Formation/sensibilisation des acteurs relais Programme local de prévention des déchets (PLP) de m2A Volet « prévention des déchets » Septembre 2014 Version.

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1 Formation/sensibilisation des acteurs relais Programme local de prévention des déchets (PLP) de m2A Volet « prévention des déchets » Septembre 2014 Version 26/08

2 I Le contexte de la prévention des déchets 1) Pourquoi une politique de prévention ? 2) Qu’est ce que la prévention des déchets ? 3) Le PLP de m2A II Comment faire de la prévention de déchets ? 1) Etape 1 : s’approprier les pratiques de prévention 2) Etape 2 : s’approprier les processus de changement et les mettre en oeuvre dans la prévention

3 I. Le contexte de la prévention des déchets

4 1) Pourquoi une politique de prévention des déchets ?

5 Pourquoi la prévention des déchets ? 175 kg/an/hab 19602011 366 kg/an/hab >x2 Aujourd’hui, chacun d’entre nous produit en moyenne 590 kg de déchets par an 365 kg dans nos poubelles et conteneurs de tri (OMA) 225 kg dans les déchetteries Car notre production de déchets a doublé en 40 ans !

6 Priorité à la prévention L’ordre des priorités a été inversé 1. Evacuation des déchets : Décret Poubelle 1884 2. Elimination : Loi de 1975 3. Valorisation, recyclage et nécessité de réduire la production de déchet : Loi de 1992 4. Prévention 2004 : plan national de prévention de la production de déchets 2007 : Lancement du Grenelle de l’environnement 2008 : Directive européenne change les priorités 2009/10 : Mise en œuvre de la directive européenne et lois Grenelle de l’environnement Depuis le Grenelle de l’environnement, priorité à la prévention Lancement des programmes départementaux et locaux de réduction des déchets 378 PLP en France en 2013

7 Une poubelle plus réduite La poubelle d’hier On jette les yeux fermés On ne pense pas au nuisances, on ne se sent pas responsable La poubelle d’aujourd’hui On jette mieux On trie On prend conscience de la masse des déchets et des nuisances, on s’implique La poubelle de demain On jette moins On agit Compost Brocante Gaspillage alim Gourde

8 2) Qu’est que la prévention des déchets ?

9 Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.

10 C’est agir AVANT de trier et de jeter et AVANT même d’acheter ! La prévention (ou réduction) de déchets : c’est éviter de produire des déchets et/ou retarder l’acte de jeter. C’est agir à différents moment de la vie de l’objet/produit pour empêcher qu’il ne devienne un déchet. C’est aussi limiter la toxicité des déchets (prévention qualitative). Le tri n’est pas un geste de prévention. Qu’est ce que la prévention des déchets ?

11 11 Conception Fabrication Transport Distribution Achat Utilisation Réutilisation Réemploi Collecte par collectivité ou opérateur Recyclage Autre mode de traitement / valorisation Réduction à la source (flux évités) PREVENTION DES DECHETSGESTION DES DECHETS Evitement à l’achat (flux évités) Evitement à l’abandon (flux détournés) Qu’est ce que la prévention des déchets ? Consommation responsable Détournement vers le réemploi Evitement de flux à collecter Je jette

12 3) Le Programme Local de Prévention des déchets de m2A

13 Qu’est-ce que le PLP ? Des axes stratégiques… Promouvoir une consommation « économe » Promouvoir les comportements éco-responsables Promouvoir l'économie locale et l'artisanat Réduire les déchets en favorisant le lien entre les habitants Sensibiliser à la prévention des déchets Développer et promouvoir l'éco-exemplarité

14 … un programme d’actions, Ces actions variées, prévues sur le territoire de m2A, permettent de réduire les déchets des ménages et des entreprises en quantité et en toxicité

15 Les objectifs du Grenelle de l’environnement pour la France 391 kg/an/hab 362 kg/an/hab - 29 kg/hab/an -7% en 5 ans sur les OMA 341 kg/an/hab 317 kg/an/hab - 24 kg/hab/an Les objectifs du PLP de m2A pour 2017 -7% en 5 ans sur les OMA (ordures ménagères et assimilées) … et des objectifs à atteindre !

