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1. Étymologie / Définitions 1. Étymologie / Définitions Réunion préparée avec Cécile et Georges Marty, et Didier Juif. 2. Citations choisies 3. Notions.

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1 1. Étymologie / Définitions 1. Étymologie / Définitions Réunion préparée avec Cécile et Georges Marty, et Didier Juif. 2. Citations choisies 3. Notions / Concepts / Prises de vues : 3. Notions / Concepts / Prises de vues : - Plaisir et désir : deux notions clefs - Trois doctrines philosophiques des sens, du plaisir et du désir 4. Questions / Discussion : 4. Questions / Discussion : 3 questions, 20 mn environ par question 5. En guise de conclusion

2 Étymologie et définitions  Étymologie : Sensualité vient du latin sensualitatem, sensibilité, faculté de percevoir, de sensualis, sensuel, relatif aux sens.  Définitions : Dictionnaire Larousse sur internet (extrait) :  Aptitude à goûter les plaisirs des sens, à être réceptif aux sensations physiques, en particulier sexuelles : L'éveil de la sensualité chez les enfants.  Caractère de quelqu'un, de quelque chose de sensuel: Œuvre d'art d'une grande sensualité. Synonymes : concupiscence, jouissance, plaisir, volupté. Contraires : ascétisme, austérité, puritanisme. Dictionnaire technique et critique de la philosophie Lalande (extrait) :  Caractère sensuel ; disposition sensuelle ; qui concerne les plaisirs ou les désirs des sens.  Dans cette acception, le mot sens qui ne s’emploie qu’au pluriel, désigne l’ensemble des impressions, des besoins, des impulsions de la vie animale ; plus particulièrement les désirs sexuels, dans ce qu’ils ont d’instinctif et d’organique.

3 Citations choisies  Par Cécile : « L'érotisme est à la sexualité ce que la gastronomie est à la nourriture, une valeur intellectuelle et spirituelle ajoutée au strict nécessaire. » Michel Onfray  Par Georges : « Ce n'est pas la valeur qui commande le désir ; c'est le désir qui engendre la valeur. La vie est donc bonne, si nous désirons vivre ; et l'humanité, si nous l'aimons. » André Comte-Sponville  Par Didier : « Le plus grand des biens est la volupté des sens ; l'art le plus nécessaire au bonheur est de savoir jouir, et de savoir s'abstenir pour jouir mieux et plus longtemps. » Gabriel Sénac de Meilhan La sensualité ne peut se concevoir que comme la pleine perception de son environnement à travers les cinq sens. Cela permet de mémoriser ces instants et de choisir un moment propice pour se les remémorer. Ainsi le bref instant de volupté passé associé à la frustration d'avoir attendu, désiré, permet de revivre ce vécu avec beaucoup plus de jouissance, le temps ne comptant plus.  Par Jean-Paul : « La sensualité est la condition mystérieuse, mais nécessaire et créatrice, du développement intellectuel. » Pierre Louÿs

