Seconde journée du stage du 23 mars 2018 L’apprentissage des cours de SES dans la perspective des épreuves du bac Analyse critique des outils mis en œuvre dans une démarche d’évaluation formatrice Seconde journée du stage du 23 mars 2018
Des outils oui, mais pour faire quoi ? FAITES-VOUS PARTIE DE CE SIÈCLE ? : Une question posée par le web Pedagogique Une norme a suivre ? Discutee ? imposee ?
Comment éveiller l’intérêt des élèves face à un programme exigeant ? Un programme exigeant, qui peut – être considéré par certains élèves (les plus fragiles, ceux qui ne veulent pas dans le post-bac s’orienter vers une filière nécessitant des bases économique ou sociale ) comme aride et rébarbatif Première question : comment éveiller l’intérêt des élèves ? Quels outils pédagogiques mettre en œuvre dans nos pratiques ?
Comment s’approprier les connaissances et leur donner du sens ? Un programme quantitativement ambitieux (bien qu’allégé). Un désarroi pour les élèves les plus fragiles qui se sentent débordés par l’ampleur des savoirs, mécanismes et savoir faire à maîtriser Deuxième question : quelle démarche mettre en œuvre afin de permettre à l’élève de s’approprier, de hiérarchiser , et enfin de mobiliser les connaissances et les compétences pertinentes?
Comment faire travailler la méthodologie ? Les épreuves de SES au bac inquiètent nos élèves: D’abord par leur coefficient mais aussi car une partie d’entre eux a l’impression qu’elles nécessitent un savoir encyclopédique (ce qui est faux) et enfin en raisons de difficultés méthodologiques Troisième question : En quoi les outils dont nous disposons permettent aux élèves de s’approprier la méthodologie pour maîtriser les deux épreuves de SES ?
Beaucoup d’outils numériques De nombreux outils existent (il faut relativiser leur caractère novateur), apparaissent et disparaissent (en fonction des modes, des réformes). Nous les connaissons et nous les utilisons fréquemment dans nos pratiques
En particulier numériques Les TICE ont permis incontestablement de multiplier les outils d’apprentissage, d’en diversifier les usages et ainsi de mieux répondre aux besoins des élèves Cependant les TICE ne sont pas la solution miracle !
Leur utilité n’est pas toujours évidente En effet plus on dispose d’outils, plus ils sont rassurants et attrayants (aussi bien pour les élèves que pour les professeurs ), plus ils sont chronophages autant en temps de préparation qu’en temps scolaire. Dés lors il devient fondamental de se poser la question de leur utilité (enrichissent-ils notre pratique pédagogique ?) et de leur capacité à répondre aux besoins des élèves et à remédier à leurs difficultés
2 écueils Il faut donc éviter deux écueils : Une vision technophile des outils (en particulier numériques mais pas seulement) Une position technophobe qui résulte des déceptions occasionnées par les outils , comparées à l’investissement lourd qu’ils nécessitent . Cela peut conduire à leur rejet
Un impératif Pourtant nous avons tous conscience des insuffisances d‘un enseignement principalement directif qui répond de moins en moins aux besoins de nos élèves même s’il peut être rassurant aussi bien pour nous que pour eux en termes de contenu , de silence durant la prise de notes
Quelques pistes pour accroitre l’utilité des outils Finalement la déception résultant de la conception et de la mise en œuvre des outils sera d’autant plus réduite que : Nous le leurs demandons pas de faire ce qu’ils sont incapables de donner Nous prenons conscience que les outils doivent s’adapter aux besoins des élèves qui sont différents Les outils doivent contribuer à renforcer l’autonomie des élèves dans le cadre d’une démarche d’évaluation formatrice Les outils sont donc plus complémentaires que substituables Il faut individualiser la relation pédagogique donc multiplier les outils et les activités Ce qui impose ; De mutualiser nos productions de faire des élèves des producteurs d’outils
Quelques pistes pour accroitre l’utilité des outils Il nous faut donc en amont penser la cohérence de nos pratiques d’évaluation formatrice : quels outils pour quels apprentissages? (travail sur les savoirs, mécanismes, savoir-faire) Des outils pour quels usages ?: outils d’apprentissage, d’application, de révision , de remédiation Quelles complémentarité entre les outils ? Des outils dans la durée ? Engager une réflexion sur la mise en oeuvre des outils : Quand A quel rythme Etc. Etape essentielle : s’interroger a posteriori sur la pertinence des outils mis en oeuvre
Un bilan provisoire d’utilisation des outils dans le cadre d’une démarche d’évluation formatrice
Des éléments positifs
Des outils diversifiés et individualisés donc s’efforçant de répondre aux besoins (exprimés ?) des élèves
Des élèves plus actifs en cours
Un cours plus dynamique basé sur l’interactivité entre les élèves et avec l’enseignant
Des élèves plus autonomes
Des élèves acteurs de leur scolarité
De nombreuses limites
Des élèves (et un prof) surchargés de travail
Des élèves déstabilisés
Une forte dépendance aux outils technologiques et à leurs limites
Un influence sur les compétences des élèves difficiles à percevoir