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Prendre soin en humanitude : introduction à la Méthodologie de soins Gineste-Marescotti Jérôme Pellissier, écrivain, formateur et chercheur en psycho-gérontologie.

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1 Prendre soin en humanitude : introduction à la Méthodologie de soins Gineste-Marescotti Jérôme Pellissier, écrivain, formateur et chercheur en psycho-gérontologie Annie de Vivie, Agevillage IGM Ile-de-France

2 Yves Gineste, directeur de formation de la CEC (Communication et Etudes Corporelles). Conférencier international, créateur avec Rosette Marescotti de la « manutention relationnelle », de la « capture sensorielle » (méthode de prévention et de pacification des CAP), spécialiste des communications non-verbales. Chargé de mission au Québec par L'ASSTSAS (réforme du programme de formation d'instructeurs et de formateurs en soins relationnels) et mandaté par lAHQ (Association des Hôpitaux du Québec) pour présenter la Méthodologie de Soins Gineste-Marescotti dans tous les CHSLD du Québec. Rosette Marescotti, directrice de la CEC, psychogérontologue. conseillère experte auprès dIGM-Canada et dIGM Suisse. Auteur d'un mémoire universitaire sur la maltraitance en institution, « le silence des soignants ». Livre : Humanitude : comprendre la vieillesse, prendre soin des hommes vieux. (Editions Bibliophane, 2005). sites : www.cec-formation.netwww.cec-formation.net www.igm-france.com

3 « Un soignant est un professionnel qui prend soin dune personne ayant des préoccupations ou des problèmes de santé, pour laider à laméliorer, à la maintenir, ou pour accompagner cette personne jusquà la mort. Un professionnel qui ne doit, en aucun cas, détruire la santé de cette personne. »

4 Prendre soin dune personne Une personne = un être humain particulier ; Un être humain = un animal… Un professionnel qui prend soin dun animal qui a des problèmes de santé est… un vétérinaire.

5 Un humain Est un animal particulier, doté de certaines caractéristiques (liste non exhaustive) : Le rire, l humour L intelligence conceptuelle La verticalité L habit La socialisation : famille, repas, etc. Lautonomie (psychique) : besoins & désirs individuels Un soignant dhumains soccupe de lhumanitude.

6 Lhumanitude regroupe lensemble de ces particularités, qui permettent à un homme de se reconnaître dans son espèce, lHumanité ; qui permettent à un homme de reconnaître un autre homme comme faisant partie de lHumanité. Une question de reconnaissance

7 La double naissance Naissance biologique Naissance dans le monde des humains : la mise en humanitude.

8 Quadvient-il lorsquun enfant nest pas mis en humanitude ? Lhospitalisme (Spitz) Les enfants sauvages

9 La mise en humanitude Le bébé est mis en humanitude par des piliers fondamentaux : Le regard, la parole, le toucher, et plus tard la verticalité

10 La mise en humanitude par le regard

11 Horizontal Axial Long Proche

12 Par le regard : Horizontal ----> égalité Axial -------> franchise Long -------> la tendresse, l amitié Proche ------> la tendresse, l intimité. Transmettent la fierté, lamour, la tendresse, etc.

13 À lopposé, le regard Vertical (« de haut ») -----> dominateur, méprisant De travers --------> agressif Fuyant -----> sans confiance, apeuré Distant -----> niant, méprisant Labsence de regard ----> « Tu nexistes pas »

14 La mise en humanitude par le toucher

15 Vaste Doux Lent Caressant

16 À lopposé, le toucher peut être Rude (la griffe) Rapide (1, 2, 3, hop) Du bout des doigts Agressif (la pince) (toucher naturel !) Toujours « utile » (pour laver, déplacer, changer…) - supportable cognitivement -, jamais « validant »

17 La mise en humanitude par la parole Ton : doux, mélodieux, calme Paroles : damour, de tendresse, sons et mots positifs, etc.

