LA LECTURE Martine Caraglio
PLAN DE L’ INTERVENTION INTRODUCTION L’écrit est fondamental mais il pose problème 2. Evolution 3. L’interrogation porte sur les stratégies pédagogiques
I. DETOUR PAR LES COMPOSANTES COGNITIVES DE L’ APPRENTISSAGE PLAN DE L’ INTERVENTION I. DETOUR PAR LES COMPOSANTES COGNITIVES DE L’ APPRENTISSAGE Le traitement de l’information 2. La mémoire 3. La surcharge cognitive
II. LA LECTURE : COMPREHENSION PLAN DE L’ INTERVENTION II. LA LECTURE : COMPREHENSION Comprendre un texte c’est… 2. Apprendre à comprendre L’influence des connaissances préalables : structure d’accueil Les éléments de nature textuelle : les inférences L’influence des connaissances préalables : apprentissage 3. La polyvalence du lecteur 4. Accroître le capital de connaissances 5. La compréhension fine
PLAN DE L’ INTERVENTION III. LA LECTURE : LES HYPERTEXTES Les difficultés 2. Un nécessaire accompagnement
PLAN DE L’ INTERVENTION DE LA LECTURE A LA MAITRISE DES LANGAGES CONCLUSION DE LA LECTURE A LA MAITRISE DES LANGAGES
PLAN DE L’ INTERVENTION INTRODUCTION 1. L’écrit est fondamental mais il pose problème 2. Evolution 3. L’interrogation porte sur les stratégies pédagogiques I. DETOUR PAR LES COMPOSANTES COGNITIVES DE L’ APPRENTISSAGE 1. Le traitement de l’information 2. La mémoire 3. La surcharge cognitive II. LA LECTURE : COMPREHENSION 1. Comprendre un texte c’est… 2. Apprendre à comprendre L’influence des connaissances préalables : structure d’accueil Les éléments de nature textuelle : les inférences L’influence des connaissances préalables : apprentissage 3. La polyvalence du lecteur 4. Accroître le capital de connaissances 5. La compréhension fine III. LA LECTURE : LES HYPERTEXTES 1. Les difficultés 2. Un nécessaire accompagnement CONCLUSION DE LA LECTURE A LA MAITRISE DES LANGAGES
L’élève apprend parce qu’on l’instruit. PREAMBULE L’élève apprend parce qu’on l’instruit. Il apprend comme on l’instruit. Les modèles cognitifs ne sont pas des modèles d’enseignement mais des cadres explicatifs.
INTRODUCTION L’écrit : Elément fondamental mais préoccupation sociale · Rappel : Analphabétisme : incapacité de lire et d’écrire d’une personne qui n’a jamais appris ou qui a tout oublié. Illettrisme : état de la personne qui n’a pas un usage efficace de la lecture et de l’écriture dans sa vie quotidienne.
INTRODUCTION Evolutions du lire écrire liées aux évolutions sociales Dans les années 40 « lire un texte court sans trébucher » Aujourd’hui sophistication de la société implique un autre type de maîtrise. Modification du temps de l’école Importance de la compréhension
INTRODUCTION L’interrogation porte sur les stratégies pédagogiques qui pourraient faciliter la compréhension d’un texte écrit Années 70 : Le modèle pour décrire l’acte de lecture d’un lecteur confirmé supposait résolue la question du code (pas d’indication sur le travail de la phrase et du texte) Aujourd’hui : Les activités d’identification visuelle se conjuguent avec des activités de compréhension Un débat ouvert
DETOUR PAR LES COMPOSANTES COGNITIVES DE L’ APPRENTISSAGE le traitement de l’information l’identification la transformation le stockage et la récupération d’informations la mise en relations des informations entre elles un dénominateur commun : les représentations
DETOUR PAR LES COMPOSANTES COGNITIVES DE L’ APPRENTISSAGE La mémoire MLT : connaissances procédurales (savoir-faire), factuelles ou conceptuelles. La MT est indissociable de celle de ressources cognitives. Celles-ci représentent l’énergie mentale mobilisable par un individu pour l’accomplissement d’une tâche donnée.
