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Modèle fondateur de l’analyse post keynésienne. Cette analyse reprend celle de Keynes (qui raisonnait dans un monde statique) en la dynamisant sur la longue.

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1 Modèle fondateur de l’analyse post keynésienne. Cette analyse reprend celle de Keynes (qui raisonnait dans un monde statique) en la dynamisant sur la longue période. Le modèle Harrod-Domar démontre la possibilité de l’existence d’un chômage important et de crises cumulatives. L’économie est à la fois déséquilibrée et instable. Cette représentation de l’économie correspond bien aux perturbations rencontrées par l’économie occidentale de l’entre-deux guerres, marquée par une profonde instabilité. R.Harrod « Théorèmes dynamiques fondamentaux », 1948

2 La croissance instable selon Harrod : La théorie de la croissance de Harrod se fonde sur la comparaison entre 3 taux de croissance (taux de croissance effectif, garanti et naturel). Le taux de croissance effectif (g) : accroissement dans une période unitaire de la production totale exprimée sous forme d’une fraction de la production totale. Il est égal à la croissance constatée du revenu (ou production) national. Montrer comment on arrive à g = s/c

3 S = s*Y : épargne globale est une fonction linéaire du revenu national Y s : propension moyenne et marginale à épargner c : coefficient moyen et marginal de capital c et s sont constants. Du fait de l’égalité comptable entre emplois et ressources, on a I = S I est endogène, il est déterminé par le modèle.

4 Le taux de croissance garanti (ou nécessaire) (gw) : c’est la condition pour que les producteurs soient satisfaits de ce qu’ils font. Pour que les entrepreneurs soient satisfaits, il faut que l’investissement désiré I* puisse être mis en œuvre, c'est-à-dire qu’il soit égal à l’épargne globale. (I* = S) Même raisonnement que précédemment, on pose cr : coefficient de capital désiré, il exprime le besoin en capital nouveaux des entrepreneurs

5 Ce taux de croissance permet aux entrepreneurs de réaliser leurs projets d’investissement et d’obtenir les profits souhaités. Il constitue donc un sentier d’expansion puisque les entrepreneurs sont satisfait du niveau de la croissance. Sur ce sentier, il y a à tout instant compatibilité entre les décisions des épargnants et des investisseurs. Le taux de croissance naturel (gn) : C’est le taux qui permet le plein emploi des facteurs de production. Il s’agit donc du taux auquel l’économie doit croître pour éviter le chômage.

6 Il dépend de la croissance de la population active, mais aussi du capital existant et des progrès de productivité. Condition de croissance équilibrée de plein emploi : g = gw= gn Conditions d’une croissance équilibrée sur le marché des produits :

7 Cet équilibre dynamique reprend les concepts keynésiens de courte période La réalisation de l’équilibre sur le marché des produits n’entraîne pas nécessairement la réalisation de l’équilibre sur le marché de l’emploi. On peut donc avoir la présence d’une situation de sous- emploi. Pour qu’il y ait croissance équilibrée de plein emploi, il faut donc que la croissance effective soit telle que les entrepreneurs soient satisfaits (g = gw) et qu’il n’y ait pas de chômage (g = gn).

8 Pour que g = gw, il faut que c = cr, or il n’y a aucune raison pour que c coïncide avec cr. c est une relation purement technique, traduisant les caractéristiques de la fonction de production, de la technique utilisée, cr est un paramètre reflétant le comportement des entrepreneurs-investisseurs, et notamment leurs exigences en matière de rentabilité, de profit. L’égalité entre c et cr et donc entre g et gw peut exister mais si elle a lieu elle résulte du hasard, les paramètres s, c et cr étant indépendants les uns des autres.

9 De même, la condition de croissance équilibrée de plein emploi, g = gw = gn, ne peut être elle aussi que le fruit du hasard. Normalement, les 3 taux n’ont aucune raison de coïncider ; le déséquilibre est donc la règle. Il convient donc de distinguer les divergences entre g et gw (déséquilibres de courte période) et entre gw et gn (déséquilibres de longues périodes). Si g > gw : la croissance effective est supérieure à la croissance désirée par les entreprises, ceci implique que cr >c car s, c et cr sont constants, et puisque gc = s et gw = s/cr.

10 Les investisseurs avaient sous-estimé la croissance effective (situation fréquente lors d’une reprise de l’activité économique), ils sont donc stimulés par ces perspectives de croissance (principe de l’accélérateur), ce qui entraîne par le biais du multiplicateur d’investissement un nouvel accroissement de la demande. Le taux de croissance effectif g, supérieur par hypothèse à gw, s’accroît encore (du fait de la relance par l’investissement), et s’écarte encore un peu plus de gw. Le phénomène se poursuit en s’auto entretenant et est cumulatif du fait de l’interaction entre accélérateur et multiplicateur.

