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Introduction à l'évaluation clinique de la nutrition chez les PVVIH

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Présentation au sujet: "Introduction à l'évaluation clinique de la nutrition chez les PVVIH"— Transcription de la présentation:

1 Introduction à l'évaluation clinique de la nutrition chez les PVVIH
Ce module a été rédigé en supposant que le client PVVIH connaît son statut. Toutefois, une personne peut se présenter à une structure de santé avec un problème de malnutrition ou de déficit pondéral, sans avoir été dépistée auparavant. Module 8

2 But Comprendre les composantes de l'évaluation nutritionnelle et la façon dont elles sont mises en oeuvre Objectifs Comprendre ce qu'est une évaluation clinique de la nutrition et son rôle chez les PVVIH Comprendre ce qu'est un plan de prise en charge nutritionnelle (PPCN) Comprendre l'éducation et les conseils en matière de nutrition

3 Qu'est-ce qu'une évaluation clinique de la nutrition ?
C'est un processus dans lequel on porte un jugement sur l'état et la situation nutritionnels d'une personne. L'on juge la vulnérabilité d'un client à une mauvaise nutrition en prenant ses mesures et en lui posant des questions.

4 Pourquoi l'évaluation de la nutrition est-elle indispensable chez les PVVIH ?
Pour identifier les clients ayant des besoins nutritionnels spécifiques Pour mesurer les changements dans l'état nutritionnel ; préconiser des recommandations personnalisées et inciter les clients à poursuivre des pratiques améliorées Pour détecter le plus rapidement possible les problèmes de nutrition et les infections en vue d'entreprendre une action rapide et d'éviter une aggravation de la situation Pour la prescription des posologies Les besoins nutritionnels spécifiques peuvent comprendre la prise en charge nutritionnelle et le soutien ; les suppléments en aliments/micronutriments ; le traitement médical et/ou l'orientation pour un diagnostic approfondi.

5 Suivi et Evaluation de la nutrition chez les PVVIH
Il est essentiel de procéder au suivi du poids à chaque visite médicale pour toutes les PVVIH Les évaluations périodiques de la nutrition sont importantes à tous les stades de l'infection à VIH Les directives en matière de nutrition et VIH spécifiques à chaque pays peuvent fournir de plus amples informations sur la périodicité du contrôle de poids et de l'évaluation de la nutrition chez les PVVIH. Elles peuvent également relever les circonstances qui déclenchent une évaluation de la nutrition et l'élaboration d'un plan de prise en charge.

6 Quelles sont les composantes d'une évaluation de la nutrition ?
Mesures anthropométriques, (taille, poids...) Apport diététique (rappel alimentaire...) Evaluation biochimique (hémoglobine...) Evaluation clinique (oedème, couleur des cheveux...) Capacités fonctionnelles (préhension, morbidité...) Sécurité alimentaire du foyer Les mesures anthropométriques comprennent le PB (Périmètre brachial), les tailles et les poids. L'apport alimentaire peut être évalué via un rappel alimentaire de 24 heures ou un questionnaire sur la fréquence des repas. Il est également crucial d'évaluer la consommation alimentaire totale, la diversité de l'alimentation, l'appétit et l'aide sociale dans la préparation et la consommation des aliments. Les évaluations biochimiques telles que les triglycérides, le cholestérol, les taux de sucre, la numération CD4, l'hémoglobine ou le taux de fer dans le sang constituent également des éléments importants d'une évaluation de la nutrition. La disponibilité d'un laboratoire équipé permettra de déterminer les examens pouvant être inclus. L'évaluation clinique telle que l'oedème, la couleur/texture des cheveux, le changement dans la répartition des matières grasses, les infections connexes, etc., peut également être utile dans le diagnostic de la nutrition et des problèmes de santé. L'évaluation des fonctions comprend la préhension, la maladie récente, la durée de l'alitement, etc. L'évaluation de la sécurité alimentaire du foyer est également nécessaire, car elle affecte souvent l'apport alimentaire dans les familles comptant des personnes infectées par le VIH. Remarque : Les évaluations ne reposent jamais sur un seul signe ou élément de données : elles recherchent des modes et des tendances. Remarque : il serait utile de connaître les seuils PB de votre pays ainsi que le mode de fonctionnement des systèmes de référence.