DETOUR PAR LES COMPOSANTES COGNITIVES DE L’ APPRENTISSAGE La surcharge cognitive La réalisation d’une tâche cognitive consomme d’autant plus de ressources cognitives que la quantité d’informations à traiter est grande et que les traitements sont longs. Les ressources cognitives requises pour une tâche dépendent du niveau d’expertise du sujet dans le niveau concerné, de son niveau de développement et de la stratégie qu’il adopte. Lorsque la charge cognitive mobilisée dépasse les ressources disponibles, il y a alors surcharge cognitive.
LA LECTURE COMPREHENSION comprendre un texte c’est … Construire une représentation de l’information qui y est décrite La compréhension, objectif ultime du lecteur, est le produit de deux ensembles d’opérations : des activités spécifiques de décodage une série d’activités mentales de traitement des significations ces deux composantes fondamentales de la lecture fonctionnent en interaction
LA LECTURE COMPREHENSION Apprendre à comprendre Les éléments de nature textuelle La seule extraction des informations littérales est insuffisante pour comprendre un texte Le lecteur doit produire les informations « manquantes » en effectuant des calculs inférentiels L’influence des connaissances préalables : connaissances préalables et compréhension Les connaissances antérieures sont une variable essentielle de la compréhension Nécessité d’une structure d’accueil L’influence des connaissances préalables : connaissances préalables et apprentissage
LA LECTURE COMPREHENSION La polyvalence du lecteur La polyvalence du lecteur est l’aptitude à lire en variant les projets, les stratégies (lecture sélective, intégrale…), les situations de lecture, les supports, les types d’écrits, enfin les types de textes. Les objectifs poursuivis par le lecteur (déterminés par lui-même ou imposés) guident à la fois la prise d’informations et la construction de la représentation mentale associée au texte : préciser ces attentes pour viser à la mobilisation de stratégies spécifiques Accroître le capital de connaissance
LA LECTURE COMPREHENSION La compréhension fine Délinéarisation de l’information Hiérarchiser les informations Résumer Critères de lisibilité
LES HYPERTEXTES Difficultés Le problème majeur de la lecture des hypertextes réside dans la façon dont le lecteur contrôle l’accès à l’information : contrôler de façon continue l'activité de lecture en fonction de ses besoins et de ses objectifs choisir quelle information doit être lue d’abord, quelle autre traiter ensuite ne pas activer les connaissances qu’il possède déjà sur la structure typique des textes La navigation s’accompagne du phénomène de désorientation ou de « perte dans l’hyperespace » qui a très tôt été diagnostiqué comme la principale difficulté de la lecture Deux types de problèmes ont été identifiés : Le problème de la localisation Le problème de la charge de traitement Les outils d’aide à la navigation sont une piste. Mais accroissement de la charge cognitive
LES HYPERTEXTES Un nécessaire accompagnement Aider le lecteur à : Déterminer si ce qu’il fait est pertinent par rapport à son objectif de recherche Effectuer les comparaisons de contenus entre les textes Les synthétiser pour en faire un tout cohérent Avoir une lecture efficace, c’est-à-dire posséder des habiletés telles que : prendre des notes organiser l’information (hiérarchiser…) détecter les incohérences et les redondances
CONCLUSION Lire c’est… Pas de « tout cognitif » « La lecture peut être définie comme une construction de significations, réalisée par une personne à partir d’un texte écrit, dans un contexte donné. Cette construction est donc le fruit d’une interaction entre les données propres au texte et les connaissances du lecteur (connaissances linguistiques et connaissances conceptuelles) en fonction des buts qu’il poursuit à travers sa lecture. » (Gombert, Goigoux et al., enseigner la lecture au cycle 2). Pas de « tout cognitif » De nouvelles compétences de lecture, un nouvel espace didactique