La musique doit « imiter » une musique produite par les mouvements des planètes (sur chacune se tenait une sirène): cette musique est celle de dieu (musica mundana) (mais elle reste inimitable , car nous ne l’entendons pas)
- l’oeil humain et non plus divin regarde D’où: - fin de l’Un: l’oeil découpe et voit un monde de plus en plus diversifié - le monde vu par l’oeil humain est fini, mais derrière se tient un infini - l’avènement du signe: le monde se révèle comme un système de signes et de renvois, que l’on va inscrire dans des « grammaires »
- La mimèsis : l’art fait un double (un autre) en imitant : négatif selon Platon (art=mensonge), positif selon Aristote - l’incarnation (Damascène, les iconodoules): un « autre » (invisible, « latent ») s’incarne dans l’œuvre qui doit nous faire ressentir cette altérité (le « mystère » de l’œuvre)
Par la symbolisation musicale Soit le désir et ses médiations: il cumule formes sur formes, en s’élevant vers un objectif (qu’il n’atteindra jamais): Eros céleste Soit la jouissance immédiate : transe, sortie de toute forme construite: Eros vulgaire Ref: le Banquet de Platon
nous sommes à tout jamais dissociés, séparés Les formes symboliques, les langages dont les arts réparent la séparation Soit les formes symboliques voilent la séparation par l’image d’une unité (polarité de synthèse), soit en la transposant sur une autre scène (la tragédie, le carnaval …) (polarité diégétique)
L’évolution individuelle est modélisée selon l’état le plus abouti (adulte), où nous nous situons Appliquer ce modèle (ontogénèse )à l’évolution des cultures (phylogenèse) revient à nous mettre dans la position la plus « évoluée » (celle de l’adulte) et à classer les autres cultures dans des états « inférieurs ». Exemple de Willems
- l’œil humain s’est affranchi de Dieu Mais cette liberté (en arts) rencontre une nouvelle contrainte: se soumettre à des « grammaires » (règles de la perspective, de l’harmonie…)
les formes stables, unificatrices et « grammaticalisées » : Apollon et celles « informes ? Dionysos Référez-vous à Nietzsche
- Intérêt pour les musiques populaires -prise en compte du développement musical de l’enfant (enfant = peuple ?) Citez rousseau (pour le goût partagé avec le peuple)
Arts ? Zut, je ne sais pus si c’est académique ou populaire Dispositif hiérarchisé , culture écrite , travail « mental », apprentissage long, interprétation d’un texte Arts ?: /pas de hiérarchie (cercle), Culture orale/ Importance du corps »/ Possibilité de pratique « immédiate »/ Improvisation/interprétation d’un texte
Indicible: vide de la mort Ineffable: trop plein de sens L’art se situe dans cet ineffable: ce que l’oeuvre fait ressentir dépasse nos possibilités de verbalisation (mais conduit à nommer plus loin dans l’inconnu) exemple de Messiaen
1752, Querelle des bouffons , Rameau qui privilégie la « grammaire » de l’harmonie Rousseau qui donne sa faveur au sujet sensible Objet contre sujet…
Piaget: du « dedans vers le dehors » De l’activité interne de l’enfant qui est ensuite accommodée aux codes de la culture Vygotski: du « dehors vers le dedans » D’une médiation « culturelle », avec un autre (adulte, pair) activité interne