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Syndrome des apnées du sommeil et conduite d’un véhicule

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Présentation au sujet: "Syndrome des apnées du sommeil et conduite d’un véhicule"— Transcription de la présentation:

1 Syndrome des apnées du sommeil et conduite d’un véhicule
CHU Vésale 2006

2 LA SOMNOLENCE Comment la définir ? Comment l’évaluer ? Comment la prévenir ?

3 La somnolence est un besoin involontaire et incontrôlable de dormir qui survient pendant la journée et interfère avec les activités habituelles. Etude lilloise sur personnes de 18 à 64 ans : 20% souffrent de somnolence diurne, 7,5% estiment que la somnolence diurne affecte leurs activités, 20% se plaignent d'insomnie, 9% consomment des hypnotiques. Une somnolence anormale peut prendre différentes formes : Des épisodes irrésistibles de sommeil se répétant une ou plusieurs fois par jour Une somnolence de fond variable dans le temps mais interférant avec les activités quotidiennes Une inertie majeure de sommeil se manifestant par un réveil laborieux, le matin ou lors d’une sieste Des épisodes prolongés de sommeil d’une durée moyenne d’une semaine se répétant à intervalles de plusieurs mois ou années.

4 LA SOMNOLENCE AU TRAVAIL
Zzzz Zzzz Zzzz Zzzz

5 03:00 04:00 Three Mile Island Titanic 02:00 01:23 Bhopal Tchernobyl

6 LA SOMNOLENCE AU VOLANT

7 Deux morts dans un accident de car
Lundi 15 novembre 2004  Le véhicule, qui transportait 24 passagers belges en plus des deux chauffeurs, arrivait d’Espagne et se dirigeait vers Bruxelles. Il avait quitté Saint-Sébastien, à 21 h, samedi soir. A 5 h du matin, il a commencé à zigzaguer puis s’est couché sur le côté et a glissé sur 50 m avant de terminer sa course dans le fossé, vraisemblablement en raison d’un assoupissement du chauffeur. Deux jeunes femmes ont été éjectées du car et tuées sur le coup. Le conducteur a été grièvement blessé. La Dernière Heure

8 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
L’accident de la route : Dans le monde 2002 : 9ième cause de mortalité 2020 : 3ième cause de mortalité En Europe morts et blessés par an, Objectif de la CE diminuer de ½ le nombre de morts pour 2010 : « économie » de vies/an en Europe

9 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
L’accident de la route : Principale cause de mortalité des moins de 45 ans. Parmi les causes d’accident : La somnolence au volant Les accidents de la route sont la principale cause de mortalité des moins de 45 ans, réduisant davantage l'espérance de vie que les maladies cardiaques ou le cancer.

10                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        

11 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
L’accident de la route : Principale cause de mortalité des moins de 45 ans. Parmi les causes d’accident : La somnolence au volant La somnolence est reconnue comme la cause de 3 % des accidents de la route mais ce % est largement sous-estimé. L’évaluation de la somnolence et de son impact en accidentologie est une tâche ardue pour les services publics. Nous ne disposons pas, comme pour la surveillance des excès de vitesse, de « radars de vigilance ». Contrairement à l'alcool au volant, la police ne peut proposer aucun test de mesure de la fatigue ou de la somnolence. Les conducteurs impliqués dans un accident ont des réticences à admettre la fatigue comme facteur déterminant. Pire, ils ne reconnaissent pas les premiers signes de fatigue ou n’en tiennent pas compte.

12 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Somnolence sous-estimée : Circulation de nuit (10 % du trafic) responsable de 37 % des blessés graves et 45 % des tués. (un seul véhicule impliqué, entre 4 et 6 h du matin, plus particulièrement dans la nuit du samedi au dimanche) Perte de contrôle du véhicule 50% des accidents mortels Trajets habituels  60 % des victimes Type d’accident (sortie de route, percuter l’arrière d’un autre véhicule) Bonnes conditions météo et de visibilité Pas de problèmes de surface Pas de prise d’alcool Absence de signe de freinage et de trace d’évitement juste avant l’accident

13 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
15 à 20 % des accidents sur le tout réseau routier. 30 à 35 % des accidents sur autoroute. Une somnolence excessive au volant multiplie par 8 le risque de survenue d’accident. Il se situerait aux environs de 15 à 20 % sur le tout réseau routier. La somnolence au volant est la première cause de mortalité sur autoroute (30 à 35 % des accidents).