7 Mesures anthropométriques
Périmètre brachial (PB) et Indice de masse corporelle (IMC) elles présentent des seuils permettant de classifier l'état nutritionnel et de déclencher des actions spécifiques (orientation, traitement contre services) elles sont utilisées pour les admissions et autorisations de sortie des programmes comme l'aide alimentaire. Le pourcentage de perte de poids non voulue dans le temps peut également servir à déclencher des actions. Le PB est la circonférence de l'avant-bras, mesurée au milieu entre l'extrémité de l'épaule et la pointe du coude. La mesure est prise en laissant pendre le bras. Il s'agit d'une mesure rapide de l'adéquation de la nutrition. Elle peut être utilisée pour les patients dont il est impossible de déterminer le poids par rapport à la taille, comme par exemple les personnes alitées. Le PB est également utilisé dans les situations d'urgence ou lorsque les pèse-personnes et les échelles de tailles ne sont pas disponibles. L'un des problèmes que pose le PB réside dans la reproductibilité des mesures. L'IMC, indice de masse corporelle, est un autre indicateur de l'état nutritionnel. Il est calculé en divisant le poids du patient par sa taille au carré. L'IMC est utilisé chez l'adulte, mais non pour les femmes enceintes ou allaitantes. Par ailleurs, l'IMC en fonction de l'âge est utilisé chez l'enfant. Il est important que le personnel de santé prenant habituellement les mesures soit bien formé et encadré, vue l'importance de la précision. Il est également nécessaire de vérifier l'équipement tous les jours. Une documentation contenant les fourchettes et les seuils PB et IMC a été fournie, ainsi que les actions appropriées en matière de soutien nutritionnel. Il est recommandé de l'aborder avec cette diapositive. Toutefois, elle peut également être utilisée comme documentation de l'exercice 3. Note destinée à l'animateur : à ce stade, il peut s'avérer utile de montrer comment utiliser un ruban de périmètre brachial.

8 Enfant faisant l'objet d'une mesure du PB
Cette photo montre l'évaluation du PB chez un enfant. Comme indiqué sur la photo, la circonférence du bras de l'enfant est dans le « rouge », correspondant à une malnutrition aiguë sévère. Par conséquent, l'enfant sera éligible à l'aide alimentaire. Photo : Médecins Sans Frontières

9 Mesure du PB pour les enfants
Malnutrition sévère aiguë/rouge : Moins de 11 cm/110 mm Malnutrition modérée aiguë/Orange : 11 à 12, 4 cm/ 110 à 124 mm Malnutrition Malnutrition légère ou non aiguë/Jaune/Vert : supérieure ou égale à 12,5 cm/125 mm Montrer comment mesurer le périmètre brachial (PB) : 1. Preneur de mesure : la mesure doit être effectuée à hauteur des yeux et, de préférence, en position assise. Les enfants en bas âge peuvent éventuellement être portés par leur mère lors de la procédure. Demandez à la mère de retirer tout vêtement ou pièce de tissu couvrant le bras gauche de l'enfant. 2. Preneur de mesure : déterminez le milieu de l'avant-bras de l'enfant en localisant l'extrémité de l'épaule du bout des doigts. Pliez le coude de l'enfant pour former un angle droit. Disposez le bout du ruban (à zéro), indiqué par deux flèches, à l'extrémité de l'épaule et déroulez-le jusqu'en dessous de la pointe du coude. Lisez le chiffre correspondant à ce repère au centimètre près. Divisez ce chiffre par deux pour obtenir le milieu. Vous pouvez également replier le ruban en deux pour obtenir le milieu ou utiliser de la même manière un bout de ficelle. Vous, ou un assistant, pouvez faire une marque au stylo pour repérer le milieu du bras. 3. Preneur de mesure : laissez le bras de l'enfant se déplier et enroulez le ruban autour du bras au niveau du milieu. Veillez à ce que la graduation soit orientée dans le bon sens. Veillez à ce que le ruban soit bien appliqué sur la peau. 4. Preneur de mesure et assistant : vérifiez la tension du ruban sur le bras de l'enfant. Le ruban ne doit être ni trop tendu ni trop distendu. Reprenez chaque étape au besoin. 5. Assistant : préparez le questionnaire. 6. Preneur de mesure : lorsque le ruban est bien positionné et bien tendu sur le bras, lisez et annoncez la mesure la plus proche de 0,1 cm (Flèche 10). 7. Assistant : notez immédiatement le résultat sur le questionnaire et montrez-le au preneur de mesure. 8. Preneur de mesure : pendant que l'assistant note la mesure, desserrez le ruban sur le bras de l'enfant. 9. Preneur de mesure : vérifiez le résultat enregistré sur le questionnaire pour s'assurer qu'il est exact et lisible. Demandez à l'assistant d'effacer et de corriger les erreurs éventuelles. 10. Preneur de mesure : retirez le ruban du bras de l'enfant. REMARQUE : les seuils PB des adultes varient considérablement selon les pays et sont généralement fixés par le ministère de la santé du pays en question. L'animateur doit rechercher vos seuils PB locaux pour adultes et inclure une diapositive distincte si nécessaire.

