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APPROCHE PAR MILIEU DE VIE Introduction théorique

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1 APPROCHE PAR MILIEU DE VIE Introduction théorique
G. ABSIL, C. VANDOORNE, Janvier – février 2004 Partim du cours de 2ème LSSP «  Promotion de la santé dans les milieux de vie » Aart Mudde, C. Vandoorne, M. Muller Université de Liège - Année académique G. ABSIL, C. VANDOORNE

2 I.L’approche écologique

3 « Ecologie » une question de vocabulaire
Sens commun L’écologie, c’est la protection de la nature un parti politique Sens scientifique L’écologie du point de vue de la zoologie L’écologie du point de vue psycho-social Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

4 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
b.Le sens zoologique Définition approche globale étudiant des systèmes biologiques complexes constitués par l'assemblage d'un nombre élevé d'entités prises dans leur ensemble. Les interactions entre les entités font apparaître des propriétés nouvelles qui ne sont pas celles de leurs éléments constitutifs isolés, mais qui sont spécifiques à l'ensemble. Logiques qui traversent cette définition : êtres vivants, milieu environnant, approche globale, systèmes, interactions et ensembles. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

5 c.Le sens en promotion de la santé
« L'approche écologique en promotion et en éducation pour la santé considère que la santé est le résultat dynamique des interactions entre les individus et leurs environnements. »    (GREEN et al., Settings for health promotion, 1999). Cette définition reprend les idées principales de l'approche écologique : résultat dynamique, interactions, individus et environnements. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

6 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
II. Un schéma « en cible » Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

7 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
Les cercles du schéma en cible BAUDET N. et RENAUD L., 1991 Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

8 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
a. Les logiques L’information est générée par tous les systèmes. Le dialogue est une construction volontaire. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

9 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
b. Un intérêt croissant pour les milieux de vie d’après. W.GREEN, Settings for health promotion, 1999 Renforcer les « Environnements favorables à la santé. » Déclinaisons spécifiques des déterminants en fonction du milieu de vie. Besoins et demandes mieux définies. Pertinence La santé se crée au travers de l’interaction entre les individus et leur milieu. Microcosme. Échelle de travail concrète et pragmatique pour les professionnels. Stabilité temporelle des lieux de vie (mode d’accès plus facile à certains groupes à risques) Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG G. ABSIL, C. VANDOORNE

10 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
Approche par milieu de vie : inconvénients d’après L.W.GREEN, Settings for health promotion, 1999 Limites de la sphère d’influence des individus et collectivité dans un système global. Emphase exagérée sur les comportements et l’environnement. Risques de discrimination. Découragement devant la complexité des déterminants et de leurs interactions. Sensibilité au faisceau de perceptions de l’intervenant, du public. Difficulté d’évaluation, de généralisation (diversité des sites). Diffusion de l’information d’un milieu à l’autre. Respect de la vie privée /légitimité. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

11 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
Approche par milieu de vie : avantages d’après L.W.GREEN, Settings for health promotion, 1999 Déterminants possibles à contrôler, mais cependant différents du concept individuel./Microcosme entre concept individuel et organisation sociale. Déterminants transversaux par rapport aux divers thèmes de santé. Influences réciproques : modification environnement versus modification comportement. Faciliter l’intervention plurisectorielle, à différents niveaux, réorientation des services. Adaptation des stratégies aux spécificités du public et du milieu. Donner une base commune de réflexion, développer les capacités individuelles vers l’autonomie. Travailler avec toute la communauté. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

12 c. Les interactions entre les « cercles »
Actions « bottom up » Les individus tentent d’influencer les milieux de vie et l’environnement global Actions « top down » Les décisions prises dans l’environnement global ont sur les individus une influence directe ou indirecte (par l’intermédiaire des milieux de vie) Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

13 d. Principes communs aux approches écologiques C. Malo, IRDS (2000)
L’interdépendance. Tout changement dans l’une des composantes d’un écosystème naturel influence les autres composantes. L’adaptation. Pour survivre tout organisme doit s’adapter aux changements environnementaux. Le recyclage des ressources. Tout changement efficace doit tabler sur les ressources qui existent déjà de façon naturelle. La succession. Tout changement est une suite structurée de modifications jusqu’à ce que l’écosystème retrouve un équilibre acceptable. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