14 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
15 à 20 % des accidents sur le tout réseau routier. 30 à 35 % des accidents sur autoroute. Une somnolence excessive au volant multiplie par 8 le risque de survenue d’accident. Une somnolence excessive au volant multiplie par 8 le risque de survenue d’accident. 8

15 Conducteurs les plus exposés :
LA SOMNOLENCE AU VOLANT Conducteurs les plus exposés : les moins de 25 ans les plus 50 ans les travailleurs à horaires irréguliers Les conducteurs les plus exposés à l’hypovigilance au volant sont: les conducteurs de moins de 25 ans, particulièrement les hommes. les adultes de plus de 50 ans, qui souffrent souvent de troubles du sommeil pouvant altérer leur vigilance. les travailleurs à horaires irréguliers, en permanence en manque de sommeil.

16 Conducteurs les plus exposés :
LA SOMNOLENCE AU VOLANT Conducteurs les plus exposés : les moins de 25 ans les plus 50 ans les travailleurs à horaires irréguliers Les jeunes conducteurs sont six fois plus souvent impliqués dans une collision liée à la somnolence que les conducteurs de tout autre groupe d'âge. Les jeunes conducteurs devraient en moyenne dormir neuf heures, mais ils respectent rarement ce besoin de sommeil. Ils sont donc en permanence en " dette de sommeil ". Et c'est en fin de semaine que cette "dette" se manifeste : généralement, après une nuit de fête, lorsqu'ils rentrent chez eux au petit matin, pendant une période de forte somnolence. Les accidents mortels impliquant des jeunes conducteurs se produisent le plus souvent la nuit et le week-end.

17 Mortalité routière des jeunes adultes dans l’UE.
Nombre de personnes de 18 à 25 ans tuées dans les accidents de la route par heure et par jour (moyenne annuelle).

18 Augmentation du risque d’accident si :
LA SOMNOLENCE AU VOLANT Augmentation du risque d’accident si : Dette de sommeil RISQUE X 3 Conduite la nuit entre 2 h et 5 h du matin RISQUE X 5 Maladie du sommeil RISQUE X 6 Prise de médicament Une dette de sommeil peut rendre « ivre de fatigue ». La somnolence au volant est aussi dangereuse que l’alcool : plus de 17 heures de veille active correspond à 0,5 g d’alcool dans le sang. Il existe des dettes chroniques de sommeil que subissent les travailleurs à pauses ou de nuit , mais également des dettes aigues survenant, par exemple lorsque vous prenez la route des vacances après une nuit écourtée. Le risque de somnolence augmente sensiblement encore entre 2 h et 5 h, en raison d’une baisse normale de vigilance dans cette tranche horaire. Les accidents liés à la somnolence sont plus fréquents dans les nuits du vendredi au samedi et du samedi au dimanche. Une maladie du sommeil peut multiplier par 6 le risque d’accident. La somnolence induite par la prise d’un médicament est responsable de 10 % des accidents. La liste des médicaments induisant des troubles de vigilance est longue , comprenant pas moins de 1000 spécialités différentes. Les conseils relatifs à la conduite automobile sont signalés dans la notice du médicament, mais perdus dans une liste souvent impressionnante d’effets secondaires.

19 Les « somnovolants » Roulez vigilant, arrivez en vie.
Quand fait-on partie de ce groupe à risque que j’appelle les somnovolants. Comment savoir si vous ou moi sommes à risque de s’endormir au volant et d’être responsable d’un accident.

20 Comment savoir ? LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Reconnaître les signes d’hypovigilance.  Auto-évaluation Consultation médicale L’hypovigilance lors de la conduite automobile se manifeste par : une lenteur de réaction face à un obstacle, des difficultés à maintenir une vitesse constante, des erreurs de coordination, une inattention à la signalisation, une incapacité à pouvoir maintenir la trajectoire du véhicule (écarts successifs), des changements de voie involontaire, des périodes d’absence (aucun souvenir des derniers kilomètres parcourus), des bâillements, une difficulté à garder les yeux ouverts et la tête droite, un désir de changer fréquemment de position, des hallucinations ou illusions (par exemple : percevoir faussement la présence d’un animal sur la route.) Comment savoir ?

