Savoirs de l’école Savoirs du travail une histoire chaotique en technologie !

Présentation au sujet: "Savoirs de l’école Savoirs du travail une histoire chaotique en technologie !"— Transcription de la présentation:

1 Savoirs de l’école Savoirs du travail une histoire chaotique en technologie ! alain.crindal@orange.fr

2 2 Plan de l’intervention 1. Questionner le titre de la matinée 2. Entre savoirs scolaires et savoirs du travail de quelles relations peut-on parler ? 3. Comment intégrer une culture du travail au sein de la culture générale ?

3 Le titre en débat Quel rôle social peut jouer l'éducation technologique dans une dynamique forte d'éducation aux choix ?

4 4 L’éducation au choix est dans l’impasse 150 000 jeunes sans qualification chaque année en sortie du système 400 000 jeunes chaque année dans des solutions d’orientation qu’ils n’ont pas choisies ! Un modèle canadien basé sur des comportements à atteindre et des centres d’intérêts à révéler, il est contesté par la psychosociologie française

5 5 Face à l’orientation toutes les situations ne sont pas égales Les « oubliés » du système... on cherche à les remettre dans des projets –de vie, de soi, professionnel, d’orientation... Les « maigres » réussites scolaires... –doivent trouver une solution d’accueil compatible avec leur maigreur Les « normaux »... –tentent de poursuivre leurs études en éloignant l’échéance de la rencontre avec le travail, cet inconnu sur lequel ils n’ont pas de repère

6 6 Toute discipline a des rôles concourants à pondérer

7 7 Peut-on vraiment éduquer à choisir ?

8 Entre savoirs scolaires et savoirs du travail de quelle(s) relation(s) peut-on parler ?

9 9 Les savoirs scolaires sont modélisés à partir : –de Savoirs savants –de Pratiques sociales Les savoirs du travail sont présents : –dans les compétences et connaissances incorporées –dans les concepts quotidiens, pragmatiques, savoirs de l’action...

10 10 Des représentations obstacles L’école considère que des connaissances sur « l’entreprise » ne peuvent être neutres et donc que toute relation conduit le jeune à un possible embrigadement Le monde entrepreneurial reproche à l’école son manque d’ouverture et le peu d’employabilité à laquelle les savoirs qu’elle distille conduisent

11 11 Des « relations » aux logiques différentes... L’école recherche un rendu scolaire... Par exemple, les « rapports de stage » sont une mise au « format » centrée sur la présentation et la maîtrise de la langue ce qui occulte l’acquisition de connaissances sur les milieux du travail L’entreprise offre plutôt une présentation promotionnelle de ce qu’elle est... et les jeunes ne font aucun lien entre les discours de DRH accompagnés d’une récolte de papiers glacés et leur avenir

12 12 Une histoire du travail à l’école... Le travail une manière d’apprendre –L’enfant ouvrier –L’apprentissage sur le tas, l’apprenti L’empreinte du travail sur des pédagogies –Makarenko, Freinet... Des enseignements contextualisés –à l’école ex : fin d’études, robinets qui coulent – au lycée ex : Lagarde et Michard Des disciplines qui s’en inspirent –Arts plastiques, EPS, Technologie (de 95, bien sûr!)

13 13 Je t’aime, moi non plus ! Techno et travail des amours chaotiques

14 14 Éléments de (dis)continuité Couture (1940) /Industrie de l’habillement (1978) Ferblantier (Kula) / Frises géométriques (Leblanc) Targette (1973) = Maquette vélo (2005) Atelier tournants / Scénario (1996) Pièce poubelle (1968) /Produit (1985) /Objet tec. (2005)

15 15 Des rapports à installer

16 16 Comment intégrer une culture du travail au sein de la culture générale ?

17 17 Posons le problème Le travail ne délivre pas aisément ses secrets

18 18

19 19 Un travail inaccessible

20 20 L’indicible du métier Ce professionnel de renommée mondiale ne peut raconter ce qui fait son métier... Il suffit ne pas d’avoir « la bonne question » pour obtenir une réponse ! Source CANALMETIERS.TV

21 21 Les gestes sont plus parlant que les mots ! On fait pour que ça marche... Source DVD Des hommes au travail Scéren CNDP 2004 A l’établi ou au clavier

22 22 En définitive... Le travail c’est compliqué, il ne suffit pas d’être en contact et d’observer pour comprendre La connaissance d’un métier ne peut se réduire à sa présentation, sa description, ou à son imitation... L’activité c’est ce que le travailleur fait, mais aussi ce qu’il ne fait pas, ou ce qu’il ne sait pas dire ! Et pour finir, les représentations de chacun masquent une bonne partie du travail à connaître !...alors, que faire et comment ?