14 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
e. Approche écologique et modèle de planification en promotion de la santé Le modèle de Green et Kreuter (dia suivante) Surtout utile dans une phase d’analyse de situation, de diagnostic, pour passer en revue la variété des facteurs à mettre en relation avec une problématique de santé déterminée Les schémas « éco-systémiques » évitent une représentation linéaire des rapports de causalité, permettent de mieux situer les facteurs repérés dans les dynamiques d’influence qui traversent l’organisation sociale ou sociétale (cf. les logiques), en conséquence, facilitent le repérage des lieux et des acteurs pour l’intervention. Cf. exercices faits au cours Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

15 Comportements et modes de vie
ETAPE 5 DIAGNOSTICS ADMINISTRATIF ET POLITIQUE ETAPE 4 DIAGNOSTICS EDUCATIONNEL ET ORGANISATIONNEL ETAPE 3 DIAGNOSTICS COMPORTEMENTAL ET ENVIRONNEMENTAL ETAPE 2 DIAGNOSTIC EPIDEMIOLOGIQUE ETAPE 1 DIAGNOSTIC Social Eléments d'éducation Facteurs prédisposants Composantes du programme de promotion Facteurs de renforcement Comportements et modes de vie Modèle de planification PRECEDE / PROCEED deGreen, L. & Kreuter, M. (1991). Health Promotion Planning. (2nd ed.). Mountain View: Mayfield Publishing Co. Qualité de vie Santé Politiques Réglementations Organisations Facteurs facilitants Environnement ETAPE 6 MISE EN ŒUVRE ETAPE 7 EVALUATION DU PROCESSUS ETAPE 8 EVALUATION DES RESULTATS A COURT TERME ET DU PROCESSUS DE CHANGEMENT ETAPE 9 EVALUATION DES RESULTATS A MOYEN TERME ETAPE 10 EVALUATION DES RESULTATS A LONG TERME Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

16 III. Un modèle dynamique
Modèle écologique du développement humain de U. Bronfenbrenner Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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a. Le modèle écologique du développement humain C. Malo, IRDS (2000) 1. Le développement est le résultat des interactions continuelles et réciproques entre l’organisme et son environnement. 2. L’organisme et son environnement s’influencent mutuellement et constamment, chacun s’adaptant en réponse aux changements de l’autre. 3. L’adaptation, c’est l’équilibre entre les forces et les faiblesses de l’individu, et les risques et opportunités rencontrées dans son environnement. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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b. Bronfenbrenner Pour Urie Bronfenbrenner (The ecology of human development : experiment by nature and design, Cambridge, 1979), l’environnement se conçoit comme un ensemble de structures concentriques incluses les unes dans les autres et qui maintiennent entre elles et à l’intérieur d’elles des relations fonctionnelles à différents degrés. A partir de ce constat, il distingue cinq niveaux systémiques : 1. l’ontosystème, 2. l’exosystème, 3. le microsystème, 4. le mésosystème, 5. le macrosystème. 6. En 1986, Bronfenbrenner a introduit la notion de chronosystème pour référer aux modèles qui examinent le changement développemental et l'influence cumulative des environnements au fil des années. Le modèle propose donc une perspective axée sur le cycle de la vie qui permet de prendre en considération l'histoire, le développement et l'influence réciproque des environnements. Urie Bronfenbrenner Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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Cette lecture écosystémique situe l’individu comme un acteur important de l’évolution, et cela à tous les niveaux systémiques. Ni les prédispositions du contexte socio-économique, ni l’histoire familiale, ni les déclencheurs situationnels ne suffisent à retirer à l’individu sa marge de manœuvre. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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Schéma : M. DEMARTEAU, M. MULLER d’après U. Bronfenbrenner MACRO MICRO EXO Méso ONTO CHRONO Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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1. L ’ontosystème - Bronfenbrenner, in C. Malo, IRDS (2000) C’est l’organisme lui-même, avec ses caractéristiques innées ou acquises, aux plans physique, émotionnel, intellectuel et comportemental… Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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2 .L’exosystème - Bronfenbrenner, in C. Malo, IRDS (2000) Lieu ou contexte dans lequel l’individu n’est pas directement impliqué mais qui influence néanmoins sa vie. ex : Ministère des finances (qui décide d’exonérer les frais de garderie), Ministère de l’éducation (qui fixe les périodes de congés scolaire), monopoles dans la distribution de certains produits, etc. On réfère aux lieux physiques, mais aussi aux personnes et objets qu’ils contiennent, aux activités et rôles qui s ’y déroulent et très souvent, aux décisions qui s’y prennent. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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3. Le microsystème - Bronfenbrenner, in C. Malo, IRDS (2000) Lieu ou contexte immédiat dans lequel l’individu a une participation active et directe (famille, club de sport, …). On réfère aux lieux physiques, mais aussi aux personnes et objets qu’ils contiennent, aux activités et rôle qui s’y déroulent. Le jeune enfant n’a souvent qu’un seul microsystème mais à mesure qu’il, il est appelé à faire son entrée dans de nouveaux microsystèmes (transition écologique). Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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4. Le mésosystème - Bronfenbrenner, in C. Malo, IRDS (2000) Ensemble de liens et processus qui prennent place entre deux ou plusieurs microsystèmes. Ex. : Les échanges entre les parents et les enseignants, la compatibilité des horaires,… Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

