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La transmission des formes dans le temps Licence 3 – 2006 (cf. S. Robert dans Etudes Rurales 2003)

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1 La transmission des formes dans le temps Licence 3 – 2006 (cf. S. Robert dans Etudes Rurales 2003)

2 1.2. Le maintien de la forme en plan malgré les transformations du modelé et de la fonction : Florence Exemple de l'amphithéâtre romain de Florence transmis en plan. 1. LES EXPLICATIONS TRADTIONNELLES DE LA TRANSMISSION 1.1. Le maintien intégral des structures et des formes : = Même emprise et même modelé = Même emprise et même modelé  observation directe : datation botanique des haies, datation à partir de la hauteur des crêtes de labour, etc.

3 Tours Conservation du tracé de l'enceinte du XIV e dans le parcellaire de Tours (unité 1).  Distinction de deux niveaux : la forme en plan (2D) et le modelé (3D). Source : Noizet 2004

4 1.3. Les modalités de transmission en plan des formes :  "loi de persistance du plan" de Pierre Lavedan (Qu'est-ce que l'urbanisme?, 1926) :  La transmission par la mémoire humaine et le lien matériel : Mémoire - Mémoire : "le geste spontané du propriétaire est de rebâtir sa demeure où elle était (…) laissées à elles-mêmes, les villes se reconstruisent naturellement sur leur ancien plan" Lien matériel - Lien matériel : "dans beaucoup de cas les maisons, pour peu qu’il en ait subsisté quelques restes, sont ensuite relevées à la même place"

5  Importance du foncier qui enregistre longtemps les structures disparues : Arles  P. Pinon : "le foncier enregistre les tracés des structures matérielles disparues ou enfouies et peut ensuite monter avec le sol" (Caesarodunum, Mélanges R. Chevalier, 1994) Source : Robert 2003a

6 - Maintien de certaines mesures par la répétition d'une unité de mesure (ex : la superficie labourable en un temps donné ou avec telle quantité de semences).  La transmission par le juridique et le rôle des pouvoirs publics  La transmission par le juridique et le rôle des pouvoirs publics :  La sphère ethnique et culturelle comme principe générateur de formes.  La sphère ethnique et culturelle comme principe générateur de formes.  L'argument technique et économique : - Adaptation à la pente pour la gestion des eaux de ruissellement et l'érosion. Cf. idée du "bon sens paysan". - Adaptation de la forme du champ à l'outillage technique et au type d'économie choisie.  Cela suppose le maintien des pouvoirs publics...ce qui n'est pas envisageable pour expliquer la transmission de formes antiques.  B. Gauthiez : "Le facteur déterminant leur persistance tient principalement à l'exercice du contrôle de la puissance publique, quelle qu'elle soit, sur un espace de son ressort, face à d'éventuels empiètements privés" (RAP, n°16, 1999)

7 L'urbanisation des quartiers périphériques des grandes villes aux XIX e et XX e à partir du parcellaire agraire. PARIS 14 e PARIS 14 e entre 1750 et 1846.  Cohérence de ce système technico-éco-juridique  inertie importante des formes (explication fondamentale de la résilience des formes). Source : Robert 2003a

8  histoire discontinue des formes en fonction des périodes historiques académiques. 1.4. Des explications fondées sur une conception linéaire du temps :  "Montée" d'une forme originelle dans un continuum chronologique  temporalité linéaire.  Cette transmission serait entrecoupée de ruptures  Cette transmission serait entrecoupée de ruptures correspondant à des transformations sociales et économiques importantes ("invasions barbares", guerres, "révolution de l'an Mil").  Contradiction  Contradiction entre le point de vue des médiévistes (héritage médiéval du paysage actuel) et des antiquisants (pérennité des formes antiques).

9 Lunel-Viel(Hérault). La centuriation de Sextantio-Ambrussum autour de Lunel-Viel (Hérault). 2. LES NOUVELLES DONNEES DE L'ARCHEOLOGIE ET DE LA MORPHOLOGIE DYNAMIQUE 2.1. De nombreux cas de persistance des formes = DIACHRONIE Source : Favory et al. 1994

10 Vert-Saint-Denis (Seine- et-Marne) Sandrine Robert Source : Robert 1996

11 Le Teilleul et le Louvaquint Le Teilleul et le Louvaquint sur la commune de Montours (Ille-et- Vilaine) fouillés par I. Catteddu. Source : Lavigne 2003

12 2.2. Des cas de transformation des formes = TAPHOCHRONIE Le bocage armoricain Le bocage armoricain : discordance entre les formes antiques et les formes représentées sur le cadastre napoléonien (anisoclinie et anisotopie). Source : Gautier et al. 1996