4 Notions / Concepts / Prises de vues I.Plaisir et désir : deux notions clefs a)Le principe de plaisir d’Aristote à Freud complété par le principe de réalité chez Freud :  Plaisir : Tout être humain tend à jouir le plus possible et à souffrir le moins possible Aristote : « On choisit ce qui est agréable, on évite ce qui est pénible » Freud : « L’ensemble de notre activité psychique a pour but de nous procurer du plaisir et de nous faire éviter le déplaisir »  Réalité (Freud) : Il s’agit toujours de jouir le plus possible et de souffrir le moins possible, mais en tenant compte des contraintes du réel. Ce qui suppose que l’on : Accepte de ne jouir parfois que plus tard ou moins, voire souffrir un certain temps, pour augmenter la jouissance à venir ou éviter un désagrément plus grand Gère son plaisir en tenant compte des contraintes du réel. Selon Freud, le principe de plaisir et le principe de réalité régissent la totalité de notre vie psychique. b)Deux conceptions du désir :  Le désir-manque de Platon / Désirer c’est manquer : « Quand on ne croit pas manquer d'une chose, on ne la désire pas. » écrit Platon Je désire manger parce que je manque de nourriture (j’ai faim). L’insatisfaction ou la souffrance sont à l’origine du désir.  Le désir-puissance d’Aristote, Spinoza et Nietzsche / Désirer, c’est avoir de l’appétit : Je désire manger parce que j’ai de l’appétit et non parce que j’ai faim. Le désir n’est pas signe de manque ni d’impuissance mais de puissance. Le désir est puissance de jouir ou jouissance en puissance ; le plaisir est son acte. Si le plaisir est la satisfaction agréable d’un désir, désir et plaisir ne sont-ils pas indissociables ? Si la faculté désirante, comme dit Aristote, est le seul moteur de vie (y compris donc de l’intellect), la sensualité n’est-elle pas incontournable ? Faudrait-il pour autant confondre les désirs-plaisirs du bon avec ceux du bien ?

5 Notions / Concepts / Prises de vues (suite) II.Trois doctrines philosophiques des sens, du plaisir et du désir a)Le sensualisme est la doctrine d’après laquelle toute connaissance vient des sensations, et d’elles seules (Condillac 1715-1780 / Traité des sensations) :  Le sensualisme ne confond-il pas sensation (en tant que réaction du corps) et perception (en tant que conscience de l’esprit) ?  Les cinq sens contribuent-ils à parts égales à l’édification de l’esprit ? « Le toucher, l’odorat, le goût sont des matérialistes, sont chair ; la vue et l’ouïe sont des idéalistes, sont esprit. Mais les yeux et les oreilles représentent la tête, les autres sens le ventre » affirme Ludwig Feuerbach  Si la perception suppose la sensation, peut-elle s’y réduire ? b)L’épicurisme est un sensualisme, mais, est-ce à dire qu’il suffit de sentir pour connaître ? :  Connaître, n’est-ce pas plus que sentir, même si ce plus lui-même (la raison, les anticipations, le besoin de cohérence….) est issu des sensations et en dépend ?  De ce point de vue, l’épicurisme n’est-il pas un sensualisme rationaliste qui suppose une théorie sensualiste de la raison ? c)L’hédonisme est la doctrine qui fait du plaisir (hèdonè) le souverain bien et le principe de toute morale :  « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne : voilà je crois toute la morale » écrit Nicolas de Chamfort (1741-1794)  Reste à savoir quels plaisirs il faut choisir pour échapper au spectre du salaud jouisseur ?  En effet, comme disait Epicure, dont l’hédonisme se doublait d’un eudémonisme (ce n’est plus le plaisir qui est le souverain bien mais le bonheur), ne faut-il pas choisir entre les plaisirs pour vivre heureux ? Si le principe de plaisir débouche sur l’hédonisme, complété par le principe de réalité, n’est-ce pas sur l’eudémonisme qu’ils débouchent ensemble ? Si, de ce point de vue, les sensations paraissent incontournables, toute vie saurait-elle pour autant se réduire à la sensualité ?

6 QUESTIONS 1.Sensualité : égocentricité ou ouverture au monde ? 2.Sensualité : libération ou esclavage ? 3.Sensualité : primarité ou art de vivre ?

7 1.Sensualité : égocentricité ou ouverture au monde ? Nos sens nous disent-ils la vérité ? Peut-on connaître sans sentir ?