26 Exemple de mésosystème
E. Servais (1988) Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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5. Le macrosystème - Bronfenbrenner, in C. Malo, IRDS (2000) Ensemble des croyances, idéologies, valeurs, façon de vivre d’une culture ou d’une sous-culture. Ex : Valorisation de la vie privée, de la compétition, de la réussite économique, de la violence; racisme, sexisme, biologisme, … C’est la toile de fond qui englobe et influence tous les autres niveaux systémiques. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

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6. Le chronosystème Bronfenbrenner, in C. Malo, IRDS (2000) Réfère aux influences découlant du passage du temps. Ex : Effets de l’expérience sur le comportement ultérieur, développement de compétences liées à la maturation Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

29 IV. L’approche par milieu de vie
Points d’ancrage de l’approche par milieu de vie dans les textes fondateurs de la promotion de la santé Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

30 a. Déclaration d’Alma-Ata (1978)
Tous les gouvernements se doivent d'élaborer au plan national des politiques, des stratégies et des plans d'action visant à introduire et à maintenir les soins de santé primaires dans un système national de santé complet et à les coordonner avec l'action d'autres secteurs. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

31 a. Déclaration d’Alma-Ata (suite)
Tout être humain a le droit et le devoir de participer individuellement et collectivement à la planification et à la mise en oeuvre des mesures de protection sanitaire qui lui sont destinées. Les soins de santé primaires font intervenir, outre le secteur de la santé, tous les secteurs et domaines connexes du développement national et communautaire, […] et requièrent l'action coordonnée de tous ces secteurs ; Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

32 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
b. La charte d’Ottawa (1986) La promotion de la santé est le processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé, et d’améliorer celle-ci. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

33 b. La charte d’Ottawa (suite)
Élaborer une politique publique saine La promotion de la santé va au-delà des soins…Il s’agit d’une action coordonnée. Créer des milieux favorables Le lien qui unit les individus et leur milieu constitue la base d’une approche socio-écologique de la santé Renforcer l’action communautaire Participation effective et concrète de la communauté Acquérir des aptitudes individuelles Permettre aux gens d’apprendre pendant toute leur vie pour les préparer à affronter les étapes de celle-ci Réorienter les services de santé Organisation au sein des services de santé recentrée sur l’ensemble des besoins de l’individu perçu globalement. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

34 c. Déclaration de Sundsvall (1991)
La Conférence de Sundsvall a permis d’identifier des exemples et des approches de création de milieux favorables (supportive environment) à l’usage des politiques et des acteurs dans les secteurs de la santé et de l’environnement. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

35 c. Déclaration de Sundsvall (suite)
Appel à l’action de tous les acteurs et à tous les niveaux Ces actions se déploient sur plusieurs dimensions liées entres elles et en interaction dynamique. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

36 c. Déclaration de Sundsvall (suite)
Renforcer l’action sociale Renforcer la participation à travers l’action communautaire Permettre aux communautés et aux individus de contrôler leur santé et leur environnement par l’éducation et l’empowerment Renforcer la coopération entre les programmes et les stratégies de promotion de la santé Instaurer des médiations entre les intérêts conflictuels Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

37 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
d. Déclaration de Jakarta sur la promotion de la santé au XXIème siècle (1997) La déclaration de Jakarta sur la promotion de la santé propose une vision d’ensemble et place la promotion de la santé dans le siècle prochain. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

38 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
d. Déclaration de Jakarta sur la promotion de la santé au XXIème siècle (suite) Priorités pour le XXIème siècle Renforcer et élargir les partenariats pour la santé Accroître les capacités de la communauté et donner à l’individu les moyens d’agir. Mettre en place d’une infrastructure pour la promotion de la santé. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

39 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
d. Déclaration de Jakarta sur la promotion de la santé au XXIème siècle (suite) Stratégies Les approches globales de développement de la santé sont les plus efficaces. Dans certains cadres (communautés locales, écoles, lieux de travail, villes, municipalités) La participation est indispensable : les personnes sont au cœur des processus de prise de décisions et de l’action. L’apprentissage (éducation et information) favorise la participation. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