21 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Reconnaître les signes d’hypovigilance.  Une lenteur de réaction face à un obstacle, Des difficultés à maintenir une vitesse constante, Des erreurs de coordination des mouvements lors de la conduite, Une inattention à la signalisation, Une incapacité à pouvoir maintenir la trajectoire du véhicule, Des changements de voie involontaires, Des périodes d’absence (aucun souvenir des derniers kilomètres parcourus), Des bâillements, une difficulté à garder les yeux ouverts et la tête droite, un désir de changer fréquemment de position, Des hallucinations ou illusions, Des périodes de « micro-sommeils »

22 Comment savoir ? LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Reconnaître les signes d’hypovigilance.  Auto-évaluation Consultation médicale Il existe un échelle d’auto-évéluation simple et très pratique, reconnue internationalement qui vous permet en 1 à 2 min d’évaluer votre propension à s’endormir dans des conditions habituelles : l’échelle de somnolence d’Epworth. Comment savoir ?

23 Echelle visuelle analogique
1 4 Très endormi Très éveillé

24 Echelle de somnolence de Standford
En pleine forme et en pleine vitalité; alerte, très bien éveillé. En très bonne forme, mais pas en pleine forme, capable de se concentrer. Détendu, éveillé, pas pleinement alerte, apte à réagir. Un peu nébuleux, pas en pleine forme, tendance à se laisser aller. Nébuleux, ralenti, commence à ne pas chercher à rester éveillé. Somnolence, préfère rester allongé, combat le sommeil, engourdi. Presque en train de rêver, sommeil imminent, ne lutte plus pour rester éveillé. X. Endormi. Cette échelle évalue bien la somnolence chez le sujet normal après privation de sommeil, mais se montre peu fiable dans les troubles du sommeil avec somnolence diurne excessive comme la narcolepsie ou le syndrome des apnées du sommeil. Etude sur la somnolence chez des conducteurs automobiles juste avant l’accident avec blessé ou mort, par rapport à des contrôles : si les sujets se plaignent d’une somnolence sévère (> ou = 4 sur une échelle de 7), le risque d’avoir un accident par rapport à un sujet non somnolent est de 8.2. Alors que la somnolence chronique mesurée par Epworth navait aucun rapport avec la survenue de l’accident.

25 Echelle de somnolence d’Epworth
Situation Chance d’assoupissement Lecture en position assise. 1 2 3 Regarder la télévision. Assis inactif dans un lieu public (cinéma, théâtre, réunions…). Passager d’une voiture (ou d’un transport en commun) roulant plus d’une heure sans interruption. Allongé dans l’après-midi lorsque les circonstances le permettent. Étant assis en parlant avec quelqu’un. Assis au calme après un déjeuner sans alcool. Dans une voiture alors que celle-ci est arrêtée depuis quelques minutes. TOTAL Afin de pouvoir mesurer une éventuelle somnolence dans la journée, voici quelques situations relativement usuelles, où nous demandons d’évaluer le risque de vous assoupir. 0 = Jamais d’assoupissement 1 = Peu de chance d’assoupissement 2 = Bonne chance d’assoupissement 3 = Très forte chance d’assoupissement Lecture en position assise. Regarder la télévision. Assis inactif dans un lieu public (cinéma, théâtre, réunions…).Passager d’une voiture (ou d’un transport encommun) roulant plus d’une heure sans interruption.Allongé dans l’après-midi lorsque les circonstancesle permettent. Étant assis en parlant avec quelqu’un. Assis au calme après un déjeuner sans alcool. Dans une voiture alors que celle-ci est arrêté depuis quelques minutes. 

26 Echelle de somnolence d’Epworth
Situation Chance d’assoupissement Lecture en position assise. 1 2 3 Regarder la télévision. Assis inactif dans un lieu public (cinéma, théâtre, réunions…). Passager d’une voiture (ou d’un transport en commun) roulant plus d’une heure sans interruption. Allongé dans l’après-midi lorsque les circonstances le permettent. Étant assis en parlant avec quelqu’un. Assis au calme après un déjeuner sans alcool. Dans une voiture alors que celle-ci est arrêtée depuis quelques minutes. TOTAL = 19 (pathologique > 10)

27 Que faire… en cas de somnolence pathologique ?

28 Comment savoir ? LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Reconnaître les signes d’hypovigilance.  Auto-évaluation Consultation médicale Quand doit-on consulter ? Quand la somnolence qui est un processus normal devient-elle pathologique ? Comment savoir ?

