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THEME 3 : Corps humain et santé

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1 THEME 3 : Corps humain et santé
THEME 3 B: La commande nerveuse du muscle et La plasticité cérébrale (4s) … Une progression, comme une autre… CHAP I le réflexe myotatique, un exemple de commande reflexe du muscle Le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour apprécier l'intégrité du système neuromusculaire : par un choc léger sur un tendon, on provoque la contraction du muscle étiré (exemple du réflexe rotulien ou achilléen). I.1 Etude expérimentale du reflexe myotatique Comment expliquer le reflexe myotatique et quel est l'intérêt de ce test ? A) le circuit neuromusculaire mis en jeu dans le reflexe myotatique B) Les récepteurs sensoriels et la synapse neuromusculaire I.2 Nature et propagation du message nerveux Quelles sont les caractéristiques et les propriétés du message nerveux véhiculé par les cellules nerveuses? I.3 La transmission de cellule à cellule du message nerveux: transmission synaptique Comment le message nerveux est=il transmis d'un neurone à l'autre ? A) transmission du message nerveux au niveau synaptique B) Les effets de substances pharmacologiques sur la transmission synaptique. CHAP II De la volonté au mouvement II.1 Les aires cérébrales de la motricité volontaire Comment les mouvements volontaires sont-ils commandés ? II.2 Le rôle intégrateur du motoneurone Comment s'élabore le message nerveux moteur ? CHAP III La motricité et la plasticité cérébrale Comment évolue les cartes motrices cérébrales au cours de notre existence ?

2 CHAP I le réflexe myotatique, un exemple de commande reflexe du muscle
Le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour apprécier l'intégrité du système neuromusculaire : par un choc léger sur un tendon, on provoque la contraction du muscle étiré (exemple du réflexe rotulien ou achilléen). I.1 Etude expérimentale du reflexe myotatique Comment expliquer le reflexe myotatique et quel est l'intérêt de ce test ? A) le circuit neuromusculaire mis en jeu dans le reflexe myotatique

3 Analyse des résultats:
protocole Un coup sec sur le tendon qui étire le muscle entraine toujours une contraction du muscle: réflexe myotatique ( un muscle étiré répond par sa contraction) L’intensité de la réponse est fonction de l’intensité du « coup » donné.

4 Manip Manip 2 L'électromyogramme qui apparaît 35 ms après le choc est lié à la contraction réflexe du triceps sural. Aspect involontaire du réflexe achilléen et déclenchement rapide L'activité réflexe se manifeste toujours avant l'activité volontaire. Le délai varie du simple au double dans le meilleur des cas. Le réflexe est une activité involontaire et rapide. Triceps sural tendon

5 Réflexe achilléen: D= Réflexe rotulien : D=
Si le message nerveux « passe » par le cerveau, alors la distance parcourue par le message correspond : récepteur du stimulus -> cerveau -> effecteur de la réponse (muscle). On peut calculer cette distance : V= D/T et D=VxT et la comparer avec la réalité. V= 48,2 m/s et temps sur électromyogramme. Si les électrode sont placées à égale distance entre le récepteur du stimulus (choc) et l’effecteur du mouvement (muscle), et que le message se déplace du récepteur au muscle : dans les 2 cas le délais entre stimulus et la réponse doivent être le même. Réflexe achilléen: D= Réflexe rotulien : D= L'électromyogramme du réflexe rotulien apparaît vers 23.5 ms alors que l'électromyogramme du réflexe achilléen apparaît vers 37 ms. Conclusion : L'hypothèse est réfutée. Le message nerveux n'est pas transmis directement du tendon au muscle. Le message nerveux n'est pas allé au delà de 8 à 11 cm au dessus de la crête iliaque (la première vertèbre lombaire). Le message nerveux ne va pas au cerveau, il atteint par contre la moelle épinière. Le réflexe myotatique est donc un réflexe médullaire (spinal)

