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Diplômes d ’études spécialisées complémentaires de Médecine d ’Urgence

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Présentation au sujet: "Diplômes d ’études spécialisées complémentaires de Médecine d ’Urgence"— Transcription de la présentation:

1 Diplômes d ’études spécialisées complémentaires de Médecine d ’Urgence
ARRÊTE DU 22/09/2004 JOURNAL OFFICIEL N° 233 DU 06/10/ PAGE 17077 Diplômes d ’études spécialisées complémentaires de Médecine d ’Urgence Durée : 4 semestres

2 I - Enseignements (150 HEURES ENVIRON)
Enseignement clinique intégré à partir des motifs de recours aux structures d ’urgence : Techniques utilisées en médecine d ’urgence. Organisation et missions des structures d ’urgence. Moyens humains et techniques des structures d ’urgence. Aspects fonctionnels et comportementaux de la médecine d ’urgence. Cet enseignement sera multidisciplinaire et interactif. Il s ’appuiera notamment sur des études de cas, des séminaires, des travaux pratiques, des conférences de synthèse. Il comprendra également une formation à l ’auto-apprentissage et à l ’auto-évaluation.

3 II - Formation Pratique
Pour valider la maquette, les étudiants devront avoir accompli, au cours du 3ème cycle des études médicales, au moins un semestre dans chacun des terrains de stage suivants, dont au moins deux dans un Centre Hospitalier Universitaire : SAMU-SMUR. Service des urgences adultes. Service ou unité d ’urgences pédiatriques. Service ou unité de réanimation ou de soins intensifs médicaux, chirurgicaux ou médico-chirurgicaux.

4 Les diplômes d ’études spécialisées suivants :
III - Diplômes d ’Etudes Spécialisées permettant de postuler le Diplôme D ’Etudes Spécialisées Complémentaires De Médecine D ’Urgence Les diplômes d ’études spécialisées suivants : Anesthésie-réanimation Cardiologie et maladies vasculaires Chirurgie générale Gastro-entérologie et hépatologie Médecine générale Médecine interne Néphrologie Neurologie Pédiatrie Pneumologie Psychiatrie Avec l ’accord de l ’enseignant coordonnateur du diplôme d ’études spécialisées complémentaires.

5 Compétences visées par la formation à la spécialité de médecine d ’urgence
Au terme de sa formation, le spécialiste en médecine d ’urgence doit être capable de : Identifier les motifs de recours à la structure d ’urgence sollicitée au téléphone en fonction de l ’appelant ou lors de l ’examen clinique, en extra ou en intra-hospitalier. Identifier les signes de gravité présents, au téléphone ou en présence du patient, et les rassembler en syndrome de gravité pour assurer leur prise en charge thérapeutique immédiate gestuelle et/ou médicamenteuse. Assurer la prise en charge du patient selon le niveau de soins requis et son degré d ’urgence par les effecteurs extra et pré-hospitaliers appropriés : SMUR, association d ’urgence médicale, médecin généraliste, ambulanciers privés, sapeurs pompiers.

6 Identifier les signes de gravité potentielle et les formes compliquées spécifiques à chaque étiologie. Maîtriser la démarche diagnostique étiologique, clinique et para-clinique, en choisissant les examens complémentaires disponibles les plus efficients et en la hiérarchisant, du cas le plus fréquent au plus rare, au sein d ’un même motif de recours. Maîtriser l ’inscription du patient dans la filière de soins d ’urgence, après avoir assuré sa mise en condition dans la phase initiale, pour la prise en charge en aval la plus appropriée : recours aux autres spécialistes, décision d ’hospitalisation et choix de son lieu, décision de transfert ou de retour à domicile, utilisation optimale des structures et filières de soins extra-hospitalières.

7 Connaître l ’organisation architecturale et fonctionnelle des structures d ’urgence pré-hospitalières et hospitalières et la contractualisation avec les réseaux et structures d ’aval. Connaître la méthodologie d ’élaboration, d ’actualisation, d ’appropriation et de diffusion de protocoles internes, des conférences de consensus, des recommandations de pratique clinique, des conférences d ’experts produites par les sociétés scientifiques et l ’Agence Nationale d ’Accréditation et d ’Evaluation en Santé (ANAES). Maîtriser l ’information scientifique disponible : analyse critique d ’un article sur une étude clinique et expérimentale, d ’un site Internet, recherche bibliographique, médecine fondée sur des niveaux de preuve.