8 1. Sensualité : égocentricité ou ouverture au monde ? Si la sensualité en tant qu’ouverture du corps au monde est par nature égocentrée dans la mesure où elle ne témoigne que d’une vérité singulière; en tant que préalable à l’ouverture de l’esprit à toute connaissance d’ordre universel, n’est-elle pas aussi une ouverture au monde ? Mes sens, mon corps ne me diraient-ils pas plus la vérité de mon être que mon esprit et ma raison ? Mon esprit et ma raison ne me diraient-ils pas plus la vérité du monde (donc d’autrui) que mes sens ou mon corps ? Toute connaissance du monde ou d’autrui ne suppose-t-elle pas sans s’y réduire, un savoir intrinsèque, irrationnel et sensuel du corps ? 2. Peut-on connaître sans sentir ?  Si la sensualité est une ouverture du corps au monde, la connaissance n’est-elle pas une ouverture de l’esprit au monde ?  Kant distingue le savoir et le connaître qui est le savoir avec conscience : les petits enfants et les animaux savent les objets mais ne les connaissent pas.  Le savoir des sens et du corps, ne serait-il pas un préalable strictement nécessaire à toute connaissance de l’esprit ?  Si le corps sent et nait, l’esprit ne ressent-il pas et ne co-nait-il pas ? 1.Nos sens nous disent-ils la vérité ?  De quelle vérité s'agit-il ? : De la vérité intrinsèque de mon être nourrie par mes désirs-plaisirs ou répulsions-déplaisirs ? Ou de la vérité extrinsèque à mon être : celle de l'autre, du monde ou de la chose en soi qui ne dépendent pas de ce que je désire ou ressent ?  Si les sensations sont un rapport du corps au monde, la perception, les sentiments, les connaissances ne sont-ils pas des rapports de l’esprit (ou de la raison) au monde ?

9 2.Sensualité : libération ou esclavage ? Qu’est-ce qu’être libre ? N'y-a-t-il pas deux façons de concevoir la liberté ? Faut-il renoncer aux plaisirs de la chair pour être libre ?

10 2. Sensualité : libération ou esclavage ? 2. Faut-il renoncer aux plaisirs de la chair pour être libre ?  Faudrait-il renoncer aux plaisirs du corps pour qu’adviennent ceux de l’esprit, en se soustrayant à : La matière pour mieux s’évader du périssable, la sensualité étant selon saint Amboise, cette cicatrice fatale qui nous sépare de la perfection spirituelle du Christ ? Ou aux désirs, comme dirait le bouddhisme, dès lors que désirer c’est encore souffrir en aspirant à ce qu’on n’a pas ?  Ou, de façon moins tranchée, estimer avec Pascal Bruckner qu’il existe deux types de plaisir : L’un d’apaisement, de privation de douleur, de renoncement associé à la vieillesse. La liberté consistant à abandonner un certain nombre de prérogatives de performance et de séduction. L’autre de tension, de recherche de fortes jouissances, associé à la jeunesse. La liberté consistant en la quête de hautes intensités d’une existence plus large. 1.Qu’est-ce qu’être libre ? N'y-a-t-il pas deux façons de concevoir la liberté : A partir de la spontanéité de la nature ou de l’inné en nous. C'est faire ce que l'on veut sans contrainte au nom de la liberté de la nature en soi. Mais, dans ce cas, le fou, le sot, l’obsédé et l’assassin…, ne sont-ils pas alors des figures emblématiques de cette liberté là ? A partir de la volonté de respect des contraintes morales que l’on s’impose soi-même. La liberté ne serait-elle pas alors de l’ordre de l’acquis, de la connaissance ou de la sagesse, en un mot de l’esprit, plutôt que des passions ou des folies du corps ? Comme le voulait Kant ou Sartre, la seule liberté qui vaille n'est-elle pas celle qui obéit à l’esprit : à la loi que je me donne et non à celle que mon corps m’impose ? A tout âge, l’esprit n’aurait-il pas à choisir entre un tourment sensuel fécond et un bonheur sensuellement fade ? Mais, pourquoi faudrait-il renoncer aux plaisirs de la chair si l’esprit peut les maîtriser ? Comment mon esprit serait-il libre s’il dépend de la sensualité de mon corps sans être à même de la contrôler ? A contrario comment mon corps pourrait-il être libre si mon esprit ne lui reconnaît aucun droit d’expression ?