6 réflexe (réflexe myotatique)
Partie 3: Organisation fonctionnelle de la moelle épinière dans la contraction réflexe (réflexe myotatique) > Q4 p observations de coupes transversales de moelle épinière (MO): Le trajet du message nerveux au niveau des racines de la moelle épinière Exp. protocole et résultat Explication possible Exp1 Exp2 Compléter le schéma suivant

7 > Une expérience de dégénérescence pour comprendre
> Organisation fonctionnelle de la cellule nerveuse ou neurone (vertébrés) Types de neurones Bouton synaptique > Une expérience de dégénérescence pour comprendre Lorsqu’une section d’un neurone est réalisée la partie de cellule contenant le noyau survit alors que l’autre partie dégénère.

8 > Q.3 p.345 + lames montées de corne ventrale de moelle épinière
et de ganglion spinal. A partir de l’ensemble des données du A) compléter la première partie de votre schéma bilan

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10 Version TP Compléter, par vos observations, ce schéma bilan
Plaque motrice Ganglion rachidien Fuseau neuromusculaire

11 B) Les récepteurs sensoriels et la synapse neuromusculaire
Récepteur sensoriel ? Synapse neuromusculaire ? > La récepteur sensoriel : le fuseau neuromusculaire doc 3 p.345 Les fuseaux neuromusculaires sont de fibres musculaires modifiées entourées par une fibre nerveuse sensitive afférente appartenant à un nerf sensitif. L’étirement d’un muscle, provoque l’étirement des fibres musculaires modifiées et entraine la naissance d’un message nerveux sensitif afférent. Le fuseau neuromusculaire est un récepteur sensoriel qui informe de l’état d’étirement d’un muscle.

12 > La synapse neuromusculaire, Doc 1 p.350
La plaque motrice est la zone où un axone réalise une synapse avec une fibre musculaire : synapse neuromusculaire Le nerf moteur contrôle l'état d'excitation du muscle. A partir de l’ensemble des données du B) compléter votre schéma bilan

13 Retracer les étapes depuis le stimulus à la contraction musculaire

14 I.2 Propriétés du message nerveux
Quelles sont les propriétés du message nerveux véhiculé par les cellules nerveuses qui permettent d’expliquer les réponses motrices adaptées (au stimuli) Ressource: ou logiciel « Nerf » Q. A partir des fonctionnalités du logiciel: modéliser et caractériser la transmission du message nerveux le long d'une fibre nerveuse (ici non myélinisée) Aide: identifier dans un premier temps les caractéristiques du message nerveux suite à Une stimulation, puis ses propriétés mises en évidence lors de variations de l’intensité de la stimulation

15 En plaçant les électrodes réceptrices en contact avec la fibre nerveuse:
On note que la fibre présente naturellement (comme toutes les cellules) une ddp de -70mv (- int/+ext membrane)

16 On réalise des stimulations : il faut atteindre une certaine intensité de stimulation
pour obtenir la naissance d’un message nerveux au niveau de la fibre : seuil de stimulation (propre à chaque fibre). Le message nerveux est un message « électrique » : une dépolarisation-repolarisation qui se propage le long de la fibre nerveuse: c’est le potentiel d’action (PA) Une fois le seuil dépassé et si on augmente l’intensité de stimulation: le message Nerveux augmente en fréquence de potentiel d’action: il est codé en fréquence de PA (A noter que le PA a toujours la même amplitude) A noter que sous le seuil de stimulation: pas de PA (« rien ») et qu’une fois le seuil atteint, le PA a son amplitude maxi. (« tout »). La fibre répond à la loi du « tout ou rien »

17 Comment évaluer la vitesse du message nerveux ?
Quel protocole expérimental à partir du matériel disponible (logiciel de simulation)

18 I.3 La transmission de cellule à cellule du message nerveux: transmission synaptique
Comment le message nerveux est-il transmis d'un neurone à l'autre ? transmission du message nerveux au niveau synaptique