10 Tableau IMC de l'adulte

11 Exercice N° 1 Calcul de l'IMC
Voir les instructions et documentations de l'exercice 1, Module 7 : "Calcul de l'IMC".

12 Evaluation de l'apport diététique
Que faut-il évaluer ? énergie (calories) et nutriments (protides, glucides, lipides, vitamines et minéraux), eau et apport liquide, habitudes alimentaires, consommation de drogue et d'alcool, méthodes de préparation des aliments et tout autre facteur affectant l'apport alimentaire. L'évaluation diététique pourrait examiner la fréquence d'alimentation, les sources et la préparation des aliments, etc.

13 Evaluation de l'apport diététique (suite)
Comment évaluer ? Rappel alimentaire de 24 heures (ou de 3 jours), calendrier d'alimentation, étude de la fréquence d'alimentation, évaluation de l'appétit, évaluation de la diversité des aliments Qu'est-ce qui affecte l'apport alimentaire ? L'accès à l'alimentation, le goût des aliments, la maladie et les symptômes, le mode de préparation des aliments, les médicaments, le tabac, l'alcool, les tabous alimentaires, la dépression et la stigmatisation. Un nutritionniste qualifié effectue l'évaluation de la nutrition par le biais d'un processus de questionnement ou d'examen des dossiers/calendriers d'alimentation que tient la PVVIH. Les formulaires d'évaluation diététique permettent d'enregistrer les informations. Les modèles alimentaires, tasses, etc., peuvent être utilisés pour aider les PVVIH à estimer les quantités de nourriture consommées. En outre, les questions ayant trait à la consommation alimentaire sont également nécessaires pour évaluer d'autres facteurs qui entrent en jeu, notamment l'accès à l'alimentation (sécurité alimentaire) ; les répercussions ou non des symptômes ou maladies liés au VIH sur la consommation alimentaire ; la préparation des aliments (qui s'en charge ?), etc. L'état affectif du patient est également important, car il joue sur la consommation alimentaire. Le suivi des médicaments (traditionnels et modernes) est également nécessaire, car les recommandations alimentaires spécifiques doivent en tenir compte. L'on utilise souvent un questionnaire normalisé pour recueillir ces informations. Il est également conservé dans la fiche de la PVVIH.