18 À lopposé, la parole peut être Dure, sèche, agressive, infantilisante, apeurée, distante, méprisante... Labsence de parole ---> « tu nexistes pas »

19 Rester en humanitude Durant notre vie, nous ne cessons dêtre maintenus en humanitude, de recevoir des confirmations de notre humanitude, par les regards, les paroles et les touchers échangés avec dautres êtres humains. –En permanence (silence et orthophoniste…)

20 Quelques études…

21 Au sujet du regard Plus de la moitié des personnes atteintes de SD ont une forte altération du traitement de la vision des côtés et ont une vision « en tunnel ». Habitude de sapprocher par le côté du lit (et le côté le plus pratique)… Habitude de ne pas se mettre à la hauteur du visage de la personne. Nos peurs…

22 Conséquence : Étude 2004 (auprès de personnes grabataires atteintes dune maladie dAlzheimer, pour mesurer un certain nombre déléments touchant à la communication verbale et non verbale). Les personnes ont reçu en moyenne 9 regards rapides par jour.

23 Au sujet de la parole Quelles paroles vers ceux qui ont des difficultés de communication verbale ou qui ne communiquent plus verbalement ?

24 Le feed-back

25 Naturellement… En absence de feed-back, le silence sinstalle.

26 Étude CEC 1983-1985, 2004 : Pour un vieil homme grabataire, atteint dun SD, ou en syndrome d immobilisme, en centre de long séjour, la durée moyenne de communication verbale directe est de 120 secondes / 24 heures (Ces personnes recevaient des soins personnels pendant, en moyenne, 45 minutes par 24 heures : 20 minutes pour la toilette du matin, habillage et lever compris, 7 minutes pour chaque repas, plus quelques minutes pour les changes et les mobilisations lit - fauteuil - lit.)

27 Des centaines de milliers dannées dexpérience pour la mise en humanitude des bébés… Quelques dizaines dannées dexpérience pour le prendre-soin des Hommes vieux.

28 Quand un enfant nest pas mis en humanitude… (Spitz) Quand un homme vieux nest pas maintenu en humanitude... : => Conduites régressives ou agressives favorisées lorsque le sentiment dappartenance et de reconnaissance au groupe, voire à lespèce, nest plus suffisant. => CAP (Comportements dAgitation Pathologique), syndromes dimmobilisme, etc.

29 M. Georges -Souffrant dune démence mixte (Alzheimer et syndrome frontal) ; -Violent (il a cassé le nez dun aide-soignant la veille…) ; -Equipe dépassée… Toilettes à 3 ! -OU -Une seule aide-soignante sen sort avec lui… film

30 Quelques précisions sur les SD (1) Personnes atteintes de syndromes démentiels : –Baisse de la capacité dattention soutenue et de la capacité dattention divisée => hypersensibilité à tout ce qui peut perturber la communication ! (toilette avec télévision allumée ?) –sensibilité affective > compréhension cognitive –Ex. « toucher utile » et « toucher agressif »

31 Quelques précisions sur les SD (2)

32 Quelques précisions sur les SD (3)

33 Quelques précisions sur les SD (4) Répétitions dinformations et CAP Du plus récent au plus ancien Persistance de laffectif (reconnaissance affective) et du procédural (initier laction)

34 Quelques précisions sur les SD (5)

35 Quelques précisions sur les SD (6) : le plongeon rétrograde Plongeon… et non souvenir : le passé est présent Cohérence du vécu. Attention à la réorientation dans la réalité actuelle…

36 Quelques précisions sur les SD (7) : lhomonculus (schéma corporel) Les différents schémas corporels (social, physiologique, etc.) - différentes séquences de soins…

37 Professionnaliser la parole, le regard, le toucher…

38 Le professionnalisme du regard Abord du lit Abord du fauteuil Repas Choix du côté de la toilette Horizontal, axial, long, proche…

39 Le professionnalisme de la parole Avec une personne communicante : parole libre, dans le respect réciproque

40 Personne non communicante Comment éviter que sinstalle le silence ?

41 Lauto-feed-back Message verbal descriptif : annonce description mots positifs

42 Le professionnalisme du toucher Les « 4 p » : Professionnel Progressif Permanent Pacifiant Sautoriser les touchers « validants », dans le consentement réciproque.