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20 2- problème posé par cette organisation synaptique ?
On observe une discontinuité des membranes prés et post-synaptique  : un espace ou fente synaptique, entre le motoneurone et la fibre musculaire (ou entre 2 neurones). Le message nerveux étant une onde de dépolarisation membranaire : il ne peut se propager à ce niveau. Comment expliquer alors sa transmission au niveau synaptique ? 3- le transfert du message nerveux au niveau synaptique En présence d’un message nerveux, on observe une modification de structure du neurone post synaptique : déplacement des vésicules synaptiques (contenant des protéines) vers la membrane et fusion des vésicules avec celle-ci. Hypothèse : les vésicules pourraient être vectrices d’un info, non plus nerveuse mais chimique. 4- données expérimentales L’ACTH est une protéine naturellement présente dans certaines synapses, on observe qu’un dépôt d’ACTH au niveau synaptique entraîne une réponse musculaire. L’ACTH prend le relais du message nerveux au niveau synaptique

21 5- animation et schéma fonctionnel d’une synapse

22 La synapse neuromusculaire
Un potentiel d’action 3 Intensité (mV) Temps (ms) 6 9 +30 -70 Codage en concentration de neurotransmetteur du message chimique Codage en fréquence de potentiel d’action du message électrique Potentiel d’action musculaire Entrée d’ions Neurotransmetteur (Acétylcholine) Récepteur du neurotransmetteur Contraction musculaire Neurone moteur Fibre musculaire 1) Message Nerveux moteur électrique 2) Fusion des vésicules de sécrétion 3) Libération des neurotransmetteurs et fixation sur les récepteurs post-synaptique: message chimique 4) Echanges ioniques 5) Création d’un PA musculaire 6) Contraction des fibres musculaires

23 Version TP/ Activité complexe
B) Les effets de substances pharmacologiques sur la transmission synaptique.

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25 (réaliser un tableau visualisant ces mesures)
1- A partir des outils et des documents scientifiques à votre disposition, proposer une statégie (démarche) visant à montrer l’action de ces différentes substances sur l’activité des récépteurs à l’ACTH au niveau la membrane de la fibre musculaire, ainsi que les conséquences prévisibles sur l’activité du muscle Votre démarche vise à faire un lien entre l’activité musculaire et l’action de différentes molécules au niveau d’un récepteur membranaire naturel (récepteur à l’ACTH). Identifier à l’échelle moléculaire le « niveau de fixation » de la molécule sur le récepteur : utilisation de RASTOP et mesures des distances moléculaires de référence. (réaliser un tableau visualisant ces mesures) Proposer des explications à l’échelle moléculaire du fonctionnement de la synapse neuromusculaire dans les différentes configurations. (utiliser les données scientifiques)

26 2- Mettre en oeuvre votre stratégie sous la forme d’une synthèse argumentée
en vue de répondre à votre problématique. Une partie de vos résultats seront présentés sous la forme d’un graphique. L'effet (agoniste ou antagoniste) des différentes substances pharmacologiques sur le récepteur nicotinique dépend de la déformation du site de liaison qu'elles provoquent. Ce changement de conformation de la partie extracellulaire est couplé à l'ouverture du pore (bloquée par les antagonistes, provoquée par les agonistes). Ce qui entraîne ou pas une contraction musculaire. A noter que le récepteur a un certain degrés d’affinée moléculaire pour les différentes Substances testées. C’est bien l’origine des Conséquences observées….

27 Complément d’infos (les notions « d’ions » ne sont pas au programme) .
La strychnine a une action inhibitrice (antagoniste) sur le récepteur nicotinique. En empêchant l'ouverture du canal ionique, la transmission du signal nerveux est bloquée. La conotoxine a une action inhibitrice (antagoniste) sur le récepteur nicotinique. On peut supposer qu'en maintenant le domaine de fixation en configuration ouverte, elle bloque le changement de conformation de la partie transmembranaire du récepteur, empêchant la transmission du signal nerveux. La d-tubocurarine a une action inhibitrice (antagoniste) sur le récepteur nicotinique. On peut supposer qu'en maintenant le domaine de fixation en configuration ouverte, elle bloque le changement de conformation de la partie transmembranaire du récepteur, empêchant la transmission du signal nerveux.