40 V. L’intersectorialité

41 Mésosystème et action intersectorielle
Il ne s’agit plus d’identifier l’origine des déterminants de santé mais d’agir sur ceux-ci à partir des lieux où convergent leurs effets. Le mésosystème est un lieu privilégié de l’action intersectorielle (interactions faciles entre des milieux de vie qui dépendent de différents secteurs) Schéma : M. DEMARTEAU, M. MULLER d’après U. Bronfenbrenner ONTO MICRO EXO MACRO CHRONO Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

42 a. L’intersectorialité : définition
Elle consiste à faire collaborer des secteurs de l’activité humaine qui sont définis et séparés par l’organisation de la société, par des cadres administratifs et/ou politiques Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

43 b. Dimensions de l’intersectorialité
Dimension organisationnelle Dimension institutionnelle Dimension temporelle Dimension communicationnelle Dimension philosophique Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

44 Dimension organisationnelle
Les organisations engagées dans une approche intersectorielle ont : des fonctionnement internes qui favorisent ou non la concertation; des habitudes de travail avec leurs usagers, partenaires, … Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

45 Dimension institutionnelle (exosystème)
Les organisations travaillent dans des cadres définis par des normes (Constitution, Lois, décrets, arrêtés royaux, circulaires, …) Exemples : la loi sur les asbl, sur le bénévolat, le décret mission dans l’enseignement, l’organisation des services et programmes de médecine préventive, etc. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

46 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
Dimension temporelle Les organisations sont tenues par des impératifs de temps délais définis par les normes et les contrats. échelle de la planification (long terme/court terme). temporalité vécue par les acteurs de ces organisations. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

47 Dimension communicationnelle
Chaque secteur peut avoir des modes de communication qui lui sont propres, par exemple : la circulation de la communication : respect de la hiérarchie, diffusion à tout va, dossiers de suivi… support de la communication : réunion, notes de synthèse, …. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

48 Dimension philosophique
Il s’agit des options religieuses, philosophiques, politiques, morales et éthiques des intervenants. Ces choix influencent globalement le projet de certaines organisations ou administrations. Exemple : MSF (Médecins Sans Frontières) revendiquent, au nom de l'éthique médicale universelle et du droit à l'assistance humanitaire, la liberté pleine et entière de l’exercice de leur fonction. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

49 c. Les secteurs : un exemple
Jeunesse et éducation permanente Aide à la jeunesse Justice Emploi Travail Loisirs et sport Santé Enseignement Recherche scientifique Secteur social Structures de prise en charge de public particulier Secteur public Culture et communication Source : Procédures, canevas de rédaction et grille d’appréciation de qualité, Ministère de la Communauté française, Direction Générale de la Santé, mars 2002. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

50 Exemples de sous-secteurs dans le domaine de la santé
Promotion de la de la santé Établissements de soins Service de médecine préventive Secteur extra-hospitalier Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

51 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
Promotion de la santé Services agréés de promotion de la santé Association/institutions de promotion de la santé Service de médecine préventive Équipes de promotion de la santé à l’école Services de prévention spécialisés (assuétudes) Secteur prioritaire (aide à la jeunesse) Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

52 Établissements de soins
Hôpitaux généraux Hôpitaux psychiatriques Hôpitaux universitaires Maisons de repos et de soins Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

53 Secteur extra-hospitalier
Centres de santé intégrée (maison médicale) Centres de santé mentale Planning familial Professionnels de santé (association de médecins, de pharmaciens, …) Mutuelles Services à domicile Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

54 d. Intersectorialité et interdisciplinarité
Quelles différences ? L’interdisciplinarité active divers types de savoirs (savoirs scientifiques, savoirs d’action et savoirs de vécu). Elle ne se définit pas en référence aux dimensions organisationnelles, temporelles, communicationnelles philosophiques qui fondent l’intersectorialité. Sciences Action Vécu Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

55 Intersectorialité et interdisciplinarité (suite)
Les deux idées cohabitent L’interdisciplinarité accompagne souvent de fait l’intersectorialité… Mais il se peut… qu’il y ait interdisciplinarité sans intersectorialité (ex : au sein d’une même équipe de travail, d’un même organisme ) qu’il y ait intersectorialité sans interdisciplinarité (ex: dans les réunions d’une associations professionnelle) Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

56 e. Intersectorialité et pratique en réseau
Qu’est-ce qu’un réseau ? Des liens repérables.? Des échanges de natures diverses Un soutien pour ceux qui en font partie Une réciprocité des échanges in Sanicola L., La problématique des réseaux in Revue Prévenir, 1997, n°32, p Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