16 Quels déchets sont concernés par les PLP ? OMA : Ordures Ménagères (des ménages) et Assimilées (des entreprises collectées par le service public). OMA Les OMR = c’est-à-dire la poubelle ordinaire (Ordures ménagères résiduelles, collectées en mélange après collecte sélective) + les déchets des collectes sélectives, collectés en porte à porte ou en apport volontaire, hors déchetterie : emballages, papier, carton, journaux, magazines, verre, (matériaux secs) Et parfois bio-déchets DMA : Déchets Ménagers (des ménages) et Assimilées (des entreprises collectées par le service public). DMA OMA + les déchets des déchetteries : déchets verts, encombrants…

17 Les déchets sur le territoire de m2A en 2010 Notre point de départ : 86 905 tonnes d’OMA en 2010 (ordures ménagères et assimilées), que l’on rapporte à la population de m2A en 2010 = 341 kg par habitant qui se répartissent telle que : - les ordures ménagères résiduelles dont entreprises (OMR) : 71 569 t, soit 281 kg/hab/an -la collecte sélective du verre : 6 357 t, soit 25 kg -les emballages plastiques : 906 t, soit 1,8 kg -les papiers, cartons, journaux : 8 073 t, soit 15,8 kg Notre objectif en 2017 : 317 kg par habitant = -24 kg par habitant (6 100 T en moins).

18 Les déchets sur le territoire de m2A en 2010 Comparaison entre l’agglomération, le Haut-Rhin, l’Alsace, la France En 2010, sur les OMA, moins bien que l’Alsace et le Ht Rhin mais mieux que la France Une production d’ordures ménagères résiduelles > aux moyennes de l’Alsace et du Haut-Rhin mais inférieure à la moyenne française ; Une production de matériaux recyclables de 60 kg/hab en 2011, contre 76 kg pour le Haut-Rhin, 74 kg pour l’Alsace et 75 kg pour la France.  Le PLP et la mise en en place de la collecte sélective en porte-à-porte à Mulhouse et dans plusieurs communes devrait faire baisser les OMR en faveur des recyclables. Sur les déchetteries, beaucoup mieux qu’ailleurs La quantité de déchets collectés en déchèteries est supérieure à l’ensemble des moyennes de l’ADEME.

19 Les contenu des ordures ménagères en 2010

20 II. Comment faire de la prévention ?

21 Travailler sur la prévention des déchets, c’est accompagner un changement de pratiques, de nos usagers, collègues, partenaires…

22 Etape 1 S’approprier les pratiques de prévention Les contenus et les gestes de prévention

23 -Papier -Prospectus, journaux gratuits -Livres -Consommables bureautiques -Produits à usage unique -Piles et accumulateurs -Ampoules -Mobilier -Appareils ménagers -Informatique, TV, Hifi -Emballages, sacs de caisse -Gadgets Sur quoi, je peux agir ? -Vêtements et chaussures, textiles -Jouets et équipements sportifs -Outils, ustensiles de la maison -Médicaments -Produits d’entretien -Nourriture -Epluchures -Produits et résidus de jardins

24 Comment je peux agir ? Les producteurs, fabricants sont aussi responsables de la qualité du produit « chacun peut agir à son niveau » En tant que consommateur, je choisis ce que j’achète « nos achats d’aujourd’hui sont nos déchets de demain ». -> avant d’acheter, je vérifie mon besoin, Je peux aussi emprunter, louer, apprendre ou faire réparer, faire moi-même, acheter en collectif Je décide comment je me débarrasse d’un objet/produit qui ne me sert plus -> J’ai un nouveau regard sur ce que je m’apprête à jeter

25 Par quels gestes ? Réemploi Que faire d’un objet en fin de vie? Je donne, je vends, je troque Comment éviter d’acheter ? Louer, emprunter… Stop-pub J’évite la publicité sur ma boite aux lettres Eco-consommation Comment j’achète, comment j’utilise Gros volume, vrac, contenant réutilisable Cuisiner et manger local et de saison Objets/produits réparables, objets, vêtement d’occasion Eco-Labels Moins de papier Gaspillage alimentaire Cuisiner les restes Apprendre à ranger son frigo, à conserver les aliments, à respecter les dates limites Toxicité J’utilise des produits non dangereux et polluants, j’en fabrique Je jette correctement à la déchetterie Compostage Jardinage au naturel Poules Jardins partagés

26 Au quotidien, à la maison, en faisant ses courses, le week-end, au travail, dans les loisirs, dans les activités associatives, pour les enfants… Mais aussi lors -des déménagements ou quand on vide un logement -des réceptions -des fêtes de fin d’année -de la rentrée scolaire -des vacances, Quand je peux agir?

