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Le collectif SAUVONS LECOLE POUR TOUS présente Cliquez pour passer aux diapositives suivantes… POLITIQUE EDUCATIVE… RETROSPECTIVE DUN QUINQUENNAT.

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1 Le collectif SAUVONS LECOLE POUR TOUS présente Cliquez pour passer aux diapositives suivantes… POLITIQUE EDUCATIVE… RETROSPECTIVE DUN QUINQUENNAT

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3 2007 Mise en œuvre de la Révision Générale des Politiques Publiques « Cest sur léducation nationale que doit porter leffort principal de réduction des effectifs de la fonction publique. Sur les 1.2 millions de fonctionnaires de lE.N. 800 000 mille sont des enseignants. Licencier dans les back office on sait faire, cest facile, Mais pour les enseignants cest plus délicat. Il faudra faire un grand audit. Le problème que nous avons en France, cest que les gens sont contents des services publics. Lhôpital fonctionne bien, lécole fonctionne bien, la police fonctionne bien. Alors il faut tenir un discours, expliquer que nous sommes à deux doigts dune crise majeure.» Renaud Dutreil ancien ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de lEtat (Conférence à la Fondation Concorde 20 octobre 2007)

4 La suppression massive de postes, levier principal de la RGPP Sur 10 ans, le total sélève même à 91 970 postes. Soit 79 400 postes supprimés durant le quinquennat.

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6 Dans le primaire, la France a le plus mauvais taux dencadrement de tous les pays de lOCDE : 5 enseignants pour 100 élèves (moyenne OCDE : 6,25) Les remplacements sont de moins en moins assurés en cas dabsence… Elle se situe dans la moyenne pour lenseignement secondaire : 7,1 pour 100 Elle est à nouveau dernière dans lenseignement supérieur : 5 pour 100.

7 LA REDUCTION DU TEMPS SCOLAIRE, UNE ABSURDITE PEDAGOGIQUE Les écoliers français ont le nombre de jours de classe le plus faible dEurope, mais les journées les plus chargées. La semaine de 4 jours fait perdre près dune année scolaire sur lensemble du parcours à lécole primaire.

8 LES NOUVEAUX PROGRAMMES SCOLAIRES Temps de scolarité raccourci, mais programmes sérieusement alourdis. A son tour, lécole doit trouver des gains de productivité et faire plus en moins de temps. Ceux qui ne courent pas assez vite, doivent courir plus longtemps en fin de journée.

9 « Léducation ne consiste pas à gaver, mais à donner faim. » Michel Tardy

10 Disparition programmée des RASED Disparition programmée des RASED (Réseaux daides spécialisées aux élèves en difficultés) Ils apportent leurs compétences spécifiques dans la prise en charge des élèves en difficultés. - 4884 postes ont disparu entre 2009 et 2011, - près de 2500 postes supprimés en 2012. Les RASED auront perdu près de 50 % des effectifs durant ce quinquennat.

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12 LAIDE PERSONNALISEE ET LES STAGES DE REMISE A NIVEAU Ces mesures sont censées compenser la réduction du temps scolaire et la disparition progressive des RASED. Mais elles sont repoussées hors temps scolaire. La journée de classe est encore rallongée. Leffet de stigmatisation est garanti.

13 Voici le bilan quen dressait lInspection Générale de lEducation Nationale elle-même, dès juillet 2009 : « Elle (laide personnalisée) ne permet pas de compenser les difficultés lourdes, elle ne permet donc pas dinfléchir lorganisation du cursus scolaire des élèves... Le problème du choix des élèves dans les écoles où le niveau est très faible est difficile à résoudre : qui choisir et à quoi sattaquer en priorité ? Il ne fait pas de doute que la prise en charge des élèves en grande difficulté ne peut pas être résolue uniquement par laide personnalisée. » Depuis, aucune étude sérieuse na été menée sur lefficacité de ces dispositifs…

14 La logique est toujours poussée plus loin. Désormais, dans le Bas-Rhin, les stages de remise à niveau concernent déjà les enfants du Cours Préparatoire.

