HYGIENE : Module 6 L’INFECTIO VIGILANCE module 6.

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1 HYGIENE : Module 6 L’INFECTIO VIGILANCE module 6

2 INTRODUCTION Qu’est ce que l’hygiène ?
Vient du grec HYGIEINON qui veut dire santé. HYGIE, déesse protectrice de la santé, de la guérison, du bonheur et du bien public Panacée, déesse des soins et du médicament L’hygiène c’est la science qui apprend à conserver et à améliorer la santé. module 6

3 Qu’est ce que l’hygiène ?
• Elle regroupe l’ensemble des pratiques qui préviennent l’apparition des maladies en améliorant les conditions de vie. • L’ensemble des domaines visent l’hygiène individuelle et/ou collective. module 6

4 Définitions : à méditer
Dictionnaire Robert : « ensemble des principes et des pratiques tendant à préserver, à améliorer la santé » module 6

5 Définitions : à méditer
Dictionnaire des termes techniques de médecine : Science qui apprend à conserver, à améliorer la santé. Partie de la médecine qui traite des milieux ou l’homme est appelé à vivre, et de la manière de les modifier dans le sens le plus favorable à son développement module 6

6 Définitions : à méditer
Grand Larousse encyclopédique : « Partie de la médecine qui étudie les moyens propres à conserver la santé en permettant l’accompagnement normal des fonctions de l’organisme et en harmonisant les rapports entre l’homme et les milieux dans lesquels il vit afin d’éliminer notamment les influences nocives que peuvent éventuellement comporter des milieux. » module 6

7 EN RESUME : 4 notions De règles à suivre De pratiques
De moyens tendant à préserver conserver et améliorer la santé D’environnement dans lequel l’homme évolue L’hygiène met en évidence l’influence de l’homme sur le milieu et du milieu sur l’homme module 6

8 Les différents domaines de l’hygiène
HYGIENE CORPORELLE Propreté du corps (peau, cheveux, ongles, dents, oreilles) Hygiène de l’activité et du sommeil Hygiène vestimentaire : propreté, textile, … module 6

9 Les différents domaines de l’hygiène
HYGIENE DE L’ALIMENTATION Individuelle : repas, calories Groupe : abattoirs, stocks, conserves, lait, restauration collective HYGIENE DE L’HABITAT Salubrité, construction, chauffage, climatisation, éclairage, déchets (évacuation) module 6

10 Les différents domaines de l’hygiène
HYGIENE DE L’ENVIRONNEMENT Urbanisme, pollution, bruit, transports, gestion des déchets module 6

11 HISTORIQUE PREHISTOIRE Prémice de l’hygiène alimentaire : « ne pas manger tout ce qui nous tombe sous la main » L’ANTIQUITE : l’ère grecque et romaine Hippocrate (médecin grec, 400 av jc.) comprend la réalité épidémique des maladies infectieuses. Les Grecs désinfectent les plaies à l’alcool de riz assainissent les locaux avec de l’encens et des vapeurs de soufre utilisent les bains et les crèmes pour assurer leur hygiène corporelle module 6

12 Antiquité Les romains : Développent les 1ères infrastructures pour le transport de l’eau (aqueducs). Construisent des thermes (bains publics) pour l’hygiène corporelle La disparition de l’empire Romain entraîne la dégradation des mœurs et de l’hygiène publique. module 6

13 LE MOYEN AGE XII ème siècle : En Europe, les bains vapeurs reviennent à la mode les latrines sont présentes. Mais dans la rue, excréments et eaux usées se mélangent module 6

14 XVIème-XVIème : l’hygiène marque une pause le corps est tabou et la propagation de maladies graves (Syphilis, peste) effraie. On pense que l’eau ramollit la peau , la rend perméable au germe de la peste et que la crasse protège L’usage des bains est interdit. : La toilette sèche est préconisée(utilisation de poudre, utilisation de linge propre pour frotter les parties visibles du corps) On se parfume, on se coiffe, on s’habille (vêtements protègent) mais l’hygiène corporelle est rejetée. module 6