14 Evaluation biochimique
Pourquoi un travail de laboratoire est-il important ? Il : - complète les autres informations et appuie les décisions relatives à une meilleure prise en charge du patient - fournit des indicateurs clairs de l'état nutritionnel, par exemple l'anémie, le taux de cholestérol élevé, l'état des micronutriments -permet de diagnostiquer les maladies telles que le diabète, les infections, le paludisme, les infections intestinales -permet de classer le stade de la maladie du patient (pour déterminer à quel moment commencer le TARV par exemple). L'évaluation biochimique ou les examens de laboratoire sont coûteux et, dans bien de zones à ressources limitées, les laboratoires ne sont pas toujours accessibles ou ne sont pas suffisamment dotés d'un personnel qualifié. Ce ne sont pas tous les patients porteurs du VIH qui nécessitent un travail de laboratoire à chaque visite. Ainsi, des protocoles de traitement TARV/VIH ont été élaborés, précisant la fréquence des examens de laboratoire habituels et les circonstances exigeant d'autres travaux de laboratoire.

15 Evaluation des capacités fonctionnelles
Quelles sont les composantes d'une évaluation fonctionnelle ? Evaluation de la force/puissance maximale$$ Aptitude fonctionnelle : auto-prise en charge et activité de la vie quotidienne Evaluation sur l'échelle ECOG Pourquoi est-elle importante ? Elle fournit des informations sur la capacité du patient à mener des activités quotidiennes L'évaluation des capacités fonctionnelles, en plus de la capacité à se prendre en charge tout seul et à effectuer les activités de la vie quotidienne, comprend particulièrement une évaluation de la vitesse de mouvement et de la capacité à se lever sans aide. Ces informations s'avèrent utiles, car elles fournissent des données de base sur le niveau d'autonomie et d'auto-prise en charge possible du patient. Les recommandations alimentaires et diététiques doivent prendre en compte ces informations car les capacités fonctionnelles peuvent limiter la capacité à préparer les repas, à s'auto-alimenter, etc. Certains établissements médicaux spécialisés dans le VIH procèdent à l'évaluation de la préhension. Elle peut être mesurée à l'aide d'un instrument particulier et fournit une évaluation de la fonction musculaire par la mesure de la force de préhension et de l'endurance. Elle s'avère particulièrement utile lorsqu'une série de mesures prises au fil du temps sont disponibles aux fins de comparaison. Les mesures peuvent également être comparées aux normes concernant les hommes et les femmes.

16 Echelle ECOG Niveau ECOG
Pleinement actif - Le malade peut exercer son activité normale d'avant maladie sans aucune restriction 1 Patient limité dans les activités physiques fatigantes, mais ambulatoire, pouvant exercer une activité sans contraintes physiques importantes : activité domestique légère, travail de bureau. 2 Patient ambulatoire et capable de s'occuper de lui-même pour ses soins personnels, mais incapable d'activité professionnelle ou domestique. Debout plus de 50 % de la journée. 3 Patient ne pouvant faire que le minimum pour ses soins personnels. Confiné au lit ou à la chaise plus de 50 % de la journée 4 Complètement handicapé. Ne peut s'occuper de lui-même tout seul. Totalement confiné au lit ou à la chaise 5 Mort Ces échelles et critères sont utilisés par les médecins et chercheurs pour évaluer la progression de la maladie d'un patient, son impact sur les activités de la vie quotidienne du patient et déterminer le traitement et le pronostic appropriés. ECOG est une mesure fonctionnelle qu'utilisent de nombreux organismes internationaux dont l'OMS (l'OMS dispose également de son propre système d'évaluation non décrit ici). Les agents de santé évaluent le client sur l'échelle suivante allant de 0 à 5 : 0 Pleinement actif - Le malade peut exercer son activité normale d'avant maladie sans aucune restriction 1 Patient limité dans les activités physiques fatigantes, mais ambulatoire, pouvant exercer une activité sans contraintes physiques majeures ou sédentaires (activité domestique légère, travail de bureau). 2 Patient ambulatoire et capable de s'occuper de lui-même pour ses soins personnels, mais incapable d'activité professionnelle ou domestique. Debout plus de 50 % de la journée. 3 Patient ne pouvant faire que le minimum pour ses soins personnels. Confiné au lit ou à la chaise plus de 50 % de la journée 4 Complètement handicapé. Ne peut s'occuper de lui-même tout seul. Totalement confiné au lit ou à la chaise 5 Mort Des informations complémentaires sont disponibles sur le site Web ECOG : ECOG signifie Eastern Cooperative Oncology Group. Ce sont ses chercheurs qui ont conçu l'échelle.