13 Les fouilles de Bologne-Casteldebole Les fouilles de Bologne-Casteldebole : seule la 2 nde phase romaine a résilié dans le paysage actuel. Source : Marchand 2003

14 2.3. Des cas nombreux de dissociation entre la trace et la forme 2.3. Des cas nombreux de dissociation entre la trace et la forme  La coupe de Pierrelatte  La coupe de Pierrelatte : transmission de la forme en plan au-delà du modelé et des hiatus sédimentaires (UCHRONIE). Source : Berger et Jung 1996

15 La coupe de Pierrelatte en plan 5 dimensions à restituer : latitude longitude profondeur hauteur dynamique Uchronie = modalité de transmission dans le temps et dans l’espace qui se constate lorsqu’une structure ou un élément d’une forme imprime dans le sol un potentiel qu’un fait social ultérieur fait rejouer à un moment imprévu de l’histoire du lieu. La modalité s’exprime alors par isotopie (au même endroit que l’élément directeur), isoclinie (selon la même orientation) ou isoaxialité (dans le même axe). Source : Chouquer 2003a

16  Des cas de persistance des formes sans traces :  la centuriation B d’Orange est morphologiquement bien conservée dans le paysage actuel mais seulement 23% des axes perceptibles archéologiquement.  sur les 237 ha sondés sur l'emprise de Toyota-Onnaing (Nord), le réseau parcellaire le plus prégnant morphologiquement n’a pas été perçu.  Problème de la taphonomie des vestiges et de la complexité des processus spatiaux.  Des cas de hiatus chronologiques et spatiaux entre la manifestation matérielle de la trace et la forme en plan : -Pierrelatte - Pierrelatte : reprise malgré les crues régulières d'un ruisseau  distinguer les traces perçues en photo- de celles perçues en carto-interprétation.

17 La déviation de Marines La déviation de Marines : reprise partielle de l'ancien chemin de Traverse composant l'itinéraire Paris-Dieppe. Sandrine Robert Source : Robert 2003a  uchronie

18 Le franchissement de l'Oise à Cergy Le franchissement de l'Oise à Cergy : éléments pour une conceptualisation de la transmission des formes (S. Robert). Source : Robert 2003a

19 3. LES NOUVEAUX PRINCIPES DE LA TRANSMISSION DES FORMES  Trace matérielle  Trace matérielle = résultat d’une action concrète réalisée à un moment donné et localisée en x, y, z. Elle est associée à une fonction lorsqu'elle est active puis peut passer à l’état de ruine et de trace fossile.  Forme en plan  Forme en plan = une forme géométrique délimitée en x et y et représentée en plan. Tout modelé possède une emprise au sol mais certaines formes en plan peuvent ne s'inscrire que dans le foncier. 3.1. La distinction entre trace matérielle/modelé et forme en plan  Modelé  Modelé = la forme extérieure d'un objet, son volume, inscrite en 3D. Niveau de perception immédiat.

20 3.2. L'inscription des formes dans un espace géographique  Faiblesse de la dimension géographique dans les explications traditionnelles.  Nécessité de travailler à plusieurs échelles spatiales pour étudier les processus de transmission des formes. Résilience Résilience = aptitude d’un ensemble de formes à maintenir sa structure (rôle primordial des morphogènes) alors que les formations sociales ont changé et le transforment. Paradoxalement c’est grâce à ces changements incessants que la structure peut perdurer = principe de stabilité dans le changement. 3.2. Les systèmes auto-organisés 3.2. Les systèmes auto-organisés Auto-organisation Auto-organisation = capacité d’un ensemble complexe de formes à évoluer en système organisé, sans l’intervention d’une planification volontaire portant sur sa structure d’ensemble (mais pouvant intégrer un épisode planifié local). Cette auto- organisation est animée d’une résilience globale. ATTENTION : il ne s'agit pas d'un phénomène de fixation définitive mais d’un processus complexe de changements incessants à un niveau micro-local.

21 CONCLUSIONS - La fixité des cadres matériels socio-juridiques et technico-économiques n'est pas la seule explication de la permanence des formes. - Les formes possèdent une dynamique autonome, productrice d’une histoire qui ne se calque pas directement sur l’histoire des sociétés. - Cette dynamique est liée aux différents niveaux qui la composent et s'exprime dans la transmission de formes en plan malgré les hiatus du modelé.  La permanence des formes ne doit plus être appréhendée comme une transmission linéaire mais comme le résultat de processus complexes mettant en œuvre différentes échelles spatio-temporelles et différents niveaux d'information. - Ce n’est donc pas la "montée" du vestige matériel qui en assure le maintien mais son inscription dans une structure d’ensemble organisée.


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