28 La nicotine a une action stimulatrice (agoniste) sur le récepteur nicotinique.
On peut supposer qu'en entraînant un repliement du domaine de fixation, elle conduit à un changement de conformation de la partie transmembranaire du récepteur, le canal ionique, laissant ainsi passer les ions responsables du signal nerveux. La cobratoxine a une action inhibitrice irréversible sur le récepteur nicotinique. On peut supposer qu'en maintenant le domaine de fixation en configuration ouverte, elle bloque le changement de conformation de la partie transmembranaire du récepteur, empêchant la transmission du signal nerveux.

29 Le réflexe photomoteur ou réflexe pupillaire est la constriction physiologique
de la pupille exposée à la lumière. Ce réflexe fait intervenir la rétine (récepteur) pour la perception du stimulus lumineux, le nerf optique (voie afférente du réflexe) pour la transmission du signal jusqu'au Mésencéphale (centre nerveux pour l'intégration centrale) et le nerf oculomoteur (voie efférente motrice) pour la constriction pupillaire, les muscles constricteurs pour les effecteurs. > Une présentation sous la forme d’un tableau comparatif est judicieux (voir corrigé)

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33 CHAP II. De la volonté au mouvement
II.1 Les aires cérébrales de la motricité volontaire

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35 Définitions des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
1) On observe une lésion localisée dans l'hémisphère gauche, dans le lobe frontal et/ou le lobe pariétal (localisation peu évidente). devant H.gauche H.droite Côté droit Côté gauche Image (2 h après l’accident vasculaire) permet de révéler l'étendue de la lésion, avec des suffusions hémorragiques qui apparaissent en noir Définitions des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Un AVC, appelé aussi "attaque", est lié à une perturbation de l’irrigation de certaines cellules du cerveau ce qui conduit à un déficit neurologique localisé. En effet, les cellules nerveuses de la zone sont endommagées et périssent: les fonctions corporelles perturbées après une attaque cérébrale et la sévérité des séquelles dépendent de l'étendue et de la situation de la région touchée. On peut remarquer que l'AVC dont a été victime Monsieur X a causé une lésion cérébrale, et a eu pour conséquence une hémiplégie. La commande du mouvement par le cortex des hémisphères cérébraux est ainsi pressentie. D'autre part, l'hémiplégie de Monsieur X touche la région du corps située du côté opposé à celui de l'hémisphère lésé, ce qui suggère que la commande corticale du mouvement est controlatérale On cherchera alors, toujours dans le deuxième temps, à s'en assurer avec l'analyse d'images en IRMf (images IRM à « mouvements provoqués » méthode: mesure du flux sanguin par visualisation de l’hémoglobine et consommation de 02 indiquant les zones actives => Question 2)

36 dans le lobe frontal de l'hémisphère cérébral droit
2) On observe que la réponse motrice de la main gauche est associée à l'activation d'une aire corticale située dans le lobe frontal de l'hémisphère cérébral droit On observe que la réponse motrice de la main droite est associée à l'activation d'une aire corticale située dans le lobe frontal de l'hémisphère cérébral gauche Hémisphère Cérébral gauche Hémisphère Cérébral droite Il existe des aires motrices spécialisées à l'origine des mouvements volontaires. Il s'agit de  l'aire motrice primaire, située dans le lobe frontal (c'est cette aire qui est mise en évidence avec les illutrations ci-contre) en avant du sillon de Rolando, ainsi que d'autres régions, plus antérieures, également situées dans le cortex frontal. D'autre part, cette étude en IRMf aura permis de vérifier que le contrôle moteur assuré par une aire motrice primaire s'effectue sur la partie controlatérale (= du côté opposé) du corps: les axones des neurones du cortex moteur de l'hémisphère droit bifurquent (= changent de côté au niveau du bulbe rachidien) lors de leur descente vers les contacts synaptiques avec les motoneurones de la moelle épinière, et qu'il en soit de même  pour les neurones du cortex moteur de l'hémisphère gauche. Les scientifiques parlent de décussation de la voie pyramidale. => schéma à compléter