17 Le plan de prise en charge nutritionnelle
Qu'est-ce qu'un plan de prise en charge nutritionnelle (PPCN) ? Un PPCN est un plan que décide d'établir le praticien avec le/la client(e) pour l'aider à améliorer sa situation. Les informations que fournit l'évaluation nutritionnelle permettent d'établir le plan de prise en charge nutritionnelle. Un plan de prise en charge nutritionnelle est inclus dans le dossier médical de la PVVIH afin que les praticiens puissent s'y référer. Il est élaboré par un nutritionniste professionnel et dans un processus d'échanges avec la PVVIH. La méthode d'application par le client des recommandations convenues font l'objet de discussion avec l'appui nécessaire. Au cours des visites de suivi, les résultats de l'application des recommandations sont examinés, évalués et des modifications apportées. Les problèmes de nutrition et de santé de la PVVIH sont examinés et pris en compte au fur et à mesure qu'ils évoluent dans le temps. Lors de l'élaboration d'un PPCN et de sa discussion avec les PVVIH, il est important d'être au fait des mythes culturels de l'alimentation et de veiller à ce qu'ils soient pris en compte.

18 Le plan de prise en charge nutritionnelle (suite)
Quelles sont les étapes de l'élaboration d'un PPCN ? 1. 1. Résumez les résultats de l'évaluation 2. Identifiez conjointement les problèmes clés que le client doit résoudre et comment procéder 3. Identifiez le soutien nécessaire 4. Surveillez et révisez au fil du temps. Les trois étapes de l'élaboration du PPCN sont les suivantes : (1) résumé des résultats de l'évaluation, (2) identification des problèmes clés que la PVVIH doit résoudre et de la manière de s'y prendre et (3) identification du soutien nécessaire. Ces étapes sont intégrées dans une séance de conseils, qui suit la collecte des données d'évaluation de la nutrition. Généralement, c'est le même conseiller en nutrition qui est impliqué dans la collecte des données. La première étape du PPCN est généralement effectuée par le conseiller. Il examine l'ensemble des résultats de l'évaluation de la nutrition ainsi que celles de l'évaluation médicale avec la PVVIH et fait la synthèse des résultats. Les informations recueillies lors de l'évaluation permettront de déterminer la nécessité de conseils personnalisés et de l'élaboration d'un PPCN avec des recommandations précises et des visites de suivi planifiées. Dans la deuxième étape de l'élaboration du PPCN, il s'agira d'identifier conjointement les problèmes les plus importants ; ensuite, il faudra discuter et convenir de la méthode à utiliser pour les résoudre. Dans le cadre de ce processus, l'on identifiera le soutien nécessaire (troisième étape) pour effectuer les modifications. Le soutien peut se matérialiser par des visites de suivi régulières avec le conseiller ou la participation des membres de la famille dans la préparation ou l'achat de denrées alimentaires spécifiques, la participation à un groupe d'entraide, etc.

19 Eléments de base d'un PPCN
Sur quoi se base le PPCN ? 1. Résultats de l'évaluation de la santé/nutrition 2. Connaissances/expérience des patients ; leurs ressources 3. Tout objectif qu'ils ont fixé dans le passé et progrès réalisé en direction de sa réalisation ou problème connexe 4. Appui d'un prestataire de services de santé 5. Tout autre soutien/prise en charge auxquels ils peuvent avoir accès

