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Histoires vraies Cécile Loyer jeudi 26 novembre, 14h30 - 20h30 salle Gaston Couté DOSSIER D’INFORMATION Dossier réalisé par l’enseignante missionnée au.

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1 Histoires vraies Cécile Loyer jeudi 26 novembre, 14h30 - 20h30 salle Gaston Couté DOSSIER D’INFORMATION Dossier réalisé par l’enseignante missionnée au service éducatif dans le domaine de la danse auprès de la Scène Nationale, Virginie Andreu.

2 HISTOIRES VRAIES Conception et chorégraphie Cécile Loyer Interprétation et danse Renjith Babu, Vijna Vasudevan, Mai Ishiwata, Steven Hervouet Musique Sylvain Chauveau

3 OBSERVATIONS : En observant et décrivant les images, quel est d’après vous le point de départ du spectacle? Après plusieurs séjours à Chennai (Madras) en Inde du Sud et la rencontre avec la danse baratha natyam, Cécile Loyer mêle deux traditions et deux visions du corps fortement différentes. Si pour l’une le corps est un réceptacle d’histoire, porteur et passeur des traces, pour l’autre il est au contraire un « oublieur » (Salman Rushdie). L’enjeu d’Histoires vraies est de réinventer une danse d’aujourd’hui reposant sur ce regard croisé, flottant d’une culture à l’autre.

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5 Le baratha natyam

6 Le bâratha-natyam constitue probablement la plus ancienne danse traditionnelle de l'Inde, transmise de maître à disciple depuis au moins deux mille ans. C'est aussi le style le plus répandu en Inde, y compris hors de sa région d'origine, le Tamil Nâdu... ainsi qu'à la Réunion. Il semblerait qu'à l'origine l'ancêtre du bâratha-natyam ait été pratiqué par les Devadâsis, danseuses professionnelles attachées à un temple et offrant leur art à la divinité, Shiva ou Vishnu. Les maîtres (masculins) des Devadâsis étaient appelés Nattuvanars. Dans le Manimekkalaï, roman tamoul du IIème siècle, la danse est par contre présentée comme une des activités dévolues aux prostituées. En fait, on peut considérer que le bâratha-natyam s'est constitué il y a deux millénaires environ par la rencontre de la danse des Devadâsis : dâsi attam, et d'une danse de cour connue dans les palais sous le nom de sadr.

7 Ce n'est qu'au XIXème siècle que les séquences du "spectacle" ont été strictement codifiées, par quatre musiciens de Tanjore, quatre frères constituant le "Quatuor de Tanjore" : Chinnayya, Ponnayya, Sivanandam et Vativelu. Le renouveau culturel du XXème siècle, enfin, a vu le bâratha-natyam sortir de l'enceinte des temples et, tout en gardant sa dimension sacrée, toucher un public et des pratiquants de plus en plus nombreux. Notons le rôle important de pionniers qui ont porté au cours du siècle l'art du bâratha- natyam à un très haut niveau ; tel est le cas de E. Krishna Iyer dans les années 30 ou de la fameuse Rukmini Devi (1904-1986). Celle-ci fonda à Madras l'Académie Internationale des Arts devenue ensuite le non moins fameux Kalakshetra... qui est entre autres une remarquable école de bâratha-natyam. Ce style de danse allie harmonieusement musique, mouvement de danse pure (nritta) et expression proche du mime (nritya). Le spectacle s’organise autour de différentes séquences extrêmement codifiées. A travers ces étapes s'exprimeront la virtuosité technique de l'artiste, son talent pour exprimer et faire partager aux spectateurs les émotions, sa profondeur spirituelle. Car si le thème du bâratha-natyam est bel et bien le thème amoureux, il s'agit avant tout de l'amour sublimé et spirituel comme on l'aura certainement compris aux nombreuses références à Dieu (Shiva, Vishnu...). sources : http://www.indereunion.net/grosplans/musidans/bharat.htm