8 Connaître la méthodologie de la recherche clinique en situation d ’urgence
Maîtriser la présentation orale et par affiches, la rédaction d ’articles et de communications scientifiques. Connaître les critères d ’évaluation quantitative et qualitative des structures d ’urgence et leur inscription dans un processus dynamique de démarche qualité. Connaître le contexte médico-légal et éthique en situation d ’urgence.

9 Les modalités d ’enseignement seront :
L ’auto-apprentissage dont la méthodologie sera expliquée. Des séminaires avec apprentissage par résolution de problèmes (ARP), dont la méthodologie sera expliquée (à partir d ’une situation grave ou fréquente, une stratégie de prise en charge est définie et argumentée par l ’apprenant). Des séminaires transversaux notamment sur des thèmes relatifs à la pédiatrie, la gériatrie, l ’imagerie, la douleur, l ’éthique, la médecine légale, la précarité, les urgences collectives… Des séminaires sur les syndromes de gravité, avec exposé de leur physiopathologie permettant d ’expliciter leur spécificité clinique et thérapeutique. Des travaux en groupe pour développer le savoir être dans le cadre d ’une activité nécessairement multidisciplinaire. Des conférences de synthèse.

10 Une formation à l ’auto-évaluation sera assurée au début du cursus de la spécialité.
Le volume total de cet enseignement est estimé à 150 heures réparties sur les 2 ans. L ’enseignement de certains item pourra être mutualisé avec celui assuré sur les mêmes items dans d ’autres DESC.

11 Maquette des stages hospitaliers
Pour valider la maquette du DESC, les étudiants : A - Devront avoir effectué au cours de leur 3ème cycle d ’études médicales au minimum l ’équivalent d ’un semestre dans chacun des terrains de stage suivants : SAMU/SMUR Services des Urgences Adultes Services ou Unités des Urgences Pédiatriques Services ou Unités de Réanimation ou de Soins Intensifs médicaux, chirurgicaux ou médico-chirurgicaux. B - Devront avoir consacré, au cours de ces stages, au moins trois mois à la formation à la traumatologie.

12 C - Devront avoir effectué, comme l ’impose la réglementation des DESC du groupe I, deux des quatre semestres au cours de l ’internat, sauf dérogation dûment justifiée accordée par le coordonnateur ou sauf mesure dérogatoire générale obligeant les étudiants ayant effectué un internat de seulement trois ans à effectuer les quatre semestres en post-internat. D - Devront avoir effectué au moins un semestre du post-internat dans un Service des Urgences d ’Adultes ou dans un SAMU-SMUR.

13 Les critères retenus pour qu ’une structure d ’urgence soit reconnue comme terrain de stage formateur validant sont : Son accréditation à la prise en charge des urgences. Un volume d ’activité suffisant : autour de affaires et sorties primaires dans les SAMU-SMUR autour de premiers passages dans les structures d ’accueil des urgences. La présence permanente d ’un médecin sénior dans le service.

14 Un encadrement par un hospitalo-universitaire ou un praticien hospitalier volontaire qui s ’engage, dans le cadre du contrat d ’habilitation pédagogique du terrain de stage, à être au contact permanent du stagiaire pour l ’aider à remplir les objectifs du stage et les valider dans le carnet de stage. Les services agréés devront assurer l ’organisation régulière de réunions inter-disciplinaires de discussion de cas cliniques d ’urgence avec la participation active des stagiaires préparant le DESC.

15 Stages Cursus Résident Médecine Générale
4 stages obligatoires Urgence - Médecine Polyvalente Pédiatrie-Gynécologie - Praticien 2 stages libres 1 stage hospitalier : soit SUMGA (Service Universitaire de Médecine Générale Ambulatoire) 1 stage ambulatoire : soit SASPAS (Stage Ambulatoire de Soins Primaires en Autonomie Supervisée). DES Médecine Générale : 6 Semestres idem résidanat.

16 Formation Technique L ’acquisition et la maîtrise de la compétence technique seront assurées par des ateliers et les hospitaliers. Il est préconisé qu ’au sein de chaque Faculté habilitée pour le DESC, soit créé un laboratoire d ’apprentissage des gestes techniques.