15 XVIIème- XVIIIème siècle
L’hygiène devient une préoccupation 1656 : création de l’hôpital général : un lit pour plusieurs patients Réapparition des latrines collectives dans les maisons. Incitation à jeter les ordures dans des lieux prévus à cet effet : Van Leeuwenhoek découvre le microscope et décrit les bactéries (sans savoir qu’elles en sont) :Découverte du chlore par Wilhem Scheele Utilisation de l’eau de javel pour la désinfection . module 6

16 le début de la médecine préventive.
XVIIIème siècle le début de la médecine préventive. Mise au point de l’Appertisation par Appert : procédé de conservation des denrées alimentaire par stérilisation à la chaleur, en vase clos. Découverte de la vaccination antivariolique par Jenner, médecin britannique). Création des fosses septiques, réseaux d’eau potable et début du tout à l’égout Création de 3 chaires d’hygiène crées à Paris, Montpellier et Strasbourg. module 6

17 XIXème siècle le renouveau de l’hygiène
le renouveau de l’hygiène 1848 : SEMMELWEIS met en évidence la transmission manuportée et préconise le lavage des mains : Lister donne les bases de l’antisepsie (destruction des micro-organismes pathogènes) pour les interventions chirurgicales module 6

18 XIXème siècle : siècle du renouveau de l’hygiène
Pasteur comprend les mécanismes de transmission des maladies infectieuses : découverte des microbes, il met en évidence leur rôle pathogène Ces découvertes bouleversent le monde 1848 : Chamberland met en place la stérilisation du linge par vapeur d’eau. Poupinel invente l’étuve pour la stérilisation par chaleur sèche du matériel chirurgical module 6

19 XIXème siècle : siècle du renouveau de l’hygiène
1885 : vaccination contre la rage (Pasteur) 1888 : Bedard préconise la stérilisation des instruments et des pansements Quenu préconise le port des gants de caoutchouc stérilisés pour opérer. Florence NIGHTINGALE ( IDE pendant la guerre de Crimée), fait le lien entre la mortalité sur les champs de bataille et les infections acquises dans les hôpitaux militaires, dont les conditions d’hygiène sont déplorables. module 6

20 XIXème siècle : siècle du renouveau de l’hygiène
L’aseptie est née et avec elle la chirurgie moderne La lavage des mains, et la toilette quotidienne à l’eau et au savon prennent des lettres de noblesse sur le plan international. Le but : vaincre les maladies contagieuses telles que la peste, le choléra, la typhoïde, le typhus, la fièvre jaune. C’est l’époque des quarantaines. L’hygiène préventive est lancée. module 6

21 XXème siècle 1903 : Calmette découvre un vaccin antituberculeux : Flemming découvre la pénicilline. L’apparition des antibiotiques entraîne un relâchement des efforts en matière d’hygiène. L’infection hospitalière apparait. Une lutte et une coopération s’engagent contre les maladies infectieuses. module 6

22 XXème siècle 1941 : création du 1er organisme de surveillance des maladies à Atlanta : 1er colloque européen traitant de l’hospitalisme infectieux : le conseil de l’Europe invite les gouvernements à prendre en compte des principes de surveillance des infections et la transmissions des micro-organismes : création du CLIN : comité de lutte contre les infections nosocomiales. module 6

23 XXème siècle 1988 : les CLINS deviennent obligatoires dans les hôpitaux : création des C CLIN (comité technique des infections nosocomiales : instance de référence) 1996 : amorce des procédures de certification des établissements de santé, visant à assurer un suivi de l’amélioration des soins, par des évaluations des pratiques. module 6

24 HYGIENE ET CERTIFICATION (V1)
Surveillance, prévention et contrôle du risque infectieux : Mise en œuvre d’une coordination de maîtrise du risque infectieux. Implication des professionnels dans les instances Surveillance du bon usage des antibiotiques pour maitriser la résistance bactérienne. Élaboration de programme de prévention et suivi de infections des professionnels par la médecine du travail module 6