8 Les phases de la danse Le baratha-natyam est une danse extrêmement codifiée, tant dans sa gestuelle que dans son déroulement, en voici les différentes phases : Pushpanjali ou Kautuam Une prière traditionnelle d'ouverture au dieu Ganesha, qui écarte les obstacles. Elle comprend une courte partie d'abinaya (expressions du visage).Ganesha Allaripu Une présentation du tala (rythme), suite de syllabes chantées par la danseuse. Cette danse est entièrement dédiée au dieu Nataraja. Entièrement technique, elle représente l'ouverture : les postures et les mouvements de plus en plus complexes symbolisent l'épanouissement d'une fleur et de l'art.talarythmesyllabesNataraja Jathiswaram C'est une danse technique et abstraite où le rythme est scandé par le tambour. La danseuse montre ici sa dextérité dans le travail des pieds et la grâce des mouvements de son corps. Les pas (ou Jatis), composés d'adavus (enchaînements de mouvements) sont chorégraphiés en harmonie avec les notes (ou Svara) sur une mélodie (appelée raga). Shabdam La danse est ici accompagnée par un poème ou une chanson sur un thème dévotionnel ou amoureux. Cette danse parle souvent des dieux, racontant une histoire ou un récit épique. Dans le déroulement d'un récital, c'est la première danse narrative, développant l'abbhinaya.

9 Varnam La pièce centrale du spectacle. C'est aussi la partie la plus longue qui montre les mouvements les plus complexes et les plus difficiles. Les positions des mains et du corps racontent une histoire, habituellement d'amour et de désir. Elle varie entre sa partie technique et sa partie d'abinaya et dure de 20 à 30 minutes.amour Padam Probablement la partie la plus lyrique où la danseuse exprime certaines formes d'amour : dévotion à l'être suprême, amour maternel, amour des amants séparés puis réunis. Tout comme le shapdam ou le jaavali, c'est une danse d'abhbinaya. Tillana Cette dernière partie est une danse abstraite où la virtuosité de la musique trouve son parallèle dans le travail des pieds et les poses captivantes de la danseuse. C'est la danse la plus technique qui clôture le spectacle. En sanscrit thillana signifie « explosion de joie ». Mangalam Le spectacle se termine par la récitation de quelques versets religieux en forme de bénédiction. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bharata_natyam

10 La rencontre entre le Baratha-natyam et la danse contemporaine Avant d’être une rencontre entre deux techniques de danse, le spectacle Histoires vraies est d’abord la rencontre entre deux conceptions très différentes de la danse. En effet, pour les danseurs indiens de Baratha-natyam, la danse est avant tout une question de transmission, et chaque danseur apprend de son mentor les pas codifiés où il y a peu de place pour l’improvisation. « Tout le travail du danseur est ritualisé » et garde une relation très forte et très étroite avec les origines sacrées du Baratha-natyam. Les danseurs de Bharatha-natyam « savent pourquoi ils dansent », leur démarche est ancrée dans la tradition, mais ils se trouvent souvent démunis face à un travail de création puisque leur technique n’est pas basée sur l’improvisation, mais plutôt sur l’exécution et la répétition de figures codifiées. En ce qui concerne les danseurs européens contemporains, leur démarche est différente. Dès leur formation, ils sont mis en situation de recherche, d’expérimentation et de prise d’initiatives. Il en découle des pratiques de danse où l’improvisation et la création peuvent être exploitées par un chorégraphe. En revanche, « les danseurs contemporains parlent moins de leur travail ». Ces deux approches assez opposées de la danse constituent l’un des points de départ du travail de la chorégraphe Cécile Loyer. Synthèse d’une rencontre, discussion avec Cécile Loyer

11 « Cécile Loyer mêle deux traditions et deux visions du corps fortement différentes. Si pour l’une le corps est un réceptacle d’histoire, porteur et passeur des traces, pour l’autre il est au contraire un « oublieur » (Salman Rushdie). » Extrait du dossier Histoires vraies Après avoir lu et commenté la synthèse sur la rencontre avec Cécile Loyer (diapositive précédente), déterminer pour quelle danse « le corps est un réceptacle d’histoire, porteur et passeur de traces ». Pour quelle danse peut-on dire que le corps est « un oublieur »?

