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EBA731 Les grands défis de la macroéconomie

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Présentation au sujet: "EBA731 Les grands défis de la macroéconomie"— Transcription de la présentation:

1 EBA731 Les grands défis de la macroéconomie
Mario Fortin MBA pour cadres Université de Sherbrooke Automne 2011 MBA pour cadres en exercice Centre Laurent Beaudoin

2 1.1 Qu’est ce que l’économie

3 Définition de l’économie
L’économie est la science qui étudie comment satisfaire aux mieux les besoins humains illimités avec des ressources limitées. Le principe d’analyse consiste à satisfaire aux besoins de la plus grande valeur possible avec le moins de ressources possibles. Le champ d’analyse couvre la production, l’échange et la consommation des biens et des services. Selon la manière dont on définit la science économique, on peut élargir le champ à l’étude du comportement humain rationnel. La rationalité ainsi évoquée a cependant un sens très précis, celui où on compare les coûts et les avantages de chaque action pour en tirer le plus d’avantages personnels, sans juger de la moralité de qui est recherché. Ainsi, il est rationnel qu’on triche moins lorsqu’il y a de la surveillance, que la criminalité baisse si les policiers font mieux leur travail, qu’on fasse habituellement moins d’enfants en milieu urbain, etc.

4 L’économie est appelée la « dismal science »
On dit qu’il n’y a pas d’économiste manchot car tout économiste qui se respecte dit : « On one hand… on the other hand », pour rappeler le coût de toute action. C’est sans doute pour cette raison que l’économique est appelée la « dismal science », qu’on peut traduire par la science morose, lugubre ou ennuyeuse. On dit qu’un économiste est un professionnel payé pour faire des prévisions erronées. Ma définition favorite est qu’un économiste est un professionnel formé pour expliquer demain pourquoi ce qu’il avait prévu hier n’est pas arrivé aujourd’hui. Sommes nous si moroses? Si mauvais? Qu’est ce qui fait que les économistes sont ainsi perçus? Mais avant tout qu’allons nous voir? Quelles questions étudie la science économique?

5 Micro ou macro économie?
Il y a deux champs d’étude distincts : la microéconomie et la macroéconomie. La microéconomie s’intéresse au comportement économique d’individus (ménage, entreprise, marché…) ou encore à certains marchés pris isolément. Ex : Qu’est-ce qui détermine le prix du pétrole? Comment va réagir la demande d’automobiles si le prix des carburants augmente? La macroéconomie s’intéresse aux agrégats économiques, c’est-à-dire aux résultats globaux découlant de myriades de décisions individuelles. La macroéconomie prend une approche par marché et a besoin des outils microéconomiques. La microéconomie peut être étudiée sans les outils macroéconomiques.

6 Exemples de questions macroéconomiques
Qu’est-ce qui cause l’inflation? Pourquoi y a-t-il du chômage? Qu’est ce qui influence le taux de change? Pourquoi faire une union monétaire ? Comment se formule une politique monétaire? Pourquoi y a-t-il des cycles économiques? Qu’est ce qui influence les taux d’intérêt? D’où vient la croissance économique? Devrait-on avoir un commerce international libre? La Chine sous-évalue-t-elle de façon volontaire sa monnaie? Augmenter les dépenses publiques pour lutter contre la crise est-il souhaitable? Doit-on augmenter l’âge de la retraite? L’endettement public doit-il être combattu?

7 L’économie politique La mauvaise presse des économistes tient en partie au fait que les réponses données aux questions économiques vont souvent mettre en jeu des intérêts divergents. Ex. modifier l’âge de la retraite, changer les impôts, augmenter les taux d’intérêt, modifier les mesures protectionnistes, etc… vont toutes créer des gagnants et des perdants. Chacun a avantage à représenter un point de vue égoïste et, idéalement, à le draper de vertu. Ex. un syndicat d’enseignants va réclamer une réduction de la taille des groupes pour améliorer la qualité de l’enseignement (et accessoirement augmenter la demande de professeurs). Les économistes sont perçus comme cyniques car ils sont formés à voir plus loin que l’effet immédiat. Ils sont les porte-paroles des effets lointains et des coûts disséminés.

8 1.2 Quelques principes économiques

9 La rareté, le choix et le coût
La rareté et le choix sont les éléments essentiels de la science économique. Les biens sont rares car les ressources (physiques, financières et humaines) n’existent pas en quantité suffisante pour répondre à tous les besoins. Comme on ne peut pas tout produire, il est nécessaire de choisir. Choisir c’est renoncer et ce à quoi on renonce est le coût de ce qu’on choisit. On l’appelle le coût de renonciation. Si je sème du maïs, je ne récolterai pas de patates. Le maïs me coûte des patates. Si j’envahis un autre pays, je ne pourrai pas construire autant de routes. L’invasion me coûte des routes. Si je viens à mon cours, je ne peux pas aller travailler, ou encore me reposer. En mariant mon épouse, j’ai renoncé à épouser toutes les autres femmes (ou plutôt une parmi toutes les autres)

10 Le coût de renonciation

11 Le coût de renonciation (suite)…

12 Le bon et le mauvais économiste
«Dans la sphère économique, un acte, une habitude, une institution, une loi n'engendrent pas seulement un effet, mais une série d'effets. De ces effets, le premier seul est immédiat; il se manifeste simultanément avec sa cause, on le voit. Les autres ne se déroulent que successivement, on ne les voit pas; heureux si on les prévoit. Entre un mauvais et un bon Économiste, voici toute la différence: l'un s'en tient à l'effet visible; l'autre tient compte et de l'effet qu'on voit et de ceux qu'il faut prévoir.1  » Ex. Une route payée avec les fonds publics donne de l’emploi aux ouvriers qui la construisent. On voit la route et on peut nommer ces ouvriers. Cependant, les impôts requis pour payer la route empêchent les contribuables de dépenser, réduisant l’emploi dans le tourisme, les vêtements, les arts, etc… L’effet immédiat sur l’emploi dans la construction ne doit pas faire oublier les emplois touristiques perdus. 1. Frédéric Bastiat (1850), « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas », . Ce pamphlet et les autres œuvres de cet économiste célèbre du XIXème siècle sont disponibles gratuitement à l’adresse