17 Formation Organisationnelle et Fonctionnelle
L ’acquisition des compétences organisationnelles et fonctionnelles repose sur les modules suivants :

18 Organisation et missions des structures d ’urgence :
Législation et réglementation : SAMU, SMUR, Services des Urgences. Régulation médicales des appels. Partenaires de l ’urgence : médecins, sapeurs pompiers. Transports sanitaires : SMUR, ambulanciers. Filières et réseaux de soins d ’urgence : à l ’intérieur de l ’hôpital, sur contrats-relais, selon le SROS. Organisation de l ’aval des services d ’urgences. Dispositifs de prise en charge des urgences sociales. Organisation des secours médicaux pré-hospitaliers en situation d ’exception et des services hospitaliers face à un afflux massif de victimes (plan de secours).

19 Moyens humains et techniques
Gestion des ressources humaines. Matériel et cellules sanitaires utilisés en urgences par voie routière et aérienne. Agencement des locaux des services d ’urgence. Informatique médicale. Transmissions. Télé-médecine.

20 Aspects fonctionnels et comportementaux
Evaluation quantitative : classification des patients. Evaluation qualitative des pratiques médicales : démarche qualité, mise en place de procédures, réalisation de protocole. Travail en équipe. Relation avec le patient et son entourage : aspects psychologiques, éthiques, médico-légaux, médico-judiciaires, déontologiques, sociaux. Gestion de la violence et des conflits. Information du patient et de son entourage.

21 Victimologie en situation d ’urgence individuelle et collective.
Gestion et transmission du dossier patient de l ’information médicale. Epidémiologie. Recherche clinique. Conférences de consensus, d ’experts, recommandations de pratique clinique, rôle de l ’ANAES et des sociétés scientifiques. Pour chacun de ces thèmes, enseignés dans le cadre de séminaires, des objectifs pédagogiques spécifiques seront définis. Cet enseignement est inclus dans les 150 heures d ’enseignement intégré.

22 Evaluation et Validation
Le document de base sera un carnet de stage « d ’Evaluation et validation de la formation spécialisée en médecine d ’urgence ». Les capacités d ’analyse, de synthèse et de décision acquises et nécessaires à la résolution des problèmes posés en médecine d ’urgence seront évaluées.

23 Sur ce carnet seront relevés pour chaque stage hospitalier :
Le niveau des compétences acquises apprécié sur une échelle linéaire Compétence décisionnelle En SAMU, à partir de 5 critères : maîtrise de la sémiologie téléphonique, reconnaissance d ’une détresse vitale, stratégie de réponse adaptée, utilisation des aides à la décision, orientation adaptée au patient. En SMUR, à partir de 4 critères : reconnaissance clinique d ’une détresse vitale, décision thérapeutique adaptée, surveillance adaptée, orientation adaptée. En Service des Urgences, à partir de 5 critères : décision clinique adaptée, prescription adaptée d ’examens complémentaires, décision thérapeutique adaptée, appel justifié au spécialiste, orientation adaptée.

24 Compétence relationnelle
A partir de 4 critères : avec le patient, la famille, les para-médicaux, les autres médecins. Compétence organisationnelle A partir de 3 critères : aptitude à une gestion simultanée de patients, aptitude à une transmission correcte des données, aptitude à tenir un dossier médical cohérent. Compétence technique Pour les gestes réalisés.

25 Seront évalués à ce titre :
Le niveau de compétence globale avec évaluation en 4 degrés : nulle, partielle-, partielle+, totale. Seront évalués à ce titre : L ’autonomie globale. Le raisonnement médical. Le niveau de compétence technique pour chaque geste évalué sur une échelle linéaire. Le niveau de participation active à des réunions de cas cliniques et à des réunions organisationnelles des structures d ’urgence.

26 Le niveau de participation à des travaux de recherche clinique, à leur communication orale, à leur rédaction sous forme de résumés pour une communication scientifique. Le niveau de participation à des recherches bibliographiques avec évaluation de la maîtrise des méthodes de recherche. En fin de cursus, le futur spécialiste devra présenter au collège inter-régional de la spécialité son carnet de stage et un mémoire sur un thème de médecine d ’urgence.