15 LOBSESSION DE LEVALUATION PERMANENTE Maternelle, CP, CE1, CM2… en français, en maths, en sciences, en langue étrangère… Les associations de parents délèves les jugent traumatisantes. Pour le Haut Conseil de lEducation, elles sont « partielles », « peu fiables » et « trompeuses ». Il faut entrer dans la culture de lévaluation et se convertir au pilotage par la performance.

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17 BASE ELEVES ET LE FICHAGE NUMERIQUE Le Conseil dEtat a obligé le Ministère à retirer de Base Elèves, toutes les données sensibles pouvant porter atteinte aux personnes. Mais Base élèves a tout de même été utilisée pour repérer les immigrés sans papiers.

18 Les applications numériques se multiplient à lEducation Nationale et instaurent la traçabilité des personnes dès la maternelle. Base élèves, Sconet, Scolastance, Pronotes, Affelnet, Passeport Orientation Formation, Stsweb, GIGc, ASSED, Asie, Bourse, GFE-Sconet, École ouverte, Imagin, Mosart, TSM/TRM, AMIA, I-Prof, BO-Web, DAPVRS, SIVIS, IVA, EPI, Inscrinet, Lotanet, Organet, Notanet, Delibnet, Publinet, BAOBAC, GAIA, LILMAC, Notation ATOSS, ORELIE, SIAM, COB, CESC, JSIP, AGLAE, LPC numérique, Cerise, etc...

19 LE LIVRET DE COMPETENCES NUMERIQUE Interdit par le Conseil dEtat dans Base-Elèves, voilà que le stockage des résultats scolaires réapparaît dans cette nouvelle application : connaissances, compétences, appréciations sur la personne. Pour quel usage ? « La carte de compétences doit assurer à chacun une reconnaissance de ses compétences par un système flexible et permanent daccréditation des unités de connaissance par des mécanismes dévaluation et de validations informatiques. Laccréditation et la validation des compétences utiliseront un système de logiciels interactifs sur demande, évaluera les résultats et validera le niveau testé. Ce niveau sera enregistré sur une carte personnelle, et ces cartes personnelles deviendront le véritable passeport pour lemploi. » Commission Européenne février 1996

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21 LES JARDINS DEVEIL Létat incite les collectivités locales et les entreprises à créer des jardins déveil pour accueillir des enfants de 2 et 3 ans. Contrairement à lécole maternelle, les jardins déveil sont payants pour les familles. A peine quelques centaines de places ont été créées. Les collectivités locales ont refusé de payer le désengagement de l'Etat dans l'éducation des tout- petits !

22 LECOLE MATERNELLE Lécole maternelle est une variable dajustement pour les suppressions de postes. Elle a fait lobjet de nombreuses attaques. Son utilité a été remise en question en raison de son poids dans les finances publiques. Le taux de scolarisation des enfants de 2 ans est passé de 37,5% en 1980, à 11% en 2011.

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24 CELLULE DE VEILLE DE LOPINION « Ce dispositif vise, en particulier sur Internet, à repérer les leaders dopinion, les lanceurs dalerte et analyser leur potentiel dinfluence et leur capacité à se constituer en réseau… » Extrait du cahier de charge de lappel doffres, pour un montant de 250 000 euros, publiée le 6 novembre 2008 au Bulletin officiel des annonces de marchés publics.

25 La suppression de la carte scolaire Les établissements accueillant les publics les plus défavorisés, ont perdu leurs meilleurs éléments et sont devenus des ghettos sociaux. Les établissements très demandés sélectionnent à lentrée.

26 INTERNATS DEXCELLENCE 500 millions deuros (léquivalent de 12 000 postes) pour 2200 élèves (0,02%) dits méritants… ETABLISSEMENTS DE REINSERTION SCOLAIRE pour les perturbateurs, encadrés par des agents du Ministère de lIntérieur…

27 Et abandon du service public pour limmense majorité !

28 LA LOI CARLE : Comment favoriser le privé à tout prix ? Elle oblige les communes à financer la scolarisation dans le privé dans bon nombre de situations. Il suffit dune érosion de quelques élèves pour quune classe ou une école ferme, en milieu rural.