20 Le plan de prise en charge nutritionnelle (suite)
Comment le PPCN est-il mis en oeuvre ? Il est conjointement mis en oeuvre en tant que fruit des relations entre le praticien et le client Le praticien aide le client à étudier ses problèmes personnels et à prendre de bonnes décisions Le praticien applique les techniques en matière de conseil pour aider le client à faire face à ses préoccupations nées de l'infection par le VIH et qui affectent son apport alimentaire et son statut nutritionnel. Ci-dessous des exemples de PVVIH dont les problèmes nécessitent une évaluation de la nutrition, un PPCN et un suivi : Exemple (1), un IMC entre 16 et 18,5 chez les adultes indique une malnutrition modérée. Lorsque cela se produit, une évaluation approfondie de la nutrition, y compris des conseils en matière de nutrition et une alimentation complémentaire (si disponible) sont recommandés, ainsi que l'élaboration d'un PPCN avec des visites de suivi. Il est également important de traiter et de prévenir toute infection. Exemple (2), une perte non voulue de poids de plus de 5 % en 2 à 3 mois, associée à un risque accru d'hospitalisation. Une évaluation complète de la nutrition accompagnée de celle de la sécurité alimentaire est nécessaire pour assurer un accès adéquat à l'alimentation, la disponibilité et la consommation. Les PVVIH doivent être examinées en vue de détecter et de traiter d'éventuelles infections. Si la perte de poids est associée à des problèmes d'alimentation et de nutrition, il convient de prodiguer des conseils en nutrition et de mettre au point un plan de prise en charge nutritionnelle avec des visites de suivi. Exemple (3), lorsque la perte de poids est accompagnée de diarrhée et d'autres problèmes, tels qu'une infection buccale aux levures, une évaluation nutritionnelle complète est nécessaire. Un travail de laboratoire peut s'avérer nécessaire pour déterminer la cause de la diarrhée. Un plan de prise en charge nutritionnelle intègre l'utilisation d'aliments doux, etc., pour soulager la douleur pendant l'alimentation, la consommation de plus de boissons, l'utilisation des SRO pour réduire les risques de déshydratation causés par la diarrhée ainsi que des aliments et des boissons qui atténuent les effets négatifs de la diarrhée. Le PPCN doit fournir des informations telles que les signes de déshydratation et le moment opportun pour consulter. En outre, l'on doit établir le PPCN en collaboration avec la PVVIH et intégrer le suivi.

21 Exercice N° 2 : Utilisation d'une étude de cas pour établir un plan de prise en charge nutritionnelle Consulter les instructions et les documentations de l'exercice 2 du Module 7 : Utilisation d'une étude de cas pour établir un plan de prise en charge nutritionnelle.

22 Qu'est-ce que l'éducation à la nutrition ?
L'éducation à la nutrition est une méthode instructive de transmission d'informations, permettant aux personnes de prendre des décisions éclairées sur les habitudes alimentaires et la santé. Elle permet aux personnes d'apprendre de nouvelles informations et de développer les attitudes, les compétences et la confiance nécessaires pour améliorer la quantité et les types d'aliments consommés. Les prochaines diapositives permettent de clarifier ce qu'est l'éducation nutritionnelle et le conseil en matière de nutrition et comment ces deux activités se recoupent. L'éducation nutritionnelle est plus efficace si elle est fondée sur des problèmes liés au manque d'informations, à l'utilisation irrationnelle des ressources ou encore si les conditions de vie des personnes changent et les exposent potentiellement au risque, par exemple les femmes nouvellement enceintes, les jeunes mères, les mères adolescentes, les réfugiés, les grands-parents prenant en charge les petits-enfants. Elle est également plus efficace si elle est pratique, dispensée avec les compétences nécessaires pour changer les comportements, par exemple apprendre à préparer des repas sains et renforcés. L'éducation nutritionnelle communautaire est plus efficace si elle est liée à d'autres services de programme tels que l'éducation nutritionnelle personnalisée et collective dans le cadre de la promotion de la surveillance de la croissance au niveau des établissements de SNME lorsque des vaccins, la vitamine A et le déparasitage sont disponibles. Un processus de conception d'un programme d'éducation nutritionnelle utilise les résultats des enquêtes pour éclairer les groupes de discussion composés d'informateurs et de membres clés de la population cible en vue d'identifier les problèmes de nutrition/santé, les solutions possibles et les principaux comportements nécessaires au changement. Avant la mise à l'échelle, il est également extrêmement utile de faire suivre ce processus par le test des supports, messages et autres composantes des activités d'éducation à la nutrition/santé pour évaluer l'efficacité de l'évolution des comportements ciblés et les enseignements tirés. La diffusion de messages de nutrition/santé à travers divers canaux peut aussi s'avérer particulièrement efficace lorsqu'elle est liée au renforcement de compétences pratiques pour soutenir le changement. La programmation en est un exemple, contribuant à accroître la production de cultures diverses qui complètent les autres aliments disponibles. Parallèlement à cela, il convient de fournir des informations sur la quantité nécessaire à cultiver et à stocker (sans oublier la manière de procéder), mais également de savoir comment préparer les nouveaux aliments de façon nutritive et appuyer les changements nécessaires dans les régimes alimentaires pour résorber les déficits nutritionnels identifiés.