43 Regarder, parler, toucher… sapprend 1 semaine pour savoir regarder 3 mois pour savoir parler 1 an pour savoir toucher

44 Lors des « Actes de soins critiques » Les « préliminaires » : –Approche progressive : visuelle, verbale puis tactile (« capture sensorielle ») –De 20 secondes à 5 minutes…

45 Actes de soins critiques et CAP CAP = action ou réaction ? Le plus souvent, réaction : –Environnement agressant ; –Réveillée soudainement ; –Pas le temps de se re-situer ; –Touchée « par surprise »…

46 Le « rebouclage sensoriel » : contacts visuels, auditifs et tactiles, agissent en boucle, en harmonie. contribue à la réassurance et à la « participation » du patient aux soins, crée un climat calme, serein. La « consolidation émotionnelle » De 70 à 90 % de CAP (Comportements dAgitation Pathologique) en moins.

47 M. Georges Une toilette en métho réalisée par Yves Gineste

48 M. Georges Une toilette en métho réalisée par une psychologue (première formation… et première toilette)

49 La verticalité Mise en humanitude par la verticalité : première fois où lenfant se tient comme les autres hommes, debout. Importance pour la construction de lidentité. Perte de cette fonction : deuil majeur.

50 Perte de la marche souvent iatrogène. 2000 : en CHSLD, 80 % à 90 % des grabataires auraient pu terminer leur vie debout… (Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke)

51 « Un soignant est un professionnel qui prend soin dune personne ayant des préoccupations ou des problèmes de santé, pour laider à laméliorer, à la maintenir, ou pour accompagner cette personne jusquà la mort. Un professionnel qui ne doit, en aucun cas, détruire la santé de cette personne. »

52 « … pour laider à laméliorer, à la maintenir… » Importance de cette hiérarchie et de lévaluation du meilleur niveau dexercice (ex. M. grabataire / manger seul…) Le risque de détruire : –Faire à la place de… –Empêcher lutilisation dune capacité (physique ou psychique) –Ne pas fournir ce qui permet de suppléer à la diminution dune capacité.

53 « Vivre et mourir debout » Entre 68 et 85 % des personnes vivant en institution peuvent être accompagnées debout, au moins 20 mn par jour => pas de grabatisation. –Service spécialisé Alzheimer de Marmande : depuis 10 ans, la plus longue période de grabatisation : 10 jours. Entre 85 et 95 % des toilettes (au pied du lit, au lavabo, douche) peuvent être réalisées debout (ou assis/debout)…

54 « Vivre debout » Film

55 « Un soignant est un professionnel… » Les règles de lart… communes (soignants, gestionnaires, familles…) –Contentions (de 0 à 90 % selon les établissements) ; –Réveils de nuit ; –Toilettes debout (de 0 à 85 %) ; –Soins de force…

56 « Un soignant est un professionnel qui prend soin… » Aider lautre à se soigner… (M.-F. Collière) Potentiel, forces, désirs, capacités de la personne à vivre, à aller mieux, à sajuster, etc.

57 À traitement ou soin équivalent, accompli dans le respect des règles de lart… amélioration ou détérioration (ex. soin descarres) Responsable… et donc coupable ? Redonner à la personne son pouvoir sur elle-même (implique prendre soin de ses forces de vie).

58 Culpabilité et CAP… « Sil ne guérit pas, cest de ma faute » Quel ressenti affectif face aux CAP ? => Burn-out (50% des soignants en gérontologie ?)

59 Philosophie de lhumanitude & Métho : quelques résultats CAP : 70 à 90 % de réduction dans les établissements travaillant en Métho ; CHSLD dActon Valley : –taux d'arrêt le plus faible du Qu é bec apr è s implantation de la philosophie de l'humanitude et de la M é tho.

60

61 Le réseau des IGM Yves Gineste et Rosette Marescotti forment et encadrent les formateurs des IGM. Chaque année, la Métho est enrichie des expériences de terrain. Répartition des IGM sur le territoire.


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