valeur de 3), D ’ habitude, c ’ est mon/ma conjoint(e) » (valeur de 2) et « Toujours mon/ma conjoint(e) » (valeur de 1). L ’ indice reproduit la moyenne math é matique des r é sultats à partir du nombre de r é pondants pour chacune des cinq types de partage. L’indice 3 représente une partage égal.

26 PARTAGE DES TÂCHES ET VARIABLES SOCIODÉMOGRAPHIQUES ▪ Relative égalité dans le partage des tâches, surtout celles reliées aux enfants, chez les plus jeunes générations en particulier, quoique certaines tâches demeurent plus « féminines » comme la lessive et d’autres plus masculines comme tondre le gazon, pelleter la neige, etc. ▪ Plus souvent un partage des tâches, surtout celles reliées aux enfants, chez les hommes plus scolarisés; même scénario quant au revenu. © Tremblay, Roy et coll., 201526

27 RAPPORT AUX SERVICES ▪ 84,6% préfèrent régler leurs problèmes par eux-mêmes. ▪ 67,8% préfèrent ne pas en parler, « garder cela pour eux ». ▪ 57,8% hésitent à demander de l’aide même s’ils savent que cela les aiderait. ▪ 35,1% disent que leur fierté « en prend un coup » lorsqu’ils doivent demander de l’aide. ▪ 87, 3% se disent à l’aise de consulter sur le plan de la santé physique. ▪ 67,0% se disent à l’aise de demander de l’aide psychosociale. © Tremblay, Roy et coll., 201527

28 QUI CONSULTER ? © Tremblay, Roy et coll., 201528 T YPE DE RESSOURCE Probable à très probable (en %) Conjoint ou conjointe84,5 Médecin de famille63,7 Mes parents (mère et père)56,0 Je ne demanderais de l’aide à personne 48,8 Autre membre de la famille 47,2 Intervenant psychosocial42,4 CLSC38,5 Ressource communautaire 21,0 Ligne d’écoute14,7

29 © Tremblay, Roy et coll., 201529 RAPPORT À L’AIDE ET CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES ▪ Peu de différences selon les caractéristiques sociodémographiques. ▪ Les plus âgés sont plus nombreux à se dire à l’aise de consulter sur le plan de la santé physique. ▪ Les plus jeunes sont plus à l’aise d’en parler avec les parents et les amis. ▪ Les moins scolarisés et ceux à plus faibles revenus sont, en proportion, moins à l’aise de consulter. ▪ Les hommes qui vivent seuls sont plus nombreux à rapporter que leur fierté en prend en coup s’ils doivent demander de l’aide. ▪ Les H qui ont de plus faibles revenus sont moins nombreux à recourir à leur conjoint/e, aux autres membres de leur famille (sauf leurs parents) ou à leur médecin de famille en cas de problèmes personnels ou émotionnels. ▪ Les H en milieu rural sont plus à l’aise de consulter médecin de famille ou CLSC. 29

30 RECOURS AU MÉDECIN, AUX AUTRES PROFESSIONNELS ET AUX SERVICES PSYCHOSOCIAUX ▪ 7/10 ont un médecin de famille. ▪ Ce sont surtout les plus jeunes qui n’en ont pas (51,7% des 18-34 ans). ▪ Seuls : 65%; en couple ou famille : 75%. ▪ < 20 000$ : 58,2% ont un médecin de famille. ▪ Municipalité > 5 000h : 84,7% (c. 69%). ▪ Jamais consulté : médecin = 0,5% (presque exclusivement chez les plus jeunes), autres prof. de la santé= 5,5% et services psychosociaux= 53,5% (beaucoup chez les H + âgés). ▪ Bas revenu, moins scolarisés = moins de consultations médicales. ▪ H seuls = moins de consultations des services psychosociaux. © Tremblay, Roy et coll., 201530

31 CRITÈRES POUR CHOISIR UNE RESSOURCE D’AIDE © Tremblay, Roy et coll., 201531 C RITÈRES % « important » ou « très imp. »Indice Professionnalisme98,13,70 Climat de confiance98,13,67 Me sentir écouté, pris au sérieux98,13,66 Confidentialité92,73,63 Ne pas se sentir jugé90,03,49 Qualité de l’accueil92,73,37 Délais d’attente89,53,31 Réputation de l’organisme86,33,23 Gratuité ou faible coût70,52,92 Proximité du service73,32,91 Disponibilité de soir et de fin de semaine66,42,89 Sexe de l’intervenant/e12,71,66