37 Bilan schématique (à compléter): de la volonté
au mouvement, les aires cérébrales spécialisées

38 Données complémentaires:
Un AVC (accident vasculaire cérébral) entraine un dysfonctionnement de la motricité volontaire : Une hémiplégie si la paralysie touche la moitié gauche ou droite du corps. Une paraplégie si la paralysie concerne les membres inférieurs et la partie basse du tronc. Le développement de l'IRM fonctionnelle a permis de cartographier dans le cerveau: - les aires motrices primaires (cortex moteur) impliquées dans la motricité volontaire. - Les aires prémotrices jouent un rôle dans la planification de l'exécution d'un mouvement. Les voies nerveuses motrices sont croiser (niveau du bulbe rachidien) et se dirigent vers la moelle épinière en contact synaptique (monosynaptique) avec les motoneurones, cas de motricité des membres. Décussation motrice: c'est l'aire motrice de l'hémisphère cérébral droit qui commande la partie gauche du corps et inversement Pour en savoir plus: Anatomie du cerveau:

39 II.2 Le rôle intégrateur du motoneurone
Un neurone peut être connecté à de nombreux autres neurones (connexion synaptique) et ainsi recevoir plusieurs messages nerveux Comment s'élabore le message nerveux moteur (au niveau du motoneurone) ? Q1 p.366 (doc 1 p.366) Lors d’une contraction volontaire du jambier, on n’enregistre pas de message moteur du soléaire, même après stimulation de celui-ci (plus d’activité reflexe)

40 Q2 p.366 (doc 1et 2 p ) Si lors de la contraction volontaire du muscle du Jambier, la contraction réflexe du muscle soléaire est impossible, c’est que la voie nerveuses cérébrale interdit (inhibe) toute activité nerveuse du motoneurone en liaison avec le soléaire => Liaison (synapse) inhibitrice entre la voie cérébrale et le corps cellulaire du motoneurone (schéma à faire) Le motoneurone traite (intègre) les différents messages nerveux (stimulateurs ou inhibiteurs) reçus afin de générer une réponse adaptée. Q4 p.366 (doc 3 p.367) en utilisant les 2 logiciels Somspa et Somtemp.

41 Commentaires: Le corps cellulaire du motoneurone reçoit des informations
nerveuses diverses (en fonction des conditions du milieu) qu’il intègre sous la forme d’un message moteur unique (chaque fibre musculaire reçoit le message d’un seul motoneurone) NB: En fonction du neurotransmetteur, il existe des synapses excitatrices OU inhibitrices. Ainsi l’intégration des informations correspond à une sommation spatiale et/ ou temporelle des informations reçues par le corps cellulaire du motoneurone: on parle des propriétés intégratrices du motoneurone qui donne un message moteur unique et adapté à chaque fibre musculaire.