27 La prévention par « le faire soi-même » « le participatif » « le ludique et le festif » La sensibilisation à la prévention des déchets marche bien quand : -J’y trouve un intérêt : je sais où donner tel objet, mes achats me coûtent moins chers, je peux fabriquer ce dont j’ai besoin… - J’apprend des choses concrètes qui m’intéressent : cuisiner les restes, réparer, coudre, composter et jardiner au naturel,… -C’est sympa en collectif : tout le monde s’y met, on s’entraide -J’y trouve du plaisir et un engagement relativement léger : je suis libre de faire ou non et on ne me culpabilise pas

28 La prévention « pas à pas » « La prévention des déchets, c’est facile » La sensibilisation à la prévention des déchets marche bien quand je suis modeste mais précis -Je connais des petits gestes pour réduire mes déchets -Je commence par en pratiquer un ou deux chez moi, quand je les maîtrise je teste de nouvelles choses -j’en parle dans ma famille, à mes voisins, mes amis, au travail… -Je participe peut-être à un évènement dans mon quartier, ma commune -Je monte un projet -….

29 Etape 2 S’approprier les processus de changement, les mettre en œuvre dans la prévention Les freins Les moteurs du changement Les méthodes et les étapes du changement D’après formation et lettres réalisées par Nature Humaine http://www.naturehumaine.fr/

30 Les freins

31 Réduire ses déchets, c’est changer d’habitudes et ça ne se décrète pas par autrui ! Notre comportement provient d’origines multiples (sociales, psychologiques…) il est tissé d’habitudes, de croyances, d’expériences, des règles et du fonctionnement de la société, de notre éducation, de notre histoire affective… Quand on incite une personne, un groupe à changer, si la « demande » n’est pas compatible avec sa vison du monde, sa vie, son rapport au monde, toute « insistance, pression » risque d’augmenter sa résistance. Changer n’est pas facile et peut générer de la peur. Changer n’est pas naturel

32 -Préoccupation secondaire loin de la sécurité de l’emploi, du pouvoir d’achat, de la santé, de l’éducation -Souci de ne pas contribuer à diminuer certaines activités économiques -Remise en cause des habitudes de vie, centrées sur le confort, la liberté individuelle -Remises en cause des valeurs de réussite matérielle et du « consommer plus, produire plus » -Doutes et résistances vis à vis des théories scientifiques, une menace lointaine -Préjugés « le progrès technologique va nous sauver » -Connaissances parcellaires Freins

33 Les freins individuels -Ignorance, peur de l’inconnu, du changement, sentiment de perte (confort, habitude) - Sentiment d’impuissance, d’incompétence, d’inutilité -Poids des habitudes, force de l’inertie -Peur d’être marginalisé -Manque de temps Les freins collectifs -Dénis, tabous, croyances sociales -Besoin d’appartenance -Force de l’inertie Freins

34 Les moteurs du changement

35 S’appuyer sur la motivation comme un élan global vers l’action, au contraire des résistances qui inhibent S’appuyer sur le désir, le plaisir « retrouver le désir collectif d’un avenir commun de qualité » On ne pas agir (ou inciter à agir) que par peur ou par raison ! S’appuyer sur les besoins (au sens large), le « besoin vu comme une force, une énergie vivante (…) qui nous pousse à aller de l’avant » et non comme un manque. On a des besoins communs (bien-être physique et physiologique, sécurité, autonomie, expression de soi…) qui nous poussent à agir, même si les stratégies divergent S’appuyer sur la réalité des gens et leur réaction face au changement On peut agir « durablement » en dehors de préoccupations environnementales, par exemple pour des questions de santé, de sécurité familiale et affective, de pouvoir d’achat Les ressorts de la motivation

36 L’engagement est facilité quand une personne se sent - compétente, capable - libre de ses choix - soutenue et fait partie d’une réseau social effectuant le même changement Voir exemple cas d’Anita Les clés de la motivation

37 Les méthodes

38 Par l’écoute de la personne, du groupe En lui laissant de l’espace, en l’aidant à clarifier lui-même ses résistances et ses motivations En arrêtant de vouloir le convaincre, En utilisant « un chemin plus intuitif et par uniquement rationnel » pour parvenir au but. Comment accompagner ? Ce qui lui donne La latitude de définir modalités, étapes, aléas, temps nécessaire, selon ses envies, ses besoins, ses capacités Ce qui lui permet de s’ouvrir plus librement à nos propositions Ce qui nous amène à développer notre créativité pour cheminer ensemble vers les solutions.