29 Consultation du sommeil
Vous endormez-vous systématiquement à la fin d’un repas, au volant de votre voiture, en parlant avec des amis, au spectacle, voire chez le coiffeur ou le dentiste ? Exclure la somnolence liée à un facteur comportemental : durée insuffisante de sommeil, prise de médicaments, , substances addictives (alcool, cannabis) Le conducteur qui s’endort au volant de manière récurrente doit consulter son médecin pour envisager toutes les causes possibles : médicales, environnementales, psychologiques, médicamenteuses, toxiques…

30 Agenda du sommeil On remet au patient lors d’une première consultation un agenda du sommeil Le patient hachure en noire les plages de sommeil et laisse vierge les périodes de veille. Ceci nous donne un aperçu sur 15 jours du rythme veille-sommeil à domicile et des différents problèmes rencontrés par le patient.

31 Actimétrie

32 Etude du sommeil Si nécessaire, nous réaliserons un enregistrement de sommeil au laboratoire afin d’analyser de manière précise et objective les plaintes du patient.

33 Tests de latence multiple d’endormissement
Mesure la propension au sommeil 20 15 10 Il existe également des test nous permettant d’évaluer de manière précise le niveau de vigilance en journée. Après avoir passé une nuit de sommeil au laboratoire, le patient est convié à se remettre au lit durant 20 minutes en journée à des heures bien précises et de rester impérativement réveillé entre les tests : à 10 h, 12 h, 14 h, 16 h, 18h. Le patient est allongé, les yeux clos, dans le noir et le calme avec pour instruction : « essayez de dormir » On mesure la latence d’endormissement au cours de ces 5 tests et on fait la moyenne. On regarde également dans quel stade de sommeil le patient s’endort. Somnolence pathologique : latence moyenne < 5 minutes Ces tests de latences multiples d’endormissement mesurent la propension à s’endormir Le score d’Epworth évalue un état subjectif et des comportements ressentis au cours d’un passé récent (< 1 mois) alors que les MSLT mesure une propension physiologique à s’endormir , fortement influnencée par le sommeil effectué au cours des dernières 24 h. 5 10 h 12 h 14 h 16 h 18 h

34 Tests de latence multiple d’endormissement
Mesure la propension au sommeil 20 15 Latence moyenne > 10 min : normale 5 à 10 min : somnolence légère < 5 min : somnolence pathologique 10 5 10 h 12 h 14 h 16 h 18 h

35 Tests de maintien d’éveil
Mesure la capacité à rester éveillé 40 30 20 MWT (maintenance of wakefulness test) Après une nuit normale de sommeil Sujets assis dans un fauteuil confortable Chambre normalement illuminé Instruction : « restez éveillé » 5 tests de 40 min (10,12,14,16 ,18 h) Mesure la capacité à rester éveillé Résister au sommeil 4 épreuves de 20 ou 40 min une MWT moyenne < à 11 min = résistance au sommeil anormalement faible grande sensibilité pour mettre en évidence une dette aigue et sévère de sommeil 15 % des narcoleptiques ont une MWT moyenne > 12 min 10 10 h 12 h 14 h 16 h 18 h

36 Tests de maintien d’éveil
Mesure la capacité à rester éveillé 40 30 20 Assis confortablement dans son lit, éclairé par une faible lumière (0.10 lux), situé derrière lui (7,5 W à 1 m) à une T° de 22°C Latence moyenne < 11 minutes : pathologique 10 10 h 12 h 14 h 16 h 18 h

37 Oxford sleep resistance test: OSLER
Test de résistance au sommeil de 40 min Méthode : Réponse à un stimulus visuel de 1 sec toutes les 3 sec (800 stimuli) 4 tests (9h/11h/13h/15h) 7 omissions consécutives (21 sec) = latence d’endormissement Normaux : latence = 40 min SAS : latence = 10 min L’endormissement est évalué de manière comportementale. Position semi-assise, chambre silencieuse, obscure OSleR test, 75% of OSA patients exhibited vigilance alteration, characterised by shortened sleep latency and a higher number of errors during the test

38 Simulateur de conduite Pupillographie Mesure des clignements oculaires
La pupillométrie. qui mesure le diamètre pupillaire. Quand vous êtes bien éveillé, votre pupille est dilatée et stable, quand vous êtes en état de somnolence votre pupille petite et instable. Clignements oculaires : on peut mesurer la durée et la fréquence de clignement. Les clignements sont plus lents et moins fréquents lorsque vous êtes somnolent. Simulateur de conduite

39 EEG ambulatoire de longue durée
L'EEG en ambulatoire et de longue durée. pour vérifier la durée et l'horaire des épisodes de sommeil spontanés dans différentes pathologies

40 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Comment lutter ?

