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A partir de données issues du site de la Banque de France et d’Alternatives économiques, nous allons vous présenter, à partir de quelques indicateurs.

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2 A partir de données issues du site de la Banque de France et d’Alternatives économiques, nous allons vous présenter, à partir de quelques indicateurs clé, la situation économique des pays de la zone Euro qui compte aujourd’hui 19 pays. Pour entrer dans cette zone, les pays ont du renoncer à leur monnaie national au profit de l’euro.

3 Depuis 2009, la zone euro est entrée en récession. Tous les pays n’ont pas encore retrouvé leur niveau de richesses d’avant crise

4 On constate en effet qu'en 2014, les pays de la zone Euro n'ont récupéré en moyenne que 98,6% de leur PIB de 2008, celui d'avant crise. Les plus en difficultés sont la Grèce avec seulement 74,8% de leur PIB d'avant crise, puis l'Italie avec 92,3%, le Portugal et l'Espagne avec 93,4% et 93,8%. Ainsi, bien que 5 ans après la crise de 2009, certains pays de la zone Euro n'ont toujours pas retrouvé le niveau de leur PIB avant crise et d’autres ont, au mieux, un PIB actuel supérieur de 3,5 % à celui d'avant crise. C’est le cas de l’Allemagne. La France et l'Irlande ont-elles aussi réussi à récupérer à peu près leur niveau de richesse d'avant crise à partir de 2011 notamment. On observe alors une certaine hétérogénéité entre les pays de la Zone euro.

5 Cette récession s’est accompagnée d’un développement inquiétant du chômage, qui touche plus particulièrement les jeunes actifs

6 En 2013, 12% de la population active de l'ensemble des pays de la zone euro était au chômage soit environ 4,5 points de plus que les États-Unis. Les États-Unis, ont eux réussi à rétablir la situation grâce à leur politique de relance depuis la crise et à ramener le taux de chômage à 6,2% contre un peu plus de 8% en 2012. Dans la Zone euro, ce sont des pays en difficultés comme la Grèce et l'Espagne qui sont le plus fortement touché par ce chômage. La Grèce par exemple où près de 1 personne sur 3 est au chômage en 2013. L'Espagne aussi puisqu'en 2012 et 2014 c'est environ un cinquième de la population qui est au chômage. Le chômage touche aussi un pays comme la France mais dans une moindre proportion puisqu'en 2014 c'est 10,2% de la population active qui est au chômage. L'Italie est dans la même situation puisqu'en 2014 c'est pratiquement 13% de sa population active qui est au chômage soit 2,1points de plus depuis 2012. On constate aussi la différence et l'hétérogénéité des situations économiques de l'ensemble des situations de la Zone Euro puisque là aussi certains pays fon exceptions comme l'Allemagne avec 5% de chômage en 2014 et le Danemark 6,5%.

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8 Ce développement inquiétant du chômage touche plus particulièrement les jeunes actifs de 15 à 24 ans. En période de crise et de chômage important ce sont en effet les jeunes les premières victimes. La Zone euro dans l'ensemble connaît une augmentation de la part des 15/24ans au chômage de 3,1points par rapport de 2007 à 2013 passant aujourd'hui à presque 10%. En Espagne par exemple, en 2013, 21% des jeunes actifs de 15 à 24ans sont au chômage soit 12,3 points de plus qu'en 2007. La Grèce aussi est touchée par un chômage important tout comme la France mais dans de moindres mesures avec 7% des jeunes actifs de 15/24ans au chômage. Si le chômage reste important dans la Zone Euro notamment pour les jeunes actifs, il touche dans des proportions plus ou moins importantes les différents pays de la Zone Euro.

9 Pour sortir les pays de la crise, les Etats se sont fortement endettés.

10 Le sauvetage du système financier en 2008 et les plans de relance de 2009 ont coûté cher aux pouvoirs publics, les amenant à dépasser les seuils autorisés par la zone euro. Rappelons que les pays membres se sont engagés à maintenir leur déficit public en dessous de 3% du PIB et leur dette en dessous de 60% du PIB. La plupart des pays, mise à part l'Allemagne sont loin de cet objectif bien qu'en moyenne la Zone Euro n'a que 2,9% de déficit en 2013. L'ensemble des pays à l’exception de la Grèce ont réussi à réduire leur déficit pour se rapprocher des 3%. La France est par exemple passée de 6,8% en 2010 à 4,1% en 2013, l'Espagne de 10,3% en 2012 contre 6,8% en 2013 soit une réduction du déficit dans le PIB de 3,5points. La Grèce peine même à maintenir la part de son déficit puisqu'elle est repassée de 8,6% en 2012 à 12,2% en 2013 soit 1 point de plus qu'en 2010. Le pays a donc un déficit plus de 4 fois supérieur aux normes de Bruxelles. On peut donc dire que la cure d’austérité qui lui a été imposée n’a pas fonctionnée. L'Allemagne à elle atteint l’équilibre budgétaire et remplit donc largement les 3% de déficit par rapport à son PIB imposés par Bruxelles.