32 FREINS DANS LA DEMANDE D’AIDE © Tremblay, Roy et coll., 201532 É NONCÉ %Indice Je n’aime pas me sentir contrôlé par les autres92,43,56 J’aime mieux régler mes problèmes par moi-même74,92,94 Ça va se régler avec le temps68,42,62 La vie privée est importante pour moi et je ne veux pas qu’une autre personne soit au courant de mes problèmes 52,22,49 Je suis gêné de parler de ma situation personnelle47,22,34 Je n’ai aucune idée de l’aide qui est disponible39,12,19 Je ne pense pas que les services vont m’apporter quelque chose d’aidant28,91,99 Je n’ai pas confiance aux professionnels en intervention psychosociale29,41,96 Je peux difficilement me libérer pour un rendez-vous29,11,93 Je me sentirais faible de demander de l’aide25,41,91 Je n’ai pas confiance aux professionnels en santé physique14,51,62 J’ai vécu une mauvaise expérience dans le passé avec les services15,61,50

33 FREINS AU RECOURS À L’AIDE SELON LES CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES ▪ Plus jeunes sont + nombreux à préférer se débrouiller seuls et à avoir de difficulté à se libérer pour aller consulter. ▪ H plus âgés sont plus souvent méfiants envers les services psychosociaux. ▪ Les moins scolarisés et les moins fortunés considèrent, en plus grand nombre, la vie privée très importante et à n’avoir aucune idée de l’aide disponible. ▪ Les H vivant seuls sont proportionnellement plus nombreux à vouloir régler leurs problèmes tout seuls. ▪ 19% considèrent que les services témoignent rarement ou jamais de sensibilité à l’égard des H, surtout chez les plus jeunes. ▪ 51% considèrent que des services spécifiques aux H devraient être offerts. © Tremblay, Roy et coll., 201533

34 CONCLUSIONS PRÉLIMINAIRES DU SONDAGE ▪ Changements importants sur le plan générationnel, mais les nouvelles générations ne sont pas à des « années lumières » des précédentes : ▪ Les jeunes hommes s’éloignent des modèles traditionnels quant aux rôles de genre et au partage des tâches. ▪ Mais ils demeurent avec des freins importants sur le plan de la demande d’aide. ▪ Les points qui jouent en défaveur de la demande d’aide : ▪ + jeunes ▪ - scolarisés ▪ - de revenu © Tremblay, Roy et coll., 201534

35 PROCHAINES ÉTAPES ▪ Groupes de discussion focalisée. ▪ Hommes en contexte de pauvreté (Québec). ▪ Hommes immigrants (Montérégie). ▪ Hommes âgés (Montréal). ▪ Hommes issus des minorités sexuelles (Montérégie). ▪ Analyses et production du rapport. ▪ Production d’un ouvrage pour le grand public sur l’analyse des données publiques. ▪ Production du rapport sur le sondage. ▪ Conclusions générales et rapport global. © Tremblay, Roy et coll., 201535

36 EN CONCLUSION – QUOI RETENIR POUR L’ADAPTATION DES SERVICES ▪ Les données convergent pour démontrer toute l’importance de faire de la santé et bien-être des hommes une priorité. ▪ L’état de santé global des hommes s’améliore et se rapproche peu à peu de celui ces femmes. ▪ Les nouvelles générations en particulier prennent une distance par rapport aux modèles traditionnels, notamment sur les plans des rôles de genre, du partage des tâches domestiques et celles reliées aux enfants. ▪ Des freins importants demeurent dans la relation à l’aide et aux services peu importe les générations d’hommes; un travail important demeure à faire pour établir des ponts entre les hommes et les services. ▪ Certains groupes d’hommes demeurent plus vulnérables et méritent une attention particulière : ▪ Hommes en contexte de pauvreté ▪ Jeunes hommes ▪ Hommes seuls ▪ Hommes âgés ▪ Hommes issus de minorités : sexuelle, ethnique ou autres © Tremblay, Roy et coll., 201536

37 EN CONCLUSION – QUOI RETENIR POUR L’ADAPTATION DES SERVICES ▪ Rapport égalitaire recherché avec les intervenants (perspective horizontale des services). ▪ Autonomie comme vecteur de base. ▪ Aller vers, ne pas attendre uniquement dans son bureau, être proactif. ▪ Importance de : ▪ Qualité de l’accueil. ▪ Non-jugement. ▪ Écoute empathique. ▪ Reconnaissance de la valeur et de l’expertise du client. ▪ Aide qui se veut concrète, pratique, ouvrant vers des solutions. ▪ Décloisonner le modèle traditionnel, déconstruire le genre, ouvrir le champ des possibilités. © Tremblay, Roy et coll., 201537

38 QUESTIONS ET COMMENTAIRES QUE RECOMMANDERIEZ-VOUS À LA SUITE DES RÉSULTATS DE CE SONDAGE ? WWW.PERCEPTIONS.SVS.ULAVAL.CA


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