41 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Traiter les causes. Suivre les conseils de prévention de l’hypovigilance.  Equiper le véhicule de systèmes de détection en temps réel de l’hypovigilance au volant.  Corriger la dette de sommeil Améliorer l’hygiène de vie et de sommeil Traiter les pathologies du sommeil.

42 Quelques exemples … La somnolence

43 Somnolence excessive primaire Narcolepsie
Hypersomnie idiopathique Somnolence excessive secondaire Apnées du sommeil Somnolence excessive liée à un trouble du rythme circadien

44

45

46 difficultés à s’éveiller maux de tête au réveil mauvaise humeur
APNEE DU SOMMEIL somnolence fatigue intense difficultés à s’éveiller maux de tête au réveil mauvaise humeur difficultés de concentration troubles de mémoire troubles de l’érection troubles de la libido effet positif après une semaine et maintenu

47 7 Les apnées multiplient le risque d’accident lié à la somnolence par
Ralentissement du temps de réaction Modification du champ visuel Troubles du jugement

48 Causes possibles de somnolence chez les apnéiques
Index d’apnée-hypopnée (SLP>SP ?) Sévérité de l’hypoxémie Fragmentation du sommeil: index de micro-éveils Manque de sommeil, de SLP Efforts inspiratoires ?? ? In contrast, increasing severity of disordered breathing during NREM sleep was associated with daytime sleepiness.

49 Effet du traitement CPAP
Avant traitement : score d’Epworth > 10 chez 56 % des patients avec A-H > 15/h 80 % des patients avec A-H > 30/h Après traitement : amélioration du score d’Epworth de 3, amélioration du score d’Epworth jusqu’à 4,75 , quand les patients ont plus de 30 A-H /h La réduction de somnolence existe après la 1 ère nuit de PPC et se poursuit jusqu’au 14 ième jour, sans amélioration ultérieure. Importance des premières semaines de traitement qui va conditionner l’adhésion au traitement et l’observance ultérieure.

50 Somnolence résiduelle sous CPAP
Etude multicentrique française (n=502) Patients observants sous CPAP 3 à 5 % gardent un score d’Epworth > 10 nCPAP reduces apnea and hypopnea rate, often normalizes arterial blood oxygen saturation, decreases sleep fragmentation, and improves sleep quality As a result, alertness, mood, cognitive function, and quality of life improve nCPAP-related improvements in wakefulness depend largely on nightly use; however, some regular nCPAP users with adequate titration experience residual daytime sleepiness

51 Somnolence résiduelle sous CPAP
Déficit de sommeil, prise de sédatifs… Sous- utilisation ou mauvais usage de la CPAP Effets secondaires (congestion nasale) Persistance de troubles respiratoires Autre pathologie du sommeil (narcolepsie, mouvements périodiques des MI…) Lésions irréversibles du SNC (liées à l’hypoxie intiale) nCPAP reduces apnea and hypopnea rate, often normalizes arterial blood oxygen saturation, decreases sleep fragmentation, and improves sleep quality As a result, alertness, mood, cognitive function, and quality of life improve nCPAP-related improvements in wakefulness depend largely on nightly use; however, some regular nCPAP users with adequate titration experience residual daytime sleepiness

52 Somnolence résiduelle sous CPAP
Que faire ? : ajustement optimal de la pression bonne adaptation du masque suivi de l’observance (> 5h / nuit) soutien éducatif maintien d’un temps de sommeil suffisant traiter les pathologies associées nCPAP reduces apnea and hypopnea rate, often normalizes arterial blood oxygen saturation, decreases sleep fragmentation, and improves sleep quality As a result, alertness, mood, cognitive function, and quality of life improve nCPAP-related improvements in wakefulness depend largely on nightly use; however, some regular nCPAP users with adequate titration experience residual daytime sleepiness

53 Stimulants de vigilance
Provigil (modafinil) Efficacité = 75 % Posologie : 100 à 400 mg Pas de syndrome de sevrage, bonne tolérance Surveillance de TA et RC Interaction avec contraception orale Effets secondaires possibles : céphalées, insomnie, nervosité… Rilatine (méthylphénidate) Interaction avec anticoagulant, antiépileptiques, IMAO Posologie : 10 à 40 mg Effets secondaires possibles : tachycardie, HTA, nervosité, crampes, insomnie Contre-indications : affections psy, cardio-vasculaires, glaucome… Rilatine + Provigil