29 Dautres cadeaux à lécole privée La multiplication des contrats dassociation par lesquels les pouvoirs publics prennent en charge tout ou partie des dépenses de fonctionnement des établissements privés, en échange dobligations de service public. Le fonds dintervention pour ouvrir des écoles privées dans les banlieues. Une gestion des emplois très avantageuse : létat rémunère les enseignants des écoles privées sous contrat. Elles accueillent 20% des enfants mais nont été concernées que par 10% des suppressions de postes.

30 Libertés et Responsabilités des Universités « On est loin du compte. » Khaled Bouabdallah (Président de lUniversité de Saint-Etienne) « Nos universités sont sous-dotées par rapport à nos voisins aux économies comparables. »… «On nous dit que l'enseignement supérieur est mieux traité que les autres secteurs. Mais si l'on tient compte de l'inflation et de l'accroissement des charges, le budget 2012 est en réalité en recul en euros constants. » Louis Vogel (Président de lUniversité Paris 2) « Sans les moyens, lautonomie est un piège. » Axel Kahn (Président de luniversité Paris 5) « Le passage à lautonomie souligne de manière criante que les universités ne sont pas dotées des moyens suffisants pour remplir leurs missions… Autonomes sans moyens, elles ne peuvent quêtre déconsidérées, instrumentalisées et ramenées au niveau de simples usines à diplômes bâclés et stéréotypés. » Alain Beretz (Président de lUniversité de Strasbourg)

31 Les universités fonctionnent comme des entreprises privées : Le pouvoir des présidents est devenu très important. Les réductions deffectifs se multiplient. Le travail précaire explose. Les universitaires découvrent la concurrence généralisée, le management entrepreneurial qui impose un contrôle tatillon et des impératifs de rentabilité immédiate. Les fonds privés vont… aux grandes écoles. Les disparités se creusent entre universités et menacent les équilibres interrégionaux.

32 LORIENTATION DES LA 5ème Après le « collège pour tous », puis le « collège de chacun » voici venu le temps du « collège du chacun pour soi ». Le décret du 17 février 2012 autorise lorientation dès la fin de la 5 ème. Cest clairement le retour des filières de relégation, car au même moment, le nombre de CAP accessibles aux élèves de SEGPA, par exemple, est limité de façon drastique. Il sagit aussi dun mauvais message adressé au monde du travail puisque lorientation vers lapprentissage se fait, une fois de plus, par léchec.

33 LA DISPARITION DE LA FORMATION DES ENSEIGNANTS A lissue de la 2 ème année de master, les jeunes enseignants se retrouvent devant les classes avec une formation professionnelle embryonnaire. Ils sont totalement démunis. Cest désastreux pour eux et pour leurs élèves. Conséquences : Diminution de 46 % du nombre de candidats au concours de recrutement dans le second degré, Diminution de 48,5 %, dans le premier degré. 10% de démissions au cours de la première année.

34 Elle a des rêves, il a de lambition… Campagne de recrutement 2011

35 Une nouvelle catégorie dintérimaires Face à la crise des vocations, le job dating – entretien dembauche express : 10 minutes pour se vendre et être recruté comme vacataire payé à lheure de présence devant élèves, les annonces à pôle emploi : « Professeur des écoles - CDD de 7 jours - Salaire indicatif horaire 8,71. »

36 LECOLE DU MAL-ÊTRE La novlangue envahit la sphère éducative : pilotage par la performance, contrats dobjectifs, feuilles de route, amélioration des indicateurs, rendement, efficacité, obligation de résultats… Lacte pédagogique doit être quantifiable. La logique du chiffre simpose à tous et doit alimenter les bases des données. La pression managériale sexerce toujours plus forte, toujours plus suspicieuse. Projets, procédures, protocoles, enquête… lobsession du contrôle. Des pans entiers des programmes sont négligés au profit de ce qui est évalué et synonyme de performance. Les disciplines qui visent lépanouissement de la personne (arts, musique, sports) en font les frais. Cest lécole du déplaisir. La critique est étouffée. Le devoir de réserve et dobéissance est constamment rappelé.