23 23 Une didactique des savoirs du travail est nécessaire Des outils spécifiques pour des savoirs singuliers

24 24 Des outils pédagogiques adaptés à la complexité du travail Initialiser toute découverte par l’énonciation des représentations sur les métiers ou les organisations que l’on va rencontrer et sur les appréhensions socio- psycho des jeunes Ventiler trois axes de lecture de l’activité (pas de la tâche) : Comment le travail est-il réalisé ? Sur quoi porte l’activité professionnelle ? Pourquoi ce professionnel travaille t-il ainsi ? Reconstruire la complexité à partir des trois recueils et revenir sur les représentations

25 25 Un petit exemple... Allez sortez les crayons! Consigne : Reconstruire les moments du travail des professionnels mis en scène –Trouver un ordre pour 9 photos –Argumenter sa logique de cheminement

26 26 1 2 3 456 789 Source CANALMETIERS.TV

27 27 Ordres et logiques... 1...? 2...? 3...? 4...? 5...? 6...? 7...? 8...? 9...?...s’appuient sur nos représentations-conceptions (ici notre culture commune de projet!) donc nous ne prenons comme indice que......ce qui souligne les éléments non questionnés

28 28 Une méthode pour travailler les représentations

29 29 Avec cet extrait que savons-nous des objets du travail du corsetier ? Source : CANALMETIERS.TV Résultat du loto : 7 5 9 2 8 4 1 6 3

30 30 Et des contenus à définir... Pour la nouvelle techno ce sera plutôt vers 2013 !

31 31 Recréer des relations entre les savoirs Quelques savoirs du travail 1 La complexit é du travail : – Difficult é d ’ acc é der au r é el du travail – Diff é rence tâche/activit é – Produits du travail et objets du travail – Descripteurs formels du m é tier (tâches, comp é tences, aptitudes, capacit é s, attitudes, qualifications, carri è re) – Descripteurs de l ’ activit é (pratiques, gestes pros, objets du travail, guides et sens donn é s) – Variations donn é es au même m é tier 2 Les quatre dimensions du m é tier (impersonnel, personnel, interpersonnel et transpersonnel) 3 Les descriptions des milieux professionnels (techniques et humains) 4 La diff é renciation entre m é tier, profession, emploi, travail Savoirs scolaires 1 Sp é cificit é s « disciplinaires » ? – Fr & AP (les m é dias leur lecture) – EPS & Techno (notion de poste) – Toute discipline & Techno (les projets...) – Documentation & COP (ressources documentaires et information) – Toutes disciplines & COP (toute activit é scolaire est à confronter) – Techno & COP (technicit é et formation) 2 Impersonnel, personnel, interpersonnel = Toutes disciplines transpersonnel = HG (hist. du travail) 3 Techniques = Techno, sciences, maths Humains = HG et Fran ç ais 4 Histoire-G é ographie et É ducation à la citoyennet é & COP

32 32 Avec une « entreprise » capable de... Donner accès à la variabilité des « manières d’être dans le métier » –Le genre professionnel et les styles individuels Former des tuteurs psycho-pédagogues –gérant des manières de révéler le travail adaptée aux missions d’acculturation, de socialisation voire de remédiation pour les plus démunis Former des accompagnateurs didacticiens du travail –Organisant des activités de rencontre qui distinguent la pratique, les objets du travail (réels et masqués) et le sens donné par le professionnel ; –Participant à la validation de la découverte ou de l’apprentissage en soulignant les savoirs en jeu

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34 34 Merci de votre attention Vos questions, vos remarques ?

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36 36 Socialisation / Personnalisation Autonomisation liberté individuelle d’agir Conscientisation sens critique personnel Estimation hiérarchie de valeurs perso. Décision quête du pouvoir d’agir Réalisation de soi représentation positive de soi Identification reconnaissance par le(s) groupe(s) Intériorisation styles, normes du (des) groupe(s) Appropriation compétences du des) groupe(s) Initiation par et dans le(s) groupe(s) Intégration dans un réseau social

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