11 Si g < gw : les débouchés étant moins importants que ceux souhaités, les entrepreneurs vont réduire leurs investissements ce qui entraînera une diminution du revenu distribué et une baisse du taux de croissance g. L’écart initial entre g et gw tend à s’accroître ; la dépression s’aggrave cumulativement.

12 Le sentier de croissance équilibrée g = gw apparaît comme un « fil du rasoir » en ce sens que tout écart par rapport à ce cheminement conduit d’un coté à la dépression cumulative, de l’autre à la surchauffe inflationniste. L’équilibre existe (par hasard) mais l’économie est instable car tout déséquilibre provoque l’instabilité de l’économie, la règle est donc le déséquilibre et l’instabilité. Concernant le plein emploi, il faut comparer le taux de croissance nécessaire gw au taux de croissance naturel gn. Dans le modèle, gn est un taux plafond c'est-à-dire qu’il représente le maximum de croissance possible.

13 En conséquence, g, le taux de croissance effectivement constaté est inférieur ou égal à gn à long terme. Là aussi, on peut distinguer 2 cas : Si gn < gw : on a gn ≥ g car gn est un taux plafond. Il s’en suit : gw > gn ≥ g

14 Il en ressort donc une situation de dépression avec un taux de chômage élevé. On retrouve le cas déjà mis en évidence (g < gw). Si gn > gw : le taux de croissance naturel de l’économie est supérieur au taux de croissance gw souhaité par les entrepreneurs. Quant au taux de croissance effectif, il peut être supérieur ou inférieur à gw. Harrod pense que dans ce cas, la situation la plus probable est gn > g > gw Le taux de croissance effectif de l’économie va croître, mais sans pouvoir dépasser le taux de croissance naturel (car taux plafond). La situation normale est donc celle de la croissance longue avec un certain degré de chômage (car g < gn).

15 Un cas moins probable pour Harrod sera gn > gw > g L’économie entre dans une phase de récession, comme le montre le graphique suivant :

16 E.Domar « Expansion et emploi », 1947 La double nature de l’investissement Effet offre : un investissement augmente la capacité de production Effet demande : création de revenu Concernant l’emploi, si les revenus futurs ne parviennent pas à absorber cette capacité nouvelle, la probabilité que le chômage se développe devient forte. Il faut donc égaliser un effet de capacité, agissant du coté de l’offre globale, avec un effet revenu, agissant du coté de la demande globale.

17 Domar définit l’effet de capacité σ comme étant l’augmentation de la capacité de production (ΔY) qui accompagne chaque dollar investi (ΔK), soit : ΔY = σΔK Plus σ est élevé plus l’économie est à même d’accroître sa production de manière rapide. Du coté de la demande, se trouve la théorie du multiplicateur keynésien indiquant l’effet d’une variation de l’investissement sur le revenu monétaire. Cet effet sur la demande est plus que proportionnel au montant initial de l’investissement. C’est ce que Domar nomme l’effet revenu. avec α la propension à épargner

18 Plus la propension à épargner est faible et plus l’impact de la variation de l’investissement sera fort sur la variation du revenu. On analyse maintenant l’équilibre de longue période comme chez Harrod. D’abord, Domar se situe au plein emploi, puis il recherche la valeur du taux de croissance de l’investissement et du revenu assurant le maintien du plein emploi d’une période sur l’autre. Pour garder cet équilibre de plein emploi, le revenu et la capacité de production doivent croître au même rythme, soit : ΔY = Iσ car I = ΔK En égalisant les 2 effets, on a : On obtient :

19 Domar insiste sur la difficulté d’obtention de ce taux de croissance de plein car rien ne garanti que soit égal à En effet, cette égalité est composée de 3 variables qui sont indépendantes les unes des autres : est fonction du comportement des entrepreneurs, le cœfficient α dépend de celui des ménages et σ est lié à la technique de production choisie. Il existe 2 déséquilibres possibles : ou

20 Si Ceci signifie que l’effet revenu est supérieur à l’effet de capacité. Nous sommes donc en présence d’un déséquilibre de type inflationniste (excès de demande par rapport à l’offre). Avec Il s’agit d’une situation de récession dans laquelle l’investissement ne croit pas à un rythme suffisant pour engendrer des revenus absorbant la capacité productive dans sa totalité.

21 Des capacités oisives apparaissent (du capital et de la main d’œuvre sont inemployés) provoquant une montée du chômage. La difficulté d’obtenir l’équilibre de plein emploi provient de l’effet capacité, absent du modèle keynésien statique : « Si on investit assez aujourd’hui, il faudra investir encore plus demain. Tout le problème réside dans le fait que l’accroissement du revenu est temporaire et se résorbe peu à peu (effet du multiplicateur) alors que la capacité a été accrue pour de bon. De sorte que par rapport au chômage, l’investissement est en même temps un remède contre la maladie et la cause de plus grands troubles pour le futur » (P19-20).


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