23 Education à la nutrition dans le cadre des services de nutrition pour les PVVIH
Dans le cadre du processus de conseil, l'on fournit une éducation personnalisée en matière de nutrition. L'éducation à la nutrition peut également être dispensée collectivement. De nombreuses PVVIH ont quasiment les mêmes préoccupations en matière d'alimentation et de nutrition. Aussi, peut-il s'avérer plus efficace de mener les sessions en groupes. Les groupes peuvent également être utiles car les membres peuvent se soutenir et apprendre les uns des autres. De l'animateur aux participants : vos programmes VIH ou sida fournissent-ils actuellement une évaluation de la nutrition, des conseils en nutrition ou une éducation à la nutrition ? Si oui, comment cela se passe ? (Procède-t-on par groupes ? Qui dispense l'éducation à la nutrition ? Est-ce un nutritionniste ? Ont-ils été formés ? Semble-t-elle efficace ? Existe-t-il des possibilités d'amélioration ?)

24 Qu'est-ce que le conseil en matière de nutrition ?
Un fournisseur de soins formé travaille avec le client pour concevoir un plan d'alimentation personnalisé composés d'aliments localement disponibles, nutritifs et savoureux. Les préoccupations émanant de l'infection par le VIH (ou une autre maladie) et qui affectent l'apport alimentaire et l'état nutritionnel sont également prises en compte. Les conseils en nutrition sont prodigués dans le cadre d'une relation personnalisée entre un conseiller et un client.

25 Compétences en conseils nutritionnels
Créer une relation Ecouter le client Poser des questions au client Faire preuve d'empathie avec le client Clarifier pour s'assurer que le conseiller comprend la situation du client Fournir des informations pertinentes en matière de nutrition pour aider le client à faire des choix appropriés Aider le client à identifier les solutions appropriées à la situation Résumer les points convenus avec le client Discuter du suivi approprié avec le client La création d'une relation suppose l'adoption de postures particulières : s'asseoir de manière ouverte, se pencher en avant et établir un contact visuel de manière détendue. Ecouter le client signifie le regarder et utiliser le langage gestuel pour manifester son intérêt. Les compétences en questionnement font référence à l'art de poser des questions ouvertes ou fermées au bon moment et d'encourager la conversation tout en évitant l'interrogatoire. Faire preuve d'empathie à l'égard du client signifie faire savoir à ce dernier que vous comprenez ce qu'il dit, formuler des observations sur ses forces et l'encourager à agir sur sa situation. Aider les clients à identifier les solutions appropriées à la situation implique un examen desdites solutions pour s'assurer qu'elles sont réalisables, accessibles, abordables et pratiques. Dans la mesure du possible, le client devra simuler oralement les solutions, par un jeu de rôle, pour démontrer qu'il a les connaissances, compétences, etc. pour les mettre en oeuvre. Résumer les points convenus avec le client pour s'assurer que ce dernier comprend les aspects importants des informations et des accords. Discuter du suivi approprié avec le client et encourager ce dernier à s'en tenir au plan de suivi.

26 Exercice N° 3 Intégration de l'évaluation de la nutrition et du PPCN dans la programmation du VIH Consulter les instructions de la documentation relative à l'exercice 3, Module 7 : Intégration de l'évaluation nutritionnelle et du PPCN dans la programmation du VIH


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