42 CHAP III. La motricité et la plasticité cérébrale
DOC 1 p.368: (rappel) Le cortex moteur est divisé en zones spécifiques contrôlant un territoire particulier du corps. De plus nous savons que les capacités motrices s’établissent progressivement dés notre enfance et évoluent avec l’âge… Comment évolue les cartes motrices cérébrales au cours de notre existence ? (Homonculus moteur)

43 Il y a eu modification des réseaux neuronaux suite à l’apprentissage
Version cours Version TP: voir activité complexe Q2 p.368 (avec doc 2 p.369) On constate qu'après un entraînement spécifique la représentation corticale de la zone contrôlant les mouvements des doigts, du poignet et de l’avant bras varie en surface et donc l'activité des neurones des zones concernées varie également ( porter un petit plateau semble une tâche qui sollicite plus les doigts); Il y a eu modification des réseaux neuronaux suite à l’apprentissage et donc modification des cartes corticales motrices: cela met en évidence la plasticité cérébrale Q4 p.368 (avec doc 3 p.369) Les différentes stimulations transcraniennes permettent de visualiser: >Une carte corticale gauche plus développée que la carte droite pour une volleyeuse droitière >Des cartes corticales gauche et droite sensiblement identiques pour une coureuse Bilan: Les zones corticales contrôlant les différentes parties du corps sont Variables d’un individu à l’autre (Diversité du phénotype du cortex moteur) en fonction de l’apprentissage moteur (un sport = stimulation qui sollicite un territoire particulier). Loin d’être innées, ces différences s’acquièrent au cours du développement, de l’apprentissage des gestes, et de l’entraînement: on parle de plasticité cérébrale

44 intellectuelles ou un vieillissement cérébral.
Q2 p.372 (avec doc 2 p.372) Au cours de la vie (20-90 ans) , le nombre de neurones corticaux diminue en moyenne de 2% à 10%. Ce qui peut visualiser une diminution des performances intellectuelles ou un vieillissement cérébral. NB: Si le nombre de neurones diminue, c’est surtout la capacité de créer de nouveaux réseaux neuroniques qui est important (plasticité cérébrale) Q3 p.372 (avec doc 3 p.373) Si les capacités intellectuelles diminuent avec l’âge, cette diminution est ralentie avec une activité intellectuelle et physique régulière. Il est donc possible de préserver son capital nerveux et donc ses capacités intellectuelles par une hygiène de vie adaptée. Q4 p.372 (avec doc 4 p.373) La consommation de flavonoïdes (antioxydant) semble augmenter les performances intellectuelles des individus. L’alimentation joue un rôle déterminant dans le maintien du capital nerveux Info: L'oxydation fait partie d'une réaction d'oxydo-réduction qui transfère des électrons d'une substance vers un agent oxydant. Cette réaction peut produire des radicaux libres qui entraînent des réactions en chaîne destructrices. Les antioxydants sont capables de stopper ces réactions en chaîne en se réduisant avec les radicaux libres et annihilant ainsi leur action. Ces propriétés se trouvent beaucoup dans les familles des thiols et des phénols.

45 Commentaires: La plasticité cérébrale explique aussi les capacités de récupération du cerveau après la perte de fonction accidentelle d’une petite partie du cortex moteur. Les capacités de remaniements se réduisent tout au long de la vie, de même que le nombre de cellules nerveuses. C’est donc un capital à préserver et entretenir. >Reconstitution par tomographie par résonnance magnétique de la région du cerveau mobilisant les doigts de la main gauche (à gauche violoniste, à droite, non musicien) (d'après La Recherche) Quelques doc en supplément… >Nombre de dendrites (parties de neurone) actives dans le cortex chez des musiciens (violonistes, violoncellistes, guitaristes, pratiquant depuis 12 ans en moyenne, 9 à 10 h d'instrument par semaine) et des non musiciens reflète le nombre de connections entre neurones >Les personnes amputées souffrent du syndrome du membre fantôme (suite à l’amputation d’un membre). Cela est associé avec la réorganisation motrice corticale. De nombreuses études concordantes ont montré que ce phénomène sensitif pouvait être atténué par un entraînement visuomoteur : en faisant travailler le patient avec un jeu de miroir, lui donnant l'illusion de sa partie du corps retrouvée.