57 Bonnes pratiques du réseau
Un réseau n’est pas une liste de référents. Un réseau est vivant et animé par les échanges d’information. Un réseau est une pratique de formation réciproque et de dialogue Un bon réseau possède des lieux de convergence. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

58 Communication et pratique en réseau
L’intersectorialité et la pratique en réseau ne peut fonctionner sans établir la communication entre les organisations Il s’agit de créer des lieux de réunions. Il s’agit de mettre en place des médias d’information. Il s’agit de mettre en place des structures de dialogue. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

59 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
VI. La participation et l’empowerment Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

60 a.Place de la participation en Promotion de la Santé
Une idée politique Une idée inhérente à l’approche par milieu de vie Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

61 La participation dans les textes
La participation est un leitmotiv des différentes chartes et déclarations Tout être humain a le droit et le devoir de participer. Participation effective et concrète de la communauté Renforcer la participation à travers l’action communautaire La participation est indispensable Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

62 Une définition politique de la participation
La participation désigne une volonté d’impliquer de manière active les individus dans les processus de décision. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

63 b. La participation : limites
La participation « paternaliste et d’assistance » Les individus sont des récepteurs du savoir et des décisions qui trouvent leur source dans l’exosystème La participation « romantique et idéaliste » Les individus sont seuls responsables de leur destin (Primauté de l’ontosystème) Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

64 c. Des niveaux de participation
Niveau 1 : la consultation Les individus peuvent donner leur avis sur un projet auquel il n’ont pas participé à la construction. Niveau 2 : la concertation Son but est de proposer un ensemble de décisions à prendre et de solutions à envisager en commun. Niveau 3 : la négociation Les citoyens sont associés au processus qui mène à la décision. Centre de Recherche et d'Interventions sur les Dynamiques Institutionnelles et PIETTE D., Community participation in formal decision-making mechanism in Health Promotion International, Vol. 5, n°5, 1990, p Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

65 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
d. L’empowerment Le terme « Empowerment » est devenu populaire suite à la charte d’Ottawa. Il s’agit d’ « […] un processus d’action sociale par lequel les individus et les groupes agissent pour acquérir le contrôle sur leur vie dans un contexte de changement de leur environnement social et politique » WALLERSTEIN et BERNSTEIN (1994 : 142). Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

66 Les composantes du lien social B. Goudet
La notion et le processus d’empowement tissent des liens étroits avec l’approche par milieu de vie, le concept de participation, et l’augmentation du contrôle sur soi-même et son environnement Le schéma représentant les composantes du lien social montre l’articulation avec ces divers éléments. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

67 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
Lien aux proches : microsystèmes « lien communautaire » Lieu du faire ensemble particulier Processus de mobilisation Composantes du lien social B. GOUDET, Santé Communautaire : quelques réflexions, CRAES, Bordeaux, 2000. Lien de soi-même à soi-même : ontosystème « lien identitaire » Lieu de la parole Processus de prise de conscience Accompagnement en « groupe de parole … … d’action » Lien au système social exosystème « lien sociétaire » Lieu de l’ouverture par la confrontation Processus d’organisation Accompagnement individuel Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

68 Le processus d’empowerment
Image de l’orchestre et du musicien Apprentissage et augmentation de son capital confiance, de son image de soi et de sa représentation. (Ontosystème et lien identitaire). Intégration à l’orchestre (Micro et mésosystème, lien communautaire avec amplification du phénomène décrit en 1). Participation à l’orchestre pour communiquer vers le public (Exosystème, lien sociétal). Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

69 Stratégies de l’empowerment
Reconnaître et valoriser les forces, les capacités et les compétences des personnes et des organisations (communautés) Appuyer et renforcer les organisations (communautés) volontaires Susciter le regroupement des personnes par la formation de nouvelles organisations (communautés) volontaires et favoriser leur participation active. Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

70 Reconnaître et valoriser
Les professionnels apparaissent comme des collaborateurs Les différents types de savoirs ne sont pas hiérarchisés Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

71 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG
Appuyer et renforcer Culture organisationnelle basée sur la reconnaissance des compétences Encourager le sujet critique Favoriser la participation active Soutenir les réalisations des organisations Susciter et faciliter la mise en place de réseaux et la formation de coalition entre les organisations Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG

72 Susciter le regroupement
La participation est plus efficace par le biais d’organisations Il faut encourager les individus à rejoindre les organisations Ceci constitue le but idéal de l’empowerment. Est-il réalisable sur le terrain ? Hiver 2004 G. ABSIL, C. VANDOORNE - APES-ULG


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