27 Seront évalués : L ’intérêt du mémoire : le problème est-il clairement posé ? Quel est son niveau d ’intérêt pour la pratique de la médecine d ’urgence ? La méthode utilisée : comment est-il répondu au problème posé ? Quelle est la pertinence de la méthode utilisée ? L ’exposé des résultats : est-il cohérent et clair ? La conclusion : est-elle cohérente avec l ’ensemble du mémoire, notamment par rapport au problème posé ? La qualité de la rédaction. La maîtrise de l ’utilisation des moyens de communication : exposé oral, transparents, diapositives, diaporama informatisé...

28 Coordination Un coordonnateur régional sera désigné dans chaque faculté habilitée à délivrer le DESC, selon les modalités universitaires appliquées à tous les DES et DESC. Il devra avoir bien entendu toutes les qualifications requises pour cette fonction tant sur le plan hospitalier qu ’universitaire. Ce coordonnateur proposera au collège inter-régional une liste de terrains de stages susceptibles d ’être agréés validant dans la région.

29 Un comité pédagogique du DESC, sera constitué dans chaque faculté habilitée. Ce comité, présidé par le coordonnateur régional, sera composé de praticiens représentants les domaines d ’activité suivants : SAMU, accueil des urgences, anesthésie-réanimation, réanimation médicale, pédiatrie, gériatrie, traumatologie, psychiatrie ainsi que des représentants des autres spécialités donnant accès au DESC. Ce comité contribuera à l ’organisation de l ’enseignement.

30 Un collège inter-régional présidé par un coordonnateur inter-régional du DESC, élu en son sein, réunira les enseignants de médecine d ’urgence de l ’inter-région. Ce collège formulera auprès des autorités compétentes les propositions d ’agrément de terrains de stage selon la procédère en vigueur pour tous les DES et DESC. Il constituera le jury de validation de fin de formation présidé par le coordonnateur inter-régional.

31 Contenu de l ’enseignement clinique intégré

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49 Niveau d ’apprentissage :
A : geste pratiqué par l ’étudiant durant ses stages d ’urgence ou dans des services validant le geste (exemple : bloc opératoire pour l ’intubation) et dans le laboratoire des gestes techniques. B : geste pratiqué en présence et avec l ’étudiant, sur un patient, sur mannequin ou par démonstration avec l ’enseignant. C : geste connu en théorie par l ’étudiant, pouvant avoir aussi été visualisé par vidéo, CD-ROM.

50 Année d ’apprentissage :
0 : pré-requis. La vérification de leur acquisition sera faite en stage. 1 : première année de la spécialité. 2 : deuxième année de la spécialité. 3 : formation médicale continue. L ’acquisition de la compétence est obligatoire à la fin du cursus de formation pour les gestes techniques en gras. Les autres gestes techniques peuvent constituer un objectif de la formation médicale continue.

51 Habiletés techniques à acquérir

52 Habiletés techniques à acquérir

53 Habiletés techniques à acquérir

54 Habiletés techniques à acquérir

55 Habiletés techniques à acquérir

56 Habiletés techniques à acquérir

57 Habiletés techniques à acquérir

58 Habiletés techniques à acquérir

59 Habiletés techniques à acquérir

60 Habiletés techniques à acquérir

61 Les compétences diagnostiques et thérapeutiques pour les pathologies traumatiques et orthopédiques d ’urgence énumérées ci-dessous sont enseignées et acquises dans le cadre du DESC de médecine d ’urgence et relayées si nécessaire par celles du spécialiste chirurgical.

62 Actes techniques sans anesthésie générale :
Exploration et parage des plaies des parties molles sus-aponévrotiques avec examen clinique complet décrit par écrit. Réaxation et contention initiale de membre à l ’exclusion de la traction par broche intra-osseuse. Réduction et contention de luxation articulaire. Immobilisation de fracture sans déplacement par attelle, orthèse, appareillage d ’immobilisation ou plâtre.

63 Prescription et mise en place d ’une contention cervicale rigide Ponction articulaire protocolisée, à l ’exclusion de la ponction d ’une articulation prothésée. Ponction à visée diagnostique d ’une tuméfaction collectée.

64 Les actes d ’anesthésie loco-régionale seront réalisés en conformité avec les règles dictées par la conférence de consensus de la Société Française d ’Anesthésie et Réanimation.


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