13 Penser à ce qu’on ne voit pas
Tout au long de ce cours il vous faudra apprendre à ne pas oublier les effets indirects. Les plus importantes erreurs se commettent sur cet oubli. Or, si on s’attardait seulement à ce qu’on voit, ce qui est évident, on continuerait de croire que la Terre est plate. Je n’ai pour ma part jamais considéré que l’économie est seulement un ensemble de connaissances. C’est plutôt, d’abord et avant tout, une manière de réfléchir dans lequel le coût de toute action est considéré, en parallèle avec les avantages. Quand j’ai terminé mon baccalauréat, je disais en blaguant à peine que j’avais subi un lavage de cerveau. Je vous invite à une petite séance de nettoyage de méninges.

14 La rareté n’est pas la pauvreté
La pauvreté existe lorsque des besoins de base ne sont pas satisfaits. On peut espérer l’éliminer en augmentant notre capacité de produire. La rareté demeurera toujours car il ne sera jamais possible de tout faire. En effet toute personne fait face à la rareté ultime : le temps (Comme le chantait Michel Fugain «  Même en 100 ans, je n’aurai pas le temps de tout faire…) Choisir implique de répondre à trois questions : 1. Quoi produire ? 2. Combien produire ? 3. Pour qui produire ?

15 Économie dirigée vs économie de marché
Dans une économie dirigée, une entité (Ex. l’état) dicte les choix. Adam Smith a montré que dans une économie de marché, des gens poursuivant leur intérêt personnel sont poussés à agir de manière à combler les plus grands besoins au moindre coût. C’est le mécanisme de la main invisible.1 Dans une économie de marché la réponse aux trois questions est transmise de façon impersonnelle par les prix. On ne peut qu’être émerveillé par l’extraordinaire coordination qui rend possible l’approvisionnement continuel d’une métropole sans pénurie et sans ordres centralisés.2 Une économie mixte combine les deux situations. L’intervention gouvernementale se trouve justifiée car certaines solutions du marché sont jugées non souhaitables. (Ex. distribution des revenus, partage des risques, effets externes, biens publics, etc.) 1 Smith, Adam (1776), « An inquiry into the nature and causes of the wealth of nations. » 2 Le livre de Charles Wheelan « Naked Economist : Undressing the Dismal Science » illustre la puissance du marché dans le 1er chapitre qui s’intitule « Who feeds Paris ?»

16 Économie positive vs économie normative
L’économie positive est objective et traite de ce qui est. (Ex. : Si la révolte arabe déstabilise le régime saoudien alors le prix du pétrole va augmenter.) Elle énonce des propositions testables. L’économie normative est subjective et traite de ce qui devrait être : Ex. Le gouvernement devrait financer mieux les services de santé et réduire ses dépenses militaires. Ce choix repose sur la valeur des services rendus. On ne peut jamais prouver que ce jugement est valable ou non. Une grande partie des désaccords entre les économistes sont dus au fait qu’en tant que personne, les économistes ont des opinions et font de l’économie normative. Or, le fait d’être économiste ne donne pas plus de poids à la valeur des opinions. En macroéconomie, une autre grande source de désaccord vient de la confiance dans le rôle stabilisateur des marchés pour maintenir le plein emploi.

17 10 principes économiques selon Mankiw
1. Rareté : La rareté signifie que tout n’est pas possible, et tout n’étant pas possible les gens doivent choisir. 2. Coût économique : Choisir c’est renoncer et la meilleure des choses auxquelles on renonce est le coût d’opportunité ou, dans un français plus juste, le coût de renonciation. 3. Rationalité : Les gens sont rationnels, c’est-à-dire réagissent aux incitatifs, soit les avantages et inconvénients de leurs actions, pour maximiser la valeur d’un objectif. Ceci ne permet pas de juger ces objectifs eux-mêmes, lesquels peuvent être louables ou complètement répréhensibles. (Ex : les voleurs font leurs crimes en cachette pour ne pas être pris.) 4. Raisonnement à la marge : Les gens cessent une activité dès que ses coûts marginaux dépassent ses avantages marginaux. 5. Rendement marginal décroissant : La division du travail et la spécialisation des tâches tendent à augmenter les rendements mais toute activité finit par atteindre une zone de rendements décroissants.

18 10 principes économiques de Mankiw (suite)
6. Gains de l’échange volontaire : Les échanges volontaires améliorent le bien être de toutes les parties qui échangent. 7. Main invisible : Le marché constitue habituellement une façon efficiente d’organiser l’activité économique, c’est-à-dire de maximiser les gains d’échange. C’est le mécanisme de la main invisible . Il peut cependant connaître des défaillances. (Ex : si les échanges créent des pertes pour des tierces parties,) et l’intervention du gouvernement peut alors être souhaitable. 8. Système de droit : Le niveau de vie d’un pays dépend de sa capacité à produire des biens et services et la présence du système de droit, particulièrement le respect du droit de propriété, en représente un élément crucial. 9. Inflation : Une émission trop rapide de monnaie est la cause ultime à l’inflation chronique. 10. Arbitrage entre inflation et chômage. À court terme, l’inflation et le chômage tendent à évoluer dans des directions opposées. NB : Pour une explication de ces principes visionnez

19 Fin du chapitre


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