25 HYGIENE ET CERTIFICATION (V1)
Respect des règles d’hygiène, de l’équilibre nutritionnel et recherche de satisfaction des consommateurs. Conformité du nettoyage des locaux et des équipements. Élimination des déchets par établissement. module 6

26 HYGIENE ET CERTIFICATION (V1)
Mise en place et mise en œuvre de procédures sur la maitrise du risque infectieux, connues des professionnels, concernant l’utilisation des dispositifs médicaux, équipements et environnement Mise en œuvre de procédures concernant la manipulation, le stockage, la préparation et la distribution des aliments. Évaluation du programme de prévention et de maitrise du risque infectieux module 6

27 HYGIENE ET CERTIFICATION (V2)
Évaluation des pratiques professionnelles Mise en place du programme de surveillance et de prévention du risque infectieux. Formation des personnels à l’hygiène Utilisation des protocoles Suivi des bactéries multi résistantes Politique vaccinale Dispositif de surveillance des IN opérationnel Dispositif d’alerte, d’identification et gestion d’une épidémie. module 6

28 HYGIENE ET CERTIFICATION (V2)
Respect des protocoles de prétraitement et désinfection des dispositifs Maintenance préventive et curative des dispositifs Hygiène des locaux Organisation des circuits Aménagement des locaux Analyse des évènement indésirables module 6

29 L’HYGIENE HOSPITALIERE module 6

30 LES ACTEURS La personne soignée : personne fragile, vulnérable
Les soignants: personnel médical et paramédical Le personnel administratif et technique module 6

31 LE CONTEXTE L’hôpital: Lieu de flux permanent
Lieu stratégique où vont se rencontrer des populations saines et des malades infectés Lieu de présence de pathologies variées Pratique d’examens variés module 6

32 DEFINITION politique visant à prévenir, lutter contre et contrôler l’infection hospitalière grâce à des mesures techniques évitant l’apparition et la transmission de micro organismes pathogènes grâce à : Un ensemble d’actions intéressant la propreté, la salubrité, le choix des produits et des matériels, la dispensation des soins, les circuits des déchets, la chaîne alimentaire, … Des comportements individuels et collectifs. module 6

33 EVITER LA PROPAGATION DE MICRO-ORGANISMES PATHOGENES
BUT :   EVITER LA PROPAGATION DE MICRO-ORGANISMES PATHOGENES  module 6

34 GENERALITES SUR L’INFECTION module 6

35 GENERALITES • Les microbes sont des organismes vivants :
• L’être humain vit dans un environnement interne et externe peuplé de microbes. • Les microbes sont des organismes vivants : Ils se nourrissent, excrètent, respirent, se reproduisent, meurent. module 6

36 GENERALITES Les microbes pathogènes : Peuvent engendrer des maladies Les microbes saprophytes : Vivent à l’état normal sur ou dans un organisme Les parasites : Vivent au dépend de l’organisme module 6

37 DEFINITIONS L’infection C’est l’invasion de l’organisme par des agents pathogènes qui s’y développent. La maladie infectieuse : L’ensemble des manifestations cliniques et biologiques résultant de la pénétration dans l’organisme de germes pathogènes. module 6

38 Mécanisme de l’infection
Pour qu’il y ait infection il faut : • Un agent infectieux : Qui quitte son réservoir par une porte de sortie • Un mode transmission • Un hôte à infecter : Présentant une porte d’entrée (cutanée, muqueuse, digestive, génito-urinaire, rhino-pharyngée…) • Une diffusion des germes dans l’organisme : locale et centrale module 6

39 LES AGENTS INFECTIEUX • Les champignons et les levures : Être unicellulaires pouvant provoquer des infections notamment nosocomiales. Ex : Candida Albicans responsable de mycoses module 6

40 LES AGENTS INFECTIEUX Les bactéries : Être unicellulaire avec de grandes facultés d’adaptations et de multiplication. Le regroupement des bactéries s’appellent la flore. On distingue : La flore pathogène, saprophyte et commensale (vit en harmonie avec l’organisme porteur) module 6