46 Pour vous entraîner: QCM 2 p.378 EX 5 p.378 EX 6 p.379 EX 8 p.380 EX 10 p.381 Sujet de synthèse: EX 1 p.383 Sujet 2.2: EX 2 p.383 Contrôle le :

47 Répondre à la question « tâche complexe » p.370 (doc p.370 et 371)
On attend de vous un travail structuré et rédigé (intro/développement-plan/conclusion) avec une réelle démarche scientifique personnelle guidée par les documents et vos connaissances.

48 Eléments de correction de la tâche complexe p.370
Protocole Eduanatosmiste : Acquisition de l’image anatomique de référence : IRMsujet132121anatpost : après l’opération. Les image s fonctionnelles ont été obtenues selon un paradigme d’activation dite en bloc (alternance de conditions d’activation et de condition de repos), suivant trois tâches de langage : génération de mots, génération de phrases et écoute de phrases. La capacité à générer des mots se rapportant à des catégories concrètes (animaux, couleurs, prénoms, nourriture) a été testée durant quatre périodes d’activation d’une durée de 27 secondes chacune, séparées par des périodes de repos de même durée durant laquelle il était demandé au sujet d’arrêter de penser aux mots. L’image de différence statistique (Test T activation versus repos) obtenue est référencée : IRMsujet132121fonctionLangagePlasticiteGenerationMots (Seuil inférieur à 70 et Seuil supérieur à 100 ) à superposer à votre image de référence. 
 Une tâche similaire de génération de phrases a été réalisée selon le même protocole que celui de la génération de mots (quatre périodes d’activation et trois périodes de repos). Un mot concret été proposé au sujet toute les 7 secondes et il devait générer une phrase simple contenant ce mot (aucun mot n’était présenté pendant les périodes de repos). L’image de différence statistique (Test T activation vs repos) obtenue est référencée : 
IRMsujet132121fonctionLangagePlasticiteGenerationPhrase (Seuil inférieur à 70 et Seuil supérieur à 100) superposer à votre image de référence. 

La dernière tâche consistait pour le sujet à écouter attentivement des phrases simples d’une durée maximale de 2,5 secondes toutes les 5 secondes (6 phrase par bloc d’activation) en alternance avec des périodes de repos (51 répétitions). L’image de différence statistique (Test T activation versus repos) obtenue est référencée : IRMsujet132121fonctionLangagePlasticiteEcoutePhrase
( Seuil inférieur à 70 et Seuil supérieur à 100) superposer à votre image de référence. 
 Eléments de correction de la tâche complexe p.370 Doc audio sur les IRM intimite-du-cerveau.html Doc de référence sur les aires corticales IRM

49 Remarques sur les images obtenues avec Eduanatomiste : La superposition des différentes images fonctionnelles sur l’image anatomique permet de localiser les aires impliquées dans la production et la réception du langage chez le sujet après l’opération d’hémispherotomie gauche.
Ces résultats montrent la capacité de l’hémisphère non dominant (ici l’hémisphère droit) à prendre en charge le développement des fonctions langagières après une lésion de l’hémisphère dominant (ici lésionectomie de l’hémisphère gauche). 
C’est un exemple de plasticité fonctionnelle post lésionnelle de l’hémisphère droit. Ces résultats indiquent qu’il est raisonnable de considérer une déconnexion de l’hémisphère dominant jusqu’à l’âge de 9 ans, c’est à dire au delà de la période critique d’acquisition du langage. Notons que ces propriétés de plasticité du système nerveux central sont beaucoup plus limitées chez l’adulte.
Il est également à noter que les réseaux de l’hémisphère droit qui supportent les fonctions de langage expressif après l’opération sont situés dans des régions (gyri inférieur et moyen frontal, ainsi que l’aire motrice supplémentaire) « en miroir », c’est à dire homologues, de celles qui assumaient ces fonctions dans l’hémisphère gauche avant l’hémisphérotomie. Ces données sont des arguments forts en faveur d’un réseau bilatéral pré-existant impliqué dans les fonctions langagières (Boatman et al., 1998).
 


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