11 3.Sensualité : primarité ou art de vivre ? Qu’est-ce qu’ un art de vivre ? Comment le définir ? L’érotisme est-il un art de vivre ?

12 3. Sensualité : primarité ou art de vivre ? L’art de vivre ne consiste-t-il pas à la fois à : Faire de sa vie comme une œuvre personnelle vers laquelle spontanément la nature ne conduit pas ? Eprouver par cette pratique un plaisir qui serait ainsi plus d’ordre culturel que naturel ? Parce qu’il ferait faire à Eros (l’amour qui prend) comme un pas du côté de Philia (l’amour qui partage), l’érotisme n’est-il pas, de ce point de vue, un art de vivre, plus d’ordre culturel que strictement naturel ? Si la sensualité n’est que l’expression d’Eros en tant qu’attirance sexuelle, ne doit on pas la qualifier de primaire ? En revanche, si, comme par un écart du naturel au culturel, la sensualité par l’intermédiaire de l’érotisme débouche sur Philia, ne constitue-t-elle pas les prémices d’un art de vivre ? En revanche, si, comme par un écart du naturel au culturel, la sensualité par l’intermédiaire de l’érotisme débouche sur Philia, ne constitue-t-elle pas les prémices d’un art de vivre ? 2.L’érotisme est-il un art de vivre ?  Erotisme vient du grec éros, le dieu de l’amour, celui de la passion amoureuse. L’amour qui prend, comme les amants se prennent.  Néanmoins, plutôt qu’une propension strictement naturelle et sensuelle, n’est-ce pas à un certain art que l’érotisme invite : Un art de désirer et de faire désirer, jusqu’à jouir du désir même (le sien et celui de l’autre) pour en obtenir une satisfaction plus raffinée ou plus durable qu’un simple orgasme ?  Ainsi l’érotisme ne témoignerait-il pas d’un double écart par rapport à : La propension naturelle de reproduction (c’est faire l’amour pour autre chose que pour faire des enfants) ? La propension strictement sexuelle (c’est faire l’amour pour autre chose qu’une simple jouissance strictement orgasmique / « Décharger ses vases » comme disait Montaigne) ? 1.Qu’est-ce qu’un art de vivre ? Comment le définir ?  Art vient du latin ars équivalent en grec de tekné. Par différence avec ce qui résulte de la nature ou du hasard, ces deux mots désignaient une activité spécifique qui se suffit à elle-même.  En ce sens, l’art ne s’oppose-t-il pas à : La nature, conçue comme puissance produisant sans réflexion. La science conçue comme pure connaissance logique de la nature.  L’homo artifex, n’est-il pas en effet l’Homme incarnant une idée, fabricant une œuvre apparemment inutile et en marge de la nature ? Un peu comme un jeu créatif qui l’émerveille et lui donne du plaisir ?

13 Comment pourrait-on vouloir échapper à la sensualité en tant qu’ouverture de notre être au monde par l’usage de ses sens ? Mais comment pourrait-on ne pas vouloir la maîtriser si l’on veut rester maître de sa vie et assumer pleinement sa liberté ?

14 Prochaines réunions Informations et documents sont disponibles sur : http://www.cafe-philo.eu/ MDS Agde de 18h30 à 20h : MDS Agde de 18h30 à 20h : "Néant" : mardi 3 mai (attention :1er mardi du mois !) "Néant" : mardi 3 mai (attention :1er mardi du mois !) "Art" : mardi 14 juin "Art" : mardi 14 juin "Connaissance" : mardi 11 octobre "Connaissance" : mardi 11 octobre Pensez à réserver vos places et à annuler vos réservations si vous ne venez pas ! 04 67 94 67 00 ou maisondessavoirs@ville-agde.fr MAM Béziers de 18h30 à 20h : " La science est-elle morale ?" mercredi 19 octobre " La science est-elle morale ?" mercredi 19 octobre


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