41 Caractéristiques des bactéries :
Les bactéries anaérobies : n’ont pas besoins d’air (bacille du tétanos) Les bactéries aérobies : besoin d’air pour vivre (bacille de Koch, pneumocoque,staphylocoque) Les bactéries « mixtes » (bacille de la typhoïde) Formes variées : grains, bâtonnets, spirale. module 6

42 LES AGENTS INFECTIEUX • Les virus : hépatite B Ne peuvent se reproduire qu’à l’intérieur d’une cellule vivante car leur organisation est non cellulaire. Taille plus petite que les bactéries. Véhiculés par l’eau, les aliments, le sang, les selles, l’air… Antibiotiques inefficaces car ne pénètrent pas dans les cellules. module 6

43 LES AGENTS INFECTIEUX Les prions :
Ce sont des protéines (Creutzfeldt-Jacob) Très résistants aux agents classiques d’inactivations Les moisissures : aspergillus (poussières) module 6

44 Les moyens de défense De l’organisme module 6

45 L’immunité naturelle : Défense externe
C’est la capacité de lutter et de se protéger naturellement contre un agent étranger. La peau et les muqueuses : Barrière mécanique naturelle (la sueur, les larmes, la salive sont bactéricides) Les germes saprophytes empêchent l’entrée d’autres germes. module 6

46 L’immunité naturelle : défense interne
Etape locale : Réaction inflammatoire Réaction cellulaire, environnementale, liquidienne, vasculaire (rougeur, chaleur, douleur, oedèmes) Les GB phagocytent les microbes. module 6

47 L’immunité naturelle : défense interne
Etape lymphatique Les ganglions vont enfler et durcir et devenir douloureux car les microbes passent dans les vaisseaux lymphatiques . Aine Aisselles maxillaires Les lymphocytes entrent en action. module 6

48 L’immunité naturelle : défense interne
Etape sanguine : Si les 2 étapes précédentes n’ont pas suffit à détruire les microbes, leur passage dans le sang provoque une septicémie Le foie : Neutralise les microbes et freinent la progression de l’infection grâce aux substances toxiques qu’il possède. module 6

49 L’immunité spécifique
Un système de défense spécifique (qui correspond à un antigène spécifique) peut se mettre en place. Un antigène = un anticorps Ce sont les lymphocytes (GB) qui produisent les anticorps (15 jours). Une fois l’infection terminée, il les met en « réserve » en mémoire (fabrication plus rapide des AC spécifiques) module 6

50 L’immunité acquise Apport extérieur, voulu, destiné à faire fabriquer à l’organisme des défenses. La vaccinothérapie : Immunité active retardée (8 à 10 jours de délai pour la préparation d’AC spécifiques) La sérothérapie : Immunité passive par injection d’AC prêt à l’emploi. Action immédiate mais courte (15 jours) module 6

51 LES MOYENS DE LUTTE EXTERIEURS
Les antibiotiques : Différentes formes (poudres, pommades, gélules, comprimés, solutions injectables) Actifs sur les bactéries • Les mesures individuelles et collectives de prévention : Hygiène de vie Environnement sain Hygiène des soignants module 6

52 Les grands principes En hygiène module 6

53 L’hôpital est un milieu propice à l’infection: La chaleur des chambres
L’humidité La population microbienne hébergée et ambiante module 6

54 LES GRANDS PRINCIPES D’HYGIENE
• Se laver les mains : Avant et après chaque soin. Après chaque manipulation de « sale » Entre chaque patient. Après chaque geste de vie quotidienne. • Ne rien poser au sol (tout ce qui est au sol est considéré comme « sale ») Jamais de linge sale contre la tenue. module 6

55 LES GRANDS PRINCIPES • Ne jamais rentrer de matériel collectif dans les chambres : Chariots • ne rentrer que : un chariot préalablement nettoyé/désinfecté portant uniquement le matériel destiné au patient. • Aller toujours du plus propre au plus sale. • Respecter les circuits et protocoles du service. module 6