12 « Sur scène les deux danseurs indiens et les deux danseurs européens se font témoins et narrateurs de leur propre histoire pour la détourner, se déplacer et changer de rôle… Cet étrange, et parfois drôle, chaos de gestes qui viennent d’ici et d’ailleurs, et finalement de nulle part, nous font ressentir profondément notre histoire collective. Est-ce que la danse pourrait par la prolifération de signes, figures, images nous révéler d’autres conceptions de l’histoire, moins intelligibles et plus sensibles ? » Extrait du dossier Histoires vraies

13 -Observation de la photographie : -Voyez vous apparaître des liens entre les danseurs?  Alternance des costumes : danseur indien avec haut gris, pantalon bleu / danseuse contemporaine avec pantalon gris, haut bleu… danseuse indienne avec pantalon rouge, haut jaune, danseur avec haut rouge… = complémentarité…  Même gestuelle pour les danseuses, même saut pour les danseurs  Ce n’est pas un système d’opposition mais plutôt de complémentarité qui brouille les pistes : on n’identifie par une danse indienne et une danse contemporaine.

14 Activités de pratique en atelier danse : La transmission : D’un geste, l’autre - On place les élèves en ligne. -Le premier élève doit imaginer un petit enchaînement de deux gestes. Il se tourne vers l’élève à côté lui, lui montre, lui apprend les deux gestes et se détourne du deuxième élève. (les autres élèves ne doivent pas regarder ce qui se passe) - Celui-ci apprend à son tour ces deux gestes à l’élève à côté de lui… et ainsi de suite. - A la fin de la ligne, le dernier élève montre les deux gestes au premier élève qui avait imaginé les gestes au départ et on compare les deux gestes de départ et les deux gestes obtenus à la fin. On interroge alors les élèves sur le résultat obtenu et on peut engager une réflexion sur la notion de transmission : -le geste obtenu est-il identique à celui du départ? -Quels sont les facteurs qui peuvent modifier les gestes ? (perception personnelle, contrainte technique d’un geste que l’on n’arrive pas à reproduire, les problèmes de mémorisation…)

15 Le mélange des pratiques : chercher le décalage Autour de la musique : -À partir d’une phrase chorégraphique créée sur une musique déterminée, on peut inviter les élèves à reproduire cette phrase sur une musique complètement différente (passer d’une musique pop à une musique classique, d’une musique rock à une musique traditionnelle indienne… par exemple) -On constitue deux groupes : un groupe d’exécutant, un groupe spectateur -Chaque groupe livrera ses impressions sur la production obtenue… -On échange ensuite les groupes pour que les exécutants deviennent spectateurs et inversement. Autour de la rythmique : -Toujours à partir d’une phrase chorégraphique déterminée, on peut varier le rythme : chercher à aller le plus vite possible, ou au contraire le plus lentement possible. -On peut constituer des groupes de deux qui exécutent ensemble la chorégraphie selon ces différents rythmes et créer des boucles répétitives pour le groupe « rapide » qui ne doit s’arrêter que lorsque le groupe « lent » termine sa danse. On peut également insérer un groupe qui exécutera la variation à son rythme « normal ».

16 Prolongement : Le spectacle de Jérôme Bel : Pichet Klunchun and myself Ce spectacle met en scène la rencontre entre le chorégraphe européen contemporain Jérôme Bel et le danseur, chorégraphe Thaïe Pichet Klunchun qui ne se connaissaient pas. « Nous en sommes arrivés à produire une sorte de documentaire théâtral et chorégraphique sur notre situation réelle. La pièce, donc, met en présence deux artistes qui ne savent rien l’un de l’autre, qui ont des pratiques esthétiques très différentes et qui essaient chacun d’en savoir plus sur l’autre, et surtout sur leurs pratiques artistiques respectives, malgré le gouffre culturel abyssal qui les sépare. Des notions très problématiques telles l’eurocentrisme, l’interculturalisme ou la globalisation culturelle sont les enjeux qui se précisent tout au long de cette pièce. Ces notions si délicates à traiter ne peuvent pas être laissées de côté. Le moment historique actuel ne permet pas de faire l’économie de ces enjeux-là ». Jérôme Bel, Séoul, le 1er juin 2005

17 Pichet Klunchun, Jérôme Bel

18 Extrait vidéo, Pichet Klunchun transmet à Jérôme Bel un extrait de danse thaïe : https://www.youtube.com/watch?v=Q5v2UKgtGXQ -À partir de cet extrait vidéo projeté on peut suggérer aux élèves de tenter de reproduire à leur tour ce passage dansé. Extrait vidéo, solo de danse thaïe de Pichet Klunchun, devant Jérôme Bel : https://www.youtube.com/watch?v=1rnu60IsgDM


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