11 Si la plupart des pays ont tout de même réussi à réduire la part du déficit dans le PIB, ils s’éloignent cependant de plus en plus du deuxième objectif et n'arrivent pas à ramener leur dette en dessous des 60% du PIB. En effet, l’Italie et la Grèce ont une dette brute de respectivement 127.9% et 174.9% de leur PIB ce qui est pour la Grèce presque 3 fois supérieur à la norme autorisée. L’Espagne est aussi très endettée, a exactement 92.1% de son PIB. La dette brute de la Zone euro ne respecte pas non plus les critères de convergence avec un endettement de 90.9%. Cependant on peut remarquer que le Danemark n’a pas été très touché par la crise car son endettement est de seulement 45% en 2013 contre 42.9% en 2010, la différence n’est donc pas significative. En comparaison, la dette des Etats Unis est de 109.2% de leur PIB mais à la différence la Zone euro la croissance économique est repartie à la hausse. On est donc en droit de se demander si la cure d’austérité est finalement la voie à suivre pour renouer avec la croissance…

12 Une consommation à la peine … Dès 2011, les plans d’austérité ont donc été mis en œuvre dans plusieurs pays. Ils ont parfois été très stricts et ces mesures ont eu tendance à comprimer la demande On constate que la consommation des ménages entre 2008 et 2013 a diminué dans la zone euro de 1.6%. Cependant ce n’est pas le cas dans tous les pays de la zone puisqu’en effet la consommation des ménages en Allemagne et en France a augmenté de respectivement 5.8% et 2.2%. La baisse de la consommation des ménages la plus importante est en Grèce avec une chute de 24.6%. Comme nous le savons la consommation est facteur important de la croissance économique et de telles baisses ne font qu’accentuer les difficultés des pays de la zone euro pour relancer leur croissance.

13 Un investissement en panne …

14 A partir de 2007 les investissements en pourcentage du PIB sont en chute libre. C'est en Irlande que la baisse est la plus importante puisqu'en 2007 l'investissement représentait à peu près 27 % du PIB contre 10.9% en 2012. De même en Espagne en 2008 où la part de l'investissement était de 31.5 % contre 19.8% en 2012 (une baisse d’1/3). Le cas de l’Allemagne peut surprendre : c’est le pays qui s’est le mieux remis de la crise mais c’est aussi un des pays qui investit le moins. L’investissement ne représente que 17,3% en 2012 contre 18,4% en moyenne dans la zone euro et 19,8% en France. Le retour à l’équilibre budgétaire de l’Allemagne s’est-il fait au détriment de l’investissement ? Celui-ci est pourtant dans la dynamique de la croissance à long terme. L’investissement tourne donc au ralentit dans la zone, à un niveau toujours inférieur à celui d’avant crise, comprimant la demande globale et faisant obstacle au retour de la croissance.

15 Certains pays sont d’ailleurs entrés en déflation et plus généralement la déflation menace aujourd’hui la zone euro dans son ensemble. Taux d’inflation annuel en %

16 En effet, en Décembre 2014, le taux d'inflation dans la zone Euro est négatif avec environ une baisse du niveau général des prix de 0,2%. La déflation touche déjà la Grèce depuis Janvier 2014 avec une inflation négative de - 1,5% et -2,5% en décembre 2014. En décembre 2014, la déflation concernait aussi l'Irlande et le Portugal, l'Espagne et l'Italie dont les taux d’inflation étaient tous négatifs. Si cette baisse générale des prix est plutôt importante dans certains pays, elle n'est cependant pas généralisée dans l'ensemble de la Zone Euro puisque tous les pays ne sont pas entrés dans la déflation bien qu'ils soient menacés par un ralentissement inquiétant du rythme de l'inflation. En France, par exemple, où le taux d'inflation qui était supérieur à 2,5% en janvier 2012 est passé fin 2014 à 0,1 voire 0,2%, soit une inflation quasi-nulle. Ce ralentissement inquiétant de l'inflation touche aussi l'Allemagne qui a aujourd'hui un taux d'inflation nul voire légèrement négatif contre une inflation supérieure à 2% en janvier 2012. Alors, si la déflation concerne d’ores et déjà des pays comme l'Espagne, l'Irlande, la Grèce, l'Italie ou Chypre elle menace néanmoins réellement les autres pays.

17 La déflation est dangereuse car elle se traduit par un cercle vicieux dont les pays ont ensuite du mal à sortir : Ce phénomène de baisse des prix entraîne en effet de nombreux effets pervers. La baisse des prix signifie que les revenus des entreprises se compriment, ce qui exerce une pression à la baisse sur les salaires. D'autres effets viennent se cumuler. En période de baisse des prix, le meilleur moment pour acheter un bien durable est 'plus tard', puisque son prix va diminuer ; cela comprime encore plus la demande qui s’adresse aux entreprises. Par ailleurs, même si les salaires et les coûts suivent la baisse des prix, la charge des dettes, elle, reste inchangée. Le poids du remboursement de la dette dans les revenus s'élève pour les ménages, les entreprises et les gouvernements, conduisant à des faillites et des insolvabilités, ce qui a encore plus d'effet négatif sur l'activité économique. La réaction de la BCE a permis toutefois d’éloigner un peu cette menace et quelques timides signes de reprise sont apparus au dernier trimestre. Pour autant, l’inquiétude reste bien présente et il n’est pas sûr que la BCE, malgré ses efforts, parviennent à faire revenir durablement la croissance… En effet, l’hétérogénéité que nous avons constatée à plusieurs niveaux dans la zone rend délicate et difficile la conduite des politiques économiques, notamment au niveau monétaire puisque la politique menée par la BCE s’applique à tous uniformément.

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