54 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Traiter les causes. Suivre les conseils de prévention de l’hypovigilance.  Equiper le véhicule de systèmes de détection en temps réel de l’hypovigilance au volant.  Il est important d’anticiper la somnolence au volant, de connaître et de respecter ses limites. Il faut détecter les premiers signes de fatigue. Dès leur apparition, s’arrêter pour se reposer et pour dormir. Planifier les voyages en tenant compte des « moments creux » : de 13 h à 16 h, et de 2 h et 5 h. Ne pas conduire plus de deux heures ou s’arrêter tous les 200 km. Effectuer des pauses fréquentes d’une durée de 15 à 20 minutes au minimum toutes les deux heures. Prendre un café ou un thé contribue au maintien de la vigilance. Le principe est de prendre un ou deux cafés avant de faire une courte sieste. La caféine mettant 15 à 30 minutes avant d’agir, son absorption ne gêne pas l’endormissement et permet donc un réveil de sieste dépourvu d’inertie du sommeil. Prendre la route après une nuit de sommeil réparateur. Eviter de partir après une journée de travail sans s’être reposé. Ne jamais boire avant de conduire et éviter tout médicament qui pourrait induire de la somnolence (vérifier la notice ou s’informer auprès d’un médecin). Eviter les repas copieux, riches en sucres avant le départ. Préférer une alimentation fractionnée pourvue en protéine. Prendre un petit-déjeuner consistant et une boisson stimulante (thé, café) avant le départ. Avant un voyage de nuit, faire une sieste préventive d'environ 1 heure 30.

55 Les conseils de prévention de l’hypovigilance.
Anticiper la somnolence au volant. Détecter et tenir compte des premiers signes de fatigue. Connaître et respecter ses limites. Se méfier des « moments creux ». Apprendre à connaître sa propre horloge biologique.  Effectuer des pauses fréquentes d’une durée de 15 à 20 min, au minimum toutes les deux heures ou tous les 200 km.

56 Les conseils de prévention de l’hypovigilance.
Prendre un café ou un thé contribue au maintien de la vigilance. Prendre la route après une nuit de sommeil réparateur. Éviter de partir après une journée de travail sans s’être reposé. Ne jamais boire avant de conduire et éviter tout médicament qui pourrait induire de la somnolence Eviter les repas copieux, riches en sucres avant le départ.

57 LA SOMNOLENCE AU VOLANT
Traiter les causes. Suivre les conseils de prévention de l’hypovigilance.  Equiper le véhicule de systèmes de détection en temps réel de l’hypovigilance au volant.  Equiper le véhicule de systèmes de détection en temps réel de l’hypovigilance au volant.  L’objectif des constructeurs automobile est d’équiper les véhicules de systèmes intelligents qui permettent de suivre en temps réel l’évolution de l’état de vigilance du conducteur, à l’aide de capteurs vidéo analysant en permanence la distance entre la voiture et la ligne blanche latérale, les battements de paupières du conducteur, les mouvements du volant, la pression sur les pédales et la vitesse du véhicule. Les premiers véhicules commerciaux équipés de ce système pourraient voir le jour d’ici 2006, dans un premier temps sur les automobiles haut de gamme, les bus et les camions.

58 Système AWAKE Systèmes « intelligents » de contrôle
de vigilance en temps réel. AWAKE est composé de différents systèmes plus petits. Le premier d’entre eux, “Hypovigilance Diagnosis Module”, détermine en permanence si le conducteur se trouve ou non dans un état de vigilance réduite. Pour y arriver, il rassemble et exploite diverses données telles que la variabilité de la vitesse, des mouvements de conduite, de la distance avec le véhicule qui précède et de la position sur la route. La fréquence et la durée des clignements d’yeux peuvent également être une indication, tout comme la force avec laquelle le conducteur agrippe le volant. Il n’est pas seulement tenu compte de l’état et du comportement du conducteur au moment même. Le profil de conduite personnel est, en effet, mémorisé sur une carte à mémoire, ce qui permet de comparer le comportement actuel avec le comportement enregistré. Tout écart par rapport au comportement de conduite (normal) enregistré représente donc une raison de donner l’alerte.