39 Par l’écoute de la personne, du groupe : Une écoute « accompagnée » et active (pas une écoute thérapeutique) Avec 1 cadre, 1 objectif, 1 fil conducteur ! Concrètement, c’est trouver un équilibre entre écoute et objectif à atteindre : -Laisser parler, laisser trouver les idées sans intervenir Et aussi : - Poser des questions, reformuler, - Tester des hypothèses - Laisser la personne trouver ses solutions, conclusions - Les valider ensemble Comment accompagner ? L’objectif, c’est que la personne (le groupe) s’engage à sa mesure sur des bases pérennes, avec des actions -Faisables -Atteignables -Qui tiennent compte du contexte

40 Question de temps ou d’argent Question d’intérêt : Question de besoin : Comment accompagner ? Sortir de la plainte, s’appuyer sur les résistances pour chercher des solutions  Etre dans le comment, plutôt que le pourquoi -Vous n’avez pas de temps, que pouvez-vous faire dans le temps imparti ? -Si vous aviez du temps, de l’argent vous feriez quoi ? -Que feriez-vous en 1 er ? -Qu’est ce qui vous aiderait à vous impliquer ? -De quoi auriez-vous envie, qu’est ce qui vous motiverait, vous ferait plaisir ? -qu’est ce qui est primordial, essentiel pour vous, aujourd’hui dans votre vie ? Le travail : quel geste au travail ? Les enfants : un seul geste à apprendre à vos enfants

41 Les méthodes en fonction des étapes du changement

42 Le processus de changement est long et complexe, il y a plusieurs étapes. Le changement ne se décrète pas mais il peut s’accompagner ! Préparation au ChangementPérennité changement du changement Les processus de changement Pas concerné concerné mais… essaie, teste… s’engage… a changé… définitivement

43 C’est pas mon truc ! Concrètement -Je ne comprends pas vraiment, il n’y a pas de problème, je n’ai pas envie d’en savoir plus -Ca m’intéresse peu ou pas et mon entourage non plus -Je reste dans mon fonctionnement 1) « Pas concerné par la prévention » (Précontemplation) Action Informer avec précaution, valoriser les opportunités - Modification de l’environnement matériel (poubelle jaune) et social (loi, communication) - Faciliter l’appropriation en répondant aux besoins du quotidien - Valoriser ce que les personnes font déjà - Insister sur les gains « bon pour moi, bon pour la planète » - Eviter les messages alarmistes

44 1) Valoriser et un amplifier un geste déjà connu et pratiqué 2) Proposer d’apprendre 1 geste qui sera utile au quotidien et assez facile à mettre en œuvre : Atelier de cuisine de restes où on met en commun des recettes, puis on en réalise 1 ou 2 Atelier pour trouver des vêtements pour les enfants pas cher (à travers le réemploi) : partage des méthodes de chacun (types de lieux, sites internet), visite de différents lieux, organisation d’une mini brocante dans le groupe… 3) Trouver comment illustrer que la prévention des déchets peut améliorer la vie quotidienne Faire un atelier créatif de collage de photos qui mettent en valeur tous les apports « Pas concernés » – Exemples d’actions

45 Je commence à m’y mettre, sans trop m’engager sur la durée Force des freins émotionnels : peur, impuissance, automatisme, croyances Concrètement - je commence à expérimenter le changement, m’y habituer, voir les avantages et inconvénients - je réévalue ma motivation en continu en agissant Action Aider à la prise de conscience, donner envie, prendre en compte la réalité de vie et les valeurs des gens - Susciter l’imaginaire - Evoquer une écologie qui donne envie - Retrouver le lien avec la nature - Montrer des expériences réussies - Informer - Aider à identifier les freins avec l’humour - Accompagner les inquiétudes - Trouver/montrer des options qui compensent - Répondre aux préoccupations par exemple de santé, de lien social, de pouvoir d’achat… 2) « Prise de conscience » (contemplation)