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38 Pendant ce temps, des primes de performances sont attribuées aux Recteurs et Inspecteurs dAcadémie (jusquà 22 000 euros), essentiellement pour « bonne gestion des suppressions de postes ». La réforme de lévaluation des enseignants confie désormais cette tâche non plus à des inspecteurs pédagogiques, mais à des gestionnaires. Les statistiques macabres sont tenues secrètes. La dernière étude rendue publique, concernant le taux de suicides liés au travail, a été menée par lINSERM en 2002. Elle décernait déjà la palme aux enseignants (39/100 000), devant les policiers (36 pour 100 000), les agriculteurs (32 pour 100 000), loin devant France Telecom aux pires heures (20 pour 100 000)… Quen est-il en 2012 ? LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL

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40 LECONOMIE DE LA CONNAISSANCE Le développement de « lEconomie de la Connaissance » a été décidé en 2000, par le Conseil Européen, à Lisbonne. Elle vise à valoriser les connaissances sur le plan marchand, en accordant des droits de propriété. Elle soppose à la coopération et léchange gratuit des savoirs. La découverte dune nouvelle bactérie permettra de dépôt dun brevet et dassurer des rentes aux découvreurs. La connaissance prend lappellation de « capital intellectuel ». Laccès doit y devenir progressivement payant.

41 Elle vise à mettre lenseignement au service de la rentabilité économique. Laccès au savoir nest plus jugé utile pour tout le monde. Il sagit de développer les capacités dadaptation, la flexibilité du marché du travail. Elle formalise lécole inégalitaire. Les élites sociales continueront à privilégier laccès à la culture humaniste qui donne la capacité de diriger le monde. Elle se décline dans les systèmes scolaires par lintroduction du « Livret personnel de compétences » et le socle commun.

42 « Il faut un patron qui puisse rentrer dans les classes et en exfiltrer les enseignants en rupture avec le projet d'établissement. » Gérard Longuet – Table ronde UMP sur léducation Novembre 2011 QUE NOUS RESERVE L AVENIR ?

43 « Léducation est un article destiné à la consommation. » Organisation Mondiale du Commerce - Accord Général sur le Commerce des Services « Les pouvoirs publics auront à assurer l'accès à l'apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l'exclusion de la société en général s'accentuera à mesure que d'autres vont continuer de progresser. » OCDE 1996 « Dans nombre de pays, les règles qui encadrent louverture dune école sont assouplies et la gestion détablissements publics passe à des sociétés privées. Létape suivante est de faire de lécole une entreprise de plein droit. » Courrier de lUNESCO décembre 2000 article de M. KAMIYA

44 « Tandis que lon gèlera les salaires des enseignants, on diminuera leur nombre, une part de plus en plus importante des budgets de léducation au niveau national sera consacrée à linformatisation des écoles ». Viviane Reding - Commissaire européen à léducation Lisbonne, 2000 « Les étudiants doivent payer tout ou partie du prix de leurs cours, ce qui vise à imposer la discipline du marché aux producteurs de cours. » OCDE 1996

45 « La responsabilité de léducation doit être assumée par lindustrie. L'éducation doit être considérée comme un service rendu au monde économique. » Une éducation européenne - Vers une société qui apprend. Rapport de la Table Ronde des Industriels Européens, ERT, février 1995 « Le personnel doit se former à domicile, sur des PC personnels, comme il utilise son véhicule personnel pour se rendre à son travail. » Robert Bosch GmbH

46 RICK PERRY, RON PAUL, RICK SANTORUM, NEWT GINGRICH, Candidats aux primaires du Parti Républicain aux Etats- Unis pour la Présidence des USA, proposent… la suppression du Ministère de lEducation.

47 A moins que nous arrivions à inverser le cours des choses…

48 Nos plus chaleureux remerciements à Coralie Pierron et Jacques Risso pour laimable autorisation dutiliser leurs illustrations. Jean-Paul Walter mars 2012


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