59 Dormir ou conduire … ! La législation
Il existe une législation concernant la somnolence au volant. Dormir ou conduire, il faut choisir. Dormir ou conduire … !

60 Permis Groupe 1 Vous n’êtes pas en possession d’un permis de conduire du groupe 1 dans le cas d’une affection qui n’influence pas vos capacités fonctionnelles à la conduite d’un véhicule à moteur en toute sécurité, vous vous rendez auprès d’un médecin de votre choix. Si vous répondez aux normes médicales minimales, ce médecin vous délivrera l’attestation d’aptitude à la conduite modèle VII. dans le cas d’une affection qui influence vos capacités fonctionnelles à la conduite d’un véhicule à moteur en toute sécurité, vous vous rendez au CARA. Le médecin du CARA vous délivrera l’attestation d’aptitude à la conduite modèle XII. Vous êtes en possession du permis mais votre état physique et/ou psychique général n’est plus conforme aux normes médicales minimales. Restitution du permis auprès de l’administration communale dans un délai de quatre jours ouvrables après connaissance du défaut physique ou de l’affection.

61 Somnolence pathologique
Nouveaux critères médicaux relatifs au permis de conduire (annexe 6 de l’Arrêté Royal du 23 mars 1998 et du 5 septembre 2002) Normes concernant l’aptitude physique et psychique Affections nerveuses Affections psychiques Epilepsie Somnolence pathologique Troubles locomoteurs Affections du système cardiovasculaire Diabète sucré Affections de l’audition et du système vestibulaire Fonctions visuelles Alcool, substances pyschotropes et médicaments Affections rénales et hépatiques Implants Certains problèmes médicaux, considérés comme des facteurs de risque, sont définis par l’Arrêté Royal du 23 mars 1998 relatif au permis de conduire.

62 Permis Groupe 1 Somnolence pathologique
Le candidat souffrant de somnolence pathologique suite au syndrome de narcolepsie/cataplexie ou du syndrome d'apnée du sommeil est inapte à la conduite. Le médecin, choisi par le candidat, envoie celui-ci chez un neurologue pour recueillir un avis concernant l'aptitude à la conduite et sa durée de validité. Le candidat atteint du syndrome d'apnée du sommeil peut être déclaré apte à la conduite un mois après l'introduction d'un traitement efficace. La durée de validité de l'aptitude à la conduite est de maximum deux ans. Si, après cette période, le candidat ne présente toujours pas de troubles ou d'anomalies, une attestation d’aptitude peut être délivrée sans limitation de la durée de validité.

63 APTITUDE A LA CONDUITE GROUPE 1
Le patient souffrant de somnolence en relation avec une maladie du sommeil (narcolepsie ou du syndrome des apnées-hypopnées du sommeil) est inapte à la conduite automobile. S’il se soigne et si ce traitement est efficace, il peut recevoir une autorisation d’un neurologue évaluant l’aptitude à la conduite et la durée de validité de cette aptitude.

64 Permis Groupe 2 Permis de conduire délivré à partir du 1er janvier
1989 et avant le 1er octobre 1998: A partir du 1er janvier 1989, le titulaire d’un permis de groupe 2 devait également être en possession d’un certificat de sélection médicale. Lorsque l'état physique ou psychique du conducteur ne correspondait plus aux normes médicales minimales, il devait également restituer son permis de conduire. Lors de l’entrée en vigueur de l’AR du 23 mars 1998, le certificat de sélection médicale a été abrogé. Depuis cette date, la durée de validité pour la catégorie de permis concernée est mentionnée sur le permis. En cas de demande/de prolongation du permis, le candidat doit alors également disposer des attestations du groupe 1.

65 Permis Groupe 2 Somnolence pathologique
Le candidat souffrant de somnolence pathologique ou de troubles de la conscience suite au syndrome de narcolepsie/cataplexie ou du syndrome d'apnée du sommeil est inapte à la conduite. Le candidat atteint du syndrome d'apnée du sommeil peut être déclaré apte à la conduite un mois après l'introduction d'un traitement efficace. Un rapport favorable d’un neurologue est requis. La durée de validité de l'aptitude à la conduite est d’un an maximum. Si le candidat est toujours exempt de troubles ou d’anomalies après cette période, la durée de validité prévue à l’article 44 de l’A.R. du 23 mars 1998 relatif au permis de conduire est applicable.