46 1) Informer sur la production de déchets dans l’agglomération, en France À travers des formes ludiques : dessins, « décors », spectacles 2) Imaginer un monde sans déchet Atelier avec des enfants : ils dessinent, fabriquent, peignent leur ville, quartier, village sans déchet ou sans pollution 2) Favoriser le lien « sensible » avec la nature Organiser une visite dans un jardin ou en forêt : regarder fleurs, feuilles à la loupe « coupe fil » ; écouter un conteur, un scientifique ou jardinier passionné qui évoque la magie de la nature ; faire un Mandala avec ce qu’on trouve… 3) Rencontrer des témoins Regarder un film sur une famille témoin sans déchet, aller visiter un jardin partagé qui fonctionne, … « Prise de conscience » – Exemples d’actions

47 Utiliser le théâtre pour jouer sur les freins et trouver des alternatives Mettre en scène les joies et les galères de nos nouveaux gestes et recherche collective de solutions pour pallier aux problèmes 1)Regarder un spectacle sur la prévention des déchets 2)Participer à un théâtre forum 3) Construire des scénettes avec le groupe Par exemple : organiser un goûter « 0 déchets », je vais au supermarché pour acheter en vrac et limiter les emballages, mettre un autocollant stop pub « Prise de conscience » – Exemples d’actions

48 Je fais quoi et comment ? Concrètement - Je me renseigne comment faire - Je commence à faire de nouveaux choix - Je prévois mes actions Point de vigilance : se fixer un objectif réaliste, sous peine de découragement Action Donner envie de s’engager (moralement et concrètement) -Donner des infos très pratiques (fiches pratiques, outils ….) -Proposer des ateliers concrets et un accompagnement éventuellement -Organiser un évènement engageant 3) « Prêt à s’engager dans la prévention » (préparation)

49 1) Proposer des ateliers concrets Atelier de cuisine, apprendre à ranger son frigo, aller faire des courses au supermarché pour le vrac, acheter des légumes locaux et de saison au marché en groupe 2) Donner ou construire des « fiches pratiques » Comment faire des courses en limitant les déchets Apprendre à connaître des légumes de saison ; recettes de cuisine de restes (légumes, viande, céréales) Apprendre à faire un compost 3) Proposer la création d’un groupe de familles motivées qui testent des gestes 4) Organiser un évènement engageant dans 1 lieu Un maximum de ménages s’engagent sur 2 gestes parmi 10, signature d’un engagement en 2 ex, on valorise le nombre d’engagements de manière visuelle et ludique « Prêt à s’engager » – Exemples d’actions

50 Je suis dans l’expérimentation Concrètement - j’ai effectué un changement, je vis les avantages et inconvénients - Je teste différentes alternatives pour trouver la meilleure - Mon changement devient progressivement quotidien Action Valoriser le changement accompli - Célébrer le changement - Mettre en valeur l’augmentation de l’estime de soi - Valoriser l’effort accompli, puis les effets positifs - Valoriser le fait de devenir exemplaire 4) « Passage à l’acte » (action)

51 5. Le changement durable (maintien) Mon nouveau comportement est devenu une habitude mais demande de la constance Concrètement - Je pratique quotidiennement mais je suis encore tenter de revenir au comportement antérieur… sans le faire ! 6. Le changement est acquis (terminaison) Mon changement est intégré, il est devenu un automatisme Action Aider à éviter les situations qui donnent envie de revenir aux anciennes pratiques 5 et 6 ) Changement presque acquis Inciter à devenir des témoins, des accompagnateurs Inciter à se féliciter soi-même

52 1) Susciter la création d’un groupe de familles motivées qui se retrouve régulièrement pour s’entraider dans les nouveaux gestes et éviter de retomber dans les habitudes Exemple : je réutilise des pesticides car « mon allée est envahie de mauvaises herbes, c’est moche ». On va voir d’autres jardiniers au naturel, on reprend contact avec le maitre composteur qui avait formé au jardinage naturel Exemple : on va à 2 ou 3 au supermarché et on s’entraide dans les choix de produits (soit on évite le rayon, soit on achète en vrac) 2) Faire une vidéo de témoins qui ont réussi à intégrer tel ou tel geste et témoignent des étapes et de la réussite 3) Organiser un évènement festif pour mettre en valeur tout ce qu’une structure a mis en place sur la prévention des déchets avec des témoignages… « je suis dans le changement » – Exemples d’actions