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Introduction 1.La régulation sociale: coordination, consensus et gestion du conflit 2.Justice distributive, rétributive et procédurale 3.Trois raisons.

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1 Introduction 1.La régulation sociale: coordination, consensus et gestion du conflit 2.Justice distributive, rétributive et procédurale 3.Trois raisons du développement de l’intérêt pour ce thème: 3.1. Les Trente Glorieuses 3.2. La contestation des « états ou « conditions » 3.3. La crise des années 80 4. Centration sur les représentations du juste

2 2.1. La Théorie de l’équité

3 2.1.1. Principes de base 1.Le sentiment de justice/injustice procède de la comparaison avec d’autres 2.Cette comparaison se base sur l’idée de proportionnalité des contributions et des rétributions. Il y a sentiment de justice si la condition Ra/Ca = Rb/Cb est remplie 3.Cette norme d’égalité de traitement est selon Homans: - construite par l’expérience - universelle

4 4. Le processus de comparaison est paradoxal: * on se compare plus aux proches qu’aux distants * on se compare d’autant plus qu’on a l’im- pression que l’état de faits est modifiable 5. Le sentiment d’injustice s’accompagne de deux réactions proportionnelles à son ampleur: * l’acteur avantagé éprouve de la culpabilité; * l’acteur désavantagé éprouve de la colère 6. Ces sentiments provoquent une volonté de rééquilibrer la situation

5 7. Pour Adams, cette rééquilibration peut prendre deux formes: - une forme cognitive - une forme comportementale 8. Walster et al. énumèrent les 4 propositions centrales de ce qui est devenu la « Théorie de l’équité »: a) Les individus tentent de maximiser leurs bénéfices, définis comme la différence entre gratifications et coûts; b) Ces motivations individualistes potentiellement conflictuelles appellent des normes d’équité pour permettre de maximiser l’efficacité ou la productivité du groupe; ces normes sont associées à des sanctions; c) Des relations estimées inéquitables provoquent de la détresse d) Les acteurs impliqués dans des relations inéquitables tentent de restaurer l’équité

6 9. Pourquoi cette « détresse face à l’inéquité » et cette volonté de rééquilibration? Deux causes (selon Blumstein et Weinstein): - cause cognitive: l’inéquité bouleverse les modèles de relations prédictibles des acteurs, menaçant ainsi toute la logique de coordination des comportements - cause normative: l’inéquité est lue comme une menace pour l’intégrité et l’identité d’ego 10. La norme d’équité est donc un essai de régulation entre deux tendances contradictoires: celle consistant à s’approprier le maximum de biens possibles et celle exigeant la collaboration pour maximiser les biens à disposition

7 2.1.2. Limites et objections 1.La pondération des diverses contributions ( Statut + Investissement + Prestations) ne fait pas forcément consensus. 2.Berger (Théorie du Statut): les individus sont en fait regroupés en statuts, auxquels sont culturellement associées des rétributions différentes. Le jugement de justice porte sur la conformité aux prérogatives statutaires plutôt que sur la proportionnalité générale des efforts et gratifications

8 3. Dans la Théorie de l’Equité, le processus de comparaison est artificiellement réduit. En fait il y a (selon Törnblöm): - une comparaison locale (avec ses semblables) - une comparaison générale (avec l’ensemble des autruis jugés pertinents); ces deux comparaisons ne convergent pas forcément et donnent lieu à des alliances tactiques 4. Il y a aussi : - comparaison interne (standards de l’image de soi) - comparaison externe (comparaison à autrui)

9 5. La définition des « frontières » de l’échange n’est pas donnée a priori. On peut tolérer un déséquilibre local pour assurer un équilibre général. Mais celui-ci implique une projection dans le temps, qui n’est pas forcément consensuelle. Idée de tolérance, ou réciproquement de vengeance, indirecte et différée. 6. L’idée de proportionnalité entre l’ampleur de l’injustice et celle de la réaction est discutable: a)une « petite différence » peut agacer alors qu’une différence énorme peut « asphixier » la réaction b)la représentation des causes de l’inéquité joue un rôle déterminant: intentionnalité, origine, stabilité. Idée d’ « inéquité sans détresse » (Utne et Kidd). c)l’idée de devoir sa récompense à ses propres mérites est souvent très inconfortable (Dupuy): à un autrui doué qui « mériterait » tout, on préfère quelquefois une répartition au hasard. Mais « les gagnants ne veulent pas qu’on les prive de leur prestige, ni les perdants de leurs tourments… » d)Pharo: quantité d’injustices nous « laissent froid »; il faut une stimulation relationnelle pour que ce sentiment s’active.


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