66 APTITUDE A LA CONDUITE GROUPE 2
Le patient souffrant de somnolence en relation avec une maladie du sommeil (narcolepsie ou du syndrome des apnées-hypopnées du sommeil) est inapte à la conduite automobile. S’il se soigne et si ce traitement est efficace, il peut recevoir une autorisation d’un neurologue évaluant l’aptitude à la conduite et la durée de validité de cette aptitude.

67 Permis Groupe 2 Le titulaire d’un permis de conduire de la catégorie C délivré avant le 1er janvier 1989 Ces permis de conduire perdent automatiquement leur validité s’ils n’ont pas été renouvelés avant le 1er octobre 2003 sur présentation d’une attestation d’aptitude médicale. Le candidat au permis de conduire Le candidat doit obligatoirement s’adresser au médecin désigné afin de déterminer s’il est apte à conduire. Ces médecins sont, entre autres, les médecins des services de santé administratifs, médecins du travail… Les candidats présentant un trouble fonctionnel seront envoyés par les services compétents vers le CARA pour un examen technique supplémentaire. Les résultats seront mis à la disposition du médecin qui les y aura envoyés

68 Candidats Groupe 2 CARA Chaussée de Haecht Bruxelles Tél. 02/ Fax 02/ Le CARA vous conseille de prendre contact approximativement 3 mois avant la date d’échéance de votre permis de conduire. Toutes les informations médicales mises à la disposition des médecins du CARA sont traitées sous le sceau du secret médical et ne sont pas communiquées à des tiers, instances officielles ou institutions. Le CARA, Centre d'Aptitude à la Conduite et d'Adaptation des Véhicules, est un département de l'Institut Belge pour la Sécurité Routière (IBSR) qui a pour mission d'évaluer l'aptitude à la conduite des candidats présentant une diminution des capacités fonctionnelles pouvant influencer la conduite en toute sécurité d'un véhicule à moteur

69 Obligations légales du médecin
Le médecin a l'obligation d'informer son patient que son état physique ou psychique n'est plus conforme aux normes médicales minimales (art. 46 AR 23 mars 1998) qu’il doit restituer son permis de conduire auprès de l’autorité dans un délai de 4 jours ouvrables à dater du jour où il a eu connaissance du défaut ou de l’affection. Le médecin doit impérativement respecter le secret professionnel. MAIS : Avis rendu le 15 décembre 1990, le Conseil National de l'Ordre : « si un médecin, en son âme et conscience, estime que la personne concernée risque de provoquer un accident avec de lourdes conséquences pour elle-même ou pour autrui, cela justifie la mise au courant du Procureur du Roi à propos des doutes sur l'aptitude à la conduite de cette personne ».

70 Directive européenne. Société européenne de pneumologie (ERS) Munich 2-6/09/06
"Il est urgent d'inclure l'apnée du sommeil dans la liste des maladies dont le traitement conditionne l'obtention du permis de conduire", "Une directive européenne est nécessaire, surtout pour les professionnels de la route, afin d'obtenir une situation cohérente et uniforme dans les pays de l'Union. Cela permettrait d'éviter un très grand nombre d'accidents de la route" a déclaré le spécialiste du sommeil Thomas Penzel (Marburg, Allemagne) qui a tiré la sonnette d'alarme avec le pneumologue belge Daniel Rodenstein (Bruxelles).

71 Législation en Europe Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, France, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suède : mentionnent explicitement l'apnée du sommeil dans leur législation, et considèrent ceux qui en sont affectés comme inaptes à la conduite sauf s'ils suivent un traitement. Espagne, Finlande, Grande Bretagne et Pologne : devoir du médecin d’alerter les autorités qui délivrent les permis de conduire, Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grande Bretagne et Pologne : nécessité d’un certificat médical émanant d’un médecin généraliste ou d'un spécialiste, qui attestera que les symptômes ont disparu grâce au traitement(CPAP). Belgique et Grande Bretagne : les autorités demandent en plus que soit fourni un certificat stipulant que le patient suit correctement son traitement. 

72 Législation en Europe Pour les chauffeurs professionnels :
La France est le seul pays dans lequel un chauffeur professionnel privé de permis pour cause d'apnée ne pourra le récupérer qu'après avoir subi un test de maintien d’éveil (avec EEG).

73                                                                       AU VOLANT, TU DORS … T’ES MORT !                                    

74 Ouvrez l’oeil Ouvrez l’œil, Restez vigilant !


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