Compte rendu des trois ateliers d’échanges de pratiques autour du numérique 40 participants au total
Organigramme des idées concernant les apports du numérique
Organigramme des idées concernant les limites du numérique
1/ Avantages du Numérique Le numérique permet une approche différente du métier d’enseignant mais aussi du rôle d’élève. De nouvelles possibilités sont offertes aux enseignants : – collaborer de manière efficace avec une classe à l’étranger, en interne ou à une grande échelle ; – la transmission d’informations et de documents se fait plus aisément, que ce soit entre l’enseignant et les élèves, ou entre les enseignants et les parents ; – L’accès à des ressources quasi en nombre illimité et sous des formes variées (vidéo, audio, documents numérisés couleur, document en 3D etc.) permet à l’enseignant de varier et donc dynamiser ses cours ; Pour que le numérique apporte réellement une plus-value aux enseignants, ceux- ci ont besoin d’outils simples et fiables, mais aussi d’un accompagnement afin de connaitre toutes les possibilités que le numérique peut leur offrir. Du côté des élèves, grâce au numérique : – ils peuvent travailler plus facilement à leur rythme ; – leur motivation est augmentée. De plus, du point de vue de la société qui est maintenant numérique, l’école est en phase en l’utilisant aussi. Bilan de l’atelier
2/ Vers un usage réfléchi L’utilisation du numérique peut apporter une plus-value à certains moments pédagogiques mais ne doit pas être exclusive : – Il ne faut pas que l’outil numérique utilisé remplace le travail de compréhension des notions réalisé en amont : par exemple, avant d’aller chercher une traduction sur un traducteur, chercher soi-même si on connait la réponse, notamment afin de ne pas négliger le travail de mémorisation. – L’outil numérique est à utiliser lorsqu’il est justifié, lorsqu’il ajoute une plus-value au travail effectué, notamment lorsqu’il permet de personnaliser le travail, de garder la mémoire, de manipuler les informations pour se les réapproprier et concevoir une production, d’accompagner le travail intermédiaire (en faisant des essais), ou encore de s’affranchir des contraintes d’espace et de temps ; – Il faut aussi réfléchir à l’égalité : le matériel informatique n’est pas accessible à tous en dehors de l’école. Il faut donc veiller à ce que l’enseignement à travers le numérique n’accentue pas les inégalités sociales ; De plus, le numérique ne remet pas en cause les apprentissages des élèves, ni le rôle de l’enseignant, à condition que celui-ci varie les situations et les outils utilisés : la classe inversée n’est pas un dogme. Bilan de l’atelier
3/ L’éducation au numérique La société actuelle a besoin d’être éduquée au numérique. Pour cela, il faut : – expliquer aux élèves l’utilité d’un outil numérique, notamment en leur expliquant la différence entre la réalité et le virtuel. Pour cela, il faut leur apporter des connaissances solides en informatique afin qu’ils comprennent que le numérique apporte une dématérialisation de la réalité ; – expliquer et montrer la complémentarité des outils classiques (le livre, le dictionnaire, le papier, le stylo etc.) avec les outils numériques : on peut d’ailleurs constamment faire des allers-retours entre les deux ; – montrer aux élèves qu’un outil utilisé de manière non réfléchie, sans connaissances spécifiques, n’est pas efficace : on utilise un outil avec un but bien précis. Il faut donc développer chez les élèves leur maitrise de l’outil, ainsi que leur esprit critique ; – expliquer que le numérique ne remplacera jamais le goût de l’effort, la motivation face au travail etc. Ce sont des compétences à acquérir avec ou sans le numérique ; – penser à une progressivité des apprentissages. Bilan de l’atelier
Conclusion Les élèves d’aujourd’hui représentent une génération connectée, avec des usages personnels instinctifs mais non adaptés au service professionnel. Pourtant, ces usages sont incontournables, que ce soit dans la vie quotidienne que dans celle professionnelle. Nous avons donc besoin d’une éducation au et par le numérique, en veillant aux valeurs qu’on souhaite transmettre notamment vis-à-vis de la communication. Il faut par exemple : -adapter le mode de communication en fonction du contenu à transmettre ; -établir des règles de communication : les heures à laquelle on peut le faire par exemple. Bilan de l’atelier