56 LES GRANDS PRINCIPES jeter ou décontaminer Tout matériel entré dans une chambre même s’il n’a pas servi. • Porter des gants : pour toute manipulation de sécrétions ou liquides biologiques (contamination) ou liquides abrasifs pour la peau (protection) • Respecter les règles et protocoles d’entretien des locaux et mobiliers. module 6

57 HYGIENE DU SOIGNANT module 6

58 LES PRINCIPES hygiène personnelle rigoureuse afin d’éviter tout risque d’infections nosocomiales. • L’hygiène corporelle : Prendre une douche quotidienne : lavage, rinçage, séchage minutieux des zones à risque, et après les activités sportives. module 6

59 LES PRINCIPES Changer de sous vêtements chaque jour et porter des vêtements propres Laver régulièrement ses cheveux. Avoir une bonne hygiène bucco-dentaire. Se laver les mains régulièrement module 6

60 LA TENUE PROFESSIONNELLE
Pas de vernis à ongles, ongles courts. • Pas de bijoux. • Cheveux attachés, visage dégagé. • Pas de vêtements de ville sous la tenue. • Pas de chaussures de ville. • La tenue de travail : Blouse. Ensemble tunique/pantalon. Elle est nominative, changée chaque jour. module 6

61 LA TENUE PROFESSIONNELLE
Elle est retirée systématiquement pour aller au self. Les tuniques ou blouses sont à manches courtes avec peu de poches. Les pantalons amples. Les chaussures sont spécifiques avec nettoyage hebdomadaire. • La tenue est fournie par l’établissement et entretenue par lui. Le lavage à domicile est interdit. module 6

62 INFECTION NOSOCOMIALE
Toute infection : provoquée par des micro-organismes, contractée dans un établissement de soins, par tout patient admis pour hospitalisation ou recevant des soins en ambulatoires, module 6

63 INFECTION NOSOCOMIALE
apparues lors du séjour ou après : au delà de 30 jours après une intervention chirurgicale et même dans l’année qui suit l’intervention en cas de chirurgie avec prothèse ou implant, argumentée sur le plan clinique ou microbiologique, ou les deux à la fois. Elle peut se déclarer à l’hôpital ou après le retour à domicile. module 6

64 INFECTIONS NOSOCOMIALES
elles concernent également le personnel : Il est réceptif aux agents pathogènes par contamination de contact De par son exposition au sang (accident d’exposition au sang) et aux liquides biologiques (selles, urines, salives…) Elles nécessitent un suivi obligatoire : veille sanitaire,déclaration, traçabilité Font l’objet de principes de précaution Et justifient des mesures de prévention draconiennes et indispensables module 6

65 INFECTIONS NOSOCOMIALES : LES CHIFFRES
Elles touchent 5 à 15 % des patients hospitalisés 20 à 30% en réanimation 7 à 10% en chirurgie 2 à 5% en médecine interne 1O OOO décès par an Le coût est de : 2500 Euros/malade infecté Jours d’hopitalisation en plus de 4 à 10 jours module 6

66 Elles peuvent être dues : À des germes externes aux malades :
CAUSES Elles peuvent être dues : À des germes externes aux malades : environnement, autres patients, visiteurs, personnel soignant, matériel, liés à un acte invasif… On parle de contamination EXOGENE. Aux propres germes du patient : germes cutanés, digestifs… Il s’agit de la contamination ENDOGENE A la méconnaissance du risque infectieux nosocomial et des pratiques de prévention module 6

67 A la résistance bactérienne aux antibiotiques
A la plus grande sensibilité des malades : âge, immunodépression (diminution temporaire ou définitive des défenses immunitaires d’un patient et qui le rend plus vulnérable aux agressions microbiennes) , implants A la résistance bactérienne aux antibiotiques A des actes invasifs : cathétérisme, traitement par chimiothérapie A des déplacements du malade d’un service à l’autre Manque d’équipements sanitaires d‘un service CAUSES module 6

68 Les sites Répartition par ordre d’ importance : Infection urinaire
Les infections broncho-pulmonaires Le infections du site opératoire Les septicémies module 6

69 POUR COMPRENDRE L’HOMME est un réservoir : lieu de contamination où le germe peut se multiplier et contaminer. Le corps humain est colonisé par des bactéries: milliards dans le tube digestif, 1000 milliards sur la peau Sans compter les virus et les champignons. Il est donc le 1er vecteur de contamination module 6

70 POUR COMPRENDRE L’hôpital : Concentration de germes, de gens fragilisés Encombrement des services : défaut d’isolement des malades infectés module 6

71 POUR COMPRENDRE On retrouve les micro-organismes : À l’extérieur : air, brouillard, eau, poussières, surfaces, matériel… A l’intérieur de l’homme : selles, urines, sécrétions Sur la peau module 6

72 Les maladies infectieuses
Les maladies infectieuses sont le résultat d’un ensemble de réactions de l’organisme vis-à-vis d’agents pathogènes qui ont pénétré et débordé ses capacités de défense. Les causes sont multiples et les conséquences parfois graves. module 6

73 Les agents pathogènes : leur responsabilité dans les infections nosocomiales
Les bactéries (86 %) : staphylocoques, pneumocoques Les champignons (8%) : candida albicans Les moisissures : aspergillus (poussières) Les virus (3%) : hépatite B module 6

74 Pour comprendre : la lutte contre les agents bactériens
L’organisme se défend lorsqu’il est agressé. Ils met en place des moyens de défense pour lutter contre l’infection : La peau et les muqueuses : 1ère ligne de défense Les sécrétions : larmes, salive, suc gastrique Les défenses cellulaires : 2ème défense. L’organisme déclenche des réactions en chaîne : augmentation du débit sanguin pour permettre à certaines cellules (polynucléaires et macrophages) de se diriger vers l’agent étranger afin de le « digérer »; c’est la phagocytose. module 6

75 Pour comprendre : la lutte contre les agents bactériens
Les moyens de défense spécifique : 3ème ligne de défense Lorsqu’un agent pénètre, l’organisme mobilise des molécules, les anticorps et certaines cellules afin de former un couple plus efficace pour lutter contre l’intrus. Ces réactions se traduisent par une augmentation du rythme cardiaque, une augmentation de la température module 6

76 Leurs transmissions La transmission peut être directe :
Aérienne, par des gouttelettes de salive Manuelle ou « manuportée » Sanguine, par injection ou par transfusion Sexuelle, par contact intime des muqueuses et des cellules module 6

77 Leurs transmissions Ou indirecte :
par des aliments contaminés : solides ou liquides Contact avec des souillures Par le biais de piqûres d’insecte module 6

78 Les germes : mais où sont-ils ?
Sur les surfaces, les objets, les sols : poignées de porte, téléphone, claviers informatiques, charriots de soins, pieds à perfusion Milieux secs et empoussiérés (peuvent conserver les germes plusieurs jours) : matelas, barrières de lit, tablettes Les appareils médicaux :stéthoscopes, fibroscope module 6

79 Les germes : mais où sont-ils ?
Dans les désinfectants et les solutés divers : Flacons de désinfectants ouvert depuis plus de 15 jours Dans l’air : chambre, circuit d’aération, couloirs Ils sont véhiculés par les poussières, les gouttelettes de salive (toux, éternuement) Dans l’eau (eau potable, eau de dialyse, eau chaude sanitaire) : siphon des éviers, robinets, tuyauterie des laves bassins, douche module 6

80 … de l’infection nosocomiale
Les acteurs …. PERSONNEL Cheveux,nez Bouche,gorge Mains, peau Intestin tenue … de l’infection nosocomiale ENVIRONNEMENT Mobilier Air Eaux sanitaires Alimentation déchets MATÉRIEL DE SOINS Lit, charriot de soins, pieds à perfusion, adapatable LE MALADE Ages extrêmes Immunodéprimés Maladies sous-jacentes Interventions, sondes Long